Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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mardi 10 juillet 2018

Depuis Bari, le cri de paix des chrétiens pour le Proche-Orient

Tel un vol de colombes, un appel à la paix pour le Proche-Orient est monté au ciel depuis 

Bari (sud de l’Italie). La cité de saint Nicolas, si vénéré par l’Orient chrétien, accueillait en
 effet, samedi 7 juillet, la rencontre œcuménique de réflexion et de prière à laquelle le
 pape François avait convié les responsables d’Églises du Proche-Orient.
La plupart d’entre eux avaient répondu à l’appel pour ce sommet, inédit jusqu’ici à ce niveau.Pour la paix au Moyen-Orient, les patriarches des Églises orientales réunis par le pape à Bari
« Cela suffit, les oppositions obstinées ! »
« Il faut que cette guerre s’arrête »
« Que les réfugiés reviennent »
« Nous devons d’abord parler contre la violence »
Au bord de la mer Adriatique, vers cet Orient déchiré par la guerre, les patriarches ont prié dans toutes leurs langues, de l’arabe au syriaque en passant par l’arménien et l’assyrien, pour que Dieu « inspire des choses bonnes dans les cœurs de ceux qui veulent la guerre et pacifie leurs esprits tourmentés », ainsi que l’a imploré l’orthodoxe Bartholomeos Ier de Constantinople.
Une « région splendide », où se trouvent « les racines mêmes de nos âmes », avait rappelé en introduction le pape François, mais où « s’est condensée (…) une couche épaisse de ténèbres ».
Mettant en cause « le silence de tant et la complicité de beaucoup », le pape a dénoncé « l’indifférence qui tue », posant les chefs d’Églises qui l’entouraient en une « voix qui lutte contre l’homicide de l’indifférence », soulignant notamment « le risque que la présence de nos frères et sœurs dans la foi soit effacée ».
Au Proche-Orient, les chrétiens qui représentaient encore 20 % de la population à la veille de la Première Guerre mondiale n’y sont plus que 4 %, rappelle d’ailleurs le Vatican.

Cette question devait être au cœur de la rencontre à huis clos à laquelle tous les chefs d’Église ont ensuite participé dans la nef de la sobre basilique Saint-Nicolas. À la sortie, entouré de tous les patriarches, il a, dans un discours fort, dénoncer sans ambages toutes les responsabilités dans les conflits du Moyen-Orient, n’épargnant personne.
« Cela suffit, les avantages de quelques-uns sur le dos d’un grand nombre ! 
Cela suffit, l’occupation de terres qui lacèrent les peuples !
 Cela suffit, la domination des vérités de parti, sur les espérances des gens ! 
Cela suffit, l’utilisation du Moyen-Orient à des profits étrangers au Moyen-Orient !, a-t-il lancé.
 Cela suffit, les oppositions obstinées ! 
Cela suffit, la soif de profit qui ne prend personne en compte, cherchant uniquement à accaparer les gisements de gaz et de combustible, sans égard pour la maison commune et sans scrupule sur le fait que le marché de l’énergie dicte la loi de la cohabitation entre les peuples ! ».

Rappelant aux potentats de la région qu’« il faut que celui qui détient le pouvoir se mette enfin et résolument au vrai service de la paix, et non pas de ses propres intérêts », il a aussi rappelé que, à Jérusalem, « le statu quo exige d’être respecté selon ce qui a été décidé par la Communauté internationale » et la nécessité d’une « solution négociée entre Israéliens et Palestiniens ».
Au cours de la rencontre à huis clos, il devait aussi être question des réfugiés du conflit syrien. « Bien sûr, il faut que cette guerre s’arrête pour que nos malheurs s’arrêtent, explique Mgr Jean-Clément Jeanbart, métropolite melkite d’Alep (Syrie). Mais si je pleure sur ce qui a été détruit, je suis plus préoccupé encore par l’émigration. »
Jeudi, plusieurs patriarches catholiques et orientaux de Syrie et du Liban, se sont d’ailleurs concertés pour appuyer sur ce thème, crucial à leurs yeux, dans les discussions.

« Il faut absolument séparer la question du retour des réfugiés de celle du règlement politique en Syrie », plaide le cardinal Béchara Raï qui a accueilli cette réunion dans son Patriarcat maronite de Bkerké et dont le pays, le Liban, voit les réfugiés (palestiniens et syriens) constituer aujourd’hui plus de la moitié de la population.
« Ces camps de réfugiés sont un terreau pour le fondamentalisme et la violence », met-il en garde.
« Il est important que les réfugiés reviennent que les gens rentrent chez eux », martèle le patriarche syrien-orthodoxe Ignace-Ephrem II, qui plaide pour une aide financière au retour de la part des Occidentaux.

« Ceux qui ont passé la mer ne reviendront jamais, reconnaît-il. Mais il y a les autres, dans les pays autour de la Syrie. Nous avons besoin d’eux. » « Je leur assure que le retour est sûr », continue le patriarche, qui siège à Damas et qui, tout en reconnaissant que le régime syrien a ses défauts, souligne qu’il est largement préférable à une domination islamiste.
« Mais nous devons d’abord parler contre la violence : si nous semblons appuyer un côté ou un autre dans le conflit, ça ne marchera pas, explique-t-il. Aussi, même si notre message n’est pas politique, il s’agit aussi d’envoyer un message aux responsables politiques. Une parole commune des chrétiens d’Orient et d’Occident a beaucoup de poids. »
Nicolas Senèze, à Bari (sud de l’Italie}

mercredi 28 septembre 2011


 

"... لأنّنا أبناء القيامة"

من هنا كانت كلمة محبّة
من مشرق المشارق
في فعلِ تَجسُّدٍ بَانَ خلاصُ البشريّة
ومن هنا كانت عنصرة الكنيسة
من مشرق المشارق
في فعلِ بُشرى انطلق المسيحيّون يحملون القيامة إيماناً،
مؤمنون نحن بأنّنا أبناءُ هذا الشرق
ثابتونَ في الدّفاعِ عن إنسانيّةِ الإنسان
مخلوقاً على صورة الله ومثاله
حُرّاً كريماً عاليَ الصّوتِ بالحقّ
ثابتون في صون حقيقة الحوار باحترام الإختلاف
نتطلّع في هذا المفصل التّاريخيّ من تاريخ عالمنا العربيّ إلى أن يجمعنا لقاءُ شراكةٍ في المسؤوليّة
ثابتون في ترسيخ الحريّات السياسيّة والدّينيّة
ثابتون في تدعيم ثقافة حقوق الإنسان
ثابتون في نبذ التطرّف والإحتكام إلى الإعتدال قولاً وفعلاً
ثابتون في إعلاء قيمة المساواة بالمواطنة
ثابتون في سبر غور العيش معاً مسيحيّين ومسلمين
ثابتون في عنادنا على سلامٍ قوامه إحقاق الحقّ بالعدل
ثابتون في إصرارنا على دورٍ نهضويّ للمسيحيّين المشرقيّين على كلّ المستويات، بمنأى عن إستنفاراتِ عُقدة الأقليّات أو إستنزافات الحمايات الخارجيّة
ثابتون في مواجهة قناعة الهجرة وأحلام التهجير
ثابتون في تعزيز شهادتنا ليسوع القائم من بين الأموات في التزامنا صناعة تاريخٍ يُشبه إيماننا وكنيستنا
همُّه كلَّ إنسانٍ وكلّ الإنسان
منذ الأزل كانت كلمة محبّة
ولأنّنا أبناء القيامة إلى المُنتهى
ثابتون في مشرقنا
لهذا كان لقاء مسيحيّي المشرق