Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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mercredi 15 mars 2017

OLJ 13-3-2017
Lorsque le parti est entré en Syrie, il ne l'a pas fait sur ordre de l’État libanais", a expliqué le chef de l’Église maronite, lors d'un entretien à la chaîne Sky News en arabe.
Le patriarche maronite Béchara Raï a estimé vendredi dans un entretien à la chaîne Sky News en arabe que l'intervention militaire du Hezbollah en Syrie a "divisé les Libanais".
"Le Hezbollah a pris part à la guerre en Syrie sans aucune considération pour la position officielle libanaise de distanciation", a estimé le chef de l’Église maronite, dans cet entretien télévisé diffusé sur YouTube, vendredi. "Cela a embarrassé les Libanais et les a divisés entre ceux qui étaient favorables à cette intervention et ceux qui étaient contre", a ajouté le dignitaire libanais. Et de poursuivre : "Lorsque le Hezbollah est entré en Syrie, il ne l'a pas fait sur ordre de l’État (...). La décision du parti divise à ce jour les Libanais".
Le Hezbollah se bat officiellement depuis 2013 en Syrie aux côtés de l'armée du régime du président Assad et des milices qui lui sont fidèles. Présent dans différentes régions du pays, il a perdu depuis un grand nombre de combattants.
Le Liban officiel affirme vouloir se distancier des conflits régionaux, notamment la guerre qui ravage la Syrie depuis 2011. Dans son discours d'investiture en octobre dernier, le président de la République Michel Aoun avait clairement proclamé la distanciation du Liban des crises régionales et insisté sur le rôle d'avant-garde de l'armée libanaise pour défendre le territoire.
"Je suis citoyen et mon partenaire est citoyen. Mais lui est armé et moi non. Cela est anormal", a dit le patriarche Raï, en référence à l'arsenal du Hezbollah. Le chef de l’Église maronite a toutefois tempéré ses propos : "Si le Hezbollah était une milice en dehors de l’État, la situation serait différente. La réalité est tout autre, aujourd'hui le parti prend part au pouvoir". En effet, le parti chiite est présent au Parlement ainsi qu'au sein du gouvernement dirigé par le Premier ministre Saad Hariri. 
L'ex-ministre libanais de la Justice, Achraf Rifi, farouche opposant au Hezbollah et au régime Assad, s'est félicité samedi des propos tenus par Mgr Raï.
"Les propos du patriarche Raï sont ceux de tous les Libanais qui sont attachés à la souveraineté du Liban et qui refusent les armes illégales qui sèment le chaos sur la scène interne et qui représentent une carte entre les mains de l'Iran au service de ses projets expansionnistes (...)", a dit M. Rifi dans un communiqué.

Retrouvez l'intégralité de l'entretien réalisé par Sky News ici

https://www.lorientlejour.com/article/1039998/lintervention-militaire-du-hezbollah-en-syrie-a-divise-les-libanais-estime-le-patriarche-rai.html

dimanche 9 octobre 2016

Ali Hassan Khalil chez Raï : Nous ferons savoir qui est notre candidat en temps voulu - L'Orient-Le Jour

Ali Hassan Khalil chez Raï : Nous ferons savoir qui est notre candidat en temps voulu - L'Orient-Le Jour

Ali Hassan Khalil chez Raï : Nous ferons savoir qui est notre candidat en temps voulu

Dépêché par le président de la Chambre, Nabih Berry, le ministre des Finances a été reçu hier à Bkerké afin de détendre les rapports entre Aïn el-Tiné et le patriarcat.
Les relations entre Bkerké et Aïn el-Tiné sont redevenues normales après le bref échange aigre-doux du début de la semaine entre les deux parties au sujet de la présidentielle et du « package-deal ». Hier, le président de la Chambre, Nabih Berry, a dépêché auprès du patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, son conseiller politique, le ministre des Finances Ali Hassan Khalil, qui s'est employé à mettre en relief la convergence de vues entre les deux autorités maronite et chiite.
« Le patriarche et nous, nous jugeons extrêmement important qu'un président soit élu, a déclaré Hassan Khalil à sa sortie de Bkerké. Nous avons discuté des détails en rapport avec cette échéance. Nous sommes d'accord sur la plupart des points liés à ce dossier et à d'autres. Je n'ai pas eu le sentiment de divergences entre nous », a affirmé Hassan Khalil, avant de souligner l'attachement de M. Berry à une entente avec le patriarcat et de réaffirmer que le communiqué des évêques maronites, mercredi, « correspond à ses orientations ».
Mercredi, les évêques maronites avaient affirmé leur soutien à l'élection d'un président « sans que des conditions préalables ne lui soient imposées », en allusion au package-deal proposé par Nabih Berry et qui avait été vivement critiqué, dimanche, par le patriarche dans son homélie. Le président de la Chambre avait réagi vertement aux propos de Mgr Raï, lundi, avant d'exprimer, trois jours plus tard, son appui au communiqué des évêques qui ne faisait pourtant que confirmer le discours du chef de l'Église maronite.
Interrogé au sujet de l'opposition de Nabih Berry à l'élection du chef du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme, Michel Aoun, à la tête de l'État, M. Hassan Khalil a répondu : « Le président de la Chambre ne s'est pas encore prononcé définitivement. Nous n'avons aucun problème personnel avec qui que ce soit. » Il a ensuite insisté sur le fait que le package-deal proposé « ne limite pas la marge de manœuvre du président et ne porte pas atteinte à ses prérogatives ». « Nous sommes contre tout ce qui peut limiter les prérogatives du président et nous partageons le point de vue de Bkerké à ce sujet. Ce qui a été proposé (par Nabih Berry) est censé faciliter l'action du futur président », a expliqué Ali Hassan Khalil.
Rappelant que le groupe parlementaire auquel il appartient ne bloque pas la présidentielle, il a assuré que ses membres seront de nouveau présent à la séance du 31 octobre. « Et c'est en temps voulu que nous ferons savoir qui est notre candidat », a-t-il ajouté.
Le Hezbollah et le pacte national
Rebondissant sur la question du package-deal, l'ancien président Michel Sleiman, qui s'est rendu à Bkerké pour exprimer son soutien à la teneur du communiqué des évêques maronites, a fait part de ses réserves au sujet du principe du package-deal, insistant sur l'importance de l'autonomie du chef de l'État qui doit, selon lui, assumer le rôle d'arbitre. S'il a applaudi à la conférence nationale de dialogue, le président Sleiman a insisté sur le fait qu'un président ne peut pas assumer le rôle d'arbitre « s'il se conforme à des conditions posées au préalable et qu'il s'est engagé à respecter ». « Personnellement, je peux dire qu'un président peut s'engager non pas à appliquer un package-deal, mais la déclaration de Baabda, sinon toute la conférence de dialogue n'aura pas de sens », a affirmé M. Sleiman, en insistant sur la nécessité de mettre en application la stratégie de défense qu'il avait soumise à la conférence de dialogue, au moment où elle se tenait à Baabda.
L'ancien président a de nouveau accusé le Hezbollah de bloquer la présidentielle et de porter atteinte au pacte national « qui prévoit, dans son essence, que le chrétien préserve les postes musulmans au sein de l'État et vice versa ». « Toute partie musulmane qui bloque la présidentielle prive les chrétiens du Liban de leur présence au sein de l'État », a expliqué Michel Sleiman.


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dimanche 19 juin 2011

Le TSL, premier test pour le nouveau gouvernement


19/06/2011 OLJ
Tous les yeux seront rivés sur la déclaration de politique générale du nouveau gouvernement. Jusqu'à présent, M. Mikati a gardé le flou sur la question./
Tous les yeux seront rivés sur la déclaration de politique générale du nouveau gouvernement. Jusqu'à présent, M. Mikati a gardé le flou sur la question./ AFP
Analyse
La première épreuve que le nouveau Premier ministre du Liban, Nagib Mikati, devra surmonter est le tribunal de l'ONU qui pourrait mettre en cause des membres du Hezbollah, désormais majoritaire au gouvernement avec ses alliés.
"Il s'agira du premier test: on saura si le Liban entrera en confrontation avec la communauté internationale ou pas", affirme Khattar abou Diab, professeur de relations internationales à l'Université Paris-Sud.
Paris, Washington et l'ONU s'inquiètent déjà de la possibilité que le nouveau gouvernement, formé lundi dernier et dominé pour la première fois par le camp du puissant parti, ne cesse toute coopération avec le Tribunal spécial pour le Liban (TSL), en charge de l'enquête sur l'assassinat de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri.
"Ce gouvernement ne va pas coopérer avec le TSL", estime Paul Salem, directeur du centre Carnegie pour le Moyen-Orient. Selon lui, le défi pour le nouveau Premier ministre, qui se présente comme "indépendant", libre des pressions du Hezbollah, est d'"éviter le conflit" sur cette question.
Le TSL est à l'origine de la crise qui a fait tomber en janvier le gouvernement d'union du pro-occidental Saad Hariri -fils de Rafic- après la démission des ministres du camp du Hezbollah.
Le parti chiite, qui s'attend à être pointé du doigt, a tenté, en vain, de faire pression sur M. Hariri pour qu'il désavoue le tribunal, et devrait faire de même avec son successeur.
"M. Mikati va tenter de manoeuvrer", dit M. Salem.
Mais vu le poids politique du Hezbollah, de plus en plus prépondérant et qui vient s'ajouter à son puissant arsenal, les analystes doutent que M. Mikati puisse entrer en conflit avec le parti chiite.
"Même s'il comprend des personnes qui se présentent comme modérées, en pratique, c'est un gouvernement formé sous la pression du Hezbollah", souligne Imad Salamé, professeur de sciences politiques à la Lebanese American University. "C'est un gouvernement qui va faire face au TSL".
Les États-Unis, la France et l'ONU ont immédiatement rappelé au nouveau gouvernement ses "engagements internationaux", notamment concernant le financement du TSL, auquel Beyrouth participe à hauteur de 49%.
Tous les yeux seront rivés sur la déclaration de politique générale du nouveau gouvernement. Jusqu'à présent, M. Mikati a gardé le flou sur la question.
"La vraie bataille va se jouer lors de la rédaction de la politique générale, c'est là où on verra comment le Hezbollah et ses alliés vont mentionner le sujet", affirme Nadim Shehadé, expert sur le Liban à Chatham House, basé à Londres.
Une éventuelle accusation du Hezbollah chiite dans l'assassinat du dirigeant sunnite fait craindre en effet une flambée de violences confessionnelles à l'image des heurts en 2008.
"Nous nous dirigeons déjà vers une grave crise avec l'approche de l'acte d'accusation" du TSL, prévu cette année, selon M. Shehadé. "S'il s'avère que le Hezbollah est mêlé à l'assassinat, c'est très dangereux".
Pour le moment, le parti chiite qui, pendant des mois a mené une "campagne préventive" pour discréditer le tribunal, semble muet depuis la formation du gouvernement.
Selon des analystes, le parti est "mal à l'aise" en raison des troubles sans précédent dans la Syrie voisine, ancienne puissance de tutelle au Liban et son allié principal aux côtés de l'Iran.
Des analystes rappellent que lorsque le Hezbollah a fait tomber le gouvernement Hariri, la Syrie n'était pas encore concernée par les révoltes arabes.
"Avec l'affaibilissement du régime syrien, ils (le Hezbollah) sont obligés de se prendre en charge", indique M. Salem.
Mais pour un parti dont le principal souci est son arsenal et qui se retrouve pour la première fois en charge des affaires du pays avec ses alliés, "être sur le devant de la scène n'est pas une chose qu'il affectionne", dit-il.
"Ils préfèrent garder profil bas".

http://m.lorientlejour.com/category/Liban/article/708778/Le_TSL%2C_premier_test_pour_le_nouveau_gouvernement.html

mercredi 15 juin 2011

Liban : le nouveau gouvernement dominé par le Hezbollah et ses alliés chrétiens

Le mouvement chiite islamique Hezbollah et ses alliés, dont le chrétien Michel Aoun, ancien général, ont raflé 18 portefeuilles. Les 12 autres, qui n’ont pas de vrai rôle politique, sont répartis entre les partisans du chef de l’État Michel Sleimane, du premier ministre, le sunnite Najib Mikati et du leader druze Walid Joumblatt.
Sur les 18 postes, deux vont au Hezbollah, les 16 autres reviennent à ses alliés – dont une majorité de chrétiens. Le Hezbollah et le général Aoun avaient conclu une alliance en février 2006. Un « document d’entente » avait alors été signé donnant à la milice chiite une place prépondérante dans la « résistance armée ». C’est la première fois qu’une coalition comprenant le mouvement proche de l’Iran domine le gouvernement.
http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Liban-le-nouveau-gouvernement-domine-par-le-Hezbollah-et-ses-allies-chretiens-_EG_-1970-01-01-639217#