Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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lundi 24 octobre 2016

Les cloches ont résonné dans la Plaine de Ninive


De façon hautement symbolique, les cloches de l’église de Bartella, ville chrétienne en partie reprise aux djihadistes par la coalition anti-Daech, ont résonné pour la première fois en deux ans, alors qu’est en cours depuis une semaine la reconquête de la Plaine de Ninive.

Visiblement très émus, des hommes des Forces de la plaine de Ninive, une « milice » chrétienne engagée contre Daech, hissent une croix en bois qu’ils viennent de confectionner sur le toit d’une église de Bartella, petite ville partiellement libérée par les troupes irakiennes à une vingtaine de kilomètres de Mossoul.
Plus de deux ans après la prise de la Plaine de Ninive par les djihadistes de l’État islamique, les forces de la coalition, à la reconquête de ce territoire, sont entrées dans plusieurs localités chrétiennes de cette région du nord de l’Irak. Pour la première fois depuis, les cloches d’une église sonnent à toute volée
Les images, diffusées par les journaux télévisés et sur les réseaux sociaux dès samedi 22 octobre, ont une très forte valeur symbolique. Sur une vidéo, on voit notamment un prêtre en train de le faire avec conviction circule désormais sur les réseaux sociaux. Des soldats tirant énergiquement sur la corde du clocher ont également été enregistrés.

Donner des gages de confiance entre communautés

Alors que les troupes d’élite pénétraient dans la ville, c’est un des premiers gestes qui a été posé, même s’il semble difficile de savoir quand et qui a fait sonner les cloches en premier. Dans la bataille de reconquête, les Irakiens veulent en tout cas donner des gages de confiance entre communautés et jouent sur les symboles chiites et chrétiens, deux minorités durement éprouvées sous le joug de l’État islamique.
Sur des vidéos, on peut également voir le prêtre de la paroisse entrer et constater le saccage – mais pas la destruction – des lieux et recueillir des bibles et livres religieux épars sur le sol. Une photo le montre aussi en train d’embrasser le front d’un milicien. Sur un enregistrement, on peut observer un petit groupe d’hommes à genoux devant l’autel en train de réciter à voix forte en arabe le « Notre Père » et le « Je vous salue Marie ».

« Maintenir le moral des troupes »

Pourtant, rien est encore joué. Pour l’heure, des combats auront encore lieu dans cette localité qui comptait autrefois 27 000 habitants, alors que sur place, la prudence semble de mise.
Le son des cloches se veut un encouragement, pour « maintenir le moral des troupes » dans la difficile bataille engagée il y a une semaine pour reprendre la région, estiment les observateurs.
À Erbil, où sont réfugiées de nombreuses personnes originaires de Mossoul et de ses environs, la joie est immense, en dépit des incertitudes et de la violence des combats à venir.
Marie Malzac (avec Jérémy André)

http://www.la-croix.com/Religion/Monde/Les-cloches-ont-resonne-dans-la-Plaine-de-Ninive-2016-10-23-1200798275?utm_source=Newsletter&utm_medium=e-mail&utm_content=20161024&utm_campaign=newsletter__crx_urbi&utm_term=417945&PMID=bb494601670887f92d5d4c8bfcd0ef06

jeudi 18 août 2016

Les coptes égyptiens voient progresser les idées de Daech

http://www.la-croix.com/Monde/Moyen-Orient/Les-coptes-egyptiens-voient-progresser-les-idees-de-Daech-2016-08-18-1200782995





 La communauté copte de Haute-Égypte vit avec la menace grandissante de Daech, à mesure que les idées de l’organisation djihadiste se répandent dans la région.
Dans ce contexte tendu, une association chrétienne tente de venir en aide aux populations les plus isolées et démunies.
Un petit groupe de trois personnes se fraye un chemin dans les ruelles en terre battue de Fikryah. Chemises impeccables pour les messieurs, petite blouse et lunettes de soleil pour madame : leur allure détonne dans ce village situé à une dizaine de kilomètres au sud d’Al-Minya, où les familles s’entassent dans des taudis souvent réduits à une pièce.
Bénévoles pour l’association chrétienne « The Sheperd and the Mother of Light », Amir Ramzi, qui dirige les opérations ce jour-là, et ses deux associés rendent visite aux coptes de la commune.

« J’ai peur qu’on kidnappe mes enfants »

« On vient faire l’état des lieux de leurs besoins, souvent des médicaments ou un peu d’argent pour réparer des choses dans la maison, et on leur apporte un soutien psychologique et religieux. Nos efforts se concentrent particulièrement en Haute-Égypte car la population copte y est en grande précarité et parce qu’elle est plus qu’ailleurs victime de discriminations et de violences », explique Amir Ramzi, par ailleurs juge au Caire.
Ils arrivent dans une pièce carrelée en sous-sol, minuscule et sans fenêtre. C’est là que vivent la trentenaire Sohag, son mari, sa mère et leurs deux enfants qui accueillent le groupe. Le père, handicapé, ne travaille pas. Sohag refuse de chercher un emploi : « J’ai peur que l’on m’agresse si je sors seule ! », explique-t-elle.
À Fikryah, sa famille est l’une des rares à appartenir à la communauté copte, et elle ne se sent pas en sécurité : « J’ai peur qu’on kidnappe mes enfants ou qu’on nous chasse d’ici », pleure-t-elle.

« La région a une longue histoire avec les violences sectaires »

Amir Ramzi engage une prière pour communier avec ses hôtes, tandis que, dans le baraquement voisin, le Coran est poussé à fond sur la radio : « Ils le font exprès pour nous importuner », glisse Gigi, l’une des bénévoles.
Sohag et sa famille font partie des 35 à 40 % de chrétiens vivant dans le gouvernorat d’Al-Minya en Haute-Égypte, région dont la majorité musulmane est largement islamiste et régulièrement impliquée dans des violences sectaires depuis des décennies. Depuis la mi-mai, ces attaques ont connu une hausse inquiétante. Sept incidents très violents y ont été recensés : incendies volontaires, rixes et meurtres…
L’évêque Makarios d’Al-Minya, qui reçoit dans une grande paroisse cossue, rappelle que « la région a une longue histoire avec les violences sectaires. Elles sont généralement provoquées par des relations amoureuses entre chrétiens et musulmans ou par la suspicion de la communauté musulmane que des églises sont construites en secret dans des maisons ».

L’influence de Daech

« La plupart des musulmans sont des gens bons, insiste Brahim, un jeune paroissien aux côtés du religieux, austère sous son turban noir brillant. Mais les leaders fanatiques parviennent à réunir des foules importantes avec lesquelles les choses peuvent s’envenimer rapidement. »
En juillet, lorsque la fille d’un paroissien a été retrouvée gravement blessée par un homme se revendiquant de Daech au sud d’Assiout, les rangs chrétiens se sont affolés. « L’homme a dit : je suis de Daech, je vais vous juger comme Daech le fait », rapporte Eshak Ibrahim, chercheur spécialiste de la minorité copte à l’Egyptian Initiative for Personal Rights.
La revendication a d’autant plus inquiété qu’en février 2015 Daech en Libye avait décapité 21 coptes égyptiens, originaires d’Al-Our, près d’Al-Minya, assurant vouloir « exterminer l’église infidèle égyptienne ».

Des dérives extrémistes

Déjà massivement présent dans le Nord du Sinaï, Daech affirmait quelques mois plus tard être passé de l’autre côté du Nil, dans le désert occidental. « Les coptes redoutent de les voir s’implanter ici. Ils voient ce qui se passe chez nos voisins, leur vie n’est pas encore menacée, mais ils ont peur », reconnaît Eshak Ibrahim.
Ashraf Al Sharif, spécialiste des mouvements terroristes, se veut toutefois rassurant sur la menace que l’organisation fait peser sur les coptes : « Des éléments parviennent à entrer régulièrement en Égypte en passant par la frontière libyenne, mais ils n’ont pas de véritables positions de ce côté du pays », assure-t-il.
Mais plus que des combattants venus de Libye, c’est la propagation de l’idéologie de Daech au sein de la population musulmane, déjà séduite par les dérives extrémistes, qui est réelle. « Elle prend de l’ampleur chez beaucoup d’Égyptiens qui partagent leur vision, même si très peu le disent et sont actifs par peur des autorités. Mais les idées sont là », assure Eshak Ibrahim.

Les coptes veulent rester soudés derrière Mohamed Morsi

Il y a deux ans, une branche de Daech aurait tenté de se former à Assiout, sans que cela se confirme sur le terrain. « Les habitants sont coincés entre des mouvements proches de Daech et ceux qui ont plutôt une idéologie révolutionnaire islamiste, originaire de la nouvelle branche violente des Frères musulmans après la scission informelle du mouvement », note le spécialiste, qui met en garde contre les risques de confusion.
« Le pouvoir fait le maximum pour sécuriser la zone, particulièrement la frontière libyenne. Tout est mis en œuvre pour que Daech ne s’implante pas durablement dans le pays », rassure l’évêque Makarios.
Les coptes, important soutien de l’ex-maréchal Al Sissi, à l’origine du coup d’État qui a renversé le président islamiste Mohamed Morsi, veulent rester soudés derrière leur président. Quitte à s’approprier une propagande en contradiction avec leurs inquiétudes.
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repères

Les violences envers les chrétiens en Égypte

L’Égypte compte une population de 91 millions d’habitants, dont environ 8 % de chrétiens.
Al-Minya, située à 265 km au sud du Caire et à 145 km au nord d’Assouan, est l’un des départements les plus peuplés de chrétiens. Ils représentent de 35 à 40 % de la population copte du pays.
Après le coup d’État du 3 juillet 2013 durant lequel le maréchal Sissi a renversé le président islamiste Mohamed Morsi, la Haute-Égypte et Al-Minya avaient connu de nombreux meurtres, pillages, rixes et incendies d’églises et de biens appartenant à des chrétiens.
En 2016, dix incidents graves ont été recensés à Al-Minya. Et le 30 juin, date anniversaire des manifestations qui avaient poussé le maréchal Sissi à intervenir, le P. Rafael Moussa, prêtre de l’église d’Al-Arish (Nord du Sinaï), a été assassiné par la branche égyptienne de Daech.
Le Parlement égyptien examine en ce moment deux lois en faveur des chrétiens : un assouplissement de la législation sur la construction des églises (l’Égypte en compte 2 000, l’Église estime qu’il en faudrait le double) et la suppression de la mention de la religion sur les pièces d’identité.
Jenna Le Bras (correspondante, dans la Région d’Al-Minya, en Égypte)


Les coptes égyptiens voient progresser les idées de Daech

http://www.la-croix.com/Monde/Moyen-Orient/Les-coptes-egyptiens-voient-progresser-les-idees-de-Daech-2016-08-18-1200782995





 La communauté copte de Haute-Égypte vit avec la menace grandissante de Daech, à mesure que les idées de l’organisation djihadiste se répandent dans la région.
Dans ce contexte tendu, une association chrétienne tente de venir en aide aux populations les plus isolées et démunies.
Un petit groupe de trois personnes se fraye un chemin dans les ruelles en terre battue de Fikryah. Chemises impeccables pour les messieurs, petite blouse et lunettes de soleil pour madame : leur allure détonne dans ce village situé à une dizaine de kilomètres au sud d’Al-Minya, où les familles s’entassent dans des taudis souvent réduits à une pièce.
Bénévoles pour l’association chrétienne « The Sheperd and the Mother of Light », Amir Ramzi, qui dirige les opérations ce jour-là, et ses deux associés rendent visite aux coptes de la commune.

« J’ai peur qu’on kidnappe mes enfants »

« On vient faire l’état des lieux de leurs besoins, souvent des médicaments ou un peu d’argent pour réparer des choses dans la maison, et on leur apporte un soutien psychologique et religieux. Nos efforts se concentrent particulièrement en Haute-Égypte car la population copte y est en grande précarité et parce qu’elle est plus qu’ailleurs victime de discriminations et de violences », explique Amir Ramzi, par ailleurs juge au Caire.
Ils arrivent dans une pièce carrelée en sous-sol, minuscule et sans fenêtre. C’est là que vivent la trentenaire Sohag, son mari, sa mère et leurs deux enfants qui accueillent le groupe. Le père, handicapé, ne travaille pas. Sohag refuse de chercher un emploi : « J’ai peur que l’on m’agresse si je sors seule ! », explique-t-elle.
À Fikryah, sa famille est l’une des rares à appartenir à la communauté copte, et elle ne se sent pas en sécurité : « J’ai peur qu’on kidnappe mes enfants ou qu’on nous chasse d’ici », pleure-t-elle.

« La région a une longue histoire avec les violences sectaires »

Amir Ramzi engage une prière pour communier avec ses hôtes, tandis que, dans le baraquement voisin, le Coran est poussé à fond sur la radio : « Ils le font exprès pour nous importuner », glisse Gigi, l’une des bénévoles.
Sohag et sa famille font partie des 35 à 40 % de chrétiens vivant dans le gouvernorat d’Al-Minya en Haute-Égypte, région dont la majorité musulmane est largement islamiste et régulièrement impliquée dans des violences sectaires depuis des décennies. Depuis la mi-mai, ces attaques ont connu une hausse inquiétante. Sept incidents très violents y ont été recensés : incendies volontaires, rixes et meurtres…
L’évêque Makarios d’Al-Minya, qui reçoit dans une grande paroisse cossue, rappelle que « la région a une longue histoire avec les violences sectaires. Elles sont généralement provoquées par des relations amoureuses entre chrétiens et musulmans ou par la suspicion de la communauté musulmane que des églises sont construites en secret dans des maisons ».

L’influence de Daech

« La plupart des musulmans sont des gens bons, insiste Brahim, un jeune paroissien aux côtés du religieux, austère sous son turban noir brillant. Mais les leaders fanatiques parviennent à réunir des foules importantes avec lesquelles les choses peuvent s’envenimer rapidement. »
En juillet, lorsque la fille d’un paroissien a été retrouvée gravement blessée par un homme se revendiquant de Daech au sud d’Assiout, les rangs chrétiens se sont affolés. « L’homme a dit : je suis de Daech, je vais vous juger comme Daech le fait », rapporte Eshak Ibrahim, chercheur spécialiste de la minorité copte à l’Egyptian Initiative for Personal Rights.
La revendication a d’autant plus inquiété qu’en février 2015 Daech en Libye avait décapité 21 coptes égyptiens, originaires d’Al-Our, près d’Al-Minya, assurant vouloir « exterminer l’église infidèle égyptienne ».

Des dérives extrémistes

Déjà massivement présent dans le Nord du Sinaï, Daech affirmait quelques mois plus tard être passé de l’autre côté du Nil, dans le désert occidental. « Les coptes redoutent de les voir s’implanter ici. Ils voient ce qui se passe chez nos voisins, leur vie n’est pas encore menacée, mais ils ont peur », reconnaît Eshak Ibrahim.
Ashraf Al Sharif, spécialiste des mouvements terroristes, se veut toutefois rassurant sur la menace que l’organisation fait peser sur les coptes : « Des éléments parviennent à entrer régulièrement en Égypte en passant par la frontière libyenne, mais ils n’ont pas de véritables positions de ce côté du pays », assure-t-il.
Mais plus que des combattants venus de Libye, c’est la propagation de l’idéologie de Daech au sein de la population musulmane, déjà séduite par les dérives extrémistes, qui est réelle. « Elle prend de l’ampleur chez beaucoup d’Égyptiens qui partagent leur vision, même si très peu le disent et sont actifs par peur des autorités. Mais les idées sont là », assure Eshak Ibrahim.

Les coptes veulent rester soudés derrière Mohamed Morsi

Il y a deux ans, une branche de Daech aurait tenté de se former à Assiout, sans que cela se confirme sur le terrain. « Les habitants sont coincés entre des mouvements proches de Daech et ceux qui ont plutôt une idéologie révolutionnaire islamiste, originaire de la nouvelle branche violente des Frères musulmans après la scission informelle du mouvement », note le spécialiste, qui met en garde contre les risques de confusion.
« Le pouvoir fait le maximum pour sécuriser la zone, particulièrement la frontière libyenne. Tout est mis en œuvre pour que Daech ne s’implante pas durablement dans le pays », rassure l’évêque Makarios.
Les coptes, important soutien de l’ex-maréchal Al Sissi, à l’origine du coup d’État qui a renversé le président islamiste Mohamed Morsi, veulent rester soudés derrière leur président. Quitte à s’approprier une propagande en contradiction avec leurs inquiétudes.
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repères

Les violences envers les chrétiens en Égypte

L’Égypte compte une population de 91 millions d’habitants, dont environ 8 % de chrétiens.
Al-Minya, située à 265 km au sud du Caire et à 145 km au nord d’Assouan, est l’un des départements les plus peuplés de chrétiens. Ils représentent de 35 à 40 % de la population copte du pays.
Après le coup d’État du 3 juillet 2013 durant lequel le maréchal Sissi a renversé le président islamiste Mohamed Morsi, la Haute-Égypte et Al-Minya avaient connu de nombreux meurtres, pillages, rixes et incendies d’églises et de biens appartenant à des chrétiens.
En 2016, dix incidents graves ont été recensés à Al-Minya. Et le 30 juin, date anniversaire des manifestations qui avaient poussé le maréchal Sissi à intervenir, le P. Rafael Moussa, prêtre de l’église d’Al-Arish (Nord du Sinaï), a été assassiné par la branche égyptienne de Daech.
Le Parlement égyptien examine en ce moment deux lois en faveur des chrétiens : un assouplissement de la législation sur la construction des églises (l’Égypte en compte 2 000, l’Église estime qu’il en faudrait le double) et la suppression de la mention de la religion sur les pièces d’identité.
Jenna Le Bras (correspondante, dans la Région d’Al-Minya, en Égypte)


jeudi 2 juin 2016

Syrie: les États-Unis et leurs alliés lancent une bataille pour isoler Daech de la Turquie

Syrie: les États-Unis et leurs alliés lancent une bataille pour isoler Daech de la Turquie


Syrie: les États-Unis et leurs alliés lancent une bataille pour isoler Daech de la Turquie
Plusieurs milliers de combattants syriens appuyés par les États-Unis ont lancé une offensive pour reprendre à l'État islamique la poche de Manbij, au nord de la Syrie.
INFOGRAPHIE - Appuyés par des commandos américains, des combattants kurdes et arabes avancent en direction de Manbij, dernier point de passage des djihadistes vers la Turquie à partir du nord de la Syrie.


Objectif: Manbij, dernier point de sortie des djihadistes vers la Turquie puis l'Europe. Depuis mardi, plusieurs milliers de combattants syriens appuyés par les États-Unis ont lancé une offensive pour reprendre à l'État islamique la poche de Manbij, au nord de la Syrie. Il s'agit d'une zone clé que les djihadistes utilisent comme une base logistique pour assurer la circulation des combattants venant d'Europe ou y repartant, via la Turquie.
De discrets préparatifs avaient démarré, il y a plusieurs semaines, à l'instigation d'un petit contingent de forces spéciales américaines qui aident les combattants syriens. Pour cette opération, qui devrait durer plusieurs semaines, les commandos américains se tiendront toutefois à distance de la ligne de front, ont précisé des responsables américains à l'agence Reuters. Ils seront couverts par l'aviation de la coalition internationale qui a effectué 18 frappes aériennes en 24 heures.
Si la neutralisation du couloir de Manbij est indispensable pour tarir les allées et venues de volontaires étrangers en Syrie, l'opération est sensible. Politiquement d'abord. La Turquie voisine ne tient pas à la voir conduite par les forces kurdes des unités YPG, alliées des Américains contre Daech dans le nord de la Syrie. D'où le recours à des Arabes syriens qui formeront les 4/5ème des combattants anti-djihadistes enrôlés dans les Forces démocratiques syriennes (FDS).
«Après la prise de Manbij, l'accord est que les YPG ne resteront pas (…). Vous aurez des Arabes syriens occupant la terre traditionnelle arabe syrienne», a souligné un responsable américain, bien conscient des craintes turques. Ankara s'oppose à ce que Manbij soit contrôlée par ses ennemis kurdes et l'a clairement signifié à son allié américain. Par conséquent, les combattants kurdes se contenteront de chasser Daech de Manbij avant de s'en retirer, selon la planification initiale de cette opération.

300 militaires des forces spéciales américaines

Priver Daech de cette poche aidera à isoler encore un peu plus les djihadistes et affaiblira leur capacité à livrer des armes à leur fief de Raqqa, plus à l'est, menacé lui aussi d'une intervention américaine épaulée par ses alliés kurdes et arabes.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, des raids de la coalition conduite par les États-Unis ont tué quinze civils, dont trois enfants, près de Manbij. Depuis mardi, plusieurs villages auraient été repris par les forces kurdo-arabes, qui ne seraient plus qu'à une quinzaine de kilomètres de leur objectif. Le président Barack Obama a autorisé 300 militaires des forces spéciales à opérer sur le terrain à partir de deux lieux tenus secrets en Syrie.
Le 24 mai, les Forces démocratiques syriennes avaient déjà lancé une offensive appuyée par les États-Unis contre Raqqa. Depuis, elles avancent lentement face à Daech, et n'ont pas enregistré de gains stratégiques. Avec cette offensive sur Manbij, c'est donc un deuxième front que l'alliance kurdo-arabe pro américaine a ouvert en Syrie contre l'État islamique qui contrôle de larges portions du territoire, à l'ouest du pays.
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Les  USA ont créé un monstre ,Daech, dont ils ne savent plus quoi en faire , suite a ses degats incontrolables .
JTK

samedi 14 mai 2016

Info - L’État Islamique veut faire disparaître les chrétiens d’Irak et de Syrie - Riposte-catholiqueRiposte-catholique

Info - L'État Islamique veut faire disparaître les chrétiens d'Irak et de Syrie - Riposte-catholiqueRiposte-catholique
Un article synthétique du Christian Times, édité à New York, sur les risques de disparition des chrétiens du Proche Orient
http://www.riposte-catholique.fr/riposte-catholique-blog/eglise-universelle/info-letat-islamique-veut-faire-disparaitre-chretiens-dirak-de-syrie


Info – L'État Islamique veut faire disparaître les chrétiens d'Irak et de Syrie

france2-chiffres-chiffres-chretiens-irak
Download PDF
Un article synthétique du Christian Times, édité à New York, sur les risques de disparition des chrétiens du Proche Orient…
Les chrétiens d'Irak et de Syrie risquent de disparaître du fait des actions génocidaires que l'État Islamique en Irak et en Syrie (EIIS) leur fait subir. On a signalé que beaucoup d'églises en Syrie et en Irak ont été détruites par le groupe extrémiste musulman. Des millions de fidèles ont été contraints à quitter leurs foyers et ceux qui ne l'ont pas pu ont été tués. Beaucoup de ces églises existaient déjà voici plus de mille ans. Comme l'a souligné Juliana Taimoorazy, directrice générale et fondatrice de l'Iraqi Christian Relief Council, dans un entretien au National Catholic Register,
« en tant que chrétiens d'Orient nous avons beaucoup apporté au christianisme, et en tant que peuple assyrien nous avons beaucoup apporté à l'humanité. Notre histoire remonte à 6 700 ans, et nous avons fondé, entre autres choses, la première bibliothèque au monde. »
L'Église catholique fait partie des groupes religieux qui condamnent l'exode imposé à beaucoup de communautés chrétiennes. […] Le cardinal Timothy Dolan de New York a déclaré, selon le Christian Post, que […] l'on s'inquiète aujourd'hui pour la survie [de ces chrétiens d'Orient]. Cependant, des dirigeants catholiques, comme l'évêque Yousif Habash de l'éparchie syriaque catholique de Notre-Dame-de-la-Délivrance dans le New Jersey, estiment que, même si l'EIIS peut tout prendre aux chrétiens, il y a une chose qu'il ne pourra jamais leur enlever : c'est leur foi. […]
Taimoorazy pense aussi qu'après la question de leur survie, viendra aussi pour eux la nécessité […] de la reconstruction. Le Père Douglas al-Bazi, un prêtre qui a fait l'expérience de la fureur de l'EIIS, a averti l'opinion des dangers à venir, en déclarant […] que le mot "génocide" était une litote. L'État Islamique ne se contente pas de mitonner un événement ponctuel. Il veut changer le cours de l'Histoire en balayant tout un peuple.
Source : The Christian Times – © CH pour la traduction.
Source Christianophobie hebdo
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JTK