Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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jeudi 21 décembre 2017

Le pape François a reçu en audience le roi Abdallah II de Jordanie

Le pape François a reçu en audience le roi Abdallah II de Jordanie, dans la matinée de ce mardi 19 décembre 2017, indique le Saint-Siège. Le roi jordanien a ensuite rencontré le cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin et Mgr Paul Gallagher secrétaire pour les relations avec les Etats.
Un communiqué du Saint-Siège publié à l’issue de ces rencontres fait Etat « d’entretiens cordiaux », soulignant qu’ils ont été principalement consacrés à « la promotion de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient, avec une référence particulière à la question de Jérusalem et au rôle de Gardien des lieux saints du souverain hachémite ». Un rôle de garant des lieux saints musulmans reconnu par le traité de paix de 1994 avec l’Etat d’Israël (Accord de Wadi Araba).
Il a aussi été question, indique la même source, de la négociation entre Israéliens et Palestiniens,  et du dialogue interreligieux: « On a renouvelé l’engagement à favoriser les négociations entre les parties intéressées, ainsi qu’à promouvoir le dialogue interreligieux. »
Enfin, il a été question des chrétiens dans la région: « On a relevé l’importance de favoriser la permanence des chrétiens au Moyen-Orient, et la contribution importante qu’ils apportent aux sociétés de la région, dont il font partie intégrante. »
Le roi Abdallah était accompagné du prince Ghazi Bin Muhammad Bin Talal, responsable du dialogue interreligieux et initiateur, naguère d’une lettre de sages musulmans apportant leur soutien à Benoît XVI. Il a participé à l’entretien avec le pape François, d’environ 20 minutes. Dans la suite royale également le ministre jordanien des Affaires étrangères.
Le roi a offert au pape une estampe représentant la coupole du Saint-Sépulcre, surmontée de la croix, et la coupole dorée de la mosquée du « Dôme du rocher ».
Il ne s’agit pas de la première visite du roi jordanien au Vatican : il avait été reçu par le pape le 7 avril 2014, afin de préparer son voyage en Jordanie le mois suivant, ainsi que le 29 août 2013. Les échanges avaient alors mis l’accent sur la situation en Syrie et l’urgence d’un cessez-le-feu. Cette nouvelle rencontre avait pour arrière-fond la déclaration du président des Etats-Unis, M. Donald Trump, le 6 décembre, de faire de Jérusalem le siège de son ambassade.
Le pape a confié les préoccupations que cette décision suscitait, notamment pour les chrétiens. Il a appelé avec insistance à respecter le « statu quo » de Jérusalem, lors de l’audience générale du 6 décembre 2017. Il a souhaité « sagesse et prudence » pour ne pas ajouter « de nouveaux éléments de tension », après la décision du président des Etats-Unis.
« Ma pensée se tourne à présent vers Jérusalem, a-t-il déclaré avec gravité au terme de cette rencontre Salle Paul VI au Vatican. A ce sujet, je ne peux pas taire ma profonde préoccupation pour la situation qui s’est créée ces derniers jours et, en même temps, adresser un appel vibrant afin que l’engagement de tous soit de respecter le statu quo de la ville, en conformité avec les Résolutions pertinentes des Nations unies. »
« Jérusalem est une cité unique, sacrée pour les juifs, les chrétiens et les musulmans, qui vénèrent en elle les Lieux Saints de leurs religions respectives, et elle a une vocation spéciale à la paix », a poursuivi le pape qui s’exprimait en italien.
« Je prie le Seigneur, a-t-il assuré, pour que cette identité soit préservée et renforcée au bénéfice de la Terre Sainte, du Moyen-Orient et du monde entier et que prévalent sagesse et prudence, pour éviter d’ajouter de nouveaux éléments de tension dans un panorama mondial déjà agité et marqué par des conflits nombreux et cruels ».
« Seule une solution négociée entre Israéliens et Palestiniens peut conduire à une paix stable et durable et garantir la coexistence pacifique de deux Etats », a déclaré le Saint-Siège dans une nouvelle déclaration du dimanche 10 décembre 2017.
Lors de son voyage en Jordanie, le pape argentin avait rendu un hommage appuyé à Abdallah II en improvisant un passage de son discours au palais royal d’Amman, le 24 mai 2014 : « Je profite de cette occasion pour renouveler mon profond respect et mon estime pour la communauté musulmane, et manifester mon appréciation pour le rôle de guide joué par Sa Majesté le Roi dans la promotion d’une plus juste compréhension des vertus proclamées par l’Islam, et la sereine cohabitation entre fidèles des différentes religions. Vous être reconnu comme un homme de paix et un artisan de paix: merci ! »

mardi 12 décembre 2017

JORDANIE - Convocation d’une marche silencieuse de désapprobation de la décision américaine relative à Jérusalem de la part des Chefs des Eglises

JORDANIE - Convocation d’une marche silencieuse de désapprobation de la décision américaine relative à Jérusalem de la part des Chefs des Eglises
 
Amman (Agence Fides) – Evêques et chefs d’Eglises présentes dans le Royaume hachémite de Jordanie ont invité leurs compatriotes à participer à une marche aux flambeaux silencieuse visant à exprimer publiquement la désapprobation commune concernant la décision prise par l’Administration américaine de transférer son Ambassade en Israël de Tel Aviv à Jérusalem. La marche aura lieu le 13 décembre à 18.00 de la Cathédrale grecque orthodoxe, en passant par le quartier d’As-Sweifiyeh, dans l’ouest d’Amman, pour s’achever à l’église catholique Marie de Nazareth. Au cours de la marche en question, toutes les cloches des églises disséminées sur le territoire jordanien sonneront simultanément.
Ces jours derniers, les Evêques et chefs des Eglises et communautés chrétiennes présentes dans le Royaume de Jordanie avaient déjà signé une lettre déplorant la décision américaine relative à Jérusalem. « Une telle décision – avaient-ils souligné dans cette lettre – révèle le caractère factieux des Etats-Unis et leur inaptitude à être des parrains honnêtes du processus de paix ». Les Evêques et chefs d’Eglises et de communautés chrétiennes de Jordanie avaient également rappelé les positions soutenues au sein des forums internationaux par le Roi Abdallah II de Jordanie, qui continue à revendiquer le rôle de gardien des Lieux Saints, musulmans et chrétiens, de Jérusalem. (GV) (Agence Fides 12/12/2017)

vendredi 5 mai 2017

Revendication de la Monarchie hachémite de son rôle de protecteur des chrétiens arabe

JORDANIE - Revendication de la Monarchie hachémite de son rôle de protecteur des chrétiens arabe
Amman (Agence Fides) – La Monarchie hachémite renouvellera ses efforts afin de protéger l’existence et l’identité des chrétiens arabes. C’est ce qu’a répété le Roi Abdullah II de Jordanie, au cours d’une rencontre avec le Primat de la Communion anglicane, Justin Welby, qu’il a reçu à Amman le 2 mai. Au cours de l’entretien avec l’archevêque de Canterbury, le Roi a réaffirmé que la Jordanie constitue un modèle de coexistence harmonieuse entre chrétiens et musulmans.
Au cours de la rencontre – indiquent les moyens de communication jordaniens – le Roi a également soutenu que de récentes dispositions unilatérales appliquées par Israël créent des difficultés pour les Lieux Saints chrétiens et musulmans de Jérusalem, réaffirmant que la Monarchie hachémite a l’intention de rejeter toute tentative visant à altérer l’identité arabe de la zone de la Cité Sainte dans laquelle ils sont concentrés. (GV) (Agence Fides 03/05/2017)
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SYRIE - Réconciliation du Patriarche syro orthodoxe et de quatre Evêques l’ayant accusé de trahir la foi
Damas (Agence Fides) – Le Patriarche de l’Eglise syro orthodoxe, Ignace Ephrem II, a pardonné à quatre des six Evêques métropolites de son Eglise qui, en février dernier, lui avaient adressé des accusations à caractère doctrinal. L’acte patriarcal, rendu public au travers d’une déclaration du 29 avril dernier diffusée par le Patriarcat d’Antioche des syro orthodoxes, marque formellement la fin des contrastes publics à l’intérieur de cette Eglise qui, au cours de ces derniers mois, avaient caractérisé la vie de cette dernière. Dans le texte patriarcal, parvenu à l’Agence Fides, Ignace Ephrem II réaffirme son rôle de « successeur de Pierre » et de gardien de l’unité de l’Eglise syro orthodoxe, indiquant avoir reçu ces jours derniers la lettre par laquelle les quatre Métropolites objet du pardon présentaient leurs excuses au Patriarche pour les affirmations et les jugements offensants émis à son endroit.
Les six Métropolites entrés en conflit avec le Patriarche avaient diffusé le 8 février dernier une déclaration dans laquelle ils affirmaient que ce dernier ne méritait plus le titre de defensor fidei, attendu que, selon eux, il avait semé des doutes et des soupçons dans le cœur des croyants au travers de déclarations et de gestes « contraires aux enseignements de Jésus Christ selon Son Saint Evangile ». Parmi les gestes imputés au Patriarche comme « trahison de la foi » se trouvait notamment le fait d’avoir publiquement réservé des gestes de révérence vis-à-vis du coran (voir Fides 18/02/2017).
A la mi-mars (voir Fides 22/03/2017), le Synode des Evêques syro orthodoxes avaient en revanche disposé la suspension a divinis des deux autres Métropolites qui avaient signé la déclaration contre le Patriarche alors que les quatre ayant par la suite fait l’objet du pardon patriarcal avaient été sollicités afin qu’ils signent, avant le 30 avril, une lettre d’excuses et de repentance pour les choix faits par le passé, considérés comme lacérant pour la communion ecclésiale.
Les deux Métropolites suspens a divinis depuis mars sont Severius Hazail Soumi, Vicaire patriarcal en Belgique et en France, et Eustatius Matta Roham. Ce dernier, par un temps à la tête de l’Archi éparchie syrienne de Jézirah et de l’Euphrate avait rejoint l’Europe dès la fin 2012 pour le plus retourner dans son pays, déchiré par la guerre. Avant Noël 2013, un commando d’hommes cagoulés avait fait irruption au siège métropolitain de Qamishli et mis en scène une action ostensible de récusation du Métropolite, filmée et diffusée sur Youtube. Les membres du commando lurent à cette occasion un communiqué dans lequel ils se présentaient comme porte-parole du peuple chrétien et accusaient l’Archevêque d’avoir fui alors que son peuple était soumis à des souffrances et à des menaces. (GV) (Agence Fides 03/05/2017)

jeudi 22 septembre 2016

JORDANIE - Retour des forces islamistes au Parlement dans le cadre des élections législatives

Amman (Agence Fides) – Le décompte des voix obtenues par les différents participants aux élections parlementaires jordaniennes du 20 septembre est encore en cours mais les premiers résultats partiels, relatifs à 11 des 23 districts, laissent présager le retour au Parlement des forces politiques islamistes, qui avaient boycotté les élections de 2010 et 2013. Selon les projections diffusées par la presse nationale, le Front d’Action islamique, bras politique des Frères musulmans – organisation islamiste actuellement illégale au sein du Royaume Hachémite – devrait obtenir de 15 à 20 des 130 sièges que compte le Parlement. Le Front a exprimé une vingtaine de listes locales ayant conflué dans le bloc al Islah, qui comprend également des listes laïques et des candidats chrétiens.
Les élections se sont déroulées dans tout le Royaume sans incidents majeurs. Au scrutin, ont participé environ 1,5 millions des 4 millions de jordaniens inscrits sur les listes électorales. La très grande majorité des sièges devrait revenir dans tous les cas à des hommes d’affaires et à des candidats des tribus fidèles à la Monarchie. (GV) (Agence Fides 22/09/2016)

jeudi 17 septembre 2015

ASIE/JORDANIE - Langage et conflit



Jtk

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 16 septembre 2015 13:47:54 UTC+3
ASIE/JORDANIE - Langage et conflit
Amman (Agence Fides) – Pour rechercher des solutions efficaces et durables aux conflits et aux dérives sectaires qui bouleversent le Proche-Orient, il faut s'affranchir du langage et des logiques qui interprètent la coexistence sociale comme un simple exercice de « rapports de force » entre communautés majoritaires islamiques et groupes religieux minoritaires, en réaffirmant le principe de la citoyenneté comme unique garantie contre toutes les discriminations. La proposition, provenant de secteurs de la société et des responsables politiques jordaniens, a été exprimée de manière autorisée notamment dans le contexte de la récente Conférence internationale réunie à Paris, à l'initiative des gouvernements français et jordanien, afin d'élaborer un plan d'action visant à secourir les victimes des violences ethniques et religieuses au Proche-Orient.
Avant l'ouverture de la Conférence – qui a vu, le 8 septembre dernier, la participation de 20 Ministres des Affaires étrangères ainsi que de représentants d'organismes régionaux et internationaux – le Ministre des Affaires étrangères jordanien, Nasser Judeh, a expliqué que le titre du sommet, initialement centré sur la protection des « minorités religieuses et ethniques », avait été ensuite modifié pour concentrer l'attention sur la nécessaire « protection des victimes de la violence ethnique et religieuse », sans référence à la catégorie de « minorité ». Nasser Judeh a également indiqué qu'en Jordanie, il n'était pas fait recours au terme « minorités » pour indiquer les composantes de la population jordanienne qui professent et suivent des religions différentes de l'islam sunnite.
« Dans cette perspective, le plan de travail de Paris, produit opérationnel de la Conférence – déclare à Fides le Père Rifat Bader, Directeur du Catholic Center for Studies and Media d'Amman et membre de la délégation jordanienne – représente une contribution pleine de potentialités et définit une approche nouvelle qui peut être efficacement valorisée dans notre pays, où l'on cherche à régler les rapports des citoyens entre eux et avec les institutions étatiques non pas sur la base des catégories de majorité et de minorité mais plutôt sur celle du principe de citoyenneté, avec les droits et les devoirs qui en dérivent ». (GV) (Agence Fides 16/09/2015)

mardi 15 septembre 2015

ASIE/JORDANIE - Réseaux sociaux, instruments de dialogue ou de propagande de la haine religieuse ?

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 15 septembre 2015 13:43:26 UTC+3
ASIE/JORDANIE - Réseaux sociaux, instruments de dialogue ou de propagande de la haine religieuse ?
Amman (Agence Fides) – Au sein de la tragédie que connaissent les peuples du Proche-Orient, un rôle indéniable et croissant est joué également par la communication passant au travers des réseaux sociaux. Les instruments de connexion au réseau, reniant leur vocation originaire, sont devenus l'un des principaux véhicules des campagnes instiguant à la haine religieuse et fomentant les conflits sectaires. Pour affronter cette urgence et redécouvrir les réseaux sociaux en tant qu'espace de dialogue et de connaissance entre identités différentes, le KAICIID (Centre international Roi Abdullah pour le Dialogue interreligieux et interculturel) a organisé à Amman le premier programme de formation s'adressant aux opérateurs du secteur et intitulé « Unis contre la violence au nom de la religion ».
Le cours d'approfondissement – qui a duré cinq jours et s'achève aujourd'hui, 15 septembre – avait pour but de disséminer sur Internet de puissants antidotes afin de neutraliser les stratégies des semeurs numériques de haine religieuse, en reconnaissant la pluralité culturelle et religieuse du Proche-Orient en tant que facteur d'enrichissement réciproque. Au séminaire de formation, articulé en sessions d'approfondissement confiées à des enseignants, des intellectuels et des opérateurs des moyens de communication, ont participé environ 120 jeunes élèves.
Inauguré officiellement le 26 novembre 2012, le Centre KAICIID a son siège à Vienne, en Autriche. Fondé par l'Arabie Saoudite, l'Espagne et l'Autriche, le Saint-Siège y ayant rang d'observateur fondateur, il comprend des représentants chrétiens, bouddhistes, hindouistes, juifs et musulmans. (GV) (Agence Fides 15/09/2015