Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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jeudi 16 mars 2017

16 ans de la guerre syrienne ,un bilan humain très lourd.

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Le conflit syrien avait commencé par des manifestations pour la démocratisation du régime, le 15 mars 2011. Six ans après, le bilan humain est très lourd.

http://www.la-croix.com/Monde/Moyen-Orient/En-Syrie-le-terrible-bilan-dune-guerre-sans-fin-2017-03-15-1200832145?utm_source=Newsletter&utm_medium=e-mail&utm_content=20170315&utm_campaign=newsletter__crx_alert&utm_term=598833&PMID=197ec60227781c490e5f147c1975ad4f

Elle n’en finit pas, depuis 2011. Mercredi 15 mars 2017, jour anniversaire du début de la guerre en Syrie, plusieurs attentats-suicides frappent la capitale Damas, tuant au moins 25 personnes.
Le même jour, 14 enfants périssent dans des raids aériens sur Idleb, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Cinq jours plus tôt, samedi 11 mars, un autre attentat kamikaze tuait 74 personnes dans la capitale syrienne.

Au départ, des manifestations

Tout commence le 15 mars 2011. Dans la foulée du « printemps arabe », une partie des Syriens descendent dans la rue pour réclamer des changements politiques : plus de liberté, plus de démocratie et la fin du régime autoritaire présidé par Bachar Al Assad. Le mouvement de protestation, réprimé par les forces de l’ordre, se fracture en plusieurs groupes et se transforme en lutte armée.

Une guerre qui s’internationalise

Très vite, des territoires entiers échappent au pouvoir central et passent sous le contrôle de plusieurs groupes armés, eux-mêmes divisés les uns les autres.
Les islamistes wahhabites d’Al-Qaida et de Daech profitent du désordre pour se tailler des fiefs sur le territoire syrien. De local, le conflit devient très vite régional : l’Arabie saoudite, la Turquie, l’Iran, le Qatar s’invitent dans le conflit, chacun défendant ses propres intérêts.
De leur côté, les Occidentaux s’engagent auprès des anti-Assad en refusant, toutefois, à intervenir militairement.

Les guerres de Syrie

Dans les rangs de l’opposition, les islamistes wahhabites de Daech ou d’Al-Qaida surclassent les groupes « démocratiques » ou « modérés ».
Un temps menacé par la défaite, le régime syrien reçoit, à partir de septembre 2015, l’appui décisif de l’aviation russe. L’engagement de Moscou renverse le rapport de force. Des quartiers, des villes et des territoires perdus par le régime sont repris peu à peu.
À ce conflit armé s’ajoute la guerre conduite par Washington et ses alliés (dont la France) contre Daech en Syrie (et en Irak). Six ans après les premières manifestations anti-Assad, les guerres de Syrie se poursuivent toujours.

Un bilan très lourd

Pour le haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, le conflit syrien est « la pire catastrophe provoquée par l’homme depuis la Seconde Guerre mondiale ». 321 358 personnes seraient mortes depuis le début de la guerre, dont plus de 96 000 civils, parmi lesquels 17 000 enfants, selon l’OSDH.
Dans les rangs du régime, 60 900 soldats auraient été tués, 45 000 miliciens syriens et plus de 8 000 combattants étrangers pro-Assad.
Les combats auraient également coûté la vie à 100 000 combattants anti-Assad, dont la moitié seraient des islamistes de Daech ou du Front Fateh al-Cham, ex-Al-Qaïda en Syrie.
Le bilan de l’OSDH n’est pas vérifiable mais il est considéré, en général, comme assez fiable.

Des crimes de guerre des deux côtés

Dans un document présenté mardi 14 mars au Conseil des droits de l’Homme, la commission d’enquête de l’ONU sur la Syrie a dénoncé une multitude de crimes commis par les forces du gouvernement.
Il y a deux semaines, elle avait dénoncé l’usage par ces dernières d’armes interdites comme le chlore ou les bombes à fragmentation.
Le rapport dénonce également les attaques menées par les groupes rebelles, qui tuent des civils dont de nombreux enfants dans les zones sous contrôle du gouvernement.

Des millions de déplacés

Sur les 23 millions d’habitants que comptait la Syrie avant le conflit, la moitié environ a été contrainte de fuir : 6 millions à l’intérieur du pays, 6 millions à l’extérieur.
Selon le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), 4,7 millions de personnes se trouvent dans des zones difficiles d’accès et dans les villes assiégées.

Accord de paix introuvable

La multiplication des acteurs aux intérêts divergents rend difficile la recherche d’un accord de paix dans le conflit syrien.
À Astana, capitale du Kazakhstan, le troisième cycle de pourparlers de paix sur la Syrie s’est terminé mercredi 15 mars, sans avancées concrètes. Boycottée par les rebelles qui dénoncent les violations du cessez-le-feu dans le pays, cette nouvelle rencontre laissait peu d’espoir pour une avancée notable dans la résolution du conflit.
Ces négociations au Kazakhstan sont parrainées par la Russie et l’Iran, alliés du régime de Bachar Al Assad, et par la Turquie, soutien des rebelles.
Laurent Larcher




mercredi 16 novembre 2016

Les Etats-Unis dénoncent une « violation du droit international » par le régime en Syrie et la Russie


Le Monde.fr avec AFP |  • Mis à jour le 


La diplomatie américaine a condamné, mardi 15 novembre, « avec la plus grande force » les frappes « inexcusables » menées par la Russie et par le régime en Syrie, notamment sur des hôpitaux et a dénoncé une atteinte au droit international.
Les négociations se poursuivent
Une condamnation de l’ONU

Moscou a mené ses premiers raids aériens à partir de son porte-avions en Méditerranée, tandis que Damas frappait les quartiers insurgés d’Alep.

Selon la porte-parole Elizabeth Trudeau, plusieurs hôpitaux et une clinique mobile ont été frappés par des attaques. « Nous estimons qu’il s’agit d’une violation du droit international », a-t-elle déclaré. Mardi, des bombardements contre des hôpitaux ont également été signalés par l’Observatoire syrien des droits de l’homme, une ONG sise à Londres et disposant d’informateurs sur le terrain. En revanche, l’OSDH et le département d’Etat n’ont pas communiqué le même nombre d’hôpitaux frappés.
La Russie a mené mardi ses premiers raids aériens sur la Syrie à partir de son porte-avions en Méditerranée, au moment où l’armée de l’air syrienne frappait pour la première fois depuis un mois des quartiers résidentiels d’Alep tenus par les insurgés.
La diplomate américaine, dont l’administration démocrate et son secrétaire d’Etat, John Kerry, quitteront le pouvoir le 20 janvier, s’est toutefois félicitée de la poursuite depuis des semaines à Genève de pourparlers multilatéraux auxquels participent Russes et Américains sur de très hypothétiques cessez-le-feu et acheminements d’aide humanitaire en Syrie. « Nous continuons de penser que la seule voie pour avancer est un règlement politique », a plaidé la porte-parole de la diplomatie américaine.
Mardi soir, le chef de l’Etat syrien, Bachar Al-Assad, a réagi à l’élection, il y a une semaine, de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis. « Nous ne pouvons rien dire sur ce qu’il va faire, mais disons que s’il va lutter contre le terrorisme, bien sûr nous allons être alliés, des alliés naturels de la même manière que nous le sommes avec les Russes, les Iraniens et beaucoup d’autres pays qui veulent défaire le terrorisme », a-t-il déclaré à la télévision publique portugaise RTP.
Mardi, une commission de l’Assemblée générale des Nations unies a condamné les attaques croissantes contre les civils à Alep, et l’utilisation d’armes chimiques dans le conflit syrien. Cette résolution non contraignante, présentée par l’Arabie saoudite, appelle également à un cessez-le-feu pour faciliter un règlement politique du conflit. L’assemblée générale doit se prononcer en assemblée plénière en décembre.
La résolution « dénonce le plus fermement possible la violence armée exercée par les autorités syriennes contre leur propre population ». Elle condamne aussi « la récente escalade d’attaques dirigées contre les civils à Alep et d’autres zones assiégées » et réclame un accès humanitaire libre et sûr aux civils. Elle réclame que « le régime syrien et le groupe Etat islamique cessent immédiatement d’utiliser des armes chimiques ».





jeudi 28 avril 2016

Raï appelle au retour « obligatoire et digne » des déplacés syriens dans leur pays - L'Orient-Le Jour

Raï appelle au retour « obligatoire et digne » des déplacés syriens dans leur pays - L'Orient-Le Jour

Raï appelle au retour « obligatoire et digne » des déplacés syriens dans leur pays

Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a une fois de plus invité, hier, la communauté internationale à œuvrer pour le retour obligatoire et dans la dignité de tous les déplacés et réfugiés dans leur pays.
Mgr Raï s'exprimait lors de la messe qu'il célébrait en l'église Notre-Dame du Liban, à Bruxelles, où il s'est rendu hier matin pour une visite de trois jours, sur invitation du Parlement européen. Il avait entamé un peu plus tôt son séjour en se rendant auprès du roi Philippe de Belgique avec lequel il a passé en revue les développements dans la région ainsi que la situation de la diaspora libanaise en Belgique.
« Face aux guerres qui ont cours, il faut trouver des solutions pacifiques pour instaurer une paix globale et assurer le retour obligatoire et dans la dignité de tous les déplacés et réfugiés vers leur pays et leurs biens », a clamé Mgr Raï dans son homélie. Il a plus particulièrement évoqué la question des réfugiés syriens au Liban et son impact aux niveaux politique, économique et sécuritaire, exhortant par ailleurs les responsables libanais à accélérer l'échéance présidentielle « pour que les institutions se redressent et que le Liban retrouve son rôle pionnier dans le monde ». Après la messe, il s'est réuni dans le salon de l'église avec des membres de la diaspora, qui lui ont offert une statue de la Vierge en cristal.
Aujourd'hui, le patriarche se rendra au Parlement européen où il rencontrera plusieurs députés, avant de se réunir avec son président Martin Schulz. Il est également attendu que Mgr Raï y tienne une conférence sur la situation des chrétiens en Orient, avant d'être l'hôte de l'ambassadeur du Liban à Bruxelles, Rami Mortada, pour un déjeuner organisé en son honneur.
Avant d'embarquer pour la Belgique, Mgr Raï s'était prêté à l'aéroport de Beyrouth à des questions de journalistes autour des derniers développements sur la scène interne.
Au sujet de la décision du président du Parlement, Nabih Berry, de remettre la loi électorale au goût du jour, le patriarche maronite a affirmé que « si la volonté d'œuvrer en vue d'une nouvelle loi électorale n'existe pas, celle-ci ne pourra jamais voir le jour, alors que lorsque la volonté est là, on parvient à ce que l'on veut ». Et de s'exclamer : « Cela fait 8 ans qu'on débat de ce sujet ! »
Enfin, sur un mémorandum que le patriarche aurait adressé au président François Hollande lors de sa récente visite au Liban et dans lequel il aurait proposé l'élection pour une période de deux ans du chef du bloc du Changement et de la Réforme, Michel Aoun, Mgr Raï a déclaré que ce n'est pas lui mais l'ancien président du Parlement, Hussein Husseini, qui avait suggéré une telle solution. Et de préciser que la question est en dehors de sa compétence et de son action puisqu'« elle nécessite un amendement constitutionnel qui est du ressort du Parlement ».


JTK

samedi 15 mars 2014

Réfugiés syriens : Sleiman presse la communauté internationale d’aider le Liban - L'Orient-Le Jour


14/3/2014-Réfugiés syriens : Sleiman presse la communauté internationale d'aider le Liban

Le dossier des réfugiés syriens a été au centre du sommet que le président Michel Sleiman et son homologue finlandais, Sauli Niniistö, ont tenu hier au palais de Baabda, au deuxième jour de la visite de ce dernier au Liban.
Après un tête-à-tête qui a également porté sur les relations bilatérales et les moyens de les consolider, ainsi que sur l'actualité régionale, notamment la guerre en Syrie et son impact sur le Liban, MM. Sleiman et Niniistö ont coprésidé une réunion élargie des deux délégations officielles libanaise et finlandaise.
Le chef de l'État devait d'emblée remercier son homologue pour la mission du contingent finlandais et pour tous les services qu'il offre à la population du Liban-Sud. Les discussions ont ensuite porté sur le dossier des réfugiés syriens. M. Niniistö a souligné dans ce cadre la disposition de son pays à aider le Liban à le gérer et à participer aux travaux du Groupe international de soutien au Liban. Les deux parties ont exprimé l'espoir d'une solution politique en Syrie, permettant le retour de toutes les populations déplacées.
Plus tard, le président finlandais est revenu sur cette question au cours de la conférence de presse conjointe qu'il a tenue avec M. Sleiman, en précisant que son pays souhaite « aider le Liban au maximum ». « Nous sommes, comme vous, préoccupés par la situation en Syrie et nous espérons que la paix y sera rétablie très prochainement. Nous comprenons que le fait d'accueillir un très grand nombre de réfugiés dans un pays qui compte 4 millions d'habitants représente un défi extrêmement difficile, qu'aucun État ne peut relever ou n'a jamais relevé. C'est pour cette raison que nous étions heureux d'avoir eu la possibilité de participer à la réunion de Paris », a-t-il dit.
À son tour, M. Sleiman a expliqué à la presse que son hôte lui a fait part de sa volonté d'accueillir une partie des réfugiés syriens au Liban. « Le chiffre proposé n'est pas énorme, en comparaison avec leur nombre au Liban, mais le geste finlandais est indicateur d'une volonté internationale de partage des responsabilités », a-t-il déclaré.
Le président a insisté sur l'importance d'une solution politique en Syrie dans la mesure où elle favoriserait le retour des réfugiés. « Le Liban ne peut plus accueillir davantage de réfugiés. Il a déjà un problème avec les Palestiniens et se trouve dans l'impossibilité de supporter ne serait-ce que quelques milliers supplémentaires. Une solution politique en Syrie permettrait le retour des réfugiés qui seraient installés dans des zones sûres dans ce pays », a insisté M. Sleiman, en affirmant avoir exposé à son hôte les principes adoptés lors de la conférence de Genève, le 30 septembre 2013. « Nous nous sommes entendus dans ce cadre sur l'importance d'une consolidation du dialogue, de la participation de toutes les composantes sociétales des États pluralistes à la vie politique et à la gestion des affaires publiques et de la poursuite du dialogue des cultures face aux courants de pensée unique et au fondamentalisme qui n'a aucune tolérance pour l'autre », a poursuivi M. Sleiman, qui, en réponse à une question, a exclu une opération militaire israélienne contre le Liban « parce que le pays n'est plus livré à lui-même et parce que la Finul et l'armée peuvent faire face à toute agression ».
M. Sleiman a ensuite donné un déjeuner en l'honneur de son hôte qui a eu par la suite des entretiens avec le président de la Chambre, Nabih Berry, et le Premier ministre, Tammam Salam.


Envoyé de mon Ipad 

mardi 4 juin 2013

Au Liban, la crise syrienne a des répercussions politiques


3/6/2013-Au Liban, la crise syrienne a des répercussions politiques
Le conflit syrien pèse de plus en plus sur le Liban. Vendredi, le parlement libanais a voté le prolongement de son mandat jusqu'au 20 novembre 2014, reportant ainsi les élections législatives prévues initialement en juin. « Les tensions sécuritaires et politiques empêchent la tenue d'une campagne électorale » affirme la proposition de loi déposée par un député chrétien indépendant, Nicolas Fattouche.

Le vote n'a fait l'objet d'aucune contestation puisque les 98 députés présents lors de la séance, s'y sont déclarés en faveur à l'unanimité. En revanche, les différents groupes parlementaires se rejettent la responsabilité de ce report des élections, preuve de l'extrême division des partis libanais en cette période délicate pour le pays. Aux répercussions de la guerre civile en Syrie, s'ajoute l'absence de consensus sur la réforme électorale.

Samedi, le président Sleimane a annoncé avoir saisi le Conseil constitutionnel, « conformément à l'esprit de la Constitution » pour annuler ce report. Mais rien n'indique que la loi autorisant le prolongement de l'actuelle législature soit invalidée.

Ce rebondissement dans la vie politique libanaise ne fait pas que des heureux. Mgr Paul El Hachem, évêque émérite de Baalbeck et membre du synode des évêques maronites n'apprécie pas ce report RealAudioMP3

Propos recueillis par Massimiliano Menichetti de la rédaction italienne de Radio Vatican

Envoyé de mon iPad jtk

APPELS DU PAPE pour la paix en Syrie

> Cité du Vatican, 2 juin 2013 (VIS). Après l'angélus, le Pape François a dit sa préoccupation face à la prolongation du conflit armé qui ensanglante depuis deux ans la Syrie, et frappe directement une population civile qui aspire à la paix dans la justice et le respect: Cette guerre civile "a de tragiques effets. Elle cause de nombreux morts et de grandes destructions, provoque une situation économique et environnementale désastreuse, auxquels s'ajoute la plaie des séquestres de personnes. En déplorant tout cela, j'assure de ma prière et de ma solidarité toutes les victimes de rapt et leurs familles. J'en appelle à l'humanité des auteurs, afin qu'ils libèrent leurs otages". Puis il a salué les nombreux signes d'espérance qui se font jours à travers le monde, comme les progrès enregistrés en Amérique latine dans le domaine de la réconciliation et de la paix. Accompagnons les par la prière, a-t-il recommandé. Il a enfin évoqué la messe qu'il a célébré ce matin pour des soldats italiens engagés dans des opérations de paix et des parents de collègues tués en mission, saluant leur sacrifice en tentant de favoriser la réconciliation et la paix "dans des pays où le sang de nombreux frères est répandu par la folie guerrière. Tout est perdu avec la guerre, tout est à gagner avec la paix! Prions pour les morts, les blessés et leurs famille". Le Saint-Père, pour la première fois, a alors demandé à la foule de prier en silence, "dans le silence de nos coeurs" pour tous ceux qui tombent au cours de ces missions pacifiques.

samedi 1 juin 2013

L’implication libanaise dans la guerre syrienne, une atteinte au pacte, souligne Bkerké | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

28/5/2013-L'implication libanaise dans la guerre syrienne, une atteinte au pacte, souligne Bkerké

Ni prorogation du mandat de la Chambre ni retour à la loi électorale de 1960. L'Assemblée des évêques maronites, réunie hier à Bkerké sous la présidence du patriarche Béchara Raï, a exigé, au terme de sa réunion mensuelle, « qu'aucune date ne soit fixée pour les élections avant que la Chambre n'approuve une nouvelle loi électorale », tout en rejetant l'idée d'une prorogation du mandat de la Chambre.
Ces exigences peuvent paraître contradictoires, mais elles doivent être prises moins comme un calendrier d'action que comme des exigences d'éthique politique.
On rappelle que le mandat de la Chambre des députés actuelle expire le 20 juin, et qu'en toute logique, le dernier délai pour l'organisation du scrutin expire le 16 juin.
Réunie en présence du cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation des Églises orientales, l'Assemblée a commencé par souhaiter la bienvenue au patriarche, retour d'une longue visite pastorale en Amérique latine au cours de laquelle il a exhorté les fidèles maronites à « rester forts dans la foi et à garder vivant le lien qui les relie au siège patriarcal », et les Libanais en général à « préserver leur nationalité libanaise et les droits civils qui en découlent ».
L'Assemblée a ensuite réitéré sa condamnation du rapt en Syrie des deux évêques Boulos Yazigi (grec-orthodoxe) et Youhanna Ibrahim (syriaque-orthodoxe), ainsi que celle des deux prêtres Michel Kayal et Ishak Mahfoud, estimant que de tels actes « sont une atteinte flagrante à la vie commune, à la dignité humaine et aux droits les plus élémentaires ».
Ces enlèvements « soulèvent les inquiétudes au sujet des développements qui se produisent en Syrie et de ce qui peut advenir, d'autant que les personnes enlevées sont des personnalités religieuses dont les efforts pour rapprocher les points de vue et maintenir la fraternité entre les fils d'un même peuple sont bien connus », souligne le texte. Les évêques ont ensuite lancé à nouveau un appel pour une solution pacifique à la crise syrienne et l'arrêt du « cycle de violence, avec le concours de la communauté internationale ».

L'implication libanaise en Syrie
L'Assemblée a en outre exprimé son « inquiétude » au sujet des « incidents sécuritaires qui se produisent à la frontière syrienne ainsi qu'à Tripoli et Saïda, avec toutes les tensions et les appels à la vengeance qui les marquent (...) » ainsi que de « l'implication libanaise dans les conflits à l'intérieur de la Syrie, de quelque camp qu'elle provienne ».
Pour les évêques, « il s'agit d'une entorse flagrante au pacte national, à la déclaration de Baabda agréée par toutes les composantes libanaises concernées, ainsi qu'une atteinte évidente à la souveraineté nationale et à la politique officielle de l'État libanais ». Les prélats « exhortent donc toutes les parties concernées, et en particulier les responsables, à respecter leur citoyenneté libanaise et leurs responsabilités constitutionnelles, et à n'en user que pour le bien du pays et la sauvegarde de sa sécurité ».
Partant, et au vu de « l'incapacité politique qui affecte le pays », il est nécessaire, estiment les évêques, « de parvenir à une loi électorale à la dimension du pays et non à la mesure des blocs et des intérêts partiels (...), une loi assurant une parité réelle qui est l'assise de la vie en commun (...) ». Ils demandent « qu'aucune prorogation ne soit décidée et qu'aucune date ne soit fixée pour les élections, avant le vote d'une nouvelle loi électorale ».
Enfin, l'Assemblée réclame la formation, au plus vite, d'un nouveau gouvernement, et « l'arrêt de toutes les campagnes médiatiques haineuses qui soulèvent d'anciennes rancœurs et le souvenir d'un passé qui n'a apporté que des drames et des catastrophes, portant ainsi atteinte à la vocation historique du Liban ».