Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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mercredi 5 décembre 2018

Quand les patriarches catholiques d’Orient plaident pour l’égalité des chrétiens avec les musulmans

droits des chretiens d-Orient

COMMUNAUTÉS
Le congrès des prélats s’est tenu cette année à Bagdad.
Fady NOUN | OLJ le 4-12-2018
04/12/2018
La réunion « pour la première fois en Irak » (à Bagdad) du Conseil des patriarches catholiques d’Orient (CPCO) est « le signe parlant de la solidarité des patriarches catholiques orientaux avec ce pays, de leur liens avec ses chrétiens, un encouragement au retour des déplacés dans leurs villages et villes d’origine, et un message de refus de tout fanatisme, de tout extrémisme et de volonté de consolidation des valeurs de la vie commune ». Tel est le message central publié vendredi soir à l’issue de la rencontre à Bagdad du CPCO.
Le Conseil des patriarches catholiques d’Orient a tenu son congrès du 26 au 30 novembre au siège du patriarcat chaldéen à Bagdad, en présence des patriarches chaldéen, Louis Raphael Sako ; maronite, Béchara Raï ; copte-catholique, Ibrahim Ishak Sedrak ; grec-catholique, Youssef Absi ; syriaque-catholique, Ignace Joseph III Younan ; arménien-catholique, Krikor Bedros XX ; et de Mgr William Hanna Shomaly, évêque auxiliaire, représentant le patriarche des latins de Jérusalem, ainsi que de Mgr Alberto Ortega Martin, nonce apostolique en Jordanie et en Irak.
Le conseil s’est également félicité, dans son communiqué, de l’audience que le président irakien Barham Saleh a accordé à ses membres, ainsi que de la visite qu’il a rendu au Premier ministre nouvellement désigné, Adel Abdel Hadi.
Avec ces deux personnalités officielles, « des sujets intéressant l’Irak et le Moyen-Orient ont été soulevés » qui répondent aux aspirations du CPCO : égalité civique de tous les habitants d’un pays en droits et en devoirs (égalité civique) sur la base de la citoyenneté, et le retour des populations déplacées en Irak. Les patriarches citent également, parmi ces aspirations, l’instauration d’un État civil, soit l’État du droit et des institutions, et le respect de toutes les croyances, sans discrimination. Les patriarches se sont dit « satisfaits de ce qu’ils ont reçu comme assurance que les chrétiens ne sont pas une minorité mais une composante essentielle de la population de l’Irak ». Ils ont décidé de tenir leur prochain congrès au Caire, du 25 au 29 novembre 2019, à l’invitation du patriarche des coptes-catholiques.


Pensée ténébreuse
Dans leur communiqué final, les patriarches se sont engagés à « agir en commun dans le but d’assurer (aux jeunes Irakiens) les conditions nécessaires à leur maintien sur leur terre ».Ils l’ont fait en réponse « aux défis et difficultés qu’ils endurent dans la situation actuelle du Moyen-Orient, à l’origine d’une hémorragie humaine qui menace leur avenir et toute la présence chrétienne au Moyen-Orient ».
La réunion de Bagdad s’était inscrite, d’emblée, dans le sillage de l’assemblée spéciale du synode des évêques « Les jeunes et le discernement vocationnel » qui s’était tenue à Rome, en novembre dernier

 Restez attachés à vos patries. Participez à leur édification. Nous sommes un petit nombre, mais nous sommes sel, lumière et levain. Nous sommes l’Église des martyrs », a encore lancé le CPCO aux jeunes chrétiens d’Irak et, par eux, à tous les jeunes chrétiens des pays du Moyen-Orient. « Édifiez vos patries aux côtés de tous vos concitoyens, participez aux souffrances et aux sacrifices de tous, pour leur progrès et leur prospérité. Faites l’histoire de vos patries aux côtés de vos concitoyens, quelles que soient les difficultés humaines ou circonstancielles que vous affrontez », a encore affirmé le CPCO, se félicitant de « l’atmosphère positive qui a commencé à prévaloir en Irak et qui s’est manifestée par l’élection d’un nouveau président et d’un nouveau Premier ministre, soulignant en particulier la nécessité d’extirper la pensée ténébreuse prônée par le groupe État islamique des esprits et des discours ».
« L’Irak est notre pays, c’est là que nous avons notre histoire, notre civilisation et notre culture », a encore lancé le communiqué, qui a ensuite adressé de paroles d’encouragement et des appels à l’endurance aux chrétiens de Syrie, du Liban (en souhaitant la formation d’un gouvernement au plus vite et au retour dans leur patrie des déplacés syriens), de Palestine, de Jordanie et d’Égypte.
En conclusion, les patriarches orientaux ont insisté sur le respect des libertés religieuses, citant à ce propos le pape émérite Benoît XVI affirmant : « La paix et la justice dans ce monde ne se réaliseront pas si nous ne respectons les libertés religieuses de tous. »

Lire aussi
l Orient -Le jour du 4-12-2018
https://www.lorientlejour.com/article/1146619/quand-les-patriarches-catholiques-dorient-plaident-pour-legalite-des-chretiens-avec-les-musulmans.html

mercredi 25 décembre 2013

Au moins 44 morts dans des attentats à Bagdad, en Irak


25/12/2013-Au moins 44 morts dans des attentats à Bagdad, en Irak


Une explosion à la voiture piégée a tué au moins douze personnes près d'une église, à Bagdad, mercredi 25 décembre.

Au moins quarante-quatre personnes ont été tuées dans de nouvelles violences en Irak, mercredi 25 décembre, dont trente-cinq dans un attentat contre un marché du sud de Bagdad. « Deux bombes ont explosé dans un marché de Dora, tuant trente-cinq personnes et en blessant cinquante-six », a indiqué Saad Maan, le porte-parole du ministère de l'intérieur, qui a insisté sur le fait que le marché était visé, et non une église.

Des premières informations de sources sécuritaires avaient annoncé qu'une église à proximité avait été la cible de l'attaque. « La zone visée est une zone où cohabitent musulmans et chrétiens », a souligné M. Maan. Une majorité de chrétiens figurent cependant au nombre des victimes. Le patriarche chaldéen, Louis-Raphaël Sako, a souligné que l'attaque « visait un lieu pauvre près de l'église à Dora ». Le quartier de Dora avait déjà été la cible jeudi d'un attentat antichiite, où au moins vingt personnes avaient été tuées.
Mercredi, un autre attentat à la bombe a tué une personne et en a blessé trois autres, toujours dans le sud de Bagdad. Au nord de Bagdad, une bombe a explosé sous les gradins d'un stade de football, tuant quatre personnes, dont deux policiers, et en blessant onze. A Tikrit, dans le nord de l'Irak, des hommes armés ont abattu trois policiers. Et sur une route entre Kirkouk et Touz Khourmatou, une personne a été tuée et sept autres blessées par l'explosion de plusieurs bombes.
L'année 2013 a été noire pour l'Irak, qui a renoué avec des niveaux de violences proches de ceux de 2008. Plus de six mille sept cents personnes ont été tuées depuis le début de l'année dans le pays, selon un bilan compilé par l'Agence France-presse. Octobre y a été le mois le plus meurtrier depuis avril 2008, selon des chiffres officiels publiés vendredi 1er novembre à Bagdad. Ils font état de neuf cent soixante-quatre personnes tuées dans une spirale de violences sanglantes. Sur les huit premiers jours de décembre uniquement, plus de personnes sont mortes dans des violences que sur l'ensemble du mois en 2012.
Les autorités irakiennes se disent particulièrement inquiètes de la résurgence de groupes liés à Al-Qaida, enhardis par le conflit en Syrie voisine, et accusent des insurgés sunnites liés au réseau extrémiste de la plupart des attentats.


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