Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

lundi 29 février 2016

IRAQ - Annonce de nouvelles mesures à l’encontre des fonctionnaires corrompus favorisant les escroqueries immobilières au détriment des chrétiens



Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 29 février 2016 14:30:36 UTC+2
    ASIE/IRAQ - Annonce de nouvelles mesures à l'encontre des fonctionnaires corrompus favorisant les escroqueries immobilières au détriment des chrétiens   Bagdad (Agence Fides) – Les fonctionnaires qui favorisent les escroqueries immobilières au détriment des chrétiens seront punis au travers de peines administratives sévères allant de la suspension temporaire du service au licenciement pur et simple. C'est ce qu'a annoncé dans un entretien télévisé le Ministre de la Justice irakien, Haider Zamili, confirmant que les escroqueries et les vols de maisons et de terrains appartenant à des chrétiens ont lieu grâce à la participation prouvée de fonctionnaires corrompus, dont des préposés à l'enregistrement des passages de propriété immobilière au sein des bureaux du cadastre. Désormais, selon les déclarations du Ministre, les peines administratives seront appliquées dans les cas prouvés de participation directe de fonctionnaires aux fraudes. La lutte contre les escroqueries, outre à l'introduction de peines sévères pour les fonctionnaires corrompus, se basera également sur de nouvelles règles, a fin de rendre plus sûres les procédures d'achat-vente, de manière à ce que soit prouvé au-delà de tout doute raisonnable, le réel accord des propriétaires à la cession de leur immeuble.
Déjà en mars 2014, l'homme politique chrétien Imad Youkhana, représentant de l'Assyrian Democratic Movement (Zowaa) et membre du Parlement irakien, avait dénoncé des fonctionnaires de la province de Ninive après avoir recueilli des témoignages documentés sur le système de corruption au travers duquel de nombreuses propriétés – terrains et maisons – appartenant à des chrétiens changeaient de main de manière illicite, sans aucune autorisation de la part de leur légitimes propriétaires. Les fraudes, liées à des pots-de-vin, intervenaient avec la complicité de personnels du registre de la propriété immobilière et étaient facilitées par le fait qu'une grande partie des propriétaires chrétiens se trouvaient depuis des années hors du pays. Le parlementaire avait sollicité les gouvernements locaux et fédéral de l'Irak afin qu'ils interviennent pour démanteler ce système, identifiant ses responsables et restituant les propriétés à l eurs légitimes propriétaires. L'homme politique avait également invité les chrétiens irakiens immigrés à vérifier le statut de leurs propriétés demeurées en Irak et à réaffirmer leur droit sur celles-ci, en impliquant dans cette action les Ambassades d'Irak à l'étranger. Au cours de l'été 2015, ce même Imad Youkhana avait demandé aux autorités religieuses islamiques d'émettre une fatwa contre les escroqueries et les expropriations illicites perpétrées à l'encontre des propriétés appartenant à des chrétiens. (GV) (Agence Fides 29/02/2016)
 top^        ASIE/TERRE SAINTE - Diminution constante du nombre de chrétiens dans la bande de Gaza   Gaza (Agence Fides) – La petite communauté chrétienne de la bande de Gaza continue à diminuer. Au cours de ces derniers mois, au moins 30 jeunes ont quitté la terre sur laquelle ils étaient nés pour émigrer alors que les églises voient souvent se célébrer les obsèques des personnes âgées qui achèvent leur pèlerinage sur la terre. C'est ce que raconte le Père Mario da Silva IVI, Curé de la Paroisse latine de la Sainte Famille, dans le cadre d'un reportage réalisé par Andres Bergamini et diffusé par les moyens de communication officiels du Patriarcat latin de Jérusalem. Les départs – remarque le reportage – sont un symptôme du fait que personne ne croit plus au changement prochain d'une condition collective marquée par l'isolement international, le manque de travail et la menace jamais apaisée de nouveaux conflits.
Les chrétiens de la bande de Gaza sont désormais un peu plus d'un millier et les conditions dans lesquelles ils vivent les rendent peut-être plus prêts à reconnaître ce que peut conserver et faire grandir, en toute situation, l'espérance chrétienne. Avec le Curé, membre de l'Institut du Verbe incarné, les jeunes et les religieuses effectuent périodiquement des distributions d'aides en nourriture aux familles les plus pauvres. Sœur Milagro raconte, après une journée passée à offrir ce service de charité : « Nous avons entendu les récits bouleversants de personnes désespérées et affamées : personne ne travaille, les enfants sont nombreux. Souvent (les familles comptent) des malades (qui) ont besoin de soins, Les habitations sont vétustes parce que les parois et le toit sont en tôle ondulée et, sans énergie électrique, le froid de l'hiver pénètre partout ».
La Paroisse latine mène actuellement 12 projets visant à créer des espaces et à lancer des services au profit de la population. Dans le salon polyvalent, inauguré avant Noël (voir Fides 30/11/2015), commencent à se dérouler régulièrement également les activités typiques de tout oratoire : moment de prière, catéchisme, jeux en commun. De son côté, le Curé espère qu'au moins 5 jeunes chrétiens de Gaza pourront participer avec le Pape François aux prochaines Journées mondiales de la Jeunesse, prévues à Cracovie en juillet prochain. Le Père Mario da Silva espère aussi que les autorités israéliennes permettront l'entrée à Jérusalem pour les rites de la prochaine Semaine Sainte, des jeunes chrétiens de Gaza d'âge compris entre 16 et 35 ans, normalement exclus de la concession des permis. (GV) (Agence Fides 29/02/2016)

Avec le patriarche d’Éthiopie, le pape dénonce « la violence dévastatrice » contre les chrétiens - La Croix

Avec le patriarche d'Éthiopie, le pape dénonce « la violence dévastatrice » contre les chrétiens - La Croix

Avec le patriarche d'Éthiopie, le pape dénonce « la violence dévastatrice » contre les chrétiens

« Les souffrances partagées font que les chrétiens, par ailleurs divisés sur de nombreux aspects, se rapprochent beaucoup les uns des autres », a observé François, lundi 29 février.

Le pape François a reçu, lundi 29 février, le patriarche de l'Église orthodoxe éthiopienne Abuna Matthias et estimé que « la violence dévastatrice » visant les différentes Églises au Moyen-Orient et en Afrique contribuait à les rapprocher...

JTK

Une pétition demande à John Kerry de reconnaître le « génocide » des chrétiens d’Orient - La Croix

Une pétition demande à John Kerry de reconnaître le « génocide » des chrétiens d'Orient - La Croix

Une pétition demande à John Kerry de reconnaître le « génocide » des chrétiens d'Orient

Lancée notamment par l'organisation des Chevaliers de Colomb, et signée par de nombreuses personnalités chrétiennes américaines, cette pétition a recueilli près de 30 000 signatures depuis son lancement, le 22 février.

John Kerry est tenu par une loi promulguée fin 2015, de se prononcer avant le 17 mars sur l'existence ou non d'un génocide au Moyen-Orien


Le secrétaire d'État américain, John Kerry, doit déterminer avant le 17 mars si les chrétiens d'Orient sont victimes d'un génocide. / Susan Walsh/AP

Deux organisations chrétiennes des États-Unis ont mis en ligne, lundi 22 février, une pétition adressée au secrétaire d'État américain, John Kerry, pour lui demander d'accepter de qualifier de « génocide » les exactions commises par Daech en Irak et en Syrie, notamment contre les chrétiens.

« L'Amérique doit mettre fin à son silence à propos du génocide en cours contre les chrétiens et les autres minorités en Irak et en Syrie », demande le texte, qui avait récolté environ 30 000 signatures à travers les États-Unis, lundi 29 février.

La pétition dresse ensuite la liste des différentes actions menées par Daech contre les chrétiens d'Orient, puis celle des différentes personnalités ou institutions qui ont déjà employé le terme de « génocide » à leur sujet. Sont notamment cités le pape François, la conférence des évêques catholiques des États-Unis, diverses personnalités politiques américaines, ainsi que le Parlement européen qui a adopté, début février, une résolution reconnaissant l'État islamique coupable d'un génocide en Irak.

> Relire : Une résolution du Parlement européen pour reconnaître un « génocide » en Irak

« Nous vous implorons de prendre la parole au nom de ces minorités brutalisées, conclut le texte. Nous vous exhortons à déclarer que les chrétiens, ainsi que les Yézidis et d'autres minorités, sont bien les cibles d'un génocide. »

Nombreuses personnalités signataires

À l'origine de la pétition, l'ONG « In Defense of Christians » (« En défense des chrétiens »), créée en septembre 2014 pour « augmenter le niveau d'information des décideurs politiques et du public sur l'existence de minorités anciennes et souvent persécutées au Moyen-Orient, en particulier les chrétiens », et les Chevaliers de Colomb, puissante organisation de bienfaisance fondée en 1882, qui regroupe 1,8 million de membres à travers le monde et a dispensé, en 2013, plus de 170 millions de dollars de dons (156 millions d'euros).

Outre Carl Anderson, « Chevalier suprême » des Chevaliers de Colomb, et Toufic Baaklini, président de « In Defense of Christians », de très nombreuses personnalités chrétiennes ont également signé la pétition. Parmi elles, on trouve notamment le cardinal Timothy Dolan, archevêque de New York, et plusieurs autres évêques catholiques américains, Leith Anderson, président de l'Association nationale des évangéliques (qui regroupe 45 000 églises dans le pays), John Kasich, gouverneur de l'Ohio, ou encore plusieurs responsables de communautés chrétiennes américaines de rites orientaux.

John Kerry devra répondre le 17 mars

La pétition a été lancée à l'approche du 17 mars, date butoir pour John Kerry. En effet, une loi signée par Barack Obama le 18 décembre donnait 90 jours au secrétaire d'État américain pour remettre au Congrès une « évaluation » des exactions commises par Daech au Moyen-Orient, permettant de dire s'il s'agit ou non d'un génocide selon les critères de la loi américaine.

À la même date, John Kerry devra remettre une évaluation similaire concernant la persécution des Rohingyas par des extrémistes bouddhistes en Chine.

Gauthier Vaillant



JTK

Un nouveau diocèse canadien pour les réfugiés syriaques | Mathieu Perreault | Actualités

Un nouveau diocèse canadien pour les réfugiés syriaques | Mathieu Perreault | Actualités

Un nouveau diocèse canadien pour les réfugiés syriaques

Le patriarche syriaque Ignace Joseph III Younan (à... (Photo André Pichette, La Presse)

Au moins 500 familles de réfugiés chrétiens syriaques ont été admises au Canada depuis trois ans, selon Georges Chahine, coordonnateur général de la communauté syriaque catholique du Canada. Cela ajoute quelques milliers de fidèles aux 15 000 syriaques que comptait le Canada en 2009, au dernier recensement de la communauté. 

« Ma priorité sera d'apporter une aide spirituelle à la souffrance de la communauté syriaque, de faire l'alliance entre les parties syrienne, irakienne, libanaise et égyptienne de notre communauté et de l'aider à s'intégrer à une société multiculturelle où règne la liberté religieuse », explique Mgr Nassif, qui était auparavant au Liban. Il veut aussi créer des paroisses dans l'Ouest canadien, où se sont établis plusieurs réfugiés syriaques irakiens. L'ancien diocèse syriaque d'Amérique du Nord couvrait aussi les États-Unis.

QUI SONT LES SYRIAQUES ?

Les syriaques font partie des 23 « Églises orientales » de l'Église catholique. Il y a 150 000 syriaques dans le monde, dont entre le tiers et la moitié vivent en exil, généralement en Occident. Après s'être éloignées de Rome au Vsiècle, ces Églises orientales ont reconnu officiellement l'autorité du pape au XVIIIsiècle. Elles regroupent les « communautés apostoliques », qui existent depuis l'ère des apôtres, voilà 2000 ans. Ces communautés apostoliques ont été décimées par les guerres de religion qui touchent le Moyen-Orient depuis l'invasion américaine de l'Irak, en 2003.

UNE FORTE PRÉSENCE CANADIENNE

Mgr Younan, qui habite Beyrouth, était l'évêque du diocèse du Canada et des États-Unis depuis sa création en 1992, poste qu'il a occupé jusqu'à son élection comme patriarche syriaque en 2009. La première paroisse syriaque d'Amérique du Nord a été créée au Québec en 1975 par des réfugiés libanais. Et l'évêque actuel de Bagdad, Yousif Abba, était jusqu'en 2011 curé dans la communauté syriaque de Toronto.

GÉNOCIDE

Les trois principaux représentants des chrétiens d'Irak et de Syrie, Mgr Younan, le patriarche chaldéen et le patriarche syriaque orthodoxe, ont demandé l'an dernier au Congrès américain, au Parlement européen et au Conseil des droits de l'homme des Nations unies de reconnaître qu'un génocide est en cours dans ces deux pays à l'égard des chrétiens et des yézidis, une confession musulmane très minoritaire. « Certains disent que ce n'est pas un génocide parce que beaucoup de syriaques ont fui le pays plutôt que d'être tués, dit Mgr Younan. Mais un génocide, c'est aussi la disparition d'une communauté du lieu où elle était enracinée depuis des milliers d'années. D'autres disent que beaucoup plus de musulmans sont réfugiés ou tués. Mais ils sont beaucoup plus nombreux que les chrétiens au départ, et leur communauté n'est pas menacée de disparition. » Le Conseil de l'Europe a reconnu le génocide des chrétiens en janvier dernier.

PRIORISER LES RÉFUGIÉS CHRÉTIENS

Mgr Younan déplore que l'Union européenne veuille empêcher les pays de l'Est, notamment la République tchèque et la Pologne, d'accueillir quelques centaines de familles de réfugiés chrétiens syriens à l'exclusion des musulmans. « L'Europe est très indifférente envers la religion et ses racines chrétiennes, dit le patriarche. C'est très difficile à comprendre pour les réfugiés syriaques. Oui, en Europe, il y a le pluralisme religieux et l'égalité de tous les citoyens, mais au Moyen-Orient ce n'est pas comme ça. Les syriaques sont chassés et menacés parce qu'ils sont chrétiens. »

LA RUSSIE

Mgr Younan est reconnaissant de l'appui de l'Église orthodoxe russe et de l'intervention militaire russe en Syrie, même si la Russie n'a pas accueilli de réfugiés syriaques. « Les Américains frappent Daech [acronyme arabe du groupe armé État islamique] en Irak depuis un an et cinq mois et ils n'ont pas réussi à en finir. L'intervention russe a permis aux forces du gouvernement de reprendre du terrain. Une fois qu'ils auront protégé la population des villes de l'ouest du pays, ils vont voir comment affronter Daech. »

CAMPS DE RÉFUGIÉS

L'an dernier, un rapport du University College de Londres a fait état du fait que les réfugiés chrétiens de Syrie évitent les camps de l'ONU par peur d'être fichés comme chrétiens. L'ONU a par la suite affirmé enregistrer les Syriens comme réfugiés à l'extérieur des camps, dont 2,3 % de la population est chrétienne - les chrétiens formaient 10 % de la population syrienne avant le début de la guerre civile en 2011, selon le département d'État américain. 

« Les syriaques préfèrent s'entasser à trois ou quatre familles dans des appartements plutôt que d'aller dans les camps, confirme Mgr Younan. Les sunnites, qui sont majoritaires dans les camps, ont malheureusement été radicalisés par la guerre civile et, parfois, considèrent que les chrétiens sont responsables de leurs maux. »



JTK

jeudi 25 février 2016

LES CHRÉTIENS D’ALEP, DES MORTS (PRESQUE) SANS SÉPULTURE…


Alep. Y grandir. Y grandir dans une atmosphère accablante, où les rues pavées de son enfance semblent désormais une cellule. Où une heure d’électricité est célébrée comme une fête. Depuis 2012, l’ancienne capitale syrienne est scindée en deux. Les factions rebelles, à l’est, narguent l’ouest, et n’aspirent qu’à faire tomber la ville pour s’emparer du Nord syrien. De l’autre côté, les roquettes du régime sont tirées sans relâche. Prise en tenaille, la population doit choisir son camp. Alep est le théâtre d’une lutte fratricide, doublée de l’intervention d’éléments étrangers.
Alep. Y mourir. Depuis qu’elle assiste, impuissante, à cette folie meurtrière, la grande majorité de la communauté chrétienne, forte en 2012 de plus de 160 000 âmes, ne peut se résigner à partir. Et toutes ses supplications n’y changeront rien. Elle s’habitue, si tant est qu’on puisse s’habituer à la guerre, en vivant sous la menace des rebelles repliés de l’autre côté de la citadelle, espérant que le régime ne cèdera pas facilement. Mais les bombardements des rebelles en avril 2015, réduisant à néant des immeubles entiers du quartier chrétien de Souleimaniya, contraignent les derniers irréductibles à fuir la ville, et même le pays. Les plus aisés optent pour le Liban voisin, l’Europe ou l’Amérique du Nord. Les moins privilégiés, eux, espèrent, fébriles, pouvoir faire partie de ces groupes chrétiens d’obédiences diverses, sauvés par leur Église et envoyés à l’étranger. Leur descendance ne connaîtra peut-être Alep qu’à travers les récits.
Moins de 20 % d’entre eux vivent encore à Alep. Tant bien que mal. L’offensive loyaliste du 31 janvier dernier ravive un espoir salvateur à leurs yeux. On fait appel à sa mémoire avec une netteté de détails, quand Alep la belle se dressait fièrement comme l’une des dernières grandes cités cosmopolites du Levant.
Saint-Valentin de la mort
Tant de vies ont été fauchées de part et d’autre depuis bientôt quatre ans. Les voiles noirs n’ont été que trop portés. Le 13 février 2016, vers 22h30, un obus atteint l’immeuble d’Élias Abiad, 23 ans, situé à Souleimaniya. Le projectile fauche plusieurs personnes, dont un adolescent de 13 ans, ainsi qu’Élias. Il est parti rejoindre son grand-père, décédé un an plus tôt. Élias aimait le basket et le football. Sa dernière photo sur Facebook le montre sur le point de marquer un but. Les commentaires des copains sont dithyrambiques. Une jeunesse impétueuse qui refuse qu’on lui ôte le peu qui lui reste. Le jour des obsèques d’Élias coïncide tristement avec la Saint-Valentin.
Son ami, Antoine Sakkal, 21 ans, assiste aux funérailles. Ce jeune scout, étudiant en génie électrique à l’Université d’Alep va subir le même sort. Dans la nuit du 14 au 15 février, un obus de même calibre s’abat sur son immeuble, dans le quartier Villat. Ses funérailles se font le 16 février dans la stricte tradition orientale : on célèbre le « mariage » du jeune défunt. Son cercueil blanc est recouvert de plumes, de fleurs bleues et blanches et d’angelots dorés. Antoine ne sera pas conduit dans l’un des cimetières chrétiens de la ville, tous situés en contrebas du quartier Cheikh Maqsoud. Cette zone était, jusqu’à l’an dernier, entre les mains des rebelles. Aujourd’hui, c’est un no man’s land, et les familles ne peuvent plus se recueillir sur les tombes. Nul ne sait si elles ont été profanées ou détruites.
Jean, exilé à Beyrouth, avait fait rénover avec son père la sépulture de son grand-père en 2010, en l’entourant de colonnes grecques. « C’était très beau. Le gardien me disait que les gens s’y rendait spécialement pour l’admirer », confie-t-il. Depuis, il ignore si elle existe encore, mais il indique qu’il rentrera au pays quoi qu’il en soit. « La Syrie survivra et renaîtra de ses cendres », ose-t-il croire.
Cimetière provisoire
Les dépouilles mortelles des chrétiens, grecs-catholiques melkites, arméniens, syriaques, assyro-chaldéens et maronites, sont désormais enterrées sur une terre momentanément prêtée par la municipalité, adjacente au couvent des carmélites, dans le quartier d’al-Ghazali. Autre époque, même pratique. Comme dans les cimetières provisoires de Normandie, durant la Seconde Guerre mondiale, les inhumations se font en toute hâte. Une simple pancarte comme épitaphe, posée à même la terre. Le terrain arrive à saturation. Nul ne doute qu’à la fin de la guerre, la question du transfert des défunts se posera.
Tous ceux qui échappent aux griffes de la mort ne pensent qu’à l’exode. C’est un duel constant entre l’attachement à la patrie et la tentation du départ. Les religieux de la ville désespèrent de voir les quartiers chrétiens se vider peu à peu. Mgr Jean-Clément Jeanbart, archevêque grec-melkite catholique d’Alep, exprime son déchirement face aux souffrances de ses fidèles. Le 16 février, lors des funérailles, il était aux côtés des proches du jeune Fouad Banna, 13 ans, disparu tragiquement le même soir qu’Élias.
En ces temps sombres, le prélat en appelle à ses frères en Occident. Et son véritable crève-cœur est de voir son pays se vider de ses chrétiens, ne pouvant plus vivre dans une telle affliction. « Nous essayons de leur donner de l’espoir. Nous retapons leurs maisons endommagées, essayons de leur donner un travail, aidons les enfants à poursuivre leur scolarité, à travers un programme d’aide appelé Bâtir pour rester », confie Mgr Jeanbart. Mais les empêcher de partir est une tâche ardue. Selon lui, certains pays, croyant bien faire, facilitent les départs. En ligne de mire, le Canada qui, en proposant d’accueillir des réfugiés à travers des parrainages entres les églises, déracine inextricablement une communauté présente en Syrie depuis des siècles. « Exiler les chrétiens de la sorte est très grave, poursuit l’archevêque d’Alep. C’est aussi grave que de nous tuer. »

http://www.chretiensdelamediterranee.com/les-chretiens-dalep-des-morts-presque-sans-sepulture/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=les-chretiens-dalep-des-morts-presque-sans-sepulture

mercredi 24 février 2016

Une délégation du diocèse de Lyon en Irak

http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Monde/Une-troisieme-delegation-du-diocese-de-Lyon-en-visite-en-Irak-aupres-des-refugies-2016-02-23-1200742099?&PMID=197ec60227781c490e5f147c1975ad4f

Une délégation du diocèse de Lyon menée par le vicaire général modérateur, le P. Yves Baumgarten, est arrivée à Erbil, au Kurdistan irakien, mardi 23 février matin, pour un séjour auprès des populations déplacées. Elle restera sur place jusqu’au samedi 27 février.
Les diocèses de Lyon et de Mossoul-Qaraqosh sont jumelés depuis juillet 2014. Le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, avait annoncé la création de ce jumelage lors d’une messe à Erbil, en compagnie de Sa Béatitude Louis-Raphaël Ier Sako, patriarche des chaldéens.
C’est désormais le troisième voyage organisé dans le cadre de ce jumelage. Le précédent remonte à décembre 2014, où une délégation d’une centaine de personnes s’était rendue à Erbil au moment de la fête lyonnaise des lumières.
Outre le P. Yves Baumgarten, la délégation est composée du P. Muhannad Al Tawil, curé de la communauté chaldéenne de Lyon, Étienne Piquet-Gauthier, directeur de la Fondation Saint-Irénée, Marie-Ange Denoyel et François Jeanselme, membre du jumelage Lyon-Mossoul, et Agnès Winter, artiste engagée en faveur des chrétiens d’Orient.

Plusieurs inaugurations au programme

Lors de ce troisième voyage, la délégation inaugurera le nouveau terrain de sport de l’école Saint-Irénée inaugurée le 28 juin dernier et financée par la Fondation Mérieux, la Fondation Saint-Irénée, la Fondation Raoul Follereau et les Œuvres pontificales missionnaires. Elle participera également à la pose de la première pierre d’un lieu médicalisé mères-enfants, financé par la Fondation Mérieux et la Fondation Saint-Irénée.
La création d’un atelier boulangerie-pâtisserie dans l’un des camps de réfugiés les plus pauvres d’Erbil est également étudié.
Ce voyage a pour objectif de valider la mission de volontaires chargés de suivre les projets de la fondation Saint-Irénée, qui assureraient le relais entre les diocèses jumelés.
« Plus que jamais ces populations ont besoin de ce soutien de proximité. La précarité des conditions doit nous encourager à continuer nos efforts, financiers mais aussi notre prière quotidienne », a déclaré le diocèse dans un communiqué mardi 23 avril.
G.V.

lundi 22 février 2016



Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 22 février 2016 10:35:54 UTC+

ASIE/IRAQ - Démenti du Premier Ministre irakien à propos de discriminations sur base religieuse effectuées par les autorités   Bagdad (Agence Fdes) – Le gouvernement irakien ne discrimine pas ses propres concitoyens sur la base de leur appartenance religieuse et considère les chrétiens comme étant également « une composante authentique » de l'identité nationale. Il fera son possible pour empêcher leur émigration. C'est en ces termes que le Premier Ministre irakien, le cheick Haydar al Abadi, a voulu rassurer une délégation d'Evêques américains de différentes églises chrétiennes – dont faisait également partie S.Em. le Cardinal Theodore Edgar McCarrick, Archevêque émérite de Washington – qui l'a rencontré à Bagdad au cours de la journée du 18 février.
Le 10 février dernier, au cours de sa visite à Rome, le Premier Ministre irakien avait été reçu en audience par le Pape François et avait rencontré également S.Em. le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'Etat de Sa Sainteté, accompagné du Secrétaire pour les Rapports avec les Etats, S.Ex. Mgr Paul Gallagher.
Au cours des colloques, il avait été notamment fait référence à la vie de l'Eglise dans le pays et à la situation des chrétiens et des minorités ethniques et religieuses vivant en Irak, en particulier en ce qui concerne l'importance de leur présence et la nécessité d'en protéger les droits. (GV) (Agence Fides 20/02/2016)

samedi 20 février 2016

Mgr Jeanbart "Ne nous oubliez pas" - Riposte-catholiqueRiposte-catholique

Mgr Jeanbart "Ne nous oubliez pas" - Riposte-catholiqueRiposte-catholique

Mgr Jeanbart « Ne nous oubliez pas »


« Les chrétiens ont été oubliés », déplore Mgr Jean-Clément Jeanbart.
L'archevêque catholique melkite d'Alep s'est exprimé au micro de Radio Vatican, la veille de la journée d'invocation de la miséricorde divine pour la paix en Syrie, promue par le patriarche melkite Gregorios III, ce jeudi 18 février 2016.
« Les chrétiens ont été oubliés dans le conflit actuel en Syrie et la grave crise humanitaire qui en est résulté… Ils ont été oubliés, et nous ne voulons pas qu'ils soient oubliés », a insisté Mgr Jeanbart.
« L'Eglise fait ce qu'elle peut pour aider, grâce au support d'agences ou organisations comme l'Aide à l'Eglise en détresse, les chevaliers de Colomb ou Caritas Internationalis », a témoigné l'archevêque.
Mgr Jeanbart a regretté que « d'autres agences n'aident que les réfugiés vivant sous des tentes », alors que « les familles vivant encore dans leur maison et résistant pour rester à Alep ont également besoin d'être soutenues ».
L'archevêque a loué le courage des chrétiens de Syrie, qui « traversent de très grandes difficultés » : « nous devons les féliciter pour leur attitude et leur comportement héroïque ».
« Ils ont besoin d'être aidés plus que les autres, insiste-t-il. C'est pourquoi, même si nous aidons tout le monde, nous concentrons notre aide sur eux. »
L'archevêque a également reconnu les efforts faits par le pape François pour aider les chrétiens du Moyen-Orient, en particulier sa rencontre « très importante » avec le patriarche Cyrille et leur déclaration commune.
« Les gens ont chaque jour davantage conscience du danger, qui est en face de nous », a-t-il confié.

Parmi toutes les organisations qui agissent, outre celles évoquées dans cet article, signalons aussi SOS chrétiens d'Orient



JTK

vendredi 19 février 2016

TRIBUNE  Chrétiens d’Orient : les trois leçons des martyrs - La Croix

TRIBUNE  Chrétiens d'Orient : les trois leçons des martyrs - La Croix

TRIBUNE  Chrétiens d'Orient : les trois leçons des martyrs

Pour l'archevêque de Milan, S. Em. Card. Angelo Scola, les chrétiens orientaux, à travers les épreuves qu'ils sont en train de vivre, livrent un message universel qui déborde les frontières de l'Église.

« L'histoire de l'Église, la véritable histoire de l'Église, est l'histoire des saints et des martyrs : les martyrs persécutés. » C'est en ces termes que le pape François rappelait tout le « cas sérieux » de l'existence chrétienne : le témoignage auquel chaque baptisé est appelé, même devant la persécution, même – si Dieu le lui demande – jusqu'à l'effusion du sang. C'est une réalité, prévue sans ambages dans le discours missionnaire du chapitre 10 de l'Évangile de Matthieu, et confirmée par 2 000 ans d'histoire. Mais la toucher de la main aujourd'hui parmi les réfugiés d'Erbil, comme j'ai pu le faire en juin dernier à l'invitation des Patriarches Béchara Raï et Louis Sako, est une expérience qui reste gravée dans la mémoire et dans le cœur.

Saint Maxime le Confesseur, reprenant une expression paulinienne (1Co 2,16), affirme qu'avoir « la pensée du Christ » signifie penser selon le Christ, mais surtout « Le penser en toutes choses » : tel est le sens de l'Incarnation, tel est le génie du Christianisme. Que signifie alors avoir la pensée du Christ devant ce qui se passe au Moyen-Orient ? Je crois que cela signifie, avant même toutes les considérations géopolitiques, économiques ou stratégiques, se trouver devant une simple constatation : sur ces terres, c'est un martyre qui se consume. La pensée du Christ est un principe qui explique le réel, tout le réel, et il me semble qu'elle nous confie ici au moins trois leçons.

Un trésor précieux

La première concerne la place du martyre dans la vie de l'Église. C'est un fait que se sont entrecroisés ces dernières décennies dans cette région du monde deux phénomènes particulièrement tragiques : d'un côté, la tentative de construire des États plus homogènes ; de l'autre, un retour du fondamentalisme islamiste qui, à partir des années 1960, a réintroduit un langage religieux et des pratiques discriminatoires qui semblaient désormais définitivement dépassés. Puis l'effondrement de beaucoup d'États du Moyen-Orient, ratifié par les révoltes de 2011, a enclenché la dernière, radicale, étape : de la discrimination on est passé à la persécution ouverte, qui a contraint des populations entières à abandonner en toute hâte leurs maisons pour ne pas être massacrées.

Personnellement, quand j'ai visité les camps de réfugiés d'Erbil, j'ai été impressionné par les conditions de dénuement radical dans lesquelles les réfugiés chrétiens – et des autres minorités persécutées – sont contraints à vivre après avoir dû abandonner leur ville et leur maison devant l'avancée hostile des terroristes. Et pourtant, dans une situation si difficile, j'ai vu en eux une dignité admirable. Mais ce qui, plus que tout, continue à m'interroger et à me provoquer, c'est la foi extraordinaire qui anime leur espérance, même face à un avenir qui apparaît comme en suspens.

La vraie victoire

Et pourtant, la leçon que les chrétiens orientaux livrent au monde n'est pas une simple affaire intra-ecclésiale. Elle a aussi des enseignements politiques très concrets à offrir, qui permettent d'identifier de manière plus profonde le virus qui a détruit des pays entiers, de la Syrie à l'Irak. D'où vient en effet cette maladie ? De la recherche de la victoire à tout prix, à travers la domination et l'anéantissement de l'adversaire. Le processus de « dé-humanisation » qui s'ensuit investit tout d'abord celui qui est « religieusement différent », mais il ne s'arrête pas là.

Face à un tel projet, les martyrs d'aujourd'hui disent clairement « Non ! ». Ceci n'est pas la voie pour le Moyen-Orient. Plus d'homogénéité ne signifie pas moins de conflits, parce qu'il y aura toujours quelqu'un de « plus fondamentaliste que moi », qui cherchera à me plier à son credo. Et ce n'est pas cela, la victoire à atteindre, même sur le plan temporel. La victoire authentique, en effet, c'est la Pâque, c'est le Christ Ressuscité qui accepte de porter sur lui le péché du monde et, par son obéissance, détruit le corps du péché (cf. Rm 6,6). Une victoire de portée universelle qui embrasse même celui qui ne croit pas.

Changer de pas

Mais l'épreuve si dure que traversent les communautés chrétiennes orientales met aussi impitoyablement en lumière l'abdication de l'Occident. Tandis que les États-Unis contribuaient activement à la déstabilisation de l'Irak, l'Europe, elle, a donné la preuve de toute son impuissance en Syrie. Trahissant sa mission historique de défendre la liberté et ce que l'on appelle les « valeurs européennes » qu'elle voudrait à présent opposer au terrorisme, l'Union a préféré regarder ailleurs. Prise par son propre narcissisme, et elle s'est réveillée uniquement lorsque les colonnes de réfugiés ont commencé à se presser sur ses frontières.

Toutefois, pour que toute initiative puisse avoir quelque chance de succès, il est absolument prioritaire d'élaborer une sorte de « Plan Marshall », qui garantisse la possibilité de choisir de rester sur place ou d'y revenir ; exactement comme il en fut en Europe à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, alors qu'un continent en ruines trouva en quelques années la voie pour renaître de ses cendres. Le pouvoir énorme que la technologie nous accorde porte avec lui une capacité préoccupante de destruction, dont le Moyen-Orient fait aujourd'hui l'amère expérience. Mais il offre aussi la possibilité d'inverser des situations qui semblent irrémédiablement compromises. Parce que, comme l'écrit le pape François dans son encyclique Loué sois-tu (n° 13) « le Créateur ne nous abandonne pas, jamais il ne fait marche arrière dans son projet d'amour, il ne se repent pas de nous avoir créés. L'humanité possède encore la capacité de collaborer pour construire notre maison commune. »

Extrait d'un article publié dans le nouveau numéro de la revue Oasis, dédié aux chrétiens moyen-orientaux au temps de Daech (www.oasiscenter.eu)

S. Em. Card. Angelo Scola



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Bkerké : élections à la Ligue maronite et présence chrétienne dans l’administration - L'Orient-Le Jour

Bkerké : élections à la Ligue maronite et présence chrétienne dans l'administration - L'Orient-Le Jour

Les personnalités réunies ont  évoqué le dossier de la présence chrétienne au sein de l'administration et des moyens de corriger l'effet désastreux produit sur l'opinion par la campagne du président de l'ONG Labora, le P. Tony Khadra.

Bkerké : élections à la Ligue maronite et présence chrétienne dans l'administration

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a passé en revue hier avec les anciens présidents de la Ligue maronite l'état des contacts engagés en vue de la prochaine élection d'un nouveau président de la Ligue, le 19 mars prochain. Assistaient à la réunion le président sortant, Samir Abillama, ainsi que les anciens présidents Michel Eddé, Harès Chéhab et Joseph Torbey. Les personnalités présentes ont recueilli l'avis du patriarche sur ce dossier, Joseph Torbey explicitant les raisons qui l'ont poussé à renoncer à faire acte de candidature, cette fois, au profit de l'ancien bâtonnier de l'ordre des avocats, Antoine Klimos. De source bien informée, on assure qu'il n'y a pas de contestation sur la candidature de M. Klimos à la présidence, mais que des tiraillements ont surgi au sujet de la composition de la liste de coalition de 17 membres qui formeront le nouveau conseil de la Ligue.Les personnalités réunies ont par ailleurs brièvement évoqué le dossier de la présence chrétienne au sein de l'administration et des moyens de corriger l'effet désastreux produit sur l'opinion par la campagne du président de l'ONG Labora, le P. Tony Khadra.


Délégation officielle iranienne
Signalons par ailleurs qu'une délégation officielle iranienne conduite par le président de la délégation de la Fondation des waqfs et des affaires caritatives en Iran, Ali Mohammadi, s'est rendue hier à Bkerké pour exprimer l'attachement de l'Iran aux relations entre musulmans et chrétiens.
À l'issue de la réunion, le responsable iranien a affirmé avoir assuré au patriarche que l'État iranien, « en référence à sa Constitution et à ses préceptes moraux et humanitaires », procure « une vie honorable et digne à tous les Iraniens, notamment aux chrétiens qui vivent auprès de leurs frères musulmans dans le respect réciproque et l'unité ».
La délégation s'est rendue ensuite auprès du mufti de la République, cheikh Abdellatif Deriane. À l'issue de la rencontre, M. Mohammadi a affirmé que les discussions ont porté sur les éléments propices à « la consolidation de l'unité et de l'harmonie entre tous les fils de la oumma islamique ». Il a fait état d'une convergence de vues avec le cheikh Deriane autour de « l'urgence de se concentrer sur les dénominateurs communs des musulmans, et de s'éloigner de tout sujet de nature à susciter des sensibilités et des divisions entre eux ». Lesquelles pourraient « servir l'intérêt de l'ennemi », a estimé M. Mohammadi.



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