Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

lundi 30 juin 2014

En Irak, les chrétiens ont repris le chemin de Qaraqosh | La-Croix.com

En Irak, les chrétiens ont repris le chemin de Qaraqosh | La-Croix.com

En Irak, les chrétiens ont repris le chemin de Qaraqosh

Victime d'une offensive des djihadistes de l'État islamique en Irak et au Levant, la ville chrétienne de Qaraqosh s'est vidée en quelques heures.

Les troupes irakiennes et kurdes ayant repoussé les attaquants, les habitants ont commencé à regagner leurs maisons.

Depuis samedi 28 juin, une noria de voitures surchargées et de bus bondés ramène les réfugiés dans Qaraqosh. Victime d'une offensive de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL), la principale ville chrétienne d'Irak, située au Nord dans la plaine de Ninive, s'est vidée en quelques heures de ses habitants entre jeudi et vendredi. « Des dizaines de milliers de familles se sont réfugiées dans des conditions insoutenables, dans des écoles et des salles paroissiales à Erbil », au Kurdistan irakien, rapporte Faraj-Benoît Camurat, président de l'association Fraternité en Irak, présent sur place.

Devant la réaction combinée des forces irakiennes et kurdes, qui ont réussi à repousser les troupes de l'EIIL en direction de Mossoul, et grâce à l'envoi de « renforts kurdes » pour la protéger, Qaraqosh, ville fantôme, « revient à la vie ».

« Elle n'est plus à portée d'obus. Les gens veulent reprendre confiance », constate Faraj-Benoît Camurat. Une messe a été célébrée dimanche matin, en présence du patriarche syriaque catholique, Ignace Joseph III Younan (venu du Liban) et des prêtres restés sur place autour de l'évêque, Mgr Petrus Moshe. Même le marché a timidement rouvert.

Le synode de l'Église chaldéenne

Reste le criant problème de l'approvisionnement en électricité, en eau – rationnée par l'EIIL – et en médicaments. « Tout l'enjeu, si l'on veut que les habitants restent chez eux et ne prennent pas le chemin de l'exil, est de répondre à ces besoins, en installant des turbines au diesel, en fournissant des produits anesthésiques à l'hôpital, etc. », souligne le président de la petite association de solidarité, qui a profité de ces quelques jours sur place pour évaluer « très concrètement » les besoins, avant de relancer un appel aux dons.

Coïncidence du calendrier, c'est pendant ces heures de crise que s'est déroulé, à Erbil et non à Bagdad comme prévu initialement, le synode de l'Église chaldéenne, sous la présidence de son patriarche, Louis-Raphaël Sako Ier , et en présence de la quasi-totalité des évêques d'Irak mais aussi des diocèses australien, américain, syrien, etc. Les participants ont procédé à l'élection des évêques aux sièges vacants, avant de bousculer leur ordre du jour pour se pencher sur les « situations d'urgence qui caractérisent la condition des communautés chrétiennes et de tout le pays ».

« On m'a dit que Kirkouk accueillait déjà 250 000 réfugiés »

Samedi, ils ont appris l'enlèvement de deux de leurs sœurs chaldéennes de Mossoul et de trois orphelins dont elles s'occupent. « Le patriarche a à nouveau appelé toutes les parties au dialogue pour éviter la division du pays et les atrocités », rapporte Mgr Yousif Mirkis, évêque de Kirkouk. Un appel relayé par le pape, dimanche, lors de l'Angélus. 

« Les réfugiés de Qaraqosh rentrent chez eux, mais d'autres arrivent, appartenant à toutes ces petites minorités du pays incapables de se protéger », observe Mgr Yousif Mirkis depuis sa ville, elle aussi sous domination kurde. « Des exactions affreuses ont eu lieu dans des villages turkmènes chiites, beaucoup de villages sont vidés de leur population. On m'a dit que Kirkouk accueillait déjà 250 000 réfugiés et refusait désormais ceux qui arrivent. » Avec les maigres moyens de son diocèse, il souhaiterait pouvoir distribuer « du sucre, du thé, de l'huile ou du savon » dans les écoles où s'entassent les familles…

Irak : l'archevêque de Mossoul en appelle à la communauté internationale



Envoyé de mon Ipad 

Chrétiens d'Irak : plus urgent que le foot !

Chrétiens d'Irak : plus urgent que le foot !
Indifférence des intellectuels et du gouvernement français devant le massacre des chrétiens
Cardinal Philippe Barbarin
ROME, 27 juin 2014 (Zenit.org) - L’indifférence des intellectuels et du gouvernement français envers le massacre des chrétiens d’Irak devrait nous bouleverser, s'indigne le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, dans cette lettre parvenue à Zenit.
Les mots semblent impuissants devant la tragédie des chrétiens d’Orient. En Irak, les informations parfois contradictoires qui nous parviennent témoignent du chaos et de l’angoisse de nos frères. Mardi soir, j’ai reçu l’appel du patriarche des Chaldéens, Louis-Raphaël Ier Sako que j’avais eu la joie d’accueillir à Lyon en mars. Il est actuellement en synode avec une vingtaine d’évêques de la région. Il me dit que la situation est effrayante, mais que des menaces beaucoup plus graves sont encore à venir. L’éradication des minorités religieuses n’est hélas pas un dommage collatéral de la folle stratégie des assassins : c’est leur but affiché.
En France, il faut bien le dire, la situation des chrétiens d’Irak n’est pas un grand générateur d’émotions. Comment expliquer que, jusque dans nos paroisses, nous ne portions pas davantage le souci de nos frères d’Orient ? Plusieurs raisons l’expliquent sans doute. La presse est le reflet des consciences de notre pays : les chrétiens de là-bas sont considérés comme un problème étranger. Il y a sans doute aussi une espèce de fatalisme : la région est en proie à des secousses meurtrières depuis si longtemps que tous, nous nous habituons à l’inacceptable.
Le fait qu’ici, en Occident, les religions soient officiellement respectées mais aussi fréquemment suspectées, n’arrange rien. La situation des chrétiens persécutés dans le monde ne provoque souvent chez nos politiques qu’une compassion polie, tardive et peu suivie d’effets. Asia Bibi entame sa quatrième année de détention préventive dans une prison pakistanaise de haute sécurité sans que cela n’empêche grand monde de dormir ; ces dernières semaines, Meriam Yahia Ibrahim Ishag a accouché dans les prisons soudanaises, enchaînée pour allaiter son petit dans le couloir de la mort ; la pression américaine a permis une libération… de quelques heures, puisqu’elle a de nouveau été arrêtée. Là encore, il a manqué de grandes voix françaises pour s’y opposer simplement, fortement, fermement.
Le réflexe communautaire d’un groupe humain l’invite à défendre ses membres. Que les chrétiens aient reçu la vocation d’aimer tout homme sans distinction de race, de culture ou de religion est un enseignement directement issu de l’Évangile. Mais, de grâce ! que cela ne nous fasse pas fermer les yeux sur les malheurs de nos frères les plus proches.
En 1794, l’un des plus grands massacres de prêtres de notre histoire s’est déroulé à Rochefort. 829 prêtres réfractaires y ont été déportés par le Comité de Salut public ; sur les 829, seuls 274 survécurent : ils firent le serment de ne jamais parler de l’horreur qu’ils avaient vécue, pour permettre à la France de se relever. Aujourd’hui, la ville de Karakosh, dans la plaine de Ninive, est devenue sous l’afflux des réfugiés la plus grande ville chrétienne d’Irak. Entendez-vous le cri qui monte ? C’est celui d’un camp de réfugiés. Karakosh n’est pas Rochefort, car le massacre est en cours. Voilà pourquoi nous ne pouvons pas rester silencieux.
Le Patriarche me disait hier qu’une partition du pays serait préférable à une guerre civile qui tue d’abord les innocents. Si seulement la communauté internationale pouvait aider à trouver une solution… Mais n’attendons pas tout des États et de leur diplomatie. Agissons ici et maintenant, comme le Pape nous y a appelés. Lorsque Jean-Paul II m’a accueilli dans le collège des cardinaux, il a insisté sur le sens de la pourpre cardinalice : c’est le rappel du sang des martyrs. C’est pourquoi j’appelle aujourd’hui les chrétiens d’ici à faire monter vers le ciel une prière fervente pour nos frères d’Orient. Je les invite à cultiver la conscience de cette fraternité qui nous lie par-delà les kilomètres et les siècles. Je veux leur redire les paroles du Patriarche : « Ce qui nous manque le plus, c’est votre proximité, votre solidarité. Nous voulons avoir la certitude que nous ne sommes pas oubliés ! »
Je propose d’encourager les associations œuvrant dans la plaine de Ninive. Je supplie les chrétiens d’ici et tous les hommes et femmes de bonne volonté qui travaillent dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’alimentation, de l’aide d’urgence de venir en aide aux survivants. J’ai le désir de lancer un jumelage entre notre diocèse et l’un de ceux qui en a le plus besoin. Je suggère qu’un pourcentage des quêtes de nos paroisses qui le souhaitent soit versé durant l’année qui vient pour le soulagement de la détresse de nos frères d’Irak. J’invite tous les chrétiens à rester éveillés et attentifs, à être les veilleurs de leurs frères.
Que les héritiers de saint Pothin deviennent les frères de ceux de saint Thomas, apôtre de l’Orient. Comme l’a dit le pape François, nous sommes face à un œcuménisme de sang : ce ne sont pas des catholiques, des protestants, des orthodoxes que l’on martyrise : ce sont des chrétiens. Il est d’ailleurs à craindre que les persécutions ne s’arrêteront pas aux chrétiens. Il faut dès aujourd’hui que la ville de Karakosh devienne un sanctuaire pour tous les belligérants, et un havre de paix pour les populations civiles qui, par milliers et de toutes les confessions, y affluent. Car ce sont des hommes que l’on tue, dans le silence, entre deux olas d’un stade de foot brésilien.
Le Patriarche me l’a dit : « Nous gardons espoir, mais comme vous le savez, l’espoir est fragile. » Et si leur espoir était aussi entre nos mains ? Le pape François le rappelle : « Les chrétiens persécutés pour leur foi sont si nombreux ! Jésus est avec eux. Nous aussi. » Nous aussi !
CARDINAL PHILIPPE BARBARIN 
Archevêque de Lyon
Primat des Gaules

dimanche 29 juin 2014

Irak : l’archevêque de Mossoul en appelle à la communauté internationale

Irak: l’archevêque de Mossoul en appelle à la communauté internationale

28/6/14 - 11 H 38-Alors que la quasi-totalité des 40 000 habitants de Qaraqosh, ont fui devant l’offensive des djihadistes de l’État islamique d’Irak et du Levant (EEIL), le bourg syrien-catholique de la plaine de Ninive, à une trentaine de kilomètres de Mossoul, est devenu une ville fantôme, rapporte vendredi 28 juin Mgr Youhanna Boutros Moshe, archevêque syrien de Mossoul à l’agence vaticane Fides.
Tandis que les djihadistes font pleuvoir sur ville missiles et grenades, de nouvelles armes et de nouveaux contingents sont arrivés ces deux derniers jours dans la ville pour renforcer les milices kurdes des peshmergas qui opposent une résistance à l’avancée des insurgés sunnites.
Pour Mgr Moshe, un des rares à être resté dans la ville avec plusieurs prêtres et plusieurs jeunes de son Église, l’impression est que l’on est en train de préparer le terrain pour un combat frontal. 90 % des 40 000 habitants de la ville, la plupart fidèles de l’Église syrienne-catholique, ont fui Qaraqosh.
« JE M’ADRESSE AUX CONSCIENCES DES RESPONSABLES POLITIQUES »
Afin de préserver la ville de la destruction, l’archevêque a tenté jeudi, sans succès, une médiation entre les belligérants. Les insurgés sunnites demandent aux milices kurdes de se retirer mais ces dernières n’entendent pas permettre aux insurgés de s’approcher des frontières du Kurdistan irakien.
Dans cette situation dramatique, l’archevêque lance, depuis Qaraqosh, un appel pressant à la communauté internationale.
« Face au drame que vit notre peuple, je m’adresse aux consciences des responsables politiques du monde entier, aux organismes internationaux et à tous les hommes de bonne volonté, martèle-t-il. Il faut intervenir tout de suite pour empêcher la situation de précipiter, en œuvrant non seulement sur le plan des secours humanitaires, mais aussi aux niveaux politique et diplomatique. »
« LE MONDE NE PEUT PAS FERMER LES YEUX »
« Chaque heure, chaque jour perdu, risque de rendre tout irrécupérable, continue-t-il. On ne peut pas laisser passer des jours et des semaines dans la passivité. L’immobilisme devient complicité avec le crime et l’invasion. Le monde ne peut pas fermer les yeux devant le drame d’un peuple entier qui a fui de ses maisons en quelques heures, n’emportant avec soi que les vêtements qu’il avait sur lui ».
Pour le P. Nizar Semaan, un collaborateur de Mgr Moshe, cet appel « s’adresse aussi aux gouvernements occidentaux et européens qui parlent souvent des droits de l’homme de manière intermittente et intéressée, pour finir terrés dans un mutisme de commodité quand leurs opérations et leurs analyses des problèmes du Moyen-Orient se révèlent myopes et sans succès ».
Avec Fides
28/6/14 - 11 H 38

samedi 28 juin 2014

Les Chrétiens d'Irak menacés de disparaître - appel de Sant'Egidio : Tout un monde

Les Chrétiens d'Irak menacés de disparaître - appel de Sant'Egidio : Tout un monde

Les Chrétiens d'Irak menacés de disparaître - appel de Sant'Egidio

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Face à la dégradation de la situation en Irak, la minorité chrétienne, déjà réduite comme une peau de chagrin depuis dix ans, joue sa survie, prise en étau entre l'offensive de l'EIIL et la réaction des communautés chiites et kurdes. Dans un appel diffusé hier à Rome, le fondateur de la Communauté de Sant'Egidio, Andrea Riccardi, évoque le risque de voir disparaître "la présence millénaire des chrétiens dans ce pays du Moyen-Orient". La ville de Karakosh est particulièrement ciblée, et des dizaines de milliers d'habitants se sont réfugiés au Kurdistan où affluent également des réfugiés venus de Syrie. Voici le texte diffusé hier soir par la Communauté de Sant'Egidio. La photo ci-dessus est reprise du site de Radio Notre Dame et de sa campagne en faveur des Chrétiens d'Irak (voir ICI). Pour d'autres informations, voir également le site de la Mission Chaldéenne. Mercredi, dans Le Figaro, le Cardinal Barbarin, Archevêque de Lyon, lançait un appel à l'aide aux communautés chrétiennes d'Irak dans une tribune au titre provocateur : "Chrétiens d'Irak : plus urgent que le foot". Il y écrit. "Le Patriarche (des Chaldéens) me disait hier qu'une partition du pays serait préférable à une guerre civile qui tue d'abord les innocents. Si seulement la communauté internationale pouvait aider à trouver une solution… Mais n'attendons pas tout des États et de leur diplomatie. Agissons ici et maintenant, comme le pape nous y a appelés".

Comunità Sant'Egidio (santegidionews) sur Twitter - Windows Internet Explorer.jpgROME – « Faire tout ce qui est possible et vite pour mettre fin à la spirale de violence qui semble poursuivre l'objectif de faire éclater l'Irak en différentes parties et d'effacer la présence millénaire des chrétiens dans ce pays du Moyen-Orient. » C'est le cri d'alarme dramatique lancé par le fondateur de la Communauté de Sant'Egidio, Andrea Riccardi, après que les événements se sont précipités en Irak où, depuis la prise de Mossoul, au début du mois de juin, les milices de l'Isis (ledit Etat islamique de l'Irak et du Levant), appuyées par d'autres groupes, ont commencé cette nuit le bombardement de la ville de Karakosh.



Envoyé de mon Ipad 

Le patriarche Gregorios III au premier Congrès antiochien orthodoxe


Conservation du dépôt de la foi et ouverture aux autres

Rédaction

ROME, 27 juin 2014 (Zenit.org) - « Le patriarcat d'Antioche a relevé le défi de la conservation du dépôt de la foi et de l'ouverture aux autres. L'ouverture au monde arabe et musulman. L'ouverture à Constantinople et à l'Occident », déclare le patriarche Gregorios III.

Gregorios III, patriarche grec melkite catholique d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem a pris part à la journée d'ouverture du premier « Congrès antiochien », en cours du 26 au 28 juin 2014 au monastère Notre Dame de Balamand, au Liban.

Organisé par le patriarcat d'Antioche des Grecs-orthodoxes sous la présidence du patriarche Jean X, primat de l'Église grec-orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient, ce congrès a pour thème « L'Unité antiochienne : Portées et Exigences », précise un communiqué du patriarcat grec melkite catholique d'Antioche et de tout l'Orient d'Alexandrie et de Jérusalem.

« C'est avec fierté et humilité, crainte révérencielle et responsabilité, que je porte cet antique titre apostolique de patriarche d'Antioche et de tout l'Orient… » : C'est en ces termes que Gregorios III a entamé son intervention, évoquant tout ce qui fait que la culture du siège d'Antioche est « une culture multiforme et diverse. D'abord grecque, puis syriaque et arabe elle est en même temps plus que grecque, plus que syriaque, plus qu'arabe, plus que latine et romaine… Le patriarcat d'Antioche est l'unique siège qui ait écrit, successivement, ses prières dans ces trois langues. »

« Les Antiochiens ont aimé la civilisation et la culture grecque qu'ils ont assimilés jusqu'à la baptiser et à la christianiser avant de l'arabiser et de l'offrir au monde arabe et musulman faisant d'elle les fondations d'une société pluraliste jetant les bases d'un savoir-vivre ensemble… Du monde arabe la culture grecque a conquis l'Europe », a-t-il poursuivi.

« Ta naissance ô Christ, notre Dieu, a fait resplendir dans le monde la lumière de la connaissance. En elle les serviteurs des astres, enseignés par l'étoile, apprennent à T'adorer, Toi, Soleil de Justice, et à Te connaître, Orient d'en haut. Seigneur, gloire à Toi ! ». Reprenant ce tropaire de la Nativité de Notre Seigneur, Gregorios III a rappelé que si Jésus-Christ est né en Palestine, le christianisme, lui, est né à Antioche et de l'Orient vient la lumière, ce que le saint pape Jean-Paul II a souligné dans sa lettre apostolique Orientale Lumen.

« Le patriarcat d'Antioche a relevé le défi de la conservation du dépôt de la foi et de l'ouverture aux autres. L'ouverture au monde arabe et musulman. L'ouverture à Constantinople et à l'Occident. Comme il s'est singularisé en sauvegardant l'unité chrétienne refusant de déchirer la tunique du Christ, la robe sans couture, en ne prenant pas partie quand Rome et Constantinople se sont déchirées… », a-t-il ajouté.

Gregorios III a souhaité que « ce premier congrès antiochien orthodoxe se transforme dans les années à venir en un congrès antiochien auquel prendront part les membres et le clergé des cinq Eglises relevant du siège d'Antioche réalisant ainsi les paroles de Notre Seigneur Jésus-Christ : qu'ils soient un afin que le monde croie ! ».

L’association SOS chrétiens d’Orient : « Retisser un lien entre les chrétiens français et orientaux » - Vivre en chrétien - Agir | Famille Chrétienne Famillechretienne.fr

L'association SOS chrétiens d'Orient : « Retisser un lien entre les chrétiens français et orientaux » - Vivre en chrétien - Agir | Famille Chrétienne Famillechretienne.fr

L'association SOS chrétiens d'Orient : « Retisser un lien entre les chrétiens français et orientaux »

L'association SOS chrétiens d'Orient ira au Liban et en Irak du 19 au 31 juillet. Pour mission « L'Orient avec saint Charbel », au Liban et en Irak. Explications de son président, Charles de Meyer.

Vous avez déjà fait « Noël en Syrie » et « Pâques en Irak ». Pourquoi monter cette troisième aventure ?

Nous partons en mission avec sept Français et un Irakien au Liban et dans la partie d'Irak, touchés par les flots de réfugiés. Jusqu'ici, nous avons constitué des convois d'aide temporaire qui demandaient du temps et une grande générosité de la part de nos donateurs. Nous voulons désormais construire des projets de long terme que nous pourrons surveiller tous les trois mois en Irak.

Il y a cinq projets : nous allons tout d'abord apporter alimentation et vêtements dans deux camps de réfugiés, l'un à Duhok en Irak et l'autre dans la Bekaa au Liban. Nous nous concentrerons ensuite sur la ville de Qaraqosh pour les trois autres projets : ouvrir un magasin de costumes traditionnels et intervenir auprès de deux congrégations de religieuses pour les aider d'une part dans la construction d'un puits, d'autre part dans l'instruction d'enfants handicapés et adoptés.

Lors des premiers voyages, nous avons fait des rencontres touchantes qui nous ont confortés dans le sens de notre action. Aujourd'hui, nous voulons qu'elle s'inscrive dans le long terme.

Pourquoi se placer sous le patronage de saint Charbel ? 

Nous avons repéré chez cet ermite de la fin du XIXe siècle trois vertus importantes devenues les mots d'ordre de cette mission : travail, abandon et espérance. Les chrétiens orientaux, et plus particulièrement d'Irak, doivent pouvoir travailler à maintenir leur identité, ainsi que s'abandonner dans les mains de Dieu, puisqu'en considérant le contexte géopolitique leur place dans la région s'avère compromise. Quant à l'espérance, nous essayons de retisser un lien entre les chrétiens français et orientaux.

Comment vous soutenir?

La première manière est de participer à une grande cagnotte en ligne qui permettra de suivre au jour le jour notre mission. Nous entendons témoigner sur place et rendre compte en France de notre aventure. Nous organisons à chaque retour d'expédition une grande série de conférences et publions une vidéo comme nous l'avons fait pour « Pâques en Irak » et « Noël en Syrie ».

Enfin, comme nous sommes encore une petite œuvre, nous avons besoin du bouche-à-oreille et du soutien financier, si minime soit-il. Vous pouvez l'effectuer via notre site Internet ou à l'adresse : 5, rue Lakanal, 75015 Paris.

Un véritable engouement se crée chez ceux qui suivent notre actualité, puis en parlent à leurs proches, à leurs paroisses. Nous avons déjà touché plus de quatre mille donateurs. Nous essayons de témoigner avec le plus de vérité, de transparence et de réactivité possible.



Envoyé de mon Ipad 

Chrétiens d'Orient : le cri d'alarme du cardinal Barbarin / Société / Actualité / France monde / Journal / Fiducial médias - le journal de l'actualité de Lyon et du Grand Lyon.

Chrétiens d'Orient : le cri d'alarme du cardinal Barbarin / Société / Actualité / France monde / Journal / Fiducial médias - le journal de l'actualité de Lyon et du Grand Lyon.

Chrétiens d'Orient : le cri d'alarme du cardinal Barbarin

Philippe Barbarin, l'archevêque de Lyon a publié une tribune dans le Figaro cette semaine. Il rappelle la situation des chrétiens en Orient, "une tragédie" et pas seulement en Irak.  

Barbarin ()
© Tim Douet

"En France, il faut bien le dire, la situation des chrétiens d'Irak n'est pas un grand générateur d'émotions", analyse avec distance le cardinal de Lyon. Peut-être avec le brin d'ironie que l'on peut lui reconnaître. 

"Ne pas oublier les chrétiens d'Orient"

Philippe Barbarin fait référence à la situation des chrétiens d'Orient et pas seulement en Irak. Très inquiet, le Patriarche des Chaldéens, Louis-Raphaël Ier Sako, l'a joint par téléphone ce mardi soir sur la persécution des chrétiens en Irak. Lors d'un colloque en mars dernier, le patriarche était venu à Lyon. Il connaît bien le cardinal, et n'hésite pas à formuler sa demande : "Ce n'est pas l'argent qui nous manque, mais la certitude que nous ne sommes pas oubliés'. 

"L'éradication des minorités religieuses n'est hélas pas un dommage collatéral de la folle stratégie des assassins : c'est leur but affiché", relate le cardinal Barbarin. Plus loin : "Car ce sont des hommes que l'on tue, dans le silence, entre deux olas d'un stade de foot brésilien", assène-t-il en évoquant l'enthousiasme planétaire pour la coupe du monde de football. 

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Réfugiées chrétiennes en Irak ©KARIM SAHIB / AFP

La Pakistanaise Isia Bibi, la Soudanaise Meriam Ishag...

Dans sa tribune, véritable cri d'alarme, il décrit des cas très particuliers comme Asia Bibi, cette jeune femme pakistanaise accusée d'avoir blasphémé. " Elle entame sa 4e année de détention préventive dans une prison pakistanaise de haute sécurité sans que cela n'empêche grand-monde de dormir", avance Philippe Barbarin. Il y a  Meriam Yahia Ibrahim Ishag, cette Soudanaise condamnée à mort pour apostasie qui " a accouché dans les prisons soudanaises, enchaînée pour allaiter son petit dans le couloir de la mort..".

Monseigneur Barbarin reproche clairement à la France "d'avoir manqué de grandes voix françaises pour s'y opposer simplement, fortement, fermement."

Une communauté religieuse en fort déclin en Orient

La communauté chrétienne en Orient ne cesse de décliner. En Turquie, par exemple, en un siècle, le pourcentage de chrétiens est passé de 25% à 0,13%. En Irak, depuis la guerre menée par les Américains pour renverser Saddam Hussein, la communauté chrétienne a fortement diminué.  En 2010, la moitié des Chaldéens avait fui le pays. 

Ce vendredi matin, Philippe Barbarin a contacté son homologue libanais à Antélyas. Celui-ci lui a décrit le fort afflux de chrétiens, "car notre première mission est de les accueillir, mais c'est très difficile", avoue l'archevêque d'Antélyas. Déjà le 23 juin dernier, le Pape François avait, sur Twitter, avancé ses craintes : "Prions pour les communautés chrétiennes du Moyen-Orient, pour qu'elles continuent à vivre là où le christianisme a ses origines." Un appel auquel s'associe totalement le cardinal Barbarin. D'ailleurs il cite le pape dans sa dernière phrase : "Les chrétiens persécutés pour leur foi sont si nombreux ! Jésus est avec eux. Nous aussi."

Lire la tribune en intégralité de Monseigneur Barbarin



Envoyé de mon Ipad 

mardi 24 juin 2014

Raï : Poursuivons l’édification d’une culture de la modération - L'Orient-Le Jour - 23/6/2014

Raï : Poursuivons l'édification d'une culture de la modération - L'Orient-Le Jour

Raï : Poursuivons l'édification d'une culture de la modération

Le patriarche maronite Mgr Bechara Raï a appelé hier à la poursuite de l'édification d'une « culture de la modération » par les chrétiens et les musulmans du Liban, ainsi que celle de « l'acceptation de l'autre, et de la liberté de croyance et de pratique religieuse ».
S'exprimant devant un rassemblement organisé par le Bureau de la famille à Bkerké, et comme à son habitude, le patriarche a réservé un paragraphe de son homélie pour s'exprimer sur le plan national. Il a commencé par noter que « le jour de la fête des Pères, le Liban est orphelin d'un président de la République ».
« Nous prions pour la protection de la grande famille nationale libanaise, pour que Dieu la protège de ceux qui cherchent à porter atteinte à sa sécurité et à sa stabilité, et la protège du phénomène de la violence et des voitures piégées, a souligné Mgr Raï. Nous prions à cette occasion pour les victimes de l'attentat de Dahr el-Beidar et en particulier pour l'agent des FSI qui a péri dans cet attentat. Nous prions aussi pour les pays de notre Orient blessés, en particulier pour la Syrie, l'Irak et la Palestine », a ajouté le chef de l'Église maronite.
Au passage, le patriarche a stigmatisé les modèles d'État religieux ou athées qui menacent « le modèle libanais », se référant au passage à des échantillons de ce type d'autorité, que ce soit à l'est de Saïda (allusion au village de Abra où le conseil municipal a enjoint aux habitants de ne pas manger en public durant le jeûne du ramadan) ou dans des écoles qui se veulent « laïques » où les chrétiens se sont vu interdire d'afficher leurs symboles religieux (en violation de l'article 9 de la Constitution garantissant ce droit).



Envoyé de mon Ipad 

Terresainte.net - Mgr G.Bacouni, nouvel évêque grec catholique de Galilée » Chrétiens de la Méditerranée

Terresainte.net - Mgr G.Bacouni, nouvel évêque grec catholique de Galilée » Chrétiens de la Méditerranée

TERRESAINTE.NET – MGR G.BACOUNI, NOUVEL ÉVÊQUE GREC CATHOLIQUE DE GALILÉE

Mgr Georges Wadih bacouni, nouvel évêque grec-catholique d'Acre et de toute la Galilée.
Le Synode de l'Eglise grecque catholique réuni du 16 au 21 juin, a élu le vendredi 20 juin, Mgr Georges Wadih Bacouni comme nouvel évêque de l'archiparchie d'Acre, Haïfa, Nazareth et toute la Galilée. Il remplace Mgr Elias Chacour qui avait remis sa démission atteint par la limite d'âge.
Son élection doit être confirmée par le pape François.
Biographie de Mgr Bacouni
Mgr Bakona est né à Beyrouth le 16 mai 1962. Titulaire d'une licence en gestion et comptabilité de l'Université libanaise il a travaillé quelques années dans le secteur bancaire. Il a rejoint l'Institut Saint-Paul à Harissa, où il a obtenu un baccalauréat en philosophie et en théologie. Ordonné prêtre pour le diocèse de Beyrouth le 30 juillet 1995, et il a été affecté au service de différentes paroisses. Il fut nommé recteur du séminaire patriarcal Sainte-Anne de Raboué – Antélias (Liban) en septembre 1998, où il a servi pendant six ans
Le 22 juin 2005, le Synode des évêques le nomma à la tête du diocèse de Tyr. Il fut ordonné évêque des mains du patriarche Grégoire III Laham, le 27 novembre 2005 en l'église Saint-Paul à Harissa.
Durant les années 2010 et 2011, il fut également administrateur patriarcal du diocèse de Homs, Hama et Yabroud en Syrie



Envoyé de mon Ipad 

lundi 23 juin 2014

L'Assemblée nationale ( France) crée un groupe d'études sur les chrétiens d'Orient - France - La Vie

L'Assemblée nationale crée un groupe d'études sur les chrétiens d'Orient - France - La Vie

L'Assemblée nationale crée un groupe d'études sur les chrétiens d'Orient

Les neuf mois de "lobbying intense" mené par la Coordination des chrétiens d'Orient en danger (CHREDO), conjugué au soutien d'une centaine de parlementaires, n'auront pas été vains. Le bureau de la commission des affaires étrangères vient d'approuver la création d'un groupe d'études sur les chrétiens d'Orient au sein de l'institution.

La proposition du mouvement de créer un groupe d'études sur les chrétiens d'Orient à l'Assemblée nationale avait été présentée aux députés en octobre 2013 par Valérie Pécresse. L'élue UMP a bénéficié ces derniers mois du soutien de nombreux parlementaires de tous les bords politiques. Dans un communiqué de presse diffusé jeudi 19 juin dernier, la CHREDO rappelle que cette demande était "soutenue par la députée Véronique Besse, le député Claude Goasguen et plus de 110 parlementaires de tous les bords politiques".

Le projet avait également obtenu le soutien du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, "qui l'avait confirmé dans un courrier adressé au président de la CHREDO, à la suite de leur réunion de travail en avril dernier", précise encore le communiqué, citant le ministre lui-même: "J'ai pris note enfin du projet de constitution de groupes d'études sur les chrétiens d'orient à l'Assemblée nationale et au Sénat. Il s'agit là d'une décision qui relève du pouvoir législatif. La création de tels groupes manifesterait l'engagement constant de la France en faveur de ces communautés à qui nous unissent des liens historiques particuliers."

"Ce vote marque une prise de conscience de la situation critique des chrétiens dans cette partie du monde", se félicite Patrick Karam, président de la CHREDO, cité par La Croix. Contrairement à une mission d'information ou à une commission d'enquête, qui ont une durée de vie limitée, un groupe d'études est une instance permanente, dotée d'un secrétariat et de financements permettant des déplacements.

Patrick Karam explique que ce groupe "devrait permettre aux parlementaires de se saisir au quotidien et de manière pérenne de la situation des Chrétiens, pourchassés, persécutés et menacés de disparition en Orient". Là où le CHREDO ne pouvait qu'alerter "de l'extérieur", précise encore La Croix, cette nouvelle instance, dont on ne connaît pas encore le président, aura un impact interne auprès des parlementaires. Une décision qui tombe à point nommé alors que la situation des chrétiens d'Orient, notamment en Irak, est très fragile.



Envoyé de mon Ipad 

Le Synode Grec-Cathlique ,Ain Traz, du 16 au 21 juin

سينودس الكاثوليك أبدى خشيته على الديموقراطية ودعا أركان الطائفة إلى الدفاع عن مواقعها في الإدارة | الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة- لبنان
سينودس الكاثوليك أبدى خشيته على الديموقراطية ودعا أركان الطائفة إلى الدفاع عن مواقعها في الإدارة
سينودس الكاثوليك أبدى خشيته على الديموقراطية ودعا أركان الطائفة إلى الدفاع عن مواقعها في الإدارة

أعرب سينودس كنيسة الروم الملكيين الكاثوليك عن خشيته على الديموقراطيَّة في لبنان "التي طالما كانت ميزته الكبرى، خصوصاً في محيطه العربي"، كذلك تخوف من "التآلف مع الفراغ الرئاسي"، داعياً المسؤولين إلى "تحمل مسؤولياتهم والإسراع إلى انتخاب رئيس للجمهورية للحفاظ على الدستور واحترام الوثيقة الوطنية".

وتوقَّف في بيانه الختامي، بعد اجتماعه من 16 حزيران الجاري الى 21 منه في عين تراز برئاسة البطريرك غريغوريوس الثالث، عند حقوق أبناء الطائفة في الوظائف والإدارات العامّة، مطالباً المسؤولين في الطائفة، بـ"أن يدافعوا عن مواقع الروم الكاثوليك في المؤسّسات والإدارات، وألا يتهاونوا في المطالبة بحقوقهم، وأن يرفعوا عنهم الظلم وتهميش دورهم، ويعملوا على حماية حضورهم بالتوازن بين الطوائف على الصعيد الوظائفي مع مراعاة جودة الأداء واختيار الإنسان المناسب في المكان المناسب. وفي هذا المعنى، شدَّد الآباء على الحفاظ على موقع رئاسة المجلس الاقتصادي الاجتماعي، ومواقع الطائفة في مختلف القطاعات. كما استنكروا حادثة التفجير في ضهر البيدر، مستمطرين الرحمة على من استشهد وطالبين الشفاء للجرحى".
أضاف: "اتخذ السينودس بافتتاحيته طابعاً كنسياً أخوياً، حيث وبفرح كبير، استقبل غبطةُ البطريرك غريغوريوس الثالث وآباء السينودس، غبطةَ البطريرك يوحنا العاشر يازجي للروم الأرثوذكس يرافقُه السادة المطارنة: أنطوان شدراوي، وسرجيوس عَبَد، وباسيليوس منصور، وعددٌ من الكهنة، في زيارةٍ لسينودسنا اعتُبِرت فاتحةَ عهدٍ جديد في العلاقات والعمل المشترك والتفكير معاً لخير الكنيستين. كما استقبل السفيرَ البابويَّ سيادة المطران غبريالي كاتشيا الذي شاركهم في جلسةٍ خاصة نقل خلالها تحيات قداسة البابا فرنسيس وبركاته. وحمّله السينودس رسالة شركة ومحبة الى قداسته، معبرين فيها عن الامتنان لزيارة الأراضي المقدسة ولقائه غبطة البطريرك المسكوني برتلماوس الأول".

أعمال السينودس
وتطرقت أعمال السينودس إلى مواضيع رئيسيّة أبرزها:
"- الأوضاع الأمنيَّة المقلقة المخيِّمة على المنطقة، وبنوعٍ خاص في سوريا ولبنان والعراق، وأبدوا ألمهم من جرّاء التعصّب والتكفير والعنف الذي يَزرع الموت والدمار هنا وهناك، والذي تضررت من جرّائه كلّ أبرشيَّاتنا بكنائسها ومدارسها ومؤسّساتها، كما تعرَّض الكثير من أبنائنا للخطف والقتل والتوقيف، فساهم ذلك في تهجيرهم أو نزوحهم ليعيشوا ظروفاً حياتيّةً صعبة، خصوصاً، مع زيادة الأضرار وارتفاع نسبة البطالة القسريّة. لذلك فإنَّهم يدعون جميع الأطراف في المنطقة عموماً، والعراق وسوريا خصوصًا إلى نبذ العنف ورمي السلاح، وإلى التصالح وإيثار مصلحة الوطن على كلِّ مصلحة شخصيَّة فرديَّة أم جماعيَّة، ويدعون الدول الكبرى الضالعة في الأزمة الشرق أوسطيّة إلى التوقّف عن توريد الأسلحة والمال وحتى المسلحين، وإلى الاتّفاق في ما بينها، على حلٍّ سلميّ يسمح باستعادة الأمن والسلام والازدهار.
- اطلع الآباء على أوضاع الأبرشيّات، ولا سيَّما الأبرشيَّات في سوريا، والتي تضرَّرت كثيرًا في جميع قطاعاتها، وتداعوا إلى مدّ يد العون لمساعدتها على جبه الأزمة في مختلف وجوهها، وإلى استنهاض همّة أبنائنا وبذل المساعي المحليّة والعالميّة للمساعدة، مناشدين لذلك المجتمع الدوليّ وكلّ قادر. ولم يغب عن بالهم ما ألمَّ ببلدة معلولا، وذكروا بصلواتهم الشهداء الذين سقطوا فيها، إضافةً إلى جميع الشهداء والمخطوفين.
- قدّم غبطته مشكوراً تقريراً مفصَّلاً، بالصور والأرقام، عن المشاريع والأعمال التي قامت بها البطريركيّة في لبنان منذ سنة 2001 حتى آخر سنة 2013، وما رافقها من بيعٍ لبعض العقارات وشراء أخرى بحسب حاجة الكنيسة وخدمة أبنائها، مؤكّداً أنّ البطريركيّة قامت بما قامت به من أجل تحسين إدارة الممتلكات العائدة لها وتسديد متوجبات ضرورية عليها. ودعا السادة الأساقفة إلى التقيُّد بالقوانين الكنسيّة الناظمة لإدارة الأموال والممتلكات الكنسيّة.
- انتخب السينودس أساقفة جدداً لأبرشيات شاغرة سيعلن عن أسمائهم لاحقا".

النهار

23/6/2014 Annahar

Envoyé de mon Ipad 

jeudi 19 juin 2014

L’archevêque chaldéen de Mossoul contre une intervention militaire en Irak | La-Croix.com

L'archevêque chaldéen de Mossoul contre une intervention militaire en Irak | La-Croix.com

19/6/2014-Mgr Amel Shamon Nona, archevêque de Mossoul, en Irak, lors de la Nuit des témoins, à Paris, le 28 mars 2014.


« Les interventions militaires ne résolvent rien », a réagi jeudi 19 juin Mgr Amel Shamon Nona, archevêque chaldéen de Mossoul, alors qu'il était interrogé sur la demande de Bagdad à l'adresse des États-Unis de frappes contre les djihadistes, dans une interview à l'Agence catholique Fides.

Mgr Amel Shamon Nona a rappelé qu'« en Irak nous avons déjà vu si souvent que la guerre et les interventions militaires ne résolvent rien ».

« Les problèmes explosent tôt ou tard d'une manière encore plus dévastatrice », a-t-il encore fait valoir, en réponse à une question sur la perspective d'une intervention par des puissances étrangères.

Mgr Jean Benjamin Sleiman, archevêque de Bagdad avait prononcé lundi 16 juin des déclarations similaires.

Pour contribuer à stopper l'avancée des djihadistes de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL), le ministre irakien des affaires étrangères, Hoshyar Zebari, avait annoncé mercredi que son pays avait « officiellement » demandé aux États-Unis des frappes aériennes contre les djihadistes.

Depuis le 9 juin, les combattants de l'EIIL, appuyés par des partisans du régime de Saddam Hussein, renversé par l'invasion américaine de 2003, ont pris le contrôle de la deuxième ville d'Irak, Mossoul, d'une grande partie de sa province Ninive (nord), de Tikrit et d'autres secteurs des provinces de Salaheddine (nord), Diyala (est) et Kirkouk (nord).

La minorité chrétienne est particulièrement présente historiquement dans la région de Mossoul. Mais la dernière offensive de l'EEIL a dramatiquement augmenté son exode vers d'autres régions et vers l'étranger.



Envoyé de mon Ipad 

L’Assemblée nationale approuve la création d’un groupe d’études sur les chrétiens d’Orient | La-Croix.com

L'Assemblée nationale approuve la création d'un groupe d'études sur les chrétiens d'Orient | La-Croix.com

19/6/2014-Des chrétiens assistent à une messe dans une église chaldéenne à Al-Qoush , Nord de l' Irak, le 15 juin.

« La Coordination des chrétiens d'Orient en danger (CHREDO), présidée par Patrick Karam, se félicite que sa proposition de créer un groupe d'études sur les chrétiens d'Orient à l'Assemblée Nationale vient enfin, après plus de neuf mois de lobbying intense, d'être acceptée par le bureau de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée Nationale ». Dans un communiqué de presse diffusé jeudi 19 juin 2014, la CHREDO rappelle que cette demande, portée par « la députée Valérie Pécresse, était soutenue par la députée Véronique Besse, le député Claude Goasguen et plus de 110 parlementaires de tous les bords politiques ».

« Ce vote marque une prise de conscience de la situation critique des chrétiens dans cette partie du monde », se félicite Patrick Karam. À la différence d'une mission d'information ou d'une commission d'enquête, « d'une durée de vie limitée », un groupe d'études est une instance permanente, dotée d'un secrétariat, de financements permettant des déplacements…

Stimuler le débat national

« Ce groupe d'études va alimenter la réflexion des élus et du gouvernement, stimuler le débat national », liste l'ancien délégué interministériel pour l'égalité des chances des Français d'outre-mer, conseiller régional (UMP) d'Île-de-France. « Ce qui nous manque, c'est une connaissance précise de ce qui se passe. Au sein de la coordination, nous recevons souvent des prêtres, des évêques ou des réfugiés des pays du Moyen-Orient qui ne savent pas à qui s'adresser. Il fallait que les parlementaires aient une structure pour les recevoir ».

Alors que la CHREDO effectue, selon son président, un travail de lobbying « de l'extérieur », ce nouveau groupe d'études–- dont on ne connaît pas encore le président–- pourra mener ce travail plus simplement et plus efficacement « de l'intérieur », en lui servant de « caisse de résonance ». « Le groupe d'études pourra examiner les solutions concrètes en réponse aux besoins les plus urgents et saisir le Parlement et le gouvernement pour prendre toutes les mesures propres à assurer la protection de ces minorités », précise le communiqué.

Résolution des Nations unies

La création d'une telle instance au sein du Sénat est d'ailleurs à l'étude, portée par les sénateurs Bariza Khiari (PS) et Roger Karoutchi (UMP). « Nous allons les relancer », affirme Patrick Karam. « Mais ce n'est pas obligatoire. Les rapports et préconisations du groupe d'étude de l'Assemblée seront diffusés auprès de l'ensemble de la représentation nationale et du gouvernement ».

Après ce succès, la coordination compte relancer un autre chantier  : obtenir une « résolution des Nations unies », demandant notamment le « respect des lieux de culte », et envisageant sinon la saisine de la Cour pénale internationale. « Concernera-t-elle les minorités chrétiennes, ou bien les minorités au Proche-Orient  ? En tout cas, il faut qu'il y ait le mot 'chrétien' », envisage déjà son président, qui compte « écrire aux parlementaires et au gouvernement pour leur dire quelle intervention nous attendons de leur part ». « La précédente date de plusieurs années et son objet était plus vaste. Il faut des piqûres de rappel et des signaux adressés à tous ceux qui sont engagés dans des politiques répressives, qu'il s'agisse d'États ou de groupes islamistes ».



Envoyé de mon Ipad 

mercredi 18 juin 2014

« Il faut que les dirigeants Irakiens travaillent ensemble », déclare l’archevêque de Bagdad | La-Croix.com

« Il faut que les dirigeants Irakiens travaillent ensemble », déclare l'archevêque de Bagdad | La-Croix.com

Mgr Jean Benjamin Sleiman, archevêque latin de Bagdad, Cathédrale Notre-Dame de Paris, le 30 mai 2010

La communauté internationale ne doit pas intervenir en Irak dans la lutte contre les extrémistes de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL), a expliqué lundi 16 juin Mgr Jean Benjamin Sleiman, archevêque latin de Bagdad, lors d'un entretien avec l'Aide à l'Église en détresse (AED).

« En réponse à cette crise, la communauté internationale doit penser au bien commun, et non simplement à ses propres intérêts. Elle doit penser à la paix », a expliqué Mgr Sleiman, archevêque catholique de rite latin de Bagdad depuis 2001. Il s'élève contre une intervention de la communauté internationale : « Il faut que l'EIIL soit arrêté et il faut que les dirigeants irakiens travaillent ensemble pour l'arrêter. C'est plus important que l'implication de la communauté internationale. »

Le « consensus » politique en Irak est essentiel pour vaincre l'EIIL, estime Mgr Sleiman, archevêque de Bagdad, après la prise de contrôle militaire des principales villes du Nord la semaine dernière, dont Mossoul, deuxième ville du pays. S'exprimant depuis Bagdad, l'archevêque a décrit la situation des Irakiens qui tentaient de quitter la ville, par crainte d'une attaque de l'EIIL.

À la question de savoir comment il voyait les prochains jours, l'archevêque a déclaré : « Je ne sais pas ce qui va se passer ensuite. Bien sûr, l'armée résistera à l'EIIL, mais qui sait si elle sera assez forte ? Il est possible que les terroristes réussissent, mais nous ne le savons pas. »

Des paroissiens très inquiets

Mgr Sleiman a constaté une diminution de la présence avant-hier (15 juin) à la messe dominicale qu'il célébrait à la cathédrale Saint-Joseph de Bagdad , près du lieu où il vit, expliquant qu'il y avait « beaucoup de confusion » dans la capitale. « Les gens que j'ai rencontrés après la messe étaient très inquiets de la situation », explique l'archevêque, dont la communauté catholique latine est beaucoup plus réduite que celle des Chaldéens – la plus grande communauté catholique d'Irak.

Avec la fermeture de toutes les routes au nord de Bagdad, et la présence de postes de contrôle et d'autres obstacles sur les routes du sud, la seule option pour la population est de s'en aller par l'un des sept vols qui partent de la capitale tous les jours. « Cela signifie que vous ne pouvez quitter Bagdad que si vous avez de l'argent pour payer un vol, explique l'archevêque. De toute façon, tous les vols sont réservés jusqu'à la fin du mois. »

À la question de savoir s'il envisageait de quitter la ville, Mgr Sleiman répond : « Je ne sais pas si je dois rester ou partir. Je laisse ce problème à mes anges. »

Ce carme originaire du Liban, a lancé à nouveau un appel ardent à prier pour l'Irak : « Nous devrions tous prier pour la paix et la solidarité, et pour une solution à la crise ».

Un appel repris par le mouvement Pax Christi qui appelle mercredi 18 juin dans un communiqué à prier pour l'Irak, particulièrement « pour nos frères dominicains qui consacrent leur vie à ce pays et qui sont menacés », ainsi que « pour nos frères Chaldéens dont beaucoup ont quitté l'Irak, ne pouvant plus vivre dans le danger permanent et l'incertitude de demain. Et nous pensons à tous ces frères musulmans, menacés eux aussi par la montée des extrémismes. »



Envoyé de mon Ipad 

يَسوعيٌّ قُتِل، وآخر خُطِف، ورفاق “تحت النار” و”الرسالة” تستمر! الرئيس الإقليمي الأب أسود : نواصل البناء وعلينا ألا نخاف | الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة- لبنان

يَسوعيٌّ قُتِل، وآخر خُطِف، ورفاق "تحت النار" و"الرسالة" تستمر! الرئيس الإقليمي الأب أسود : نواصل البناء وعلينا ألا نخاف | الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة- لبنان
La mission des pères jesuites après le martyr du père Franz ,Annahar du 18/6/2014

يَسوعيٌّ قُتِل، وآخر خُطِف، ورفاق "تحت النار" و"الرسالة" تستمر! الرئيس الإقليمي الأب أسود : نواصل البناء وعلينا ألا نخاف 

يَسوعيٌّ قُتِل، وآخر خُطِف، ورفاق

برصاصتين في الرأس، قُتِل الاب فرانز فاندرلوخت، استُشهد في ديره. الأب باولو دالوليو خُطِف، ولا اثر له من 11 شهراً. آخرون هُدِّدوا، يُهَدَّدون، يعيشون "تحت النار"، على الجمر، ملايين المسيحيين، ويجازفون. الآباء اليسوعيون في الشرق: الرسالة تستمر في اخطر الاماكن، وان كان الثمن دماً. عند مدخل مكتب الرئيس الاقليمي على الرهبانية اليسوعية في الشرق الادنى والمغرب العربي الاب فيكتور اسود، تذكّر صورة كبيرة للاب فرانز بالثمن الاحمر الغالي. ايا يكن، يبقى الجواب واحدا: "مواصلة البناء"… و"الله حامينا وراعينا"… و"علينا الا نخاف"، يقول اسود.

لقد "مات، كما عاش"، يعلّم فرانز بحياته واستشهاده. ما يتذكره اسود عن هذا الراهب الهولندي الذي احب سوريا كثيرا، ان "كل حياته كانت تضحية مستمرة، تضامنا مع الناس، التزاما مع الشعب الذي أًرسِل اليه. كان شهادة مسيحية انسانية عميقة جدا… احبّ هذه الارض، وصارت ارضه… وكان همّه ان يكتشف الناس ان التعددية الطائفية في سوريا غنى، وليست حدودا. وجملته الشهيرة: لا ارى امامي مسلما او مسيحيا، بل انسانا". واذا كان فرانز "ضحية عنف الانسان وجهله وخطيئته"، فان اترابه يتعزون "بانه احب حتى النهاية، كالمسيح، وبذل نفسه مثله. وكان قابلا لذلك بسلام داخلي، وحتى بفرح". قبل استشهاده بايام قليلة في نيسان الماضي، افضى فرانز الى رئيسه الاقليمي، في اتصال هاتفي، بما في القلب: "ابونا فيكتور، لا تقلق عليّ. انا بسلام داخلي، بفرح. يعتقد الناس انني اتعذب، لكنني بسلام وفرح".
كان معروفاً ان فرانز مهددٌ في ديره، حتى بالجوع. "قيل لي ان اطلب منه مغادرة الدير، بامر الطاعة. غير انه، بإثارتي هذا السؤال مع مستشاري، رست الآراء على ان فرانز قَبِلَ ان يكون مع ناسه. انها رسالتنا. واذا كان قَبِل ذلك بحريته، فذلك يؤكد رسالتنا ويكمّلها، حتى لو توجب علينا دفع ثمن لها".
من اللحظة الاولى التي تطأ الرِّجلُ عتبة الدير، تصبح "حياة الراهب موتا عن الذات والعالم". يقول اسود: "باتباعنا المسيح واقتدائنا به، نقبل ان تكون حياتنا مهدورة، حبا بالناس والله. لا تراجع، لا نفتش عن الاستشهاد او نفتعله، ونحاول ان نكون متنبهين، ولا نعرّض حياة اي من الرهبان للخطر، من دون تفكير او حكمة. لكن اذا جاء الاستشهاد، نقبله".
وكالاستشهاد، جاء ايضا الخطف بلا استئذان، ليأخذ آخر، الاب دالوليو الايطالي، رجل الحوار والبناء. "للاسف، لا جديد في شأنه، ولا اي دليل لدينا عن اي شيء. الشائعات كثيرة حول مصيره، وآخرها انه ربما قتل في اول ساعتين من خطفه. لا تأكيد لدينا. وللاسف يمكن ان يكون ذلك صحيحا. غير انه لا يمكن ان نؤكد شيئا".
قتل، خطف، تهديد… ايا يكن، فاليسوعيون مستمرون، باقون. "اليوم ندرك اكثر الحاجة الى ان نمد يدنا الى كل انسان، ان نهدم الجدران التي تفرقنا، والا نترك بيننا عدم التفاهم وعدم الثقة والتعصب. يمكن القول اننا نواجه تعصبا، وان هناك من لا يقبلون الحوار، ونسأل كيف نعيش معهم… غير ان الحقيقة التي نؤمن بها تجعلنا نسير بهذا الرجاء، ان نمد يدنا الى الآخرين… تجاه خطيئة الانسان ورفضه، لا يمكن ايماننا الا ان يعيش مزيدا من الانفتاح والعطاء والحب والحوار. وهذا يؤكدنا في دعوتنا وضرورتها".
الشرق ينزف مسيحيين، فهلّا يزال ارضا صالحة ليزرع فيها اليسوعيون الكلمة ويواصلوا البناء؟ "نحن قلقون جدا من تراجع عدد المسيحيين في الشرق. انه همّ كبير. لذلك يجب ان تكون لهم ضمانات، كجماعة اقلية… اليوم نؤمن بضرورة ان تعتبر المجتمعات في بلداننا ان كل مواطنيها متساوون في الحقوق والواجبات… والمسيحيون موجودون في هذا الشرق، حتى قبل الاسلام. كانوا فيه، واستقبلوا الدين الاسلامي وتعاملوا معه. ونحن واثقون بان تعايشنا او وجودنا في هذه الارض ليس لامتيازات شخصية، بل نؤمن بان لدينا رسالة الى جانب المسلمين…".
ولكن ثمة مسيحيين يقولون اليوم بوجوب عيش المسيحيين من دون المسلمين، حماية لهم من الاسلام المتطرف المضطهد. يجيب: "هذا التفكير غير حقيقي. في المناطق ذات الطابع المسيحي فقط، الملاحظ ان نوعية الايمان والالتزام المسيحي يخفان. غير انه بالتعايش مع الآخر المختلف، نعيد اكتشاف خصوصيتنا، ملحنا الخاص. يقول المسيح: "انتم ملح الارض"، اي ان المسيحي موجود كي يكون بين الآخرين، ليعطي المذاق. واذا زدنا الملح، "مْنِنْزَع الطبخة". واعتقد ايضا ان اخوتنا المسلمين يخرجون ما لديهم من جميل باحتكاكهم بغير المسلمين، وذلك يجعلهم يدركون كم ان ايمانهم منفتح على الآخر".
واثق اسود بان "التعايش ممكن" مع من يسميهم "المسلمين الحقيقيين". "الانفتاح على العالم العربي الاسلامي" اول "بُعد" من ابعاد ثلاثة حددها اليسوعيون لعملهم في الشرق. "كيسوعيين، علينا ان نكون، ضمن الكنيسة، النافذة المفتوحة على العالم العربي الاسلامي، اي ان نمثل انفتاح الكنيسة عليه".
البعد الثاني يتقضي المساهمة في بناء المجتمع المدني. "من الضروري تربية حسّ المشاركة والانغماس والمسؤولية لدى الناس، كي يمارسوا دورهم كمواطنين، ويتنبهوا الى العدالة الاجتماعية والكرامة الانسانية وحقوق الانسان"، يشدد اسود. وفي البعد الثالث، رغبة رهبانية كبيرة في "السعي اكثر الى تحقيق المصالحة والسلام، خصوصا في هذه البقعة من العالم… نشعر بضرورة ان نكون رسل مصالحة وسلام".
مشروع برؤيا واضحة. ولكن هل يشكل ازعاجا لبعضهم؟ يجيب: "يجب ان نكون امناء لدعوتنا. لا اعتقد اننا نزعج احدا او نهدد ايا كان… علينا ان نكون امناء لرسالة المسيح الذي كان نبيًّا وأزعج احيانا، وقد أحبَّ من اراد قتله… وحتى لو قيل اننا نزعج، ففي الحقيقة لا نريد ازعاج احد. بائع السلاح نفسه يفتش عن الصلح والسلام الداخلي. ويسوع المسيح هو مخلصه قبل ان يكون للآخرين، وقد جاء من اجله".
"الى الامام" كان يقول فرانز. "شعاره هذا يختصر حياته التي كانت فعل رجاء"، في رأي اسود. وبهذا الجو، يكمّل اليسوعيون، وجوابهم عن مآسي الشرق: "مواصلة البناء"، هذا البناء "الذي يحفز على التمسك بالارض". والاتكال على الله، "فهو حامينا وراعينا… وعلينا الا نخاف".

هالة حمصي / النهار



Envoyé de mon Ipad