Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

jeudi 28 février 2013

La Saint-Maron célébrée à Moscou par les patriarches Raï et Cyrille Ier | Politique Liban | L'Orient-Le Jour



La Saint-Maron célébrée à Moscou par les patriarches Raï et Cyrille Ier
Le patriarche orthodoxe de Moscou et de toutes les Russies, Cyrille Ier, et le patriarche maronite d'Antioche et de tout l'Orient, Béchara Raï, ont concélébré hier la fête de Saint-Maron selon le calendrier liturgique orthodoxe, au cours d'une émouvante cérémonie religieuse qui s'est déroulée dans la cathédrale de l'Annonciation, à Moscou, datant de 1730, que beaucoup de fidèles appellent familièrement église Saint- Maron, après l'installation d'une icône et d'un autel dédiés à ce saint du IVe siècle.
À cette occasion, le patriarche Raï a remis au patriarche de Moscou une relique de saint Maron, don du Vatican, que le nonce apostolique à Moscou lui avait remise à son arrivée à Moscou, le 26 courant. Il s'agit d'un fragment osseux prélevé sur le crâne du grand saint qui a donné son nom à la communauté maronite. Le crâne est préservé dans un reliquaire de la cathédrale de Milan. Installée dans un coffret en bois précieux, la relique a été conduite en procession à l'extérieur, puis à l'intérieur de la cathédrale, avant d'être exposée à la vénération des fidèles, dont un bon nombre de fidèles de la communauté locale libanaise. Le métropolite Hilarion, responsable du département du patriarcat orthodoxe de Moscou pour les relations extérieures, a assisté à l'office.
La cérémonie, qui a été suivie d'un déjeuner, a scellé une tradition de rencontres bilatérales entre l'Église maronite et le patriarcat de Moscou entamée par son prédécesseur, le cardinal Sfeir, et confirmée lors d'une visite au Liban du patriarche de Moscou, en novembre 2011. Pour le Vatican, cet œcuménisme de la sainteté s'inscrit dans une volonté de rapprochement des Églises orientales dont le patriarche Raï est chargé en sa qualité de membre de la Congrégation pontificale des Églises orientales.
C'est en cette qualité que le chef de l'Église maronite a déjà effectué plusieurs voyages pastoraux à Chypre, à Antioche (Turquie), en Irak, en Égypte, en Jordanie, en Bulgarie, aux Indes et tout dernièrement encore à Damas.
Membre de la délégation officielle maronite à Moscou, Salim Sfeir, PDG de la Bank of Beirut, a souligné hier devant les journalistes présents la « responsabilité historique » assumée par le patriarche Raï et l'Église maronite, dans le rapprochement entre les Églises d'Orient et d'Occident.
Aujourd'hui, le patriarche Raï sera reçu par Sergueï Naryshkine, président de la Douma, la Chambre basse du Parlement russe. La question de la Syrie sera au centre des entretiens.
Vendredi 1er mars, le patriarche Raï célébrera la messe en la cathédrale catholique de l'Immaculée Conception et rencontrera Mgr Paolo Pezzi, archevêque du diocèse non territorial de la Mère de Dieu, à Moscou. Il sera de retour au Liban le même jour, dans l'attente de la date de convocation du conclave qui doit élire un successeur au pape Benoît XVI.

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Syrie-Alep-les chretiens cibles faciles pour les laches,

Alep - le 17 Janvier 2013 - Des restes de Soeur Rima ont été retrouvés à l'emplacement de l'attentat près de l'Université à Alep, et à proximité du Couvent "Jésus l'ouvrier". Le gardien du Couvent a lui été retrouvé calciné.

C'est une véritable désolation, consternation, tragédie pour les Alépins que l'on a laissé devenir de la chair à canon et qui vivent le deuil quotidien. 

Alep - le 16 Janvier 2013 - Nous signalons que Sr Rima Nasri, un exemple de bonté et de sainteté, a disparue à la suite de l'attentat commis, Mardi, près du Couvent « Jésus l'Ouvrier ».


Sadnaya - le 16 Janvier 2013 - Quelle désolation d'apprendre que le village où se trouve le couvent de Saydnaya, résidence principale du Patriarcat Syriaque Orthodoxe qui dispose de 16 Eglises et qui abrite une icône de la Vierge remontant au VIè siècle, est bombardé depuis hier, par des éléments de l'Armée Syrienne « Libre » ; Les chrétiens du village commencent à délaisser leurs maisons, tandis qu'à Ma'aloula, qui n'est pas très loin, le Père Tawfiq, Supérieur du Couvent Saint Serge, ne cache plus ses craintes de voir son village subir le même sort.


                                               Sadnaya                                                              Ma'loula

Alep - le 16 Janvier 2013 -  Qu'ont raconté les média occidentaux, de l'attentat qui a touché l'Université d'Alep le 15 Janvier ? Voici une version locale dépêchée d'Alep même.

« Nous étions au premier jour des examens universitaires et voilà que les assassins se mettent à lancer des obus et des voitures piégées, juste devant la Faculté d'architecture et la Cité universitaire, où sont venus s'abriter les réfugiés.

Le Frère Georges Sabé, mariste, écrit : "Je veux exprimer toute la douleur de mon coeur... Encore une fois, Alep est endeuillée. L'horreur a envahi la cité universitaire, sa faculté d'architecture... Encore une fois, la terreur a frappé la ville, elle a tué sur son chemin et détruit au passage. Il était aux alentours de 13h15, le premier jour des examens universitaires à une heure d'affluence ; des jeunes sortent après avoir terminé leur examen ; d'autres viennent de rentrer dans le bâtiment ; Soudain, les murs s'effondrent, les véhicules prennent feu, le sang coule. Les lâches ont frappé. Cris et hurlements emplissent l'espace ; de partout on court, on erre, le regard hagard ; la folie vous prend. Le feu, le sang, les sanglots…Une scène apocalyptique….Pourquoi ? Pour qui ? Tout cela ne pourra en aucune façon faire cesser les larmes, guérir les blessures ou rendre confiance à ceux qui sont terriblement éprouvés. C'était une triste journée à ajouter aux autres…"

Le Veilleur de Ninive

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Le Pape qui a donné courage aux chrétiens d’Orient

http://www.news.va/fr/news/le-pape-qui-a-donne-courage-aux-chretiens-dorient
Le Pape qui a donné courage aux chrétiens d'Orient
2013-02-28 L'Osservatore Romano-Jérusalem, le 27 février.

Le Pape qui a donné courage aux chrétiens d'Orient et en a reconnu et apprécié la diversité. L'Eglise de Terre Sainte renouvelle, encore ces dernières heures, son affection et son estime à l'encontre de Benoît XVI, avec un souvenir particulier et plein de gratitude pour la convocation, en octobre 2010, de l'assemblée spéciale du synode des évêques pour le Moyen-Orient et l'exhortation apostolique post-synodale Ecclesia in Medio Oriente, signée il y a seulement quelques mois, le 14 septembre 2012, au Liban.

Pour l'évêque Grégoire Pierre Melki, exarque patriarcal pour Jérusalem du patriarcat d'Antioche des Syriens – dans une déclaration relâchée sur Terrasanta.net – le souvenir le plus vif du Pape Joseph Ratzinger est justement lié à la convocation du synode pour le Moyen-Orient. « Un fait qui a mis en lumière la sollicitude du Pape pour les Eglises orientales. Il avait à cœur leur témoignage spirituel et ne voulait pas les voir subir les conséquences de cette instabilité politique qui provoquait aussi l'émigration des chrétiens qui tentent de se soustraire aux pressions qu'ils sont contraints de subir ». Le souvenir de l'archevêque d'Haïfa et Terre Sainte des Maronites, Moussa El-Hage, est encore plus récent. « Les maronites se souviennent avec émotion et gratitude du récent voyage du Pape au Liban. Il a beaucoup fait pour nous et pour notre pays. Tandis que les médias ne font rien d'autre que parler des problèmes qui l'agitent, le Pape lui a offert l'opportunité de montrer son vrai visage, son sens de l'accueil et son unité au-delà de tout. Comme fruit de cette visite, le Pape a voulu créer cardinal notre patriarche Béchara Boutros Raï. C'est plus qu'un honneur, c'est un signe de son attention envers nous et envers tous les chrétiens d'Orient en général ».


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mercredi 27 février 2013

Dossier sur la demission,( renonciation) du Pape de son ministere pontifical

L'avenir des derniers chrétiens d'Irak | ZENIT - Le monde vu de Rome-25/2/20-3

L'avenir des derniers chrétiens d'Irak

Diagnostic du patriarche Louis Raphaël Ier Sako

Rome, (Zenit.org) | 283 clics

Pour Mgr Sako, récemment élu patriarche, en Irak, la « sécurité » est une urgence si l'on veut endiguer l'exode des chrétiens qui continuent de fuir. Or, leur présence est importante pour la réconciliation du pays, estime-t-il.

Mgr Louis Raphaël Ier Sako, patriarche de Babylone des Chaldéens, explique à la fondation de l'« Aide à l'Eglise en détresse » que le facteur clé de l'exode des chrétiens d'Irak est « le manque de sécurité ».

Perte de confiance dans l'avenir

« Ils quittent le pays parce qu'il n'y a pas de stabilité. Une autre raison est la montée de l'intégrisme », précise le patriarche, qui a été élu le 31 janvier dernier. Selon des sources de l'Eglise, le nombre de chrétiens en Irak a chuté, passant de 1,4 million en 1987 à moins de 250.000 aujourd'hui.

« Les chrétiens ont perdu confiance dans l'avenir, ils sont déçus », déplore-t-il, tout en disant sa certitude que « quand ils se sentiront en sécurité, libres et égaux aux autres, ils resteront, sinon ils partiront ».

Pour Mgr Sako, « les non-chrétiens aussi ont besoin de sécurité mais ils sont majoritaires et, normalement, ils appartiennent à des tribus, ce qui leur assure davantage de protection ».

En outre, les chrétiens qui fuient le sud, ne restent pas non plus dans le nord, où ils sont aussi « pris pour cible par les islamistes » : « Le fondamentalisme n'accepte pas les chrétiens ... Les extrémistes pensent que c'est l'Occident, et donc les chrétiens, qui sont responsables de leur situation difficile », rappelle le patriarche.

Pour Mgr Sako, « la situation dans son ensemble est mauvaise. Il y a une tension entre le gouvernement et l'opposition, mais aussi entre le gouvernement central et le gouvernement régional kurde. » Les attentats à la bombe du mois dernier, à Kirkouk et à Tuz Khurmatu, ont fait au moins 30 morts et plus de 200 blessés.

« Tout le monde est dans l'attente d'une amélioration. Nous espérons une véritable réconciliation entre les partenaires », ajoute-t-il.

Les chrétiens, un pont pour la réconciliation

Le patriarche estime que les chrétiens sont importants pour aider à assurer la cohésion dans une région instable : « le pape a fait appel à moi pour que nous restions, comme par le passé, un pont entre tous, entre chrétiens et musulmans et entre les citoyens irakiens ».

« Je lui ai apporté, entre autres, les salutations de deux imams, un chiite et un sunnite ; il a été agréablement surpris et les a remerciés », confie-t-il.

Le nouveau chef chaldéen rapporte les paroles que Benoît XVI lui a adressées : « Mes félicitations et mes prières vous accompagnent. Je suis heureux que les pères du synode aient été unis. J'espère que vous pourrez stimuler le dialogue dans votre pays ».

En conclusion, le patriarche invite à la prière : « Merci de prier pour l'unité des Eglises chrétiennes et des hommes politiques, pour que nous puissions travailler ensemble, en équipe et élaborer une stratégie concrète pour garder les chrétiens dans leurs maisons et dans l'espoir. »

Traduction d'Hélène Ginabat



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Pour le Vatican, "le destin en Syrie se répercute sur tout le Moyen-Orient" 26/2/2013 | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=802638
Pour le Vatican, "le destin en Syrie se répercute sur tout le Moyen-Orient" | À La Une | L'Orient-Le Jour

Le ministre du pape pour les Eglises orientales, le cardinal Leonardo Sandri, a fait parvenir mardi aux évêques du monde entier un appel à une "invocation pressante" à Dieu pour la Syrie lacérée par la guerre civile.

 Dans cet "appel pour une collecte en soutien aux chrétiens de Terre Sainte", publié en six langues, alors que Benoît XVI doit démissionner jeudi, le cardinal argentin a estimé que "le destin en Syrie se répercute sur tout le Moyen-Orient".

 Il est revenu sur le Printemps arabe dans la région où est née le christianisme et où le pape s'était rendu en septembre: la Terre sainte est "le témoin de la manière dont des peuples entiers, assoiffés de dignité et de justice, ont donné forme au rêve d'un printemps dont nous voudrions voir tout de suite des fruits".

 Mgr Sandri a rappelé l'exhortation de Benoît XVI en janvier à prier pour que "les communautés chrétiennes du Moyen-Orient, souvent discriminées, reçoivent de l'Esprit Saint, la force de la fidélité et de l'espérance" qui les pousse à rester sur leurs terres.

 Cette lettre, envoyée pendant le Carême, a pour but de sensibiliser l'Eglise aux problèmes des fidèles vivant à Jérusalem, en Israël, dans les territoires palestiniens et dans les pays voisins (Syrie, Liban, Jordanie, Egypte).

 Pour le Vendredi Saint prochain, deux jeunes Libanais maronites ont été invités à rédiger les médiations du Chemin de croix au Colisée.

 Le 14 février, le nonce en Syrie Mario Zenari avait exprimé l'horreur du Saint-Siège: "on reste à regarder cette Syrie qui tombe en ruines, et la communauté internationale ne sait que faire! Le nombre des victimes est vraiment impressionnant: on a l'impression de marcher dans le sang de ces victimes de la violence (...) Ce sang qui physiquement imprègne les semelles de nos chaussures".

 Mercredi dernier, l'évêque chaldéen d'Alep, Mgr Antoine Audo, a affirmé que les communautés chrétiennes sont en danger en Syrie, mais elles ne sont pas des cibles. Pour Mgr Audo, président de Caritas-Syrie, "les chrétiens en Syrie n'ont pas été déplacés. Mais en raison des violences, ils sont en train de chercher, comme d'autres personnes, à se réfugier dans des endroits plus sûrs".

 Forte de 1,8 million d'âmes, la communauté chrétienne syrienne est restée globalement à l'écart de la révolte populaire devenue conflit armé qui a fait 70.000 morts en majorité des civils depuis mars 2011. Sa hiérarchie et une grande partie de la communauté, par peur des islamistes, ont pris position en faveur du régime.

 

Pour mémoire

Raï à Damas pour l'intronisation du patriarche Jean X Yazigi

 Message du carême de Grégoire III : L'avenir des chrétiens est en jeu, la solidarité est la réponse

 La part de responsabilité des chrétiens d'Orient dans leurs propres malheurs

 Les chrétiens sont les croyants les plus persécutés

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Aoun : C’est la confiscation des droits des chrétiens qui est anticonstitutionnelle |27/2/2013| L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=802734
Aoun : C'est la confiscation des droits des chrétiens qui est anticonstitutionnelle
Rabieh

À l'issue de la réunion hebdomadaire du bloc du Changement et de la Réforme, le général Michel Aoun s'est adressé à la presse pour dénoncer les accusations portées à la fois par des députés et par des articles de presse contre le projet orthodoxe. Il en a cité quelques exemples du genre « Ce projet est contraire à la nature humaine », ou « Il dresse des barricades entre les Libanais », ou encore « Ceux qui l'appuient veulent plonger le Liban dans la guerre civile »...
Tout en affirmant refuser toutes « ces âneries », le général Aoun s'est demandé quels sont les textes de lois sur lesquels les détracteurs du projet se basent pour le qualifier d'anticonstitutionnel. Il a rappelé à cet égard les dispositions de l'article 95 de la Constitution qui consacre la parité entre les chrétiens et les musulmans. Selon lui, le projet orthodoxe s'inspire de cet article et se base sur lui. « Par contre, a-t-il ajouté, sur quel article se base (le chef de la commission parlementaire de l'administration) Robert Ghanem pour dénoncer ce projet et le qualifier de contraire à l'esprit du pacte et à la coexistence ? »

Michel Aoun a appelé ceux qui critiquent le projet à se rendre au Parlement et à voter pour ensuite présenter un recours devant le Conseil constitutionnel qui est la seule instance habilitée à se prononcer sur la constitutionnalité des lois. Il a aussi insisté sur le fait que le projet a été adopté en commissions et qu'il y a des chances qu'il soit soumis au vote de l'assemblée plénière.

(Lire aussi : Défiance et démagogie plutôt qu'une arithmétique implacable, l'analyse d'Elie Fayad)

Aoun s'est encore demandé pourquoi toutes les menaces sont lancées maintenant sans attendre la décision du Conseil constitutionnel. Il a ensuite précisé que nul ne parviendra à lui faire peur, même ce qui a été avancé au sujet de « deux entités » qui seraient opposées au projet. Selon lui, qu'il y en ait deux ou plus, cela ne change rien au fait que la confiscation des droits des chrétiens est contraire à la Constitution. Michel Aoun a insisté sur le fait qu'en ce qui le concerne, le seul projet acceptable est celui qui est meilleur que le projet orthodoxe. Il a précisé avoir proposé la proportionnelle avec le Liban transformé en circonscription unique. « Si le projet orthodoxe porte un coup à l'unité, celui-là assure une unité totale, pourquoi le refuse-t-on ? » s'est demandé Aoun qui a ensuite répondu à cette question en disant : « Ils sont les enfants de la loi de 1960 et c'est pourquoi ils ne veulent qu'elle. » Il a aussi repris des déclarations des députés Boutros Harb et Ahmad Fatfat favorables à la proportionnelle mais datant de 2008... Il a ensuite répété que la Constitution reconnaît la parité. Mais si celle-ci ne satisfait pas certains, ils n'ont qu'à transformer après les élections le Parlement en Assemblée constituante et à remettre en question Taëf pour aboutir au partage par tiers des sièges parlementaires. Il a aussi répété que le projet orthodoxe est une étape pour réaliser la parité réelle, avant de passer à l'abolition du confessionnalisme.

Aoun a ensuite évoqué la situation sécuritaire en la qualifiant de très dangereuse. Selon lui, certains veulent pousser à l'application de la 1559 en provoquant une incitation confessionnelle et en cherchant à placer le pays en situation de confrontation. Toujours d'après lui, le processus de l'incitation confessionnelle pourrait mener à la guerre civile. Il a ainsi rappelé que la loi accorde une immunité aux députés, mais ce n'est pas pour dire n'importe quoi. Au passage, il a rappelé que ceux qui réclamaient les données téléphoniques ont fini par les avoir, mais ils n'ont pas arrêté le moindre coupable... « Qui a accordé le droit de fermer les routes, de circuler en armes et d'attaquer un hôpital pour libérer un blessé? » a demandé Michel Aoun, qui a ajouté : « Si les responsables sécuritaires ne sont pas à la hauteur, qu'on les change. Si des ministres et même de plus hauts placés ne font pas leur travail, il faut les pousser à démissionner. Mais le gouvernement doit nous présenter un bilan pour que nous sachions à qui demander des comptes... »
Aoun a annoncé qu'il pourrait interroger le gouvernement sur ces questions au Parlement. Il a aussi rappelé qu'il appuie le gouvernement par souci de la stabilité. Mais celle-ci est en train d'être ébranlée. Il semble, selon lui, que l'on veuille réellement appliquer la 1559.

Aoun a encore précisé que ses propos sur la situation à Bahreïn ont été mal interprétés, ajoutant qu'il ne souhaite pas intervenir dans les affaires internes d'autres pays arabes, et qu'il est attaché à la stabilité et à la sécurité des pays du Golfe, tout en prônant le dialogue partout.

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Coup d'envoi d'un projet médiatique pour soutenir la candidature des femmes aux législatives



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SOLIDARITE POUR LES CHRETIENS DE TERRE SAINTE

Cité du Vatican, 26 février 2013 (VIS). En vue de la traditionnelle collecte de carême en faveur des chrétiens de Terre Sainte, le Préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales a fait parvenir une circulaire à l'épiscopat mondial. Il s'agit de sensibiliser à l'occasion du Vendredi Saint toute l'Eglise, dans la prière et la solidarité, aux problèmes des fidèles vivant à Jérusalem et en Israël, dans les territoires palestiniens et pays voisins. En voici le texte:

"La compassion, toute évangélique, nous aide à comprendre la nécessité de la quête du Vendredi-Saint pour soutenir nos frères et nos sœurs qui vivent le mystère du Christ ressuscité pour le salut de l'humanité avec leurs pasteurs, sur les lieux de la Rédemption. C'est un devoir ancien et toujours fort avec sa signification ecclésiale particulière. Alors que la fête de Pâques approche, cela devient une responsabilité d'autant plus actuelle et elle devient l'expression de la foi que l'Eglise revit intensément dans le cinquantième anniversaire du Concile oecuménique Vatican II. Cette instance l'a ouverte au monde en l'enracinant plus dans la tradition qui commence avec les origines chrétiennes. La Terre Sainte en est le témoin silencieux et le gardien vivant grâce à la communauté latine du diocèse patriarcal de Jérusalem et de la Custode franciscaine, et celles, melkite, maronite, syrienne, arménienne, chaldéenne et copte qui y œuvrent. Elle est, en même temps, le témoin de la manière dont des peuples entiers, assoiffés de dignité et de justice, ont donné forme au rêve d'un printemps dont nous voudrions voir tout de suite des fruits, comme si la transformation attendue était possible sans un renouvellement des cœurs et sans engagement partagé par tous envers les pauvres. Parmi les premiers fruits de la sensibilité conciliaire, il y a l'encyclique Pacem in Terris de Jean XXIII qui suscite en cette Année de la foi une invocation pressante pour la paix, spécialement en Syrie dont le destin se répercute sur tout le Proche Orient".

"La situation dans cette région semble exiger ce que propose l'encyclique Populorum Progressio de Paul VI. Face à la dénonciation des carences matérielles de ceux qui sont privés du minimum vital, et les carences morales de ceux qui sont mutilés par l'égoïsme, il suggérait non seulement la considération accrue de la dignité d'autrui, l'orientation vers l'esprit de pauvreté, la coopération au bien commun, la volonté de paix, mais aussi la reconnaissance par l'homme des valeurs suprêmes, et de Dieu qui en est la source et le terme. Le Pape n'hésitait pas à indiquer à cette fin surtout la foi, don de Dieu accueilli par la bonne volonté de l'homme, et l'unité dans la charité du Christ. Dans cette foi, il a accompli en Terre Sainte son premier voyage apostolique en 1964. Sur ses traces, au seuil de l'an 2000, Jean-Paul II définissait son pèlerinage un moment de fraternité et de paix, que j'ai plaisir à considérer comme l'un des dons les plus beaux de l'événement jubilaire qui exprimait le souhait ardent d'une solution rapide et juste pour les problèmes encore existants dans ces lieux saints, également chers aux juifs, aux chrétiens et aux musulmans".

"Benoît XVI nous offre des exemples admirables d'un identique regard compatissant. Sa visite pastorale en septembre dernier au Liban pour la publication de l'exhortation apostolique Ecclesia in Medio Oriente en est une preuve encourageante tout comme ces diverses interventions à l'angélus, aux discours à différentes personnalités ou institutions ainsi que l'intention de prière proposée à toute l'Eglise pour le mois de janvier 2013, afin que les communautés chrétiennes du Moyen Orient, souvent discriminées, reçoivent de l' Esprit Saint, la force de la fidélité et de l'espérance, sans compter l'invitation de deux jeunes libanais maronites à écrire les texte du Chemin de Croix du Vendredi Saint prochain. Les chrétiens qui vivent en Israël et en Palestine, à Chypre, au Liban, en Jordanie, Syrie et Egypte, c'est à dire, dans un sens plus large, le pays de Jésus, doivent trouver en nous le même regard de foi".

"Avec une reconnaissance émerveillée, nous constatons jusqu'à présent la générosité des catholiques. Elle permet de maintenir les Lieux Saints et les communautés qui s'y rassemblent. Avec les instituts religieux, masculins et féminins, elles donnent les premiers secours dans les conséquences catastrophiques de la guerre et dans toute autre urgence. Ce sont elles, grâce à un réseau pastoral, scolaire et sanitaire, qui se distinguent dans l'assistance aux familles, en particulier pour sauver les vies refusées, aux personnes âgées, aux malades, aux handicapés, aux chômeurs, aux jeunes sans travail, et dans la défense des droits de l'homme, y compris la liberté religieuse. Si à cela s'ajoute le louable effort œcuménique et inter-religieux, ainsi que celui pour contenir l'exode incessant des fidèles et pour venir en aide aux réfugiés, on décèle la spécificité chrétienne, au-delà de toute souffrance, de ce lieu où Dieu est sans cesse glorifié pour qu'il bénisse l'humanité. La Congrégation pour les Eglises orientales adresse, donc, un pressant appel à confirmer la charité de toute l'Eglise en faveur de la Terre Sainte. Avec le Pape, je remercie les pasteurs et les fidèles pour l'accueil qu'ils lui réserveront et je partage la gratitude du Souverain Pontife pour l'Eglise qui, en cette région, donne le témoignage de tant de souffrances et dont la fidélité rappelle à tous la promesse consolante du Ressuscité. Je vous dis cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète".

Aujourd'hui, la Custode de Terre Sainte détaille les réalisations accomplies en 2012 grâce à la collecte précédente: entretien et restaurations de lieux de culte, églises et couvents des divers Lieux Saints à Bethléem, à Jérusalem, Nazareth, Magdala, à Capharnaum, au Tabor et au Nébo, où les pèlerins seront accueillis dans de meilleures conditions. Une autre partie des fonds a été destinée à des bourses d'étudiants ou à l'aide aux entreprises familiales, à la construction de logements, d'écoles et de structures sportives, à des activités culturelles.


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Le cardinal Bechara Rai en visite à Moscou zenit-25/2/2013

Au centre des rencontres oecuméniques et politiques : la Syrie

Rome, 25 février 2013 (Zenit.org) 19 clics

Le patriarche d'Antioche des Maronites, le cardinal Bechara Boutros Rai, sera en visite à Moscou, du 26 février au 1er mars 2013, dans le cadre d'un événement riche en implications œcuméniques, politiques et humanitaires, rapporte l'agence vaticane Fides. La question de la Syrie sera au centre des entretiens.  

Selon l'agence, le patriarche rencontrera notamment Kirill Ier, patriarche orthodoxe de Moscou et de toutes la Russie, lors d'un déjeuner, le 27 février, ainsi que le métropolite Hilarion, responsable du département du patriarcat orthodoxe de Moscou pour les relations extérieures.

Le lendemain matin, le cardinal Bechara Rai sera reçu par Sergueï Naryshkine, président de la Douma, la chambre basse du Parlement russe.

Au centre des entretiens avec les représentants de l'Eglise et du monde politique russe : la situation dramatique actuelle en Syrie. Mgr Paul Nabil el-Sayah, vicaire général du patriarcat d'Antioche des Maronites, qui accompagnera le cardinal, explique : « Nous parlerons de la présence chrétienne au Moyen-Orient et nous exprimerons notre opinion sur la tragique situation syrienne ».

L'archevêque fait part de la préoccupation du patriarcat : « Le conflit syrien semble être arrivé à une impasse. Aucune des parties en conflit n'apparaît en mesure de l'emporter. Le temps qui passe ne fait qu'augmenter les massacres, la destruction des infrastructures et de l'ensemble de la société syrienne et toutes les souffrances d'un peuple martyrisé. Les chrétiens paient eux aussi un prix élevé dans cette guerre. Il faut trouver une solution pacifique au conflit et la trouver le plus vite possible ».

Le cardinal rencontrera également la communauté locale libanaise en l'église Saint-Maron, à laquelle il fera don d'une relique de son saint patron. Vendredi 1er mars, il célébrera la messe en la cathédrale catholique de l'Immaculée Conception et rencontrera Mgr Paolo Pezzi, archevêque du diocèse non territorial de la Mère de Dieu, à Moscou.

Le cardinal se rendra ensuite au Vatican, pour le conclave qui élira le successeur de Benoît XVI.

Selon la même source, la visite du cardinal Rai perpétue une tradition de rencontres bilatérales entre l'Eglise maronite et le patriarcat de Moscou, tradition qui a débuté avec le patriarche maronite émérite, le cardinal Nasrallah Pierre Sfeir, et a connu un moment significatif en novembre 2011, avec la visite au Liban du patriarche Kirill Ier.

(25 février 2


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Visite du patriarche maronite a Moscou-zenit 26/2/2013

Depart ce matin mardi 26 /2/2013 du patriarche maronite a Moscou pour une visite de -3 jours, accompangé par Mgr Paul Sayah 
Interview a l'aeroport de Beyrouth ,couvrant divers problemes actuels
زيارة البطريرك الراعي الى موسكو، روسيا

موسكو, 26 فبراير 2013 (زينيت) - غادر البطريرك الماروني الكاردينال مار بشاره بطرس الراعي بيروت صباح اليوم متوجها الى روسيا على متن طائرة خاصة في زيارة راعوية تستمر حتى يوم الجمعة المقبل تلبية لدعوة من بطريرك موسكو وعموم روسيا كيريل، كما سيقابل رئيس مجلس دوما الدولة، البرلمان الروسي، سيرغي ناريشكن.

وقد رافق البطريرك الراعي في هذه الزيارة المعاون البطريركي المطران بولس صياح، رئيس مجلس ادارة بنك بيروت سليم صفير ومدير العلاقات العامة في المصرف انطوان حبيب، المسؤول الاعلامي في بكركي وليد غياض.

وودع البطريرك الراعي في المطار وزير العدل شكيب قرطباوي ممثلا رئيس الجمهورية ميشال سليمان وسفير روسيا في لبنان الكسندر زاسبيكين ورئيس المجلس العام الماروني الوزير السابق وديع الخازن على رأس وفد من المجلس، والمطارنة :رولان ابو جودة، سمير مظلوم وطانيوس الخوري، وامين عام المدارس الكاثوليكية الاب بطرس عازار، مدير مخابرات جبل لبنان العميد ريشار حلو والدكتور الياس صفير والمحاميان فيليب طربيه وجوزيف ابو شرف وشخصيات.

وتحدث البطريرك الراعي في المطار محييا رئيس الجمهورية العماد ميشال سليمان لايفاده الوزير قرطباوي ممثلا له في الوداع، وقال:" نتوجه الى موسكو تلبية لدعوة بطريرك موسكو وعموم روسيا كيريل، وكما تعلمون ان العلاقات بين الكنيسة الارثوذكسية ولبنان وبين الدولة الروسية ولبنان علاقات ممتازة جدا وتعود لاكثر من 130 سنة ، وقد اراد قداسة البطريرك كيريل ان نلتقي من جديد بعد زيارته الى بكركي في تشرين الثاني 2011، للمزيد من التعاون ولخير بلداننا في لبنان والشرق الاوسط خاصة من اجل السلام وخير كل الشعوب الموجودة في هذا الشرق".

سئل: شاهدنا عيني البطريرك الراعي اغرورقت بالدموع يوم الاحد الماضي وانتم تودعون قداسة الحبر الاعظم، ماذا اردتم ان ترسلوا من خلال تلك الدموع؟

أجاب:" هذه الدموع ليست على الطلب، انما انا تأثرت تأثرا كبيرا بشخصية البابا وبكبر نفسه وبتجرده وتواضعه، وتأثرت ايضا لانه اعطانا امثولة كبيرة جدا، واين نحن من هذه روحه هذه، واين نحن جميعا خاصة على مستوى حياتنا الكنسية وايضا حياتنا الوطنية، هذا ما جعلني أتأثر، والتأثر ليس بيد الانسان. إن المثل الكبير الذي أعطاه البابا بتصرفه وبضميره وتواضعه وبروح المسؤولية تهز ضمائر كل مسؤول في الكنيسة وفي الدولة وانا قد وجهت نداء الى المسؤولين في الدولة بنوع خاص لان اوضاعنا لم تعد تحتمل التصرف كما هو قائم اليوم".

سئل: بعد تبوئكم مرتبة الكاردينالية، وبعد استقالة البابا بنديكتوس السادس عشر، هل يمكن لنا وللبنان ان نرى البطريرك الراعي في رتبة الحبر الاعظم؟

أجاب:"بالتأكيد لا، انما نحن نصلي كي يرسل الرب بابا للكنيسة كما يريد وهو سيختار من يريد، ونشكر الله ان هناك شخصيات عالمية كبيرة جدا في مصاف الكرادلة وتفوقني بالكثير ، لذلك نصلي ونطلب من الجميع الصلاة لكي تلهم الروح الكرادلة اختيار الافضل والاميز في ما بينهم وهناك كما قلت شخصيات كبيرة جدا في الكنيسة".

وعن ما يشهده البلد من اضرابات واعتصامات توجه البطريرك الراعي بالقول الى المسؤولين واللبنانيين:" ان حامل المسؤولية عليه ايجاد الحلول للقضايا الحياتية اليومية، لذلك نحن لا نستطيع الاستمرار بالشكل الذي نحن عليه اليوم، والامور يجب ان تحل ببساطة وصراحة، ولكن ايضا جميع الناس مسؤولون عن الدولة وليس فقط المسؤولون السياسيون وانما ايضا الشعب مسؤول، فالمفروض ان نفكر بالدولة وبوضعها وامكانياتها، والدولة يجب ان تعرف أن الناس اصبحوا في حالة يرثى لها من الوجع والالم، لذا لا ينبغي التعاطي مع الامور بالكلام المعسول فقط، يجب اتخاذ قرارات على الارض، فالازمة المعيشية والاقتصادية كبيرة جدا، والاوضاع الامنية ليس باستطاعة لبنان تحمل المزيد من الهزات، ونأمل ايضا ألا تكون الاضرابات مفتوحة بشكل تعطل وتشل الحياة العامة".

أضاف :"إن ما يدمي القلب أيضا أن ترى المدارس مقفلة والطلاب على الطرق والاهالي لا يدرون ماذا يفعلون. لذا على الجميع تحمل المسؤوليات لاننا لا نستطيع ان نستمر بالعيش في الفعل وردات الفعل لانها ليست حياة وطنية انما حالة يرثى لها".

سئل: الحدث يبقى في ايجاد قانون للانتخاب والجميع يتساءلون عن موقف البطريرك الراعي من هذا الموضوع، هل تنأى بنفسك عن اخذ موقف واضح ام انكم تؤيدون الارثوذكسي ام تتركون للمسؤولين هذه المهمة؟

أجاب :"المطالبة بقانون انتخابي ليست للمسيحيين فقط وليست للمسلمين وكلنا نقول ان لبنان مثل الطائر الذي له جناحان جناح مسيحي وآخر مسلم، ولا يستطيع الطير الطيران اذا كان جناحه مكسورا والاخر قويا، لذا نقول ان الاوضاع في لبنان ليست جيدة لان هذين الجناحين ليسا متساويين ومتوازيين، وبالطبع فان قانون الانتخابات هو الوسيلة الفضلى التي من شأنها أن تعيد التوازن، وعندما تحدثوا عن مشروع ما يسمى بالارثوذكسي لانه يعطي الحقوق لكل الناس، المسلم والمسيحي، ولكن قالوا ان تداعياته ستكون سلبية. لذلك من المفروض ايجاد شيء مماثل لكي يبقى جناحا لبنان قويين، وهذه هي قيمة لبنان ورسالته، فاللبنانيون قادرون على ذلك ولا يجوز أن يقدم كل فريق على إيجاد قانون على قياسه، فالقوانين لا تأتي على قياس أحد، انما هي تأتي على قياس البلد والشعب والوطن، ونأمل من خلال الارادات الطيبة ان يتوصلوا هذا الاسبوع الى حل لهذا الامر ونحن موعودون بذلك لان يتوصلوا الى قانون يشرف الجميع ويخدم الجميع".

سئل: نقل عن رئيس الجمهورية القول:" انا الماروني الاول ولن اوافق على الارثوذكسي" فهل برأيكم ان المشكلة تكمن في صلب مشروع القانون الارثوذكسي؟

أجاب: "كلا، لأن الجميع يقول وبمن فيهم الرئيس سليمان، ان القانون بحد ذاته جيد، لأنه في الأساس يقيم توازنا، لكن وكما تسمعون من قبل البعض، إن ذلك قد يعيد احياء روح الطائفية وينعكس على الارض سلبا، من هذه الناحية الرئيس يقول لماذا نذهب الى تلك التداعيات. الكل متفقون، مسلمون ومسيحيون، الذين هم ضد القانون أو معه ان هذا القانون بحد ذاته جيد انما تداعياته سلبية، لذلك وتجنبا لتداعياته فلنفتش لايجاد الافضل".

وسئل: هل بالامكان برأيكم العودة الى قانون الستين؟

أجاب:"عيب على اللبنانيين ان يعودوا الى قانون الستين بعد خمس سنوات، لانهم يكونون عندها، كمن يقول اننا لسنا قادرين على ايجاد قانون جديد، وعندها عليهم جميعا ان يتنحوا لكي نعود الى شريعة الغاب، فمن المعيب وبعد خمس سنوات وبعد عدة دراسات ولجان ومشاريع كل واحد منهم افضل من الآخر، ان نصل الى اعلان العجز عن ايجاد قانون جديد للانتخابات".

أضاف :"أنا لا أريد ولو للحظة واحدة أن أفكر بهذا الامر لانه عندها يكون نهاية كل شيء وذلك يعني ان اللبناني ليس جديرا بشيء، ولكنني ايضا لا اريد ان اقول ان ذلك سيحدث لا سمح الله، لانني على يقين انه بالامكان ايجاد قانون مشرف لكل اللبنانيين ويرضي كل اللبنانيين وانا على يقين بذلك".

سئل: هل ستشهد بكركي قريبا لقاءات مسيحية موسعة او وطنية اسلامية مسيحية للاتفاق على كلمة سواء فيما يتعلق بالمستجدات والتجاذبات السياسية في لبنان؟

أجاب:" طبعا نحن على الصعيد الماروني نعقد اجتماعات دائمة ونتمنى ان يكون لدينا اجتماع يضم كل الافرقاء اللبنانيين، ونحن نطرح هذا الموضوع مع الجميع باستمرار وهم يقولون إنه بحاجة الى بعض التحضيرات ومن الافضل ان يعقد مثل هذا الاجتماع عندما نتفق جميعا على ان نتائجه ستكون ايجابية، ولكن هذا الامر مطروح بشكل دائم ويجب ان يحصل لنعود ونعيش معا كعائلة واحدة، لان لبنان عائلة واحدة جميلة وغنية، يجب احياؤها لنعود ونأخذ مكاننا ودورنا في الاسرة العربية والدولية، وهذا ما ينتظره الجميع من لبنان". 

وعند الساعة الثالثة بعد الظهر وصل غبطته والوفد المرافق الى مطار موسكو حيث كان في استقباله رئيس الأساقفة المطران مارك ممثلا غبطة البطريرك كيريل والسفير البابوي في روسيا المطران يوحنا يركوفيتش والمطران نيفون سيقلي وسفير لبنان شوقي بو نصار وعدد من الأساقفة والكهنة ورداً على أسئلة الإعلاميين توجه الكردينال الراعي بالشكر الى غبطة البطريرك كيريل على دعوته لزيارة موسكو الذي زار بكركي في تشرين الثاني ٢٠١١، وهو يحمل همّ المسيحيين والسلام في الشرق الاوسط. وتوجه نيافته الى رئيس روسيا الاتحادية فلادمير بوتين بالتحية شاكرًا اياه على الاهتمام الرسمي بالزيارة عبر السفير الروسي في بيروت الكسندر زاسبكين ومنوّها بمساعي السلام التي تقوم بها روسيا وبالدعوات التي تطلقها الى الحوار والتفاهم لوقف الحرب. وأشار البطريرك الراعي الى ان زيارته الى موسكو تأتي ليلة عيد مار مارون بحسب الروزنامة الروسية حيث سيشارك في احتفال العيد وفي وضع ذخائره التي وصلت من الفاتيكان في كنيسته، لافتًا الى العلاقات المميزة بين البطريركية الروسية وكنائس لبنان. وختم غبطته ونصلي معكم في هذه الزيارة على نية السلام في المنطقة والذي سيكون موضوع محادثاتنا. وفي الوقت الذي تستعد فيه الكنيسة لوداع قداسة البابا بندكتوس الذي قدم تنحيه بشكل كبير رائع نصلي مع الكنيسة الجامعة لاختيار خلف له وفق إرادة الله. 

من جهته رحب ممثل البطريرك كيريل بزيارة البطريرك الراعي معتبرًا انها تأتي لتعزيز العلاقات بين الكنائس ولتمتين الخطوات المشتركة للحفاظ على الحضور المسيحي في الشرق الاوسط.

المطران نيفون سيقلي رحب في كلمة له بالزيارة "التاريخية" للبطريرك الراعي الى روسيا وقال: "بالنسبة لنا فإننا نعتبر البطريرك الراعي كبطريرك لنا ايضاً الى جانب البطريرك كيريل لما يمثله من قيمة روحية ووطنية ومن انفتاح على جميع الطوائف والاديان" مشددا على اهمية معاني الزيارة. 

مساء وفي كلمته خلال العشاء التكريمي الذي اقامه السيد امل ابو زيد نقل البطريرك الراعي الى الجالية اللبنانية تحية ومحبة فخامة رئيس الجمهورية العماد ميشال سليمان والكردينال مار نصرالله بطرس صفير كما توجه الى الجالية العربية أملا في إحلال السلام في أوطانها كافة، وأضاف غبطته: "نحن نتوق الى السلام والى الحياة الطبيعية والى الازدهار في بلدان الشرق الاوسط، ارض الديانات التي نزل عليها  يسوع المسيح وفيها تمّ الحوار العميق بين الله والبشرً، فلا يمكن ان تتحول هذه الارض الى ارض الحديد والنار انما نريدها ان تبقى ارض سلام للعالم بأسرهً. وهكذا علينا اليوم مسيحيين ومسلمين ان نحافظ على نسيج أوطاننا الاصيل ونحن بحاجة لبعضنا البعض كي نعيد بناء مجتمعاتنا على اساس قيمنا، ومعًا فإننا نرفض الحروب والارهاب وطوبى لكل فاعل سلام.

Liban : Raï appelle à un consensus sur une nouvelle loi électorale | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour

Elections

Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a appelé mardi à un consensus général sur une nouvelle loi électorale au Liban, en prévision des législatives de juin.

"Je souhaite que tout le monde s'accorde à trouver une nouvelle loi électorale", a déclaré Mgr Raï avant son départ pour une visite en Russie à l'invitation du patriarche orthodoxe de Moscou et de toutes les Russies Cyrille 1er.

"Le Liban est comme un oiseau ayant deux ailes. Une aile chrétienne et une autre musulmane. L'oiseau ne peut voler s'il a une aile cassée. A présent, ces deux ailes ne sont ni équilibrées ni égales, et la loi électorale est le meilleur moyen de les rééquilibrer", a-t-il ajouté.

 "Chaque partie ne devrait pas trouver une loi à sa mesure, mais à la mesure du pays, de la nation et du peuple", a souligné le cardinal Raï, réitérant son refus de la loi électorale de 1960.


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Syrie et Moyen Orient: lettre du Vatican aux évêques du monde entier | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour

Le ministre du pape pour les Eglises orientales, le cardinal Leonardo Sandri, a fait parvenir mardi aux évêques du monde entier un appel à une "invocation pressante" à Dieu pour la Syrie lacérée par la guerre civile.

Dans cet "appel pour une collecte en soutien aux chrétiens de Terre Sainte", publié en six langues, alors que Benoît XVI doit démissionner jeudi, le cardinal argentin a estimé que "le destin en Syrie se répercute sur tout le Moyen-Orient".

Il est revenu sur le Printemps arabe dans la région où est née le christianisme et où le pape s'était rendu en septembre: la Terre sainte est "le témoin de la manière dont des peuples entiers, assoiffés de dignité et de justice, ont donné forme au rêve d'un printemps dont nous voudrions voir tout de suite des fruits".

Mgr Sandri a rappelé l'exhortation de Benoît XVI en janvier à prier pour que "les communautés chrétiennes du Moyen-Orient, souvent discriminées, reçoivent de l'Esprit Saint, la force de la fidélité et de l'espérance" qui les pousse à rester sur leurs terres.

Cette lettre, envoyée pendant le Carême, a pour but de sensibiliser l'Eglise aux problèmes des fidèles vivant à Jérusalem, en Israël, dans les territoires palestiniens et dans les pays voisins (Syrie, Liban, Jordanie, Egypte).

Pour le Vendredi Saint prochain, deux jeunes Libanais maronites ont été invités à rédiger les médiations du Chemin de croix au Colisée.

Le 14 février, le nonce en Syrie Mario Zenari avait exprimé l'horreur du Saint-Siège: "on reste à regarder cette Syrie qui tombe en ruines, et la communauté internationale ne sait que faire! Le nombre des victimes est vraiment impressionnant: on a l'impression de marcher dans le sang de ces victimes de la violence (...) Ce sang qui physiquement imprègne les semelles de nos chaussures".

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dimanche 24 février 2013

Raï critique sévèrement l'attitude des responsables libanais | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour

Liban

Le patriarche maronite Mgr Béchara Raï a critiqué dans son homélie de dimanche le retard mis par le gouvernement à transférer la nouvelle grille des salaires au Parlement. Un retard qui a déclenché une escalade de la part le Comité de coordination syndicale (CCS) qui a enclenché la semaine dernière une grève générale ouverte et organisé des manifestations s'étalant sur plusieurs jours de suite.

"Avez-vous la conscience tranquille face à cette grève et à la fermeture des écoles?", a martelé Mgr Raï.

Evoquant le dossier des armes, le patriarche maronite a demandé aux responsables libanais : "Où est votre conscience quand les armes illégales se répandent de plus en plus chaque jour, portant atteinte au prestige de l'Etat?"

Surle dossier de la loi électorale, Mgr Raï a réitéré son appel aux protagonistes à œuvrer pour une loi à la mesure de la nation, non à celle de leurs intérêts personnels, mettant en garde contre le report des législatives (prévues en juin).

Envoyé de mon iPad jtk

samedi 23 février 2013

23/2/2013-chretiensMO

23/2/2013-chretiensMO

-Syrie : Encore un prêtre enlevé....Un autre forcé à se convertir à l'Islam.
Hauran (Syrie) - Le Patriarcat grec-melkite catholique de Damas a confirmé la nouvelle de l'enlèvement du Père Hassan Tabbarah qui relève de l'Archevêché de la région du Hauran.

Cet enlèvement s'ajoute à celui des trois autres prêtres (Les Pères Michel Kayyal et Ishak Mahfoud) et un troisième, très âgé qu'ils n'ont libéré qu'après l'avoir forcé à se convertir à l'Islam.

Rappelons simplement que les prêtres des villes exposées et envahies par les hordes de mercenaires soutenues par l'Europe et les USA, (Tabqa, Raqqa, Jdaydeh, Yacoubieh et même Homs) ont du se sauver en catastrophe.
Source: Le veilleur de Ninive vendredi 22 février 2013

-SYRIE – Demande de soutien de la part du Patriarcat grec orthodoxe d'Antioche en ce qui concerne les secours au peuple syrien

Damas (Agence Fides) – Le Patriarcat grec orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient, par le biais de son Département pour les relations œcuméniques et le développement (DERD), a distribué jusqu'à présent 75.000 kits de survie et aidé directement plus de 280.000 personnes en conditions difficiles et souffrantes à cause du conflit syrien. C'est ce qu'indique un rapport envoyé à l'Agence Fides, rapport dans lequel se trouvent résumées également les modalités concrètes selon lesquelles s'expriment les initiatives humanitaires soutenues par l'Eglise grecque orthodoxe en Syrie (programmes de distribution de vêtements, de nourriture et de poêles, soutien éducatif et psychologique pour les enfants et les jeunes, interventions dans le domaine de l'assistance sanitaire). « Nos ressources sont limitées et nous faisons appel à notre diaspora, à nos amis et collaborateurs afin de continuer à assister le peuple de Syrie » a déclaré Samer Laham, Directeur du DERD. (GV) (Agence Fides 22/02/2013)


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vendredi 22 février 2013

22/2/2013-Le Cardinal Raï sera à Moscou juste avant le Conclave.

22/2/2013-Le Cardinal Raï sera à Moscou juste avant le Conclave.
Le Patriarche d'Antioche des Maronites, le Cardinal Bechara Boutros Raï, s'apprête à se rendre à Moscou en visite, dans le cadre d'un événement riche en implications œcuméniques, politiques et humanitaires. Du 26 février au 1er mars, avant de venir à Rome pour le Conclave, le Patriarche aura dans la capitale russe une série de colloques de haut niveau avec des responsables politiques russes et les plus hauts responsables du Patriarcat de Moscou.

http://fr.radiovaticana.va/news/2013/02/22/le_cardinal_raï_sera_à_moscou_juste_avant_le_conclave/fr1-667264


-LOI ÉLECTORALE- olj.com | 21/02/2013
Liban : Réunis à Bkerké, les partis chrétiens "ouverts à tout projet qui assure une juste représentation".
A l'issue de la réunion de responsables chrétiens avec le patriarche maronite Mgr Béchara Raï, jeudi à Bkerké, le siège patriarcal a publié en soirée un communiqué selon lequel "les participants, invités par le patriarche, ont évoqué le dossier de la loi électorale".

Etaient présents à la rencontre : Les chefs du Courant patriotique libre (CPL), Michel Aoun, des Kataëb, Amine Gemayel, des Marada, Sleiman Frangié. Le chef des Forces libanaises Samir Geagea, qui s'est absenté pour des raisons sécuritaires, était représenté par le député Georges Adwane. Ont également participé à la réunion les anciens ministres Ziyad Baroud et Youssef Saadé ainsi que les députés Alain Aoun (CPL), Samy Gemayel (Kataëb) et Boutros Harb.

Selon le communiqué de Bkerké, "les participants à la réunion ont réitéré leurs positions et ont évalué l'étape actuelle en ce qui concerne la nouvelle loi électorale notamment les résultats des réunions des commissions parlementaires conjointes. Ils ont souligné leur ouverture à toute proposition qui assurerait une juste représentation à toutes les composantes libanaises, conformément à la Constitution."

Auparavant, le patriarche Raï s'était rendu à Baabda en fin de matinée pour discuter de la loi électorale avec le président de la République, Michel Sleiman.
Les deux rencontres interviennent deux jours après l'adoption par les commissions conjointes du projet de loi électorale du Rassemblement orthodoxe, un projet défendu par les pôles du 8 Mars (CPL, Hezbollah, Amal), les Kataëb et les FL.

Olj-22/2/2013-Le vote des commissions et la « libération » des sièges chrétiens

La réunion des pôles chrétiens (ou de leurs représentants) à Bkerké hier donne le ton de l'atmosphère générale qui règne actuellement dans les milieux de cette communauté. Même si le projet dit orthodoxe continue à soulever des critiques et à susciter une certaine inquiétude sur l'exacerbation des sentiments confessionnels, les quatre grandes formations qui l'ont appuyé, le CPL, les Marada, les Forces libanaises et les Kataëb, éprouvent un certain soulagement, d'autant que sous la houlette du patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, ils s'étaient entendus sur deux points électoraux essentiels : le refus de revenir à la loi de 1960 et la nécessité d'améliorer la représentation chrétienne au Parlement. Le vote en commissions du projet grec-orthodoxe est donc à ce sujet une grande victoire pour ces formations et surtout pour Bkerké, même si ce vote a éloigné certains alliés du 14 Mars et même si, d'autre part, ce vote doit être confirmé par le choix définitif d'une nouvelle loi électorale.

Au sujet de la relation entre les alliés, il est certain que le vote des commissions a créé un froid entre les partis chrétiens du 14 Mars et le courant du Futur. D'ailleurs, selon des sources proches des Forces libanaises, la conversation téléphonique entre le chef de ce courant, l'ancien Premier ministre Saad Hariri, et le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, n'a pas été aussi sereine qu'on le dit. Le ton est monté entre les deux hommes, Saad Hariri parlant de « poignard dans le dos » et Samir Geagea déclarant qu'il ne peut pas renier l'accord de Bkerké ni se placer en porte-à-faux avec l'autorité religieuse maronite. De plus, Geagea aurait précisé à son interlocuteur que, contrairement à ce qu'a fait le général Michel Aoun avec le Hezbollah, lui n'a pas demandé l'appui du courant du Futur, se contentant de réclamer la liberté de décider ce qui convient le mieux aux chrétiens et aux Forces libanaises. Au bout d'une longue discussion, les deux hommes ont finalement convenu de laisser la porte du débat ouverte pour aboutir à une solution médiane, autrement dit, un projet de loi qui ménage les intérêts du courant du Futur mais permet en même temps aux chrétiens d'élire eux-mêmes au moins une grande partie de leurs députés.

Si aussi bien Samir Geagea qu'Amine Gemayel ont multiplié hier les déclarations pour préciser que l'alliance du 14 Mars reste intacte, la réalité est que l'approche électorale sera cette fois forcément différente de celle des deux derniers mandats. La source proche des Forces libanaises précise à cet égard que cette fois-ci les chrétiens seront plus libres, n'ayant plus à porter le poids des grands groupes musulmans dans leurs campagnes électorales. La source proche des FL souligne le fait qu'en 2005 et 2009, il n'y avait pas de véritable problème, la ligne politique étant claire et les slogans adoptés à l'unanimité au sein du 14 Mars. Mais cette année, la situation est différente avec la montée des extrémismes musulmans et la difficulté pour les formations chrétiennes de s'aligner sur certains de ces groupes, même si elles continuent d'appuyer la révolution syrienne, contre le régime d'Assad. Dans ce contexte, les formations chrétiennes se sont donc trouvées dans des situations parfois inconfortables, notamment lors de certains incidents au Nord et lors des événements de Ersal. Malgré cela, leur appui à la ligne politique adoptée par le courant du Futur est resté indéfectible. Alors que ce courant n'a pas vraiment fait d'efforts pour tenter de comprendre les motivations des chrétiens et leur sensibilité. Même le projet présenté par Ahmad Fatfat devant la sous-commission parlementaire était bien en deçà des attentes chrétiennes, comme si le courant du Futur n'avait pas encore compris la fermeté de la position chrétienne.

Désormais, la situation est différente. Et si (comme on le dit) la tactique derrière le vote des commissions conjointes était d'amener le courant du Futur à négocier de manière plus pragmatique, cette tactique a réussi, estiment des sources proches de Bkerké, puisque si un compromis est conclu, il passera certainement par « la libération » d'une grande partie des sièges chrétiens, si ce n'est des 64 comme le propose le projet dit orthodoxe. La responsabilité des partis chrétiens du 14 Mars est maintenant de pousser dans ce sens, vers une formule qui ressemblerait au projet présenté par le président de la Chambre Nabih Berry. Sinon, il faudra se rabattre à nouveau sur le projet orthodoxe. Toutefois, un des députés membre de la sous-commission parlementaire déclare que toute cette manœuvre n'aurait pas été possible sans la position du Hezbollah et d'Amal, qui ont appuyé sans réserve les revendications de leurs alliés chrétiens, n'hésitant pas à renoncer aux sièges chrétiens qu'eux-mêmes accaparaient pour les rassurer, montrant ainsi leur attachement à la coexistence et au renforcement du rôle des chrétiens au Liban. Le Hezbollah et Amal ont donc forcément marqué des points politiques par le biais de cette attitude. C'est sans doute la raison pour laquelle la campagne dénonçant l'implication du Hezbollah dans les combats en Syrie s'est soudain amplifiée...

22/2/2013-Olj-
La vie constitutionnelle compromise par le projet de loi « hétérodoxe »
Fady NOUN | 22/02/2013

Le patriarche Raï présidant la séance de travail avec les représentants des partis chrétiens à Bkerké, hier.
LA SITUATION
Le rendez-vous que se sont donné hier, au palais présidentiel, le chef de l'État et le patriarche Raï, donne une idée de la complexité, voire de la gravité de la situation dans laquelle la classe politique dans son ensemble a mis la vie constitutionnelle au Liban.

À un peu plus de trois mois des élections législatives, l'impasse législative continue d'obstruer l'horizon politique. L'approbation par les grands courants politiques chrétiens d'un projet de loi électorale hautement hétérodoxe – et paradoxalement appelé « orthodoxe » – prévoyant que chaque communauté élise ses propres députés, n'a rien résolu. Elle n'a fait que déplacer le problème.

Alors qu'il venait d'entendre, de la bouche du chef de la diplomatie britannique, William Hague, le vif souhait de la communauté internationale de voir l'échéance législative se tenir dans les délais légaux, le chef de l'État a dû insister auprès du patriarche maronite pour qu'il use de son autorité morale, afin d'amener les partis et courants chrétiens approuvant le projet orthodoxe à revoir leurs positions. M. Sleiman a clairement fait comprendre au patriarche que le projet de loi engage le Liban dans un système politique autre que celui qu'ils se sont choisi, à l'aube de l'indépendance, et que s'il était voté, malgré son opposition, il en contesterait la validité devant le Conseil constitutionnel.

Assises à Bkerké
Effectivement, à la demande du patriarche, les représentants de ces courants se sont retrouvés en fin de journée à Bkerké, pour débattre de la question. Samir Geagea s'est excusé de ne pouvoir assister à la réunion et s'est fait représenter par Georges Adwan. Toutefois, Amine Gemayel, Michel Aoun et Sleimane Frangié, représentant respectivement les Kataëb, le Courant patriotique libre et les Marada, ainsi que certains de leurs lieutenants, ont répondu présent. Boutros Harb, farouche opposant au projet de loi approuvé, devait rejoindre la rencontre en cours de route. L'ancien ministre de l'Intérieur, Ziyad Baroud, coauteur, avec Fouad Boutros, d'un projet de loi combinant scrutin majoritaire et proportionnel, était également présent.

(Lire aussi : Le vote des commissions et la « libération » des sièges chrétiens, l'éclairage de Scarlett Haddad)

À l'issue de la réunion, un communiqué a affirmé, très brièvement, que les personnes réunies ont « campé sur leurs positions » et ont « évalué la situation à la lumière de ce qui s'est passé en commissions conjointes ».
À cet égard, poursuit le communiqué, les présents « ont déclaré être toujours ouverts à tout autre projet qui assurerait une juste représentation à toutes les composantes nationales libanaises, conformément aux critères constitutionnels ». Cette dernière condition signifiant que toutes les communautés puissent élire, dans leur intégralité, leurs propres représentants.

La balle change de camp
Dans les milieux politiques favorables au projet de loi, on estimait que le vote en commissions a modifié la donne et que « la balle » a changé de camp. C'est désormais au courant du Futur de Saad Hariri et à la Rencontre démocratique de Walid Joumblatt d'adopter « une attitude constructive » et de proposer une alternative acceptable au projet de la Rencontre orthodoxe. La menace d'un recours en invalidation du projet de loi ne semblait pas inquiéter outre mesure les partisans de ce courant.
En échange, dans les milieux hostiles à ce projet, on relevait que le communiqué de Bkerké comprend deux points positifs. D'abord, il n'y est plus dit, comme on l'avait claironné auparavant, que le projet orthodoxe est « accepté de tous », puisqu'il ne l'est effectivement pas ; ensuite ses tenants n'ont pas « claqué la porte » à un effort de conciliation supplémentaire.

(Lire aussi : Les chrétiens indépendants affirment leur « rejet absolu » du projet orthodoxe)

On notait toutefois, dans ce camp, que si dans les camps des partis alliés au Futur la bonne foi règne, le CPL, lui, ne fait qu'acquiescer pour la forme. Or, selon ces milieux, « on ne peut assister en spectateur au dialogue, sauf si l'on projette secrètement de torpiller les élections ».
Notons qu'à la suite de la réunion, Boutros Harb et Saad Hariri se sont longuement concertés au téléphone.

Report des élections ?
Que va-t-il se passer maintenant ? Selon un observateur chevronné de la scène politique, une chose est sûre : il n'y aura pas d'élections législatives dans les délais. Pour cette source, en effet, constatant l'état de division communautaire du pays et le rejet par de larges pans des communautés sunnite et druze, du projet de loi orthodoxe, il est douteux que le président de la Chambre appelle la Chambre à voter.

Au demeurant, même si le projet de loi est voté, ajoute cette source, un recours en invalidation sera introduit devant le Conseil constitutionnel. Et dans les deux cas, le processus électoral sera retardé. Enfin, note cet observateur, il est clair qu'en retardant la formation de la commission de surveillance des élections, le gouvernement joue en fait le torpillage du processus électoral, qui ne peut se tenir en l'absence de cette commission.
Quel que soit le scénario suivi, il ne reste plus que trois ou quatre semaines pour organiser les élections, dans les délais prévus. En effet, le 22 mars est une date-butoir pour ce processus, puisqu'il s'agit de la date légale de convocation du collège électoral, si les élections doivent se tenir le 9 juin, comme prévu.
Sinon, et si elle tient à respecter les formes constitutionnelles, la Chambre n'aura d'autre choix que d'amender la Constitution pour proroger de quelques semaines, quelques mois ou d'un an son mandat.

Fady NOUN | 22/02/2013
Le patriarche Raï présidant la séance de travail avec les représentants des partis chrétiens à Bkerké, hier.
LA SITUATION
Le rendez-vous que se sont donné hier, au palais présidentiel, le chef de l'État et le patriarche Raï, donne une idée de la complexité, voire de la gravité de la situation dans laquelle la classe politique dans son ensemble a mis la vie constitutionnelle au Liban.

À un peu plus de trois mois des élections législatives, l'impasse législative continue d'obstruer l'horizon politique. L'approbation par les grands courants politiques chrétiens d'un projet de loi électorale hautement hétérodoxe – et paradoxalement appelé « orthodoxe » – prévoyant que chaque communauté élise ses propres députés, n'a rien résolu. Elle n'a fait que déplacer le problème.

Alors qu'il venait d'entendre, de la bouche du chef de la diplomatie britannique, William Hague, le vif souhait de la communauté internationale de voir l'échéance législative se tenir dans les délais légaux, le chef de l'État a dû insister auprès du patriarche maronite pour qu'il use de son autorité morale, afin d'amener les partis et courants chrétiens approuvant le projet orthodoxe à revoir leurs positions. M. Sleiman a clairement fait comprendre au patriarche que le projet de loi engage le Liban dans un système politique autre que celui qu'ils se sont choisi, à l'aube de l'indépendance, et que s'il était voté, malgré son opposition, il en contesterait la validité devant le Conseil constitutionnel.

Assises à Bkerké
Effectivement, à la demande du patriarche, les représentants de ces courants se sont retrouvés en fin de journée à Bkerké, pour débattre de la question. Samir Geagea s'est excusé de ne pouvoir assister à la réunion et s'est fait représenter par Georges Adwan. Toutefois, Amine Gemayel, Michel Aoun et Sleimane Frangié, représentant respectivement les Kataëb, le Courant patriotique libre et les Marada, ainsi que certains de leurs lieutenants, ont répondu présent. Boutros Harb, farouche opposant au projet de loi approuvé, devait rejoindre la rencontre en cours de route. L'ancien ministre de l'Intérieur, Ziyad Baroud, coauteur, avec Fouad Boutros, d'un projet de loi combinant scrutin majoritaire et proportionnel, était également présent.

(Lire aussi : Le vote des commissions et la « libération » des sièges chrétiens, l'éclairage de Scarlett Haddad)

À l'issue de la réunion, un communiqué a affirmé, très brièvement, que les personnes réunies ont « campé sur leurs positions » et ont « évalué la situation à la lumière de ce qui s'est passé en commissions conjointes ».
À cet égard, poursuit le communiqué, les présents « ont déclaré être toujours ouverts à tout autre projet qui assurerait une juste représentation à toutes les composantes nationales libanaises, conformément aux critères constitutionnels ». Cette dernière condition signifiant que toutes les communautés puissent élire, dans leur intégralité, leurs propres représentants.

La balle change de camp
Dans les milieux politiques favorables au projet de loi, on estimait que le vote en commissions a modifié la donne et que « la balle » a changé de camp. C'est désormais au courant du Futur de Saad Hariri et à la Rencontre démocratique de Walid Joumblatt d'adopter « une attitude constructive » et de proposer une alternative acceptable au projet de la Rencontre orthodoxe. La menace d'un recours en invalidation du projet de loi ne semblait pas inquiéter outre mesure les partisans de ce courant.
En échange, dans les milieux hostiles à ce projet, on relevait que le communiqué de Bkerké comprend deux points positifs. D'abord, il n'y est plus dit, comme on l'avait claironné auparavant, que le projet orthodoxe est « accepté de tous », puisqu'il ne l'est effectivement pas ; ensuite ses tenants n'ont pas « claqué la porte » à un effort de conciliation supplémentaire.

(Lire aussi : Les chrétiens indépendants affirment leur « rejet absolu » du projet orthodoxe)

On notait toutefois, dans ce camp, que si dans les camps des partis alliés au Futur la bonne foi règne, le CPL, lui, ne fait qu'acquiescer pour la forme. Or, selon ces milieux, « on ne peut assister en spectateur au dialogue, sauf si l'on projette secrètement de torpiller les élections ».
Notons qu'à la suite de la réunion, Boutros Harb et Saad Hariri se sont longuement concertés au téléphone.

Report des élections ?
Que va-t-il se passer maintenant ? Selon un observateur chevronné de la scène politique, une chose est sûre : il n'y aura pas d'élections législatives dans les délais. Pour cette source, en effet, constatant l'état de division communautaire du pays et le rejet par de larges pans des communautés sunnite et druze, du projet de loi orthodoxe, il est douteux que le président de la Chambre appelle la Chambre à voter.

Au demeurant, même si le projet de loi est voté, ajoute cette source, un recours en invalidation sera introduit devant le Conseil constitutionnel. Et dans les deux cas, le processus électoral sera retardé. Enfin, note cet observateur, il est clair qu'en retardant la formation de la commission de surveillance des élections, le gouvernement joue en fait le torpillage du processus électoral, qui ne peut se tenir en l'absence de cette commission.
Quel que soit le scénario suivi, il ne reste plus que trois ou quatre semaines pour organiser les élections, dans les délais prévus. En effet, le 22 mars est une date-butoir pour ce processus, puisqu'il s'agit de la date légale de convocation du collège électoral, si les élections doivent se tenir le 9 juin, comme prévu.
Sinon, et si elle tient à respecter les formes constitutionnelles, la Chambre n'aura d'autre choix que d'amender la Constitution pour proroger de quelques semaines, quelques mois ou d'un an son mandat.

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Les chretiens de Syrie face aux drames obscures

Les chretiens de Syrie face aux drames obscures 
Communiqué du metropolite d'Alep pour les syriaques orthodoxes Gregoire Yohanna Ibrahim, Zenit - 21-2-2013
مسيحيو سوريا في ظلمة المآسي

بحسب بيان ورد عن المتروبوليت غريغوريوس يوحنا ابراهيم

بقلم نانسي لحود

حلب, 21 فبراير 2013 (زينيت) - إن الأحداث الجارية في سوريا تنعكس سلبًا على الوضع الأمني في كل مكان. وبحسب بيان ورد عن متروبوليت حلب غريغوريوس يوحنا ابراهيم، لا تزال الأوضاع تتردى هناك ولا سيما النقص في المواد الأساسية كالماء، والكهرباء، والغذاء... وإن وجدت فتكون أسعارها غالية جدًّا بالنسبة الى المواطنين.

أما الظاهرة الأكثر خطورة فهي هجرة المسيحيين من حلب الى بلدان أخرى، وشدد المتروبوليت على أن لا أحد يعلم متى قد يعود المهجرون الى منازلهم: "فهجرة المسيحيين الى خارج سوريا ستؤثر على الوجود المسيحي في الشرق الأوسط." تساءل أيضًا الى أين يمكن أن يذهب المسيحيون؟ وأجاب بأن لكل بلد اتجاه معين وقد ساهمت الأمم المتحدة وبعض الكنائس على استيعاب المهجرين العراقيين مثلًا في بعض البلدان.

وبما يختص بأزمة المسيحيين في مدينة الثورة فصرح المتروبوليت في البيان بأن مئات العائلات تعرضت للتشريد القسري بسبب الخوف والقلق إزاء القتال العنيف في المدينة، ولكن بعض العائلات لم تغادر بسبب عجزها الاقتصادي الذي حال دون انتقالها الى مكان آخر. كما أضاف بأن الوضع هناك مثير للشفقة، والقلق لأنه في بعض الأحيان لا يمكن ايصال المؤن للعائلات بسبب الخطر على الطرقات، بالإضافة الى صعوبة الاتصالات.

لم يغفل المتروبوليت عن التذكير بأن هذه العائلات ترزح تحت وطأة الضغوطات الاقتصادية لأنها فقدت منازلها، والحياة اليومية المعتادة التي كانت تعيشها، والآن وجدت نفسها مشردة من دون مأكل أو مشرب أو حتى سقف يحميها. وأضاف بأن هذه الأعباء تقع على كتفي الكنيسة فقال:"نحن دعاة سلام، ...ونحن نعمل لإيقاف هذه الحرب، ونصرخ كفى! نحن مرهقون ولا يمكننا المتابعة، لا نرى أي نتيجة قريبة، فإلى من علينا أن نلتجئ؟"

تقدم المتروبوليت بالشكر من جميع الذين مدوا يد المساعدة لهم لكي يتمكنوا من مساعدة الشعب، كما دعا الى تكثيف الصلاة من أجل إيقاف الحرب وتحقيق السلام والتمكن من إيصال المساعدات الى العائلات المحتاجة.وختم بالقول أن سوريا كانت دائما مثالا للتعايش السلمي بين جميع الأديان والمذاهب، وأمل بأن يتم العمل لتحصيل هذه الصورة مجددًا وتعود سوريا لتأخذ مركزها بين دول العالم وتعيش بسلام واستقرار 




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22/2/2013-chretiens du Moyen Orient

22/2/2013-chretiens du Moyen Orient

-Liban:Projet de loi électorale libanaise : chrétiens et musulmans séparés dans les urnes
La République libanaise se dirige-t-elle vers un système fédéral confessionnel ? À l'approche des élections législatives prévues en juin, la classe politique libanaise se déchire sur un projet de loi électorale censé régir le scrutin. Ce projet, très controversé, a été adopté mardi par des commissions parlementaires mixtes, après plusieurs mois de tractations infructueuses entre les différents partis.

Selon ce projet dit "du rassemblement orthodoxe", les électeurs de chaque communauté religieuse (maronites, sunnites, chiites, arméniens orthodoxes, grecs catholiques, druzes, etc.) sont appelés à voter exclusivement pour des listes de candidats issus de leurs communautés respectives. Et ce, dans le cadre d'une circonscription unique et selon un mode de scrutin à la proportionnelle. Faute d'avoir un représentant au Parlement prévu par la loi, la petite communauté juive du Liban pourra, quant à elle, voter pour un candidat de n'importe quelle confession.

Cette proposition, qui sera soumise au vote du Parlement dans les prochains jours, est soutenue par les principaux partis chrétiens. Une première pour des forces rivales dirigées par des figures maronites divisées sur l'échiquier politique entre alliés du Hezbollah (le Courant patriotique libre du général Michel Aoun) et les partis antisyriens (les Forces libanaises de Samir Geagea et les Kataeb de la famille Gemayel). Et ce, avec l'assentiment du Patriarche Béchara Raï, l'influent chef de l'Église maronite.
Un projet adoubé par les partis chrétiens et le Hezbollah

Selon eux, en permettant à chaque confession de voter pour ses propres députés, le "projet du rassemblement orthodoxe" a le mérite de corriger "l'injustice" de la représentation politique de leur communauté en garantissant une parité absolue entre les deux corps électoraux chrétien et musulman. Ils reprochaient aux différentes lois électorales en vigueur ces dernières décennies de faire élire une majorité des 64 députés chrétiens par des voix musulmanes, dénonçant particulièrement celles concoctées par l'occupant syrien (1976-2005) qui, afin de museler les partis antisyriens, détournait à son avantage le système confessionnel libanais déjà bien complexe.

Ainsi, à l'issue de l'adoption du nouveau projet par la commission du Parlement mardi, le général Michel Aoun s'est montré euphorique. "Aujourd'hui, ceux qui avaient vu leurs droits amputés les ont récupérés, et ce sans qu'il soit porté atteinte aux autres, a déclaré le général Aoun. Aujourd'hui, la voix des marginalisés a retrouvé son poids, et nous sommes très contents de cet exploit", a-t-il déclaré.

Toutefois, le "projet du rassemblement orthodoxe" aurait pu être jeté aux oubliettes sans le soutien inattendu des deux forces politiques chiites que sont le Hezbollah et Amal. "Les chrétiens affirment que le projet orthodoxe leur donnera l'occasion d'être représentés pleinement : offrons-leur, comme musulmans, cette occasion et élisons un Parlement où personne ne pourra affirmer qu'il n'est pas équitablement représenté en fonction de son véritable poids électoral", a récemment déclaré Hassan Nasrallah, le secrétaire général du parti de Dieu.

"Le Hezbollah n'a rien à craindre de ce mode de scrutin. Il est certain de ne perdre aucun siège de député, car il n'y a pas de place pour une opposition chiite dans ses bastions", confie à FRANCE 24 une source qui a participé à la rédaction de plusieurs propositions de loi électorale. Et d'ajouter : "Par conséquent, il ne lui coûte rien de soutenir les demandes de son allié Michel Aoun en lui offrant l'opportunité, à quelques mois des élections, de se présenter comme l'un de ceux qui ont rendu leurs droits aux chrétiens".

Farouche opposition de Hariri et Joumblatt

Reste que ce projet est loin de faire l'unanimité. Car outre quelques dizaines d'hommes politiques chrétiens affiliés à aucun parti, le député sunnite et ancien Premier ministre Saad Hariri et le leader druze Walid Joumblatt, deux acteurs majeurs de l'arène politique libanaise, s'y opposent farouchement. Le premier a qualifié, mardi, sur Twitter, l'approbation du projet de loi électorale de "jour noir dans l'histoire de l'action législative libanaise". Selon son parti, le Courant du Futur, la proposition du rassemblement orthodoxe "menace les valeurs nationales, la modération et la coexistence religieuse".

Saad Hariri et Walid Joumblatt

Quant à Walid Joumblatt, il a estimé que "ce projet nous ramène à l'isolationnisme et divise l'entité libanaise", dans un entretien accordé au quotidien an-Nahar. Leurs députés respectifs ont claqué la porte des commissions mixtes qui ont approuvé le projet controversé.

Or, selon le responsable qui a participé aux tractations sur la nouvelle loi électorale, toutes les autres propositions qui ont été soumises en même temps que le projet orthodoxe étaient également basées sur des principes communautaires, "et aucun d'eux ne remettait en cause la distribution confessionnelle des sièges au Parlement".

Selon lui, Hariri et Joumblatt sont les grands perdants de ce projet "car tous les deux sont représentés au Parlement au-delà de leur poids politique en faisant élire par leur électorat des députés d'autres confessions, ce qu'ils ne peuvent admettre publiquement". Et de poursuivre : "Contrairement à ce qu'ils semblent craindre, le projet n'engendrera pas de conflits interconfessionnels, car la compétition aura lieu au sein de chaque communauté et non pas entre l'une et l'autre", ajoute-t-elle.

Vers un report des législatives ?

Ce n'est pas l'avis du chef de l'État, Michel Sleimane, lui aussi fermement opposé au projet, qu'il juge contraire à l'esprit de la Constitution et à celui de la coexistence entre les communautés. Dans la Constitution libanaise, qui stipule que chaque député est "le représentant de la nation" et non pas de sa communauté, il est en effet précisé que "la suppression du confessionnalisme politique constitue un but national essentiel". Un argument également invoqué par les hommes politiques indépendants et à notoriété locale, qui risquent d'être broyés par les grands partis structurés dans le système proportionel à circonscription unique.

Le président Michel Sleimane pourrait s'opposer à l'adoption du projet en cas de vote positif au Parlement en le soumettant au Conseil constitutionnel. Si le texte est rejeté par le Parlement et qu'aucune nouvelle loi n'est adoptée avant le 11 mars (date limite pour convoquer le corps électoral), les élections seront reportées. De quoi, peut-être, laisser le temps à la classe politique libanaise de se mettre d'accord autour d'un projet plus consensuel et moins clivant.

http://www.france24.com/fr/20130220-liban-elections-legislatives-projet-rassemblement-orthodoxe-loi-electorale-chretiens-musulmans-confessionalisme?ns_campaign=highlights&ns_source=google_news&ns_mchannel=autopromo&ns_fee=0&ns_linkname=20130220_liban_elections_legislatives_projet_rassemblement_orthodoxe

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jeudi 21 février 2013

21/2/2012 chretiens du Moyen Orient

21/2/2012 chretiens du Moyen Orient

1-Égypte : l'église Saint-Georges de Sarsena de nouveau attaquée par des musulman.
l'église Saint-Georges de Sarsena a de nouveau été attaquée. Des musulmans hurlant « Nous ne voulons pas d'église ! », ont jeté des pierres et des cocktails Molotov sur l'édifice tandis que d'autres grimpaient sur son toit et achevaient de détruire son dôme. Lire la suite:
http://www.christianophobie.fr/breves/egypte-leglise-saint-georges-de-sarsena-de-nouveau-attaquee-par-des-musulmans

2-Pour le patriarche Bartholomeos Ier, la basilique Sainte-Sophie doit rester un musée
Le patriarche œcuménique Bartholomeos Ier de Constantinople s'est fermement opposé, mardi 19 février, au projet des autorités turques de réaffecter la basilique Sainte-Sophie au culte musulman, une possibilité actuellement débattue...
La Croix 21/2/2014

3-Le card. Sarah et le sort des réfugiés syriens
21 février 2013 (Zenit.org) - Après avoir visité 200 familles réfugiées dans la paroisse latine de Zarqa en Jordanie, le 19 février, le cardinal Sarah, président du Conseil pontifical Cor unum, a ouvert, mercredi matin, 20 février, à Amman les travaux de l'Assemblée annuelle de Caritas MONA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).
L'un des thèmes abordés lors de ces deux journées (20-22 février) sera celui de l'accueil des réfugiés syriens en Jordanie (380 000 à ce jour) pour lequel la Caritas joue un rôle essentiel. Mais la Caritas prévoit l'arrivée de 300 000 autres personnes dans les mois à venir.


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mardi 19 février 2013

CMO-Bulletin du 19/2/2013

CMO-Bulletin du 19/2/2013

1-La liberté religieuse, « chemin vers la paix » pour Benoît XVI

En tête de la liste des pays les moins tolérants se trouvent l'Arabie saoudite...Et d'une manière générale, les manquements au principe sont fréquents au Moyen-Orient, en Afrique du Nord, ainsi qu'en Asie.!..
« Quelle liberté de conscience quand on n'a pas la possibilité d'objecter ? »
Lire la suite:
http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Des-atteintes-a-la-liberte-religieuse-encore-nombreuses-et-aux-motifs-varies-_NP_-2013-02-19-91275

2-Raphaëlle Villemain :La liberté religieuse est la liberté des libertés

"...Benoît XVI a réuni un Synode pour le Moyen-Orient. Il a eu des mots très forts sur la liberté religieuse. ..le prochain pape doit s'inscrire dans la continuité de Benoît XVI, et plaider pour la cause de la citoyenneté égale pour les minorités religieuses au Moyen-Orient. Il devra rappeler qu'on ne peut jamais nier la liberté religieuse ou commettre des violences au nom de Dieu."
Lire la suite:
http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Raphaelle-Villemain-La-liberte-religieuse-est-la-liberte-des-libertes-_NP_-2013-02-19-912758

3-Syrie-Privations et suspicions dans la Syrie « libérée »
Dans les territoires rebelles bombardés, les nouvelles institutions assurent un semblant de normalité.
Privée d'aide humanitaire, la population s'appauvrit au fil des semaines. Et le fossé se creuse entre les différentes communautés. OLIVIER TALLÈS,
lire la suite:
http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Privations-et-suspicions-dans-la-Syrie-liberee-_NG_-2013-02-19-912821

-L'envoyé spécial de La Croix, Olivier Tallès, a passé dix jours dans les territoires contrôlés par l'Armée syrienne libre, entre Alep et la frontière turque.
http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/La-France-aide-le-Mali.-Pourquoi-pas-la-Syrie-_NG_-2013-02-18-912208

4-MISSION DU CARDINAL SARAH EN JORDANIE
Le Cardinal Robert Sarah, Président du Conseil pontifical Cor Unum, et Mgr.Giampietro Dal Toso, Secrétaire, sont en Jordanie jusqu'au 21 février, afin de prendre part au forum régional de la Caritas .On parle déjà d'un million de réfugiés, de plus de deux millions et demi de personnes déplacées .Le Cardinal et le Secrétaire du dicastère seront reçu par le Roi Abdallah II.(Cité du Vatican, 19 février 2013 (VIS)



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