Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mercredi 31 octobre 2012

L’angoisse des évêques catholiques devant le fondamentalisme musulman

L'angoisse des évêques catholiques devant le fondamentalisme musulman


OLJ/AFP | 30/10/2012

Les évêques suivent une messe donnée par le pape en la basilique Saint Pierre, au Vatican, le 28 octobre 2012, à l'issue de leur synode. AFP / ANDREAS SOLARO
Les évêques suivent une messe donnée par le pape en la basilique Saint Pierre, au Vatican, le 28 octobre 2012, à l'issue de leur synode. AFP / ANDREAS SOLARO
SYNODE

La cohabitation avec l'islam, les conversions secrètes au christianisme, la violence islamiste et les peurs d'une domination musulmane sont revenues de manière lancinante au long du synode des évêques catholiques qui vient de s'achever au Vatican.


Du Moyen-Orient mais aussi de toute l'Afrique et d'Europe, des dizaines d'évêques ont pris la parole pour exprimer leur préoccupation et parfois lancer de vrais appels angoissés, ce qui n'était jamais arrivé à un synode précédent. Ce malaise a débouché sur le seul incident du synode quand le cardinal ghanéen Peter Turkson a diffusé en l'absence du pape une vidéo circulant sur Internet, intitulée « Muslim demographics ». Ce film, au ton alarmiste, annonce une domination à terme de l'islam en Europe, en raison du très fort taux de fécondité des populations musulmanes. Le cardinal africain s'est fait critiquer par plusieurs de ses pairs et a présenté ses excuses. Mais un évêque allemand a défendu ce film en reprochant à certains de refuser « un problème qu'ils ne veulent pas voir ».

Phénomène assez nouveau, les Africains, du Nigeria, du Mali, mais aussi de pays plus au sud, où l'islam est très minoritaire, ont exprimé leurs inquiétudes, estimant que la bonne coexistence avec une majorité de musulmans était menacée par l'islamisme salafiste financé de l'extérieur. L'influent archevêque de Dar-es-Salaam, le Tanzanien Polycarp Pengo, a dénoncé les groupes de fondamentalistes qui ne sont pas prêts à accepter une vérité qui s'oppose à leur « position préconçue ».


Dans le monde musulman, alors que le pape a prôné le mois dernier au Liban la cohabitation dans le respect entre christianisme et islam modéré, le printemps arabe est perçu à la fois comme une chance et comme une menace par les évêques. Une chance parce que, selon plusieurs d'entre eux, des jeunes musulmans, bien informés sur le christianisme par des réseaux sociaux et des chaînes télévisées, viennent se convertir, clandestinement ou rejetés par leur famille, et parfois au risque de leur vie.
Pour Mgr Paul Desfarges, évêque de Constantine (Algérie), « il se passe quelque chose dans le printemps arabe : certains ne sont plus satisfaits du discours moyen de la mosquée. Des jeunes veulent croire librement, être libres aussi de ne pas croire ».


Mais aussi un risque : des témoignages émouvants ont été donnés par des évêques syriens, irakiens, égyptiens et pakistanais. Pour l'évêque des coptes d'Assiout, Mgr Kyrillos William, on assiste en Égypte à « une nouvelle procédure d'islamisation des institutions de l'État ». L'archevêque syrien Joseph Absi a déploré que beaucoup de musulmans « ne réussissent pas à distinguer les chrétiens des Occidentaux » accusés de tous les maux.
Pour plusieurs intervenants, l'islam est « exploité » par ses extrémistes contre ses propres valeurs qui soulignent la miséricorde de Dieu et le respect de la vie, et la majorité des musulmans est tolérante.

 

Pour mémoire

Un cardinal crée une polémique avec une vidéo sur l'islam en Europe

 

Lire aussi

Le patriarche Raï nommé cardinal par Benoît XVI




Réactions des internautes à cet article

- Et "l'ANGOISSE" des Ulémas MUSULMANS devant le Fondamentalisme CATHOLIQUE, on en fait QUOI !?
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

- Alors faite la meme chose et financez les Chretiens dans tous les pays ou ils sont menaces pour qu'il puissent se defendre. Oui oui ce n'est pas Chretiens, tournez la joue gauche et patati et patata, mais a force de la faire et au train ou ca va, ils vont tous etre massacres et il ne restera plus personne pour temoigner de la verite. Non mais dites est ce une nouvelle forme de Jihad non violente que vous proposez ou quoi? Il est temps d'etre ferme et de ne plus accepter au nom des libertes certaines conditions qui sont poses par les islamistes de tout bord. Dans les ecoles Chretiennes vous enseignez la catechese pour tous sans exception. Celui qui ne le veut pas pour ses enfants qu'ils les eduquent ailleurs! Le voile est interdit sur les photos passeports ainsi soit il et si cela ne leur plait pas qu'is se desistent de la nationalite, Pas d'eglise a la mecque ou de naturalise Chretiens eh bien plus de mosquee dans vos pays et arret de la naturalisation, etc... cela s'appelle de la reciprocite. En moins de 10 ans tout rentrera dans l'ordre. 
Pierre Hadjigeorgiou


http://www.lorientlejour.com/numero/5068/article/785125/L'angoisse_des_eveques_catholiques_devant_le_fondamentalisme_musulman_.html


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lundi 29 octobre 2012

Le Vatican veut mieux alerter sur les atteintes à la liberté religieuse | Digne de foi

Le Vatican veut mieux alerter sur les atteintes à la liberté religieuse

A l'issue de trois semaines de synode, consacré à la nouvelle évangélisation,les 260 évêques du monde entier réunis à Rome ont remis au pape Benoît XVI une liste de 58 propositions en partie axées sur un appel à tous les croyants à mieux vivre et partager leur foi dans des sociétés déchristianisées. La nouvelle évangélisation, "une urgence", selon Benoît XVI passe par le témoignage des"saints" a assuré le pape, dimanche 28 octobre.

Tous les croyants sont donc invités à approfondir leur connaissance des textes, qu'il s'agisse des écritures saintes ou des documents issus du concile Vatican II, de mieux vivre "les sacrements" et de davantage utiliser les "nouveaux medias électroniques" afin d'être armés pour participer à l'élan missionnaire que requiert la situation de l'Eglise catholique dans nombre de pays à travers le monde. L'Eglise doit aussi "utiliser de nouveaux langages, appropriés aux différentes cultures du monde", a reconnu le pape.

Même si au fil des débats, les évêques ont tenu à souligner des points de vitalité dans l'Eglise, notamment en Asie, ils n'ont éludé aucune des difficultés internes et externes auxquelles les communautés chrétiennes sont confrontées : "arrogance" du clergé,"tiédeur" des fidèles et des rites, perte du dynamisme missionnaire, catéchèse déficiente, " laïcisme agressif" de certaines sociétés, scandales à répétition, manque de prêtres, concurrence avec d'autres confessions (islam ou protestantisme évangélique) ou confrontation avec le fondamentalisme musulman.

Persécutions

Ce dernier point, au coeur des préoccupations des évêques d'Afrique et du Moyen-Orient, reprises par certains de leurs confrères européens, a suscité l'une des propositions les plus politiques des évêques. Face aux "persécutions" subies par les chrétiens, ils estiment nécessaire la création d'une commission chargée de répertorier les atteintes à la liberté religieuse à travers le monde, afin de témoigner devant l'opinion publique internationale de ces attaques contre "un droit fondamental".

Dans le même esprit, ils incitent à promouvoir davantage les textes officiels de l'Eglise catholique qui depuis cinquante ans prônent la liberté de choisir sa religion,  une rupture majeure du concile Vatican II que l'Eglise aimerait voir endossée par l'islam, afin de faciliter les conversions au christianisme, la pratique religieuse et la coexistence des minorités chrétiennes dans les pays à majorité musulmane. Ils insistent aussi sur  "le droit d'enseigner la foi aux enfants sans compromis sur son contenu dans la famille comme à l'école".

Créativité pastorale

Mais les évêques balayent large et mettent en avant des idées plus ou moins originales. "Il ne s'agit pas d'inventer on ne sait quelles stratégies comme si l'Evangile était un produit à placer sur le marché", ont-ils prévenu dans leur message final. Ainsi, alors qu'en Europe, notamment, l'animation du terrain et des communautés se heurte à la pénurie de personnel, religieux ou laïcs, les évêques mettent l'accent sur "la paroisse", qui doit redevenir un lieu de "mission". Les communautés nouvelles charismatiques, vecteurs de nouvelle évangélisation mais parfois jugées trop indépendantes par l'institution, sont appelées à "collaborer étroitement avec les paroisses". Les artistes eux sont invités à davantage s'engager publiquement.

Les évêques proposent aussi de travailler auprès des victimes des nouvelles formes de pauvreté, sans abri, malades, migrants, réfugiés..., d'encourager les pélerinages, lieux de "conversion", de créer des centres de formation sur la nouvelle évangélisation, de s'efforcer de répondre aux situations familiales non conformes à l'anthropologie chrétienne: divorcés-rémariés, couples non mariés, en adoptant "de nouveaux langages" ou en faisant preuve de "créativité pastorale" ou encore d'améliorer le dialogue avec les non-croyants...

Enfin,  alors que plusieurs évêques ont rappelé durant ces trois semaines l'importance, dans ce dossier, de s'adresser pour "une première annonce" à des populations qui n'ont jamais été en contact avec la foi catholique, les prélats insistent pour que  "le sacrement de pénitence" (la confession) soit promu et assuré en permanence dans les paroisses et sur les lieux de pélerinage.

Face au défi initial qui consistait, selon le pape à lutter contre "l'apostasie silencieuse" et "la tiédeur" des chrétiens, face aussi au diagnostic sans concessions posé par les évêques sur leur propre institution les réponses du synode suffiront-elles à revitaliser une Eglise "fatiguée"? Le pape se donne deux ans pour élaborer une synthèse et fixer une feuille de route, issue de ces travaux...

Stéphanie Le Bars


http://religion.blog.lemonde.fr/2012/10/28/le-vatican-veut-mieux-alerter-sur-les-atteintes-a-la-liberte-religieuse/

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Sept axes pour dessiner la nouvelle évangélisation

Sept axes pour dessiner la nouvelle évangélisation

La Croix 28/10/2012

À travers les 58 propositions remises à Benoît XVI, les pères synodaux esquissent les points forts de la nouvelle évangélisation.


1- « Nous proposons que l'Église proclame la dimension permanente et mondiale de sa mission, en vue d'encourager toutes les Églises particulières à évangéliser.
Tout d'abord l'évangélisation "ad gentes" est l'annonce de l'Évangile à ceux qui ne connaissent pas Jésus-Christ.
Ensuite, elle inclut la croissance continuelle dans la foi, qui est la vie ordinaire de l'Église.
Enfin, la nouvelle évangélisation est spécialement orientée vers ceux qui ont pris leurs distances vis-à-vis de l'Église. » (Proposition n° 7)

2-« S'adapter aux cultures urbaines »

« L'Église reconnaît que les villes et la culture urbaine qu'elles expriment, autant que les transformations qu'on y observe, sont un lieu privilégié pour la nouvelle évangélisation.
Mettant en œuvre un plan pastoral urbain, l'Église veut identifier et comprendre ces expériences, ces langages et ces modes de vie propres aux sociétés urbaines. » (n° 25)

3-« L'institution d'un ministère de catéchiste »

« Une bonne catéchèse est indispensable à la nouvelle évangélisation. (…)
Il faut tout faire, en fonction des possibilités locales,
pour disposer de catéchistes avec une bonne formation ecclésiale, biblique, doctrinale et pédagogique.
Le témoignage personnel, en lui-même, est une forme puissante de catéchèse. (…)
Selon la lettre apostolique Ministeria quaedam de Paul VI, les conférences épiscopales ont la possibilité de demander au Saint-Siège l'institution d'un ministère de catéchiste. » (n° 29)

4-Le rôle central de la paroisse

« La paroisse continue à être la première présence de l'Église, le lieu et l'instrument de la vie chrétienne, capable d'offrir la possibilité d'un dialogue entre les hommes, adapté à l'écoute et à l'annonce de la Parole de Dieu, par la catéchèse, l'exercice de la charité, la prière, l'adoration et de joyeuses célébrations eucharistiques. (…)
Les paroisses devraient constituer des cellules vivantes, lieux de promotion de la rencontre personnelle et communautaire avec le Christ, expérimenter la richesse de la liturgie, donner une formation chrétienne tant initiale que permanente, et éduquer tous les baptisés à la fraternité et à la charité, spécialement envers les plus pauvres. » (n° 26)

5- L'indispensable autorité de l'évêque

« Les diocèses sont une "portion du peuple de Dieu confiée à un évêque pour qu'avec l'aide de son presbyterium, il en soit le pasteur" (Christus Dominus, 11), au sein duquel les diverses réalités charismatiques reconnaissent l'autorité de l'évêque comme nécessaire à leur propre action au service de la communion ecclésiale. (…)
Les dons hiérarchiques et les dons charismatiques, découlant de l'Esprit de Dieu, ne sont pas en compétition mais co-essentiels à la vie de l'Église et à l'efficacité de son action missionnaire. » (n° 43)

6- L'égale dignité des hommes et des femmes

« L'Église apprécie l'égale dignité des hommes et des femmes dans la société comme étant créés à l'image de Dieu, et au sein de l'Église sur la base de leur vocation commune de baptisés en Christ. (…)
Le synode reconnaît qu'aujourd'hui, les femmes (laïques et religieuses) ensemble avec les hommes, contribuent à la réflexion théologique à tous les niveaux, et partagent leurs responsabilités pastorales à tous les niveaux, faisant ainsi progresser la nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi. » (n° 46)

7-Intensifier les relations avec les musulmans

« Le dialogue avec tous les croyants est une partie de la nouvelle évangélisation.
L'Église invite les chrétiens à persévérer et à intensifier leurs relations avec les musulmans. (…) En dépit des difficultés, ce dialogue doit se poursuivre. (…) Fidèle à l'enseignement de Vatican II, l'Église respecte les autres religions et leurs croyants et est heureuse de collaborer avec elles dans la défense et la promotion de la dignité inviolable de la personne. » (n° 53)


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Un message d’optimisme pour clôturer le Synode

Un message d'optimisme pour clôturer le Synode
La Croix 28/10/2012

L'Église s'est livrée à un « véritable examen de conscience » sur sa manière d'annoncer l'Évangile dans la société, se sont félicités les évêques et experts réunis à Rome pendant trois semaines.

Le Synode sur la nouvelle évangélisation s'est refermé, dimanche 28 octobre, sur la figure évangélique de la Samaritaine choisie par Benoît XVI comme symbole du « devoir de s'asseoir aux côtés des hommes et des femmes de notre temps » .

Si le message final a fait l'unanimité pour l'élan qu'il propose, dans l'héritage de Vatican II, les propositions adressées au pape ont laissé de nombreux pères synodaux sur leur faim.
__________
Pour Florence de Leyritz, cofondatrice avec son mari des parcours Alpha en France, « une telle capacité de remise en cause est peu courante dans le monde de l'entreprise ». Intuition confirmée par le P. Aldolfo Nicolas, préposé général des jésuites : « Aucune entreprise privée ne passerait le processus que le synode sur la nouvelle évangélisation s'est imposé. » Michel Roy, secrétaire général de Caritas Internationalis, a vu pour sa part dans le Synode qui s'est refermé ce week-end « l'opportunité de faire un constat collectif international avec sincérité, humilité, fraternité et réalisme ».

Du Nord au Sud, les pères synodaux, comme les experts invités à Rome ces trois dernières semaines, se sont félicités de la qualité des interventions entendues – la plupart en présence du pape, toujours très attentif. On est donc loin d'un « synode romano-curial », aux résultats connus d'avance : aux quatre points cardinaux de l'Église, la nouvelle évangélisation a ouvert les vannes d'un examen de conscience pastoral, « véritable événement spirituel ».

MÉTHODE QUALIFIÉE DE « BROYEUSE »
Inquiétudes, désarroi, questions sans réponses se sont succédé à raison de cinq minutes par orateur. Mais aussi suggestions, propositions, incitations… Tous palpables dans le « message au peuple de Dieu » publié à l'issue des travaux. La Samaritaine y a été choisie comme figure de la nouvelle évangélisation et symbole du « devoir de s'asseoir aux côtés des hommes et des femmes de notre temps » . Dans la droite ligne de Vatican II. Dès avant l'ouverture du Synode, Benoît XVI avait rappelé que l'Église tenait là sa « boussole » . Cette ligne a été constamment rappelée, sans équivoque, durant les débats.

Mais le bât a blessé autour de la méthode employée pour l'organisation des débats, qualifiée de « broyeuse » par un évêque français participant. Alors que jamais autant d'évêques n'avaient été réunis aussi longtemps à Rome sur un thème aussi large, les pères synodaux n'ont pas eu de droit de regard sur l'élaboration finale des propositions qu'ils se sont contentés de voter à la quasi-unanimité.

DEUX « ANGLES MORTS »
D'où la déception à la lecture de ces 58 propositions. Au total, deux lignes de pensée ont coexisté durant ce Synode. L'une, présente dans les propositions, appelle à une refondation de la foi en forme de reconquête sur une triple base : la paroisse territoriale, le prêtre et l'évêque, la modernisation des outils de transmission. L'autre, qui apparaît dans le message, appelle à prendre en compte la métamorphose des questions posées à l'Église par le glissement des plaques tectoniques de la société (famille, travail, argent, écologie, institutions, transmission, autorité, etc.) et à « entrer en conversation » avec elle, en vue d'une « conversion » avec ces nouveaux schémas.

Entre ces deux lignes, le pape, qui tirera les conclusions du Synode dans son exhortation apostolique, peut-être publiée d'ici à dix-huit mois, tient une ligne de crête. Dans son homélie de clôture, il met l'accent sur « trois lignes pastorales » : une insistance sur les sacrements de l'initiation chrétienne ; le lien avec la mission ad gentes de première évangélisation ; et enfin, une attention aux « personnes baptisées qui cependant ne vivent pas les exigences du baptême » , pour qui de « nouvelles méthodes » , de « nouveaux langages », une « créativité pastorale » doivent être mis en œuvre.

Plusieurs participants ont relevé deux « angles morts » : la place des femmes dans l'Église, évoquée marginalement, et l'absence de véritables débats théologiques fondant la nouvelle évangélisation. Parmi les points positifs en revanche, la présence des délégués protestants et orthodoxes a été unanimement saluée ; le Dr Rowan Williams, primat de la Communion anglicane, et le patriarche œcuménique de Constantinople Bartholomeos Ier se sont amplement exprimés, sans limitation de temps de parole, quasiment à parité avec le pape.

« ALLUMER LE FEU » DE LA FOI
La maladresse du cardinal Peter Turkson, président du Conseil pontifical Justice et Paix, présentant une vidéo de propagande anti-islamiste, a été contrebalancée par de nombreuses interventions appelant à la poursuite du dialogue avec l'islam. Pour autant, de nombreux évêques africains et arabes ont fait part de leurs craintes pour la liberté religieuse dans leurs pays. Et l'annonce de l'envoi d'une mission du synode à Damas est restée pour l'instant à l'état de projet, compte tenu de l'aggravation du contexte syrien.

Au fond, pour comprendre la dynamique de ce Synode, il faut remonter à son tout début, lorsque Benoît XVI a improvisé autour de la « confession » de la foi, qui doit être associée à la charité, afin « d'allumer le feu ». Sur ce point, tous les pères synodaux se sont retrouvés. Tout comme dans la conclusion improvisée par le pape, samedi : « Il a été pour moi vraiment édifiant, consolant et encourageant de voir ici le miroir de l'Église universelle, avec ses souffrances, ses menaces, ses dangers et ses joies, ses expériences de la présence de Dieu, même dans des situations difficiles. »

Reste à cueillir les fruits de ces trois semaines. Quel sera le rôle dévolu au Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation ? Benoît XVI a choisi d'élargir ses compétences à la catéchèse. Le Synode a proposé l'institution d'une commission chargée de dénoncer et de documenter les attaques contre la liberté religieuse, et évoqué la possibilité pour les épiscopats de demander à Rome l'institution d'un « ministère spécial du catéchiste ». Comment les diocèses vont-ils recevoir et prendre en charge les orientations données ? « Il n'y a pas de ligne du parti à exécuter », a souri, en conclusion, le rapporteur spécial, Mgr Pierre-Marie Carré, archevêque de Montpellier.

FRÉDÉRIC MOUNIER, à Rome


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dimanche 28 octobre 2012

Arabie saoudite : le Grand Mufti condamne les appels à des États laïques dans le monde musulman : Observatoire de l'islamisation


C'est ce même Grand Mufti qui a appelé à la destruction de toutes les églises de la Péninsule arabique.

Le mufti d'Arabie saoudite a appelé jeudi à se conformer à la charia (loi coranique), critiquant vivement les partisans d'un Etat civil, prôné face à la montée islamiste dans la foulée du Printemps arabe, à l'occasion du pèlerinage musulman de La Mecque. 

"La charia doit être pour la nation islamique la source de législation (...). Elle s'applique à tous les aspects de la vie, en tout lieu et en tout temps", a lancé cheikh Abdel Aziz Al-cheikh dans un prêche devant les 2,5 millions de pèlerins réunis sur le Mont Arafat, près de La Mecque, moment fort du hajj. 

Il a dénoncé "ceux qui prônent un Etat civil, une minorité qui cherche à asséner un coup à la religion (musulmane) sous des prétextes fallacieux et des slogans erronés". "Au nom de la liberté, ils prétendent que la religion n'est pas valable, s'opposent à la peine de mort et aux autres peines car elles sont contraires aux droits de l'Homme (...) et prétendent que la nation islamique, si elle applique la charia, se coupe des nations évoluées". "Ces prétentions désespérées font partie des campagnes menées par les ennemis de l'islam pour transformer la nation islamique, l'éloigner de sa religion et effacer son identité", a-t-il encore affirmé. 

Ses propos surviennent alors que des voix s'élèvent dans le monde arabe pour défendre un Etat civil après l'accession au pouvoir de mouvements islamistes dans des pays dont les dirigeants ont été renversés par le Printemps arabe, comme la Tunisie et l'Egypte. 

Source : RTL, 25 octobre 2012


http://www.islamisation.fr/archive/2012/10/27/arabie-saoudite-le-grand-mufti-condamne-les-appels-a-des-eta.html


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Fwd: [ZF121028] Le monde vu de Rome


Objet: [ZF121028] Le monde vu de Rome

Le synode remet au pape 58 propositions
Exhortation à la sainteté et initiatives pastorales

Anita Bourdin

ROME, dimanche 28 octobre 2012 (ZENIT.org) – Le synode rappelle, dans le sillage de Vatican II la vocation de tous les baptisés à la sainteté.

Il recommande différentes initiatives pastorales comme la mise ne place d'une  Commission pour la liberté religieuse et d'un organisme pour la Nouvelle évangélisation dans les Eglises locales.

Une autre des 58 propositions présentées à Benoît XVI rappelle qu'il n'y a pas d'opposition entre la foi et la raison. Il recommande aussi un projet pastoral « organique » au niveau des diocèses, et des espaces de dialogue avec les non-croyants dans les universités catholiques.

Les 58 « propositions » finales de la 13e Assemblée générale ordinaire du synode des évêques consacrée à "la Nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne" ont été présentées aux pères synodaux samedi matin, 27 octobre, en salle du synode, puis elles ont été approuvées par vote.

C'est l'un des fruits de ces 3 semaines de travaux (7 octobre-28 octobre) : elles reflètent les réflexions menées en « cercles mineurs », les 12 « carrefours linguistiques ».

Le texte officiel en latin est réservé au pape en vue de la rédaction de son « exhortation apostolique post-synodale ». Mais Benoît XVI a autorisé la publication d'une version provisoire et non officielle en anglais.

Elles sont regroupées en une introduction, une conclusion (respectivement 3 et 2 propositions) et 4 grands chapitres (53 propositions):


I - Nature de la Nouvelle évangélisation (4-12)

II - Contexte du ministère de l'Eglise aujourd'hui (13-25)

III - Réponses pastorales (26-40)

IV - Acteurs de la Nouvelle évangélisation (41-56)

Le synode invite l'Eglise à redécouvrir sa dimension missionnaire permanente, voit dans le concile Vatican II un « instrument vital » pour transmettre la foi aujourd'hui, mais surtout souligne l'exigence de repartir de la rencontre personnelle de tout baptisé avec le Christ ressuscité, c'est-à-dire d'une conversion à Jésus.

Voici les titres et quelques extraits de ces « propositions » :

Introduction

1 – Liste des documents remis à Benoît XVI : Lineamenta, Instrumentum laboris, Rapports avant et après le débat, textes des interventions – orales et écrites -, Rapports des carrefours,  

2 – Gratitude du synode pour « l'héritage des enseignements » des papes et pour leur « ministère prophétique »: Evangelii nuntiandi de Paul VI, Catechesi tradendae, Redemptoris missio et Novo millennio ineunte de Jean-Paul II, et  Deus caritas est, Sacramentum caritatis et Verbum Domini de Benoît XVI, mais aussi pour l'Année de la foi.

3 – Les Eglises orientales catholiques se disent reconnaissantes pour la possibilité d'exprimer leur sollicitude pastorale envers les fidèles émigrés en territoires de traditions latine. Elles espèrent aussi une meilleure connaissance de leurs traditions.

I - Nature de la Nouvelle évangélisation

4 – La Sainte Trinité, source de la Nouvelle évangélisation

L'Eglise continue la mission de l'amour de Dieu dans le monde. La Nouvelle évangélisation doit être comprise dans ce large et profond contexte théologique et doctrinal.


Elle reconnaît « le primat » de la grâce de Dieu. Elle insiste sur la « filiation divine » pour conduire le baptisé à « une vie de foi qui manifeste clairement leur identité ».

5 – Le Nouvelle évangélisation et l'inculturation

6 – La proclamation de l'Evangile

De la mort et de la résurrection du Christ

7 – La Nouvelle évangélisation comme dimension missionnaire permanente de l'Eglise

Evangélisation « ad gentes », dans la vie quotidienne, et auprès de ceux qui sont loin de l'Eglise. Une invitation à rendre visite « à toutes les familles » et à apporter « la vie du Christ dans toutes les situations humaines »

8 – Témoigner dans un monde sécularisé

9 – Nouvelle évangélisation et proclamation initiale

Et continuité entre la catéchèse et l'annonce initiale : enseignement systématique du kérygme, dans l'Ecriture et la Tradition ; enseignements et citations des saints missionnaires et martyres ; formation des évangélisateurs catholiques d'aujourd'hui.

10 – Droit « inaliénable » à proclamer et à entendre l'Evangile de Jésus-Christ, dans le respect des personnes.

11 – Nouvelle évangélisation et lecture priante de l'Ecriture Sainte, importance de la liturgie, de l'étude de la Bible, lectio divina dans les diocèses et les paroisses

12 – Documents de Vatican II

Les pères synodaux « reconnaissent les enseignements de Vatican II comme un instrument vital pour transmettre la foi dans el contexte de la Nouvelle évangélisation ». Ils invitent à les lire et à les interpréter « correctement », come le pape Benoît XVI l'a indiqué dans une « principe herméneutique de la réforme dans la continuité ».

II - Contexte du ministère de l'Eglise aujourd'hui (13-25)

13 – Défis de notre époque

Mondialisation et sécularisation, mais aussi persécution religieuse, indifférence, restriction ou harcèlement : « L'Evangile offre une vision de la vie et du monde qui ne eut pas être imposée mais seulement proposée, comme une bonne nouvelle d'amour gratuit de Dieu et de paix ».


 »Le message de la vérité et de la beauté peut aider les gens à échapper à la solitude et au manque de sens » de la société post-moderne.

14 – Nouvelle évangélisation et réconciliation

Dans un monde brisé par la violence et la guerre, blessé par l'individualisme.

15 – Nouvelle évangélisation et droits humains

L'accent est mis sur la dignité humaine. Avec un appel aux législateurs, aux professeurs, notamment.

16 – Liberté religieuse

Un droit humain « fondamental » qui inclut la liberté de conscience, et la liberté de choisir sa religion. Solidarité avec les chrétiens qui souffrent pour leur foi. Appel à diffuser l'enseignement de Dignitatis Humanae. Affirmer et promouvoir la liberté religieuse qui implique le droit à enseigner la foi chrétienne sans compromis aux enfants dans les familles et/ou à l'école.

Le synode propose au pape d'examiner la possibilité d'instituer une Commission de responsables de l'Eglise ou de charger Justice et Paix de le faire pour répondre aux attaques contre la liberté religieuse et obtenir des informations précises pour témoigner publiquement du droit fondamental à la liberté religieuse et à la liberté de conscience.

17 – Préambules de la foi et théologie de la crédibilité

« Il est nécessaire de montrer non seulement que la foi ne s'oppose pas à la raison, mais aussi de souligner un certain nombre de vérités et de réalités qui appartiennent à une anthropologie correcte éclairée par la raison naturelle ». Valeur de la Loi naturelle et de ses conséquences pour la société humaine tout entière.

18 – Nouvelle évangélisation et moyens de communication sociale

La communication la plus efficace : le témoignage de la vie.

19 – Nouvelle évangélisation et développement humain

Engagement pour la vie et pour la justice et le changement des situations qui engendrent la pauvreté et l'exclusion.

20 – Nouvelle évangélisation et voie de la beauté

Bonté et beauté de la vérité chrétienne.

21 – Migrants

Menaces contre la foi des migrants chrétiens. Nécessité de plans pastoraux pour les familles migrantes. Dignité de la personne. Aide aux réfugiés, aux personnes déplacées, les gens de la mer, les nomades, les personnes sans domicile fixe.

22 – Conversion au Christ

« Beaucoup d'évêques ont parlé de la nécessité d'un renouveau de sainteté dans leur propre vie, pour être des acteurs vrais et efficaces de la nouvelle évangélisation ».

Conversion personnelle et communautaire. Conversion pastorale : changements de structures pastorales si elles ne répondent plus aux exigences évangéliques actuelles.

23 – Sainteté et nouvelle évangélisation

Modèles de la vie des saints.

24 – Enseignement social de l'Eglise

Encyclique de Benoît XVI Caritas in veritate et Compendium de la doctrine sociale de l'Eglise. Formation des laïcs dans ce domaine.

25 – Scenarios urbains de la nouvelle évangélisation

« Identifier et comprendre les expériences langages et styles de vie typiques ». Liturgie, vie communautaire et charité.

Face aux attaques contre « la dignité humaine » : violence, drogue, corruption, crimes de toute sorte. L'Evangile pour restaurer la dignité humaine.

III - Réponses pastorales (26-40)

26 – Paroisses et autres réalités ecclésiastiques

La paroisse, lieu de  dialogue et d'annonce de l'Evangile, de la catéchèse, de la charité, de l'adoration de « célébrations eucharistiques joyeuses ».

Missions paroissiales, programmes de renouveau paroissial, retraits paroissiales. Conversion pastorale. Communion visible autour de l'évêque.

Promouvoir « la rencontre personnelle et communautaire avec le Christ », une « expérience de la richesse de la liturgie », formation chrétienne initiale et permanente, éduquer tous les fidèles à la fraternité et à la charité pour les pauvres.

27 – Education

Dimension « constitutive de l'évangélisation ».

Rôle des écoles et des universités catholiques appelées faire tout leur possible pour « préserver leur identité comme institutions ecclésiales ». Appel aux professeurs et enseignants à être des éducateurs chrétiens.

28 – Catéchèse des adultes

29 – Catéchèse, catéchistes et catéchisme

30 – Théologie

« Science de la foi ». Bonne formation des prêtres, des professeurs et des catéchistes.

« Les théologiens sont appelés à accomplir ce service comme une part de la mission salvifique de l'Eglise ».

Instituer un département d'étude de la Nouvelle évangélisation dans les facultés de théologie.

31 – Nouvelle évangélisation et option pour les pauvres



Avec les nouvelles formes de pauvreté : faim, sans-abri, malades, abandonnés, drogués, migrants, marginaux, réfugiés politiques et environnementaux, populations autochtones.

Les plus pauvres dans la société contemporaine : les victimes de la perte du respect de la dignité inviolables de la vie humaine innocente.

Option préférentielle pour les pauvres, acteurs et destinataires de la Nouvelle évangélisation.


32 – Les malades

Et les personnes handicapées. Une force missionnaire.

33 – Sacrement de pénitence et nouvelle évangélisation

Lieu privilégié pour recevoir la miséricorde de Dieu et du pardon, d'une rencontre nouvelle et personnelle avec Jésus-Christ, de rencontre avec l'Eglise. Réconciliation par le pardon des péchés.

« Les pères synodaux demande que ce sacrement soit à nouveau mis au centre de l'activité pastorale de l'Eglise ».

Concrètement : un lieu permanent de réconciliation dans chaque diocèse, avec une présence permanente des prêtres.

« Chaque prêtre soit considérer le sacrement de pénitence comme une partie essentielle de son ministère et de la nouvelle évangélisation et un temps convenable doit être réservé pour entendre les confessions ».

34 – Dimanche et jours de fête

L'eucharistie source et sommet de la Nouvelle évangélisation.

Amour de la célébration eucharistique. Retrouver l'importance du dimanche : « Dies Domini » de Jean-Paul II. La messe du dimanche : « centre de la vie catholique ». Appel à une participation « pleine, active et consciente » à la liturgie de la part de « toute la communauté ».

Année liturgique : un vrai programme d'évangélisation, spécialement à Noël et  Pâques.

35 – Liturgie

« La digne célébration de la sainte liturgie, don le plus précieux de Dieu, est la source de la plus haute expression de notre vie dans le Christ » (cf. Sacrosanctum concilium, 10), et donc elle est la « première et la plus puissante » expression de la nouvelle évangélisation.

« Une liturgique qui élève les cœurs des hommes et des femmes vers Dieu » : « La liturgie n'est pas seulement une action humaine, mais une rencontre avec Dieu qui conduit à la contemplation et à l'approfondissement de l'amitié avec Dieu. Dans ce sens, la liturgie de l'Eglise est la meilleure école de la foi ».

36 – Dimension spirituelle de la nouvelle évangélisation

Action de l'Esprit Saint. « Dimension contemplative » de la nouvelle évangélisation, à nourrir sans cesse par l'eucharistie. Un enseignement « dès l'enfance » : « Les enfants et les jeunes doivent être éduqués en famille et dans els écoles à reconnaître la présence de Dieu dans leur vies, le louer, lui rendre grâce pour les dons reçus de lui, et demander au Saint-Esprit de les guider ».

37 – Le sacrement de confirmation dans la nouvelle évangélisation

Nécessité d'une « catéchèse systématique » avant la réception de ce sacrement.

38 – Initiation chrétienne et nouvelle évangélisation

« Un élément crucial » de la nouvelle évangélisation : donner plus d'importance « à la mystagogie permanente » ; vraie initiation chrétienne par les sacrements (cf. General Directory of Catechesis, 91).

Référence à Sacramentum caritatis (18) : revoir à cette lumière les pratiques des diocèses et des conférences épiscopales.

39 – Piété populaire et nouvelle évangélisation

« Vrai lieu de la rencontre du Christ ».

Encourager les pèlerinages, importance des sanctuaires : occasions de « conversion » et de « grandir dans la foi ».

40 – Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation

Nécessité d'une commission dans les conférences épiscopales. Collaboration, efficacité.

IV - Acteurs de la Nouvelle évangélisation (41-56)

41 – Nouvelle évangélisation et Eglises particulières.



Développer le sens de la mission chez les fidèles.

42 – Activités pastorales intégrées

Coordonner les initiatives dans un « projet missionnaire organique ».

43 – Dons hiérarchiques et charismatiques

La responsabilité de l'évêque de discerner l'authenticité des dons  (Lumen gentium, 12). Pas de « compétition » entre ces deux dimensions dans l'Eglise, mais coopération pour l'action missionnaire (cf. Jean-Paul II, Message aux participants du Congrès mondial des mouvements ecclésiaux 27 mai 1998).

Place spéciale de la vie consacrée, nécessité de son insertion dans la communion ecclésiale.

Nouveaux mouvements et communautés : initiatives missionnaires remarquables et vocations.

44 – Nouvelle évangélisation dans la paroisse

Visites pastorales aux familles. Attention aux touristes, aux malades, aux prisonniers, ouvriers, centres de jeunes.

45 – Rôle des fidèles laïcs dans la nouvelle évangélisation

Transformer les structures temporelles.

Importance d'un profonde connaissance du Christ.

Témoignage de la vie, œuvres de charité et de miséricorde, renouveau de l'ordre temporel et évangélisation directe.

46 – Collaboration entre hommes et femmes dans l'Eglise

La proposition dit notamment, après avoir souligné les dons spécifiques des femmes : « Le synode reconnaît qu'aujourd'hui les femmes (laïques et religieuses) contribuent avec les hommes à la réflexion théologique à tous les niveaux et partagent des responsabilités pastorales de manières nouvelles, faisant ainsi progresser la Nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi ».

47 – Formation pour les évangélisateurs

Nécessité de créer des Centres de formation.

Insistance sur le « Christocentrisme trinitaire ».

48 – La famille chrétienne

La famille chrétienne est une Eglise domestique, fondée sur le sacrement du mariage, premier lieu du don de la vie et de la transmission de la foi.

« Toute l'Eglise doit se consacrer au soutien des familles dans la catéchèse des enfants et des jeunes ».

Importance du rôle des grands-parents.

« La Nouvelle évangélisation doit s'efforcer de répondre à des problèmes pastoraux concernant le mariage, le cas des personnes divorcées et remariées, la situation de leurs enfants, le  sort des époux abandonnés, les couples qui vivent ensemble sans mariage, et la tentative de la société de redéfinir le mariage ».

« Chaque plan pastoral d'évangélisation devrait aussi inclure une invitation aux personnes qui vivent seules de faire l'expérience de Dieu dans la famille de l'Eglise ».

L'importance d'éduquer « à vivre la sexualité humaine selon l'anthropologie chrétienne, à la fois avant le mariage et dans le mariage ».

49 – Dimension pastorale du ministère ordonné

« Les pères du synode encourage les évêques et les prêtres à connaître de façon plus personnelle les vies du peuple qu'ils servent. Les gens attendent des témoins authentiques et crédibles dans la personne de leurs évêques et de leurs prêtres ».

Ils encouragent aussi les évêques à « développer un plan qui anime et accompagne (…) le travail pastoral du presbytérat ».

Et ils souhaitent un « renouveau authentique de la vie et du ministère des prêtres, premiers agents de la Nouvelle évangélisation ».

Cette proposition insiste aussi sur leur formation dans tous les domaines et sur la formation des diacres.

50 – Vie consacrée

Le synode invite tous les consacrés, hommes et femmes, en communion avec les « pasteurs de l'Eglise », à poursuivre leur participation à la Nouvelle évangélisation, en co-responsabilité avec les laïcs.

Il lance un appel aux ordres et congrégations religieuses spécialement et salue l'importance de la vie contemplative pour la nouvelle évangélisation.

51 – Les jeunes et la nouvelle évangélisation

Les jeunes « en sont pas seulement l'avenir mais le présent ( et un don) dans l'Eglise ».

Le synode insiste sur les exemples des saints et des jeunes saints.

Il cite l'importance des Journées mondiales de la jeunesse et de YOUCAT comme des instruments de la nouvelle évangélisation.

52 – Dialogue oecuménique

Ce dialogue s'appuie sur la prière du Christ : « Que tous soient un » et il en va de la « crédibilité de l'Evangile ».

Ils saluent les progrès du dialogue comme l'ont montré notamment la présence au synode de Bartholomaios Ier et du Rév. Rowan Williams, mais aussi des « délégués fraternels ».

« Les pères du synode expriment leur désir que l'Eglise poursuive ses efforts sur cette voie de l'unité et de la charité ».

53 – Dialogue interreligieux

Ce dialogue « fait partie de la Nouvelle évangélisation ». Il s'appuie notamment sur la Déclaration conciliaire « Nostra Aetate ».

54 – Dialogue entre la foi et la science

C'est un « domaine vital » pour la nouvelle évangélisation. Il suppose une « ouverture de la raison au mystère » et une « conscience des limites fondamentales de la connaissance scientifique ».

Il requiert aussi « une foi qui est ouverte à la raison et aux résultats de la recherche scientifique ».

55 – Le Parvis des gentils

Le dialogue entre croyants et non-croyants a pour domaines : les grandes valeurs de l'éthique, de l'art et de la science, et la recherche transcendante ».

Les structures catholiques d'éducation ont la vocation de susciter un tel dialogue.

56 – Au service de la création

C'est une façon de promouvoir l'évangélisation : « C'est un témoignage de notre foi dans la bonté de la création de Dieu. Cela manifeste un sens de la solidarité avec tous ceux qui dépendant des biens de la création pour leur vie et leur subsistance. Cela manifeste une solidarité intergénérationnel avec ceux qui viennent après nous, et c'est un témoignage clair de l'usage responsable et équitable des biens de la terre, notre maison commune ».

Conclusion



57 – La transmission de la foi chrétienne

La transmission de la foi par la nouvelle évangélisation s'inscrit dans la tradition apostolique. Elle implique la foi et la vie de chaque chrétien.

« Cette foi ne peut pas être transmise dans une vie qui n'est pas modelée par l'Evangile, ou une vie qui ne trouve pas sa signification, sa vérité et son avenir sur la base de l'Evangile ».

« C'est pourquoi la Nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne appelle tous les croyants à renouveler leur foi et leur rencontre personnelle avec Jésus dans l'Eglise, à approfondir leur appréciation de la vérité de la foi et la partager joyeusement ».

58 – Marie, l'Etoile de la Nouvelle évangélisation

Le concile a parlé de la Vierge Marie dans le cadre du mystère du Christ et de l'Eglise (Lumen Gentium 8) et elle a été déclarée par Paul VI « l'Etoile de l'Evangélisation ».

« Elle est donc le modèle de la foi, de l'espérance et de la charité. Elle est la première aide qui conduit els disciples au Maître (cf. Jn 2). Dans la Chambre Haute, elle est la Mère des croyants (cf. Ac 1,14).
 En tant que Mère du Rédempteur, Marie devient un témoin de l'amour de Dieu. Elle accomplit librement la volonté de Dieu. Elle est la femme forte, qui, avec Jean, reste au pied de la croix. Elle intercède toujours pour nous, et accompagne les fidèles dans leur voyage jusqu'à la croix du Christ ; En tant que Mère et Reine, elle est un signe d'espérance pour les personnes qui souffrent ou dans le besoin. Aujourd'hui, elle est la « Missionnaire » qui va nous aider dans les difficultés de notre époque, et par sa proximité, elle ouvre les cœurs des hommes et des femmes à la foi. Nous fixons notre regard sur Marie. Elle va nous aider à proclamer le message du salut à tous les hommes et les femmes de façon à ce qu'ils deviennent des acteurs de l'évangélisation. Marie est la mère de l'Eglise. Par sa présence, puisse l'Eglise devenir la maison de beaucoup et la Mère de tous les peuples ».

samedi 27 octobre 2012

Fwd: [ZF121027] Le monde vu de Rome


Objet: [ZF121027] Le monde vu de Rome
Syrie : appel des évêques de Damas à la réconciliation
Le martyre du P. Haddad

Anita Bourdin

ROME, samedi 27 octobre 2012 (ZENIT.org) – Le Conseil des évêques catholiques et orthodoxes de Damas appellent à la paix et à la réconciliation, au lendemain de la mort du P. Haddad, martyr de la foi (cf. les deux articles de Zenit du 26 octobre 2012 sur la mort et sur les funérailles du P. Haddad).

"Nous rééditons notre appel pour la réconciliation, l'arrêt des violences, de la prolifération des armes et de l'effusion du sang, invitant au dialogue pour trouver une solution qui garantisse la paix, la liberté, la justice et l'égalité à tous les citoyens », écrivent les évêques qui dénoncent une ingérence étrangères en Syrie.

Les évêques de Damas (6 orthodoxes et 4 catholiques) réunis le jour des funérailles du P. Fady Haddad, jeudi 25 octobre 2012, ont lancé cet appel.

« Nous présentons, disent-ils, nos sincères condoléances à l'Eglise Grecque Orthodoxe - au Patriarche Ignace IV, au synode, au clergé et aux paroisses -, et nous prions le Seigneur d'accueillir dans son Royaume, le prêtre-martyr et tous les martyrs de Syrie ».

Ils condamnent ces violences en disant : « Nous déplorons  avec force les attaques qui visent les citoyens innocents,  les lieux de culte chrétiens et musulmans et les hommes de religion qui oeuvrent dans le service humanitaire et spirituel en ces jours de souffrance que traverse notre chère Syrie ».

Il dénonce l'ingérence de l'étranger dans le conflit syrien: «  Nous déplorons le complot étranger qui sème le mal et la destruction dans notre paisible pays. Car la violence et la division ne sont pas de la nature du peuple syrien et ses traditions pacifiques ».

Ils souhaitent une heureuse fête de l'Aïd el Kébir – dans la Genèse, épisode de la ligature d'Isaac - aux musulmans en ces termes : « Nous présentons nos meilleurs vœux à nos frères musulmans à l'occasion d'Aladha, leur disant: votre fête est notre fête, vos joies et vos peines sont les nôtres aussi. Frères nous avons vécu et Frères nous serons ».

Ils concluent en « rendant grâce pour le nouveau prêtre martyr couronné par le Seigneur qui saura seul consoler son Eglise, sa paroisse, sa famille et remettre la paix en Syrie ».

Ils rappellent qu'après avoir fait ses études au Séminaire St Jean Chrysostome à Balamand au Nord-Liban, le P. Fady Haddad avait été ordonné prêtre au patriarcat grec-othodoxe à Damas en 1995, et qu'il avait été nommé curé de la paroisse Saint-Elie à Catana, dans la banlieue Sud-Ouest de Damas, petite ville touchée par la crise.

C'est en tentant  une médiation pour libérer un paroissien enlevé par un groupe armé, que le P. Fady ( 43 ans) a été à son tour enlevé le 18 octobre dernier. Il a été retrouvé mort, tué d'une balle à la tête le 24 octobre 2012.

C'est le deuxième prêtre-martyr en Syrie depuis l'éclatement des violences : le P. Bassilios Nassar avait été tué en janvier 2012 à Hama (200 km au nord de Damas) en essayant de sauver un blessé.

vendredi 26 octobre 2012

À Erbil, au Kurdistan irakien, la première pierre de l’université catholique a été posée

« Un projet qui ne fera que du bien aux chrétiens d'Irak et à tout le pays », a souligné le nonce apostolique en Irak et en Jordanie, Mgr Giorgio Lingua, interrogé vendredi 26 octobre par L'Osservatore Romano, le quotidien édité par le Saint-Siège. Il y évoque la cérémonie au cours de laquelle vient d'être posée la première pierre de l'université catholique d'Erbil, dans le Kurdistan irakien. « Un acte de courage », à ses yeux, qui tranche avec « le pessimisme qui règne parfois », et « un grand défi, car il faut des ressources et surtout des moyens humains ».

La propriété fait partie d'un plan de développement promu par le diocèse chaldéen d'Erbil. Annoncé en 2011, il comprend également la construction d'un hôpital. Le projet a été rendu possible grâce à la collaboration avec l'administration locale qui a fourni le terrain sur lequel seront construits les deux bâtiments.

JUSQU'À 3 000 ÉTUDIANTS

L'université accueillera des étudiants à la fois chrétiens et musulmans. Elle pourra accueillir jusqu'à 3 000 étudiants pour des cours et des cursus en sciences humaines, dans le domaine scientifique ou technique. L'objectif est d'achever la construction du complexe en 2015. Pour Mgr Bashar Warda, évêque chaldéen d'Erbil, cette initiative est une « traduction concrète déclenchée par l'assemblée spéciale du Synode des évêques pour le Moyen-Orient », réuni en 2010. « Ce Synode nous a appelés à rechercher des formes concrètes d'assistance à la présence et au témoignage des chrétiens au Moyen-Orient », rappelle-t-il dans un entretien à l'agence Fides.

L'université offrira « une bonne occasion de renforcer le réseau de contacts avec des institutions catholiques similaires dans le monde entier », espère-t-il.
C'est à Ankawa, quartier chrétien à la sortie d'Erbil, que s'est déjà implanté depuis 2008 le séminaire chaldéen, l'ancien Babel College de Bagdad.

Depuis la chute de Saddam Hussein, la zone kurde, au nord-est du pays, a accru son autonomie. Pour des raisons essentiellement stratégiques, elle a choisi d'accueillir les chrétiens fuyant le reste de l'Irak, en prise au conflit sanglant entre sunnites et chiites. La soumission des chrétiens à ce gouvernement kurde revendiquant son autonomie par rapport à Bagdad pose toutefois question, alors que les relations n'ont pas été toujours idylliques par le passé entre Kurdes et chrétiens. D'autres évêques font le choix de rester ailleurs en Irak et d'y plaider pour une pleine citoyenneté pour les chrétiens.

La Croix 26-10-2012- http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/Monde/A-Erbil-au-Kurdistan-irakien-la-premiere-pierre-de-l-universite-catholique-a-ete-posee-_NG_-2012-10-26-869210

Armee du Christ dans le district ouest de Damas

Armee du Christ dans le district ouest de Damas

"لواء السيد المسيح عليه السلام" في ريف دمشق الغربي!! (فيديو)

أظهر مقطع فيديو نشر اليوم الأحد على "يوتيوب" بياناً باسم الجيش الحر أعلن فيه المقاتلون عن تشكيل لواء "السيد المسيح عليه السلام".

وقال البيان المصور "بسم الله والوطن بسم ثورة الحرية والكرامة بسم الدماء السورية التي امتزجت على اختلاف طوائفها وقومياتها بسم الدستور، نعلن عن تشكيل (( لواء السيد المسيح عليه السلام )) من احرار الريف الغربي لمدينة دمشق ونعلن انضواءنا تحت القيادة العسكرية للمجالس الثورية العسكرية التابعة لمدينة دمشق وريفها.

وأضاف البيان "كما نعلن انضواءنا تحت المظلة القانونية لدستور عام (1950) والتزامنا بجميع المعاهدات والاعراف الدولية التي يعمل بها في النزعات العسكرية كما نعلن تبنينا لبيان البرلمان السوري المؤقت كوثيقة مبادئ تحكم عملنا حتى تحقيق اهدافنا بتحرير بلدنا من قوات الاحتلال الاسدية، عشتم وعاشت سوريا كما كانت وطنا للجميع وواحة للتعايش وملتقى الحضارات والثقافات والاديان. (انتهى البيان).

تعليق : فاتهم ان المسيح لم يكن قائدا عسكريا ولم يقترح القتال وسيلة لحل النزاعات بين الناس، بل دعا الى المحبة والسلام والاخاء بين الجميع ، لا بل امر بواجب  محبة الاعداء . حمل صليبا ومات فوقه مفضلا الموت على حمل السلاح .
اذا كانت الكنيسة في ايامنا قد تبرات من الحروب الصليبية  واعتذرت عنها ، فكيف يخطر ببال البعض ان يخوضوا حربا داخلية باسم السيد المسيح . 
يبدو واضحا ان هذه اللغة وهذا الاسلوب لا يمتان الى السيد المسيح  وتعاليمه باي صلة . بل هما من صنع وتركيب اعداء المسيح والسلام للزج بالمسيحيين السوريين في حرب اهلية لا يريدونها، بل ان المسيحيين يفضلون حل الخلافات داخل الوطن السوري بالحوار الاخوي ، من اجل اقامة نظام ديمقراطي يساوي بين جميع المواطنين من دون  تفرقة ولا تمييز،  لا في الدين ولا في العرق ولا في اللغة ولا في المنطقة.
كفى استغلالا للمسيحيين وتشويها لمعتقداتهم ولرموزهم ولصورتهم امام مواطنيهم والعالم. لا حرية ولا كرامة ولا سيادة لاي شعب، ولا نجاح لاي  ثورة في ظل  مثل هذا التضليل الذي لا ينطلي على الراي العام . 
 
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jeudi 25 octobre 2012

Pourquoi le Saint-Siège hésite à envoyer une délégation à Damas | La-Croix.com


25/10/12 - 16 H 41 MIS À JOUR LE 25/10/12 - 16 H 46

25/10/12 - 16 h 41LA CROIX - ROME lacroix
Pourquoi le Saint-Siège hésite à envoyer une délégation à Damas

À visée humanitaire, ce geste se heurte à des contraintes sécuritaires et politiques importantes

Manifestation contre le régime syrien, dimanche 21 octobre à Beyrouth (Liban).

AP/Bilal Hussein

Manifestation contre le régime syrien, dimanche 


21 octobre à Beyrouth 

Le 16 octobre, durant les travaux du Synode pour la nouvelle évangélisation, le Secrétaire d'État du Saint-Siège, le cardinal Tarcisio Bertone, avait annoncé l'envoi prochain à Damas d'une délégation du Vatican en signe de « solidarité fraternelle » du pape avec les populations syriennes éprouvées par la guerre civile.

Cette initiative, proposée au pape par le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, avait été très positivement accueillie par les Pères synodaux, et rapidement mise en œuvre par la Secrétairerie d'État, dont le Secrétaire pour les relations avec les États, Mgr Dominique Mamberti, devait mener la délégation.

Celle-ci devait être composée du cardinal Jean-Louis Tauran, du président délégué du Synode, le cardinal congolais Laurent Monsengwo, du cardinal américain Timothy Dolan, archevêque de New York, de l'évêque aux Armées colombien Mgr Fabio Suescun Mutis, et de Mgr Joseph Nguyen Nang, évêque de Phat Diem, au nord du Vietnam. La visite devrait s'accompagner d'un don du pape et des Pères synodaux à la communauté catholique syrienne.

LA SITUATION AU LIBAN ET EN SYRIE S'EST SINGULIÈREMENT DÉGRADÉE

Il s'agissait là d'une première sous le pontificat de Benoît XVI, qui a pris de court la plupart des diplomates accrédités près le Saint-Siège. Depuis l'élection de Benoît XVI, en effet, la diplomatie pontificale fonctionne plus volontiers dans le cadre d'actions discrètes que de coups d'éclats à forte teneur symbolique. Or, la délégation envisagée devait largement dépasser le cadre synodal. La charge symbolique de l'annonce par le Secrétaire d'État, le 16 octobre, a été forte. L'annonce par le cardinal Bertone, le 22 octobre, du report sine die  de cette mission a donc fait l'effet d'une douche froide.

De fait, la situation au Liban et en Syrie s'est singulièrement dégradée. Deux jours après l'attentat meurtrier survenu dans un quartier chrétien de Beyrouth, c'était au tour de Damas, le 21 octobre, d'être le théâtre d'un autre attentat. Une voiture piégée a explosé dans le quartier de la place Bab-Touma, où vivent de nombreux chrétiens, faisant 13 morts. Beaucoup ont interprété ces gestes comme un signal programmé par les ultras du régime s'opposant à toute tentative d'ouverture.

LE SAINT-SIÈGE EST CONSCIENT DES RISQUES D'INSTRUMENTALISATION PAR DAMAS

Parmi les nombreuses questions qui restent sans réponses : quels seraient les interlocuteurs à Damas d'une éventuelle délégation ? Certes, l'objectif affirmé par le cardinal Tauran, le 18 octobre sur Radio Vatican, est « d'abord d'exprimer notre solidarité humaine à ceux qui souffrent, en particulier les enfants, les malades, les personnes âgées, les familles déplacées ». Mais aussi, a ajouté le cardinal français, « d'exprimer notre solidarité spirituelle avec nos frères chrétiens, et ensuite encourager tous ceux qui essaient d'aider à la solution du conflit en rappelant les normes du droit humanitaire, du droit international ».

Sur ce point, on ne sait pas si la délégation pourra rencontrer des représentants de l'opposition. Et si oui, lesquels ? Par ailleurs, le Saint-Siège est parfaitement conscient des risques d'instrumentalisation par Damas d'une telle visite. Sur ce terrain miné, à tous les sens du terme, le cardinal Tauran rappelle la position constante de la diplomatie pontificale : « La violence engendre la violence. Il faut faire prévaloir la force du droit sur le droit de la force. »

Rome pourrait aussi revenir sur la présence envisagée dans la délégation du cardinal Timothy Dolan, archevêque de New York. Tout Américain est en effet perçu par le régime syrien comme un soutien à Israël. En outre, avant que ne se produise l'attentat dans la capitale syrienne, le patriarche Grégoire III Laham, primat de l'Église grecque-melkite, avait plongé les responsables romains dans l'embarras, en exprimant son soutien au régime lors d'une rencontre, à Rome, le samedi 20 octobre, en marge du Synode. Enfin, les conditions de sécurité nécessaires à l'envoi d'une délégation semblent loin d'être réunies, tant pour parvenir à Damas par voie aérienne ou terrestre, que pour y séjourner.

Frédéric Mounier Un prêtre grec-orthodoxe assassiné en Syriehttp://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/Rome/Pourquoi-le-Saint-Siege-hesite-a-envoyer-une-delegation-a-Damas-_NP_-2012-10-25-868703

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Un pretre grec-orthodoxe assassiné en Syrie


Un prêtre grec-orthodoxe assassiné en Syrie


Le 16 octobre, durant les travaux du Synode pour la nouvelle évangélisation, le Secrétaire d'État du Saint-Siège, le cardinal Tarcisio Bertone, avait annoncé l'envoi prochain à Damas d'une délégation du Vatican en signe de « solidarité fraternelle » du pape avec les populations syriennes éprouvées par la guerre civile.
Cette initiative, proposée au pape par le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, avait été très positivement accueillie par les Pères synodaux, et rapidement mise en œuvre par la Secrétairerie d'État, dont le Secrétaire pour les relations avec les États, Mgr Dominique Mamberti, devait mener la délégation.
Celle-ci devait être composée du cardinal Jean-Louis Tauran, du président délégué du Synode, le cardinal congolais Laurent Monsengwo, du cardinal américain Timothy Dolan, archevêque de New York, de l'évêque aux Armées colombien Mgr Fabio Suescun Mutis, et de Mgr Joseph Nguyen Nang, évêque de Phat Diem, au nord du Vietnam. La visite devrait s'accompagner d'un don du pape et des Pères synodaux à la communauté catholique syrienne.

La situation au Liban et en Syrie s'est singulièrement dégradée

Il s'agissait là d'une première sous le pontificat de Benoît XVI, qui a pris de court la plupart des diplomates accrédités près le Saint-Siège. Depuis l'élection de Benoît XVI, en effet, la diplomatie pontificale fonctionne plus volontiers dans le cadre d'actions discrètes que de coups d'éclats à forte teneur symbolique. Or, la délégation envisagée devait largement dépasser le cadre synodal. La charge symbolique de l'annonce par le Secrétaire d'État, le 16 octobre, a été forte. L'annonce par le cardinal Bertone, le 22 octobre, du report sine die  de cette mission a donc fait l'effet d'une douche froide.
De fait, la situation au Liban et en Syrie s'est singulièrement dégradée. Deux jours après l'attentat meurtrier survenu dans un quartier chrétien de Beyrouth, c'était au tour de Damas, le 21 octobre, d'être le théâtre d'un autre attentat. Une voiture piégée a explosé dans le quartier de la place Bab-Touma, où vivent de nombreux chrétiens, faisant 13 morts. Beaucoup ont interprété ces gestes comme un signal programmé par les ultras du régime s'opposant à toute tentative d'ouverture.

Le Saint-Siège est conscient des risques d'instrumentalisation par Damas

Parmi les nombreuses questions qui restent sans réponses : quels seraient les interlocuteurs à Damas d'une éventuelle délégation ? Certes, l'objectif affirmé par le cardinal Tauran, le 18 octobre sur Radio Vatican, est « d'abord d'exprimer notre solidarité humaine à ceux qui souffrent, en particulier les enfants, les malades, les personnes âgées, les familles déplacées ». Mais aussi, a ajouté le cardinal français, « d'exprimer notre solidarité spirituelle avec nos frères chrétiens, et ensuite encourager tous ceux qui essaient d'aider à la solution du conflit en rappelant les normes du droit humanitaire, du droit international ».
Sur ce point, on ne sait pas si la délégation pourra rencontrer des représentants de l'opposition. Et si oui, lesquels ? Par ailleurs, le Saint-Siège est parfaitement conscient des risques d'instrumentalisation par Damas d'une telle visite. Sur ce terrain miné, à tous les sens du terme, le cardinal Tauran rappelle la position constante de la diplomatie pontificale : « La violence engendre la violence. Il faut faire prévaloir la force du droit sur le droit de la force. »
Rome pourrait aussi revenir sur la présence envisagée dans la délégation du cardinal Timothy Dolan, archevêque de New York. Tout Américain est en effet perçu par le régime syrien comme un soutien à Israël. En outre, avant que ne se produise l'attentat dans la capitale syrienne, le patriarche Grégoire III Laham, primat de l'Église grecque-melkite, avait plongé les responsables romains dans l'embarras, en exprimant son soutien au régime lors d'une rencontre, à Rome, le samedi 20 octobre, en marge du Synode. Enfin, les conditions de sécurité nécessaires à l'envoi d'une délégation semblent loin d'être réunies, tant pour parvenir à Damas par voie aérienne ou terrestre, que pour y séjourner.

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Le Figaro - France : Moussaoui : « L'islam est devenu un sujet politique »

INTERVIEW - Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), réagit à la dégradation de l'image de l'islam en France.

LE FIGARO.- Pourquoi l'image de l'islam tend à se dégrader?

Mohammed MOUSSAOUI.- De nombreux amalgames ont attisé des peurs, souvent irrationnelles, de tout ce qui est musulman. Certains associent l'islam à l'immigration et réagissent à la croissance forte d'une population d'origine étrangère.

 D'autres se disent convaincus que la présence musulmane en France est le début d'une «invasion» qui sera suivie par une domination d'un système légal basé sur des «valeurs islamiques». Il y a aussi l'image de l'islam renvoyée par les attentats terroristes et les violences commises par des individus se réclamant de lui. L'islam a été sorti de la sphère spirituelle pour devenir un sujet politique.

La construction de mosquées et le port du voile suscitent un rejet massif. De quoi est-il symptomatique?

L'amalgame entretenu entre ces pratiques marginales et la pratique religieuse musulmane nourrit le rejet de tout ce qui est visible en islam. Face à cela, même ceux qui ne revendiquaient pas leur différence culturelle ou cultuelle se trouvent acculés à affirmer l'identité qu'on ne cesse de leur renvoyer.

Voyez-vous un moyen de contrer cette «peur» de l'islam?

Le CFCM, à travers ses imams et cadres religieux, œuvre pour la promotion d'unislam de modération et de juste milieu loin de toute expression extrémiste. Le CFCM œuvre également pour la construction du vivre ensemble.

Le sondage indique que les Français ne veulent pas d'un parti musulman, mais beaucoup d'entre eux ne seraient pas choqués par un maire musulman...

L'organisation politique de la société ne doit pas se faire selon les appartenances religieuses, c'est l'essence même du principe de laïcité. Il est très frappant que les musulmans dans leur immense majorité entretiennent, individuellement, d'excellents rapports avec leur entourage et il n'est donc pas surprenant qu'un citoyen de confession ou de culture musulmane ait la confiance de ses concitoyens.

Voyez-vous un avenir conflictuel ou convivial pour l'islam de France?

Nous assistons à une instrumentalisation politique de la religion musulmane, mais aussi à une action concertée entre les pouvoirs publics et les représentants du culte musulman pour apporter des réponses aux problèmes concrets liés à ce culte. 

De son côté, le Conseil français du culte musulman œuvre, par l'intermédiaire de ses imams et de ses cadres religieux, à faire reculer toute pratique qui n'incarne pas ces valeurs. En réalité, l'immense majorité desmusulmans de France aspire à vivre sa spiritualité dans le strict respect des valeurs de la République comme tous les citoyens des autres cultes ou convictions, sans stigmatisation.

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http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/10/24/01016-20121024ARTFIG00597-moussaoui-l-islam-est-devenu-un-sujet-politique.php

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