Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mercredi 21 septembre 2016

Recension - Chrétiens d’Orient / Mgr Pascal Gollnisch » Chrétiens de la Méditerranée

Recension - Chrétiens d'Orient / Mgr Pascal Gollnisch » Chrétiens de la Méditerranée

Recension - Chrétiens d'Orient / Mgr Pascal Gollnisch » Chrétiens de la Méditerranée

Titre : Chrétiens d'Orient

Sous-titre : Résister sur notre terre

Auteur : Mgr Pascal Gollnisch

Editeur : Cherche-Midi, 2016.- 184 p.-16 €

Collection : Documents

Dans ce livre consacré aux chrétiens d'Orient, avec le sous-titre très explicite « Résister sur notre terre », Monseigneur Pascal Gollnisch[1] nous livre un témoignage et une analyse fondés sur l'exceptionnelle expérience qu'il a acquise, comme directeur général de L'Œuvre d'Orient,  au contact quotidien d'hommes et de femmes bousculés et meurtris par les conflits du Proche et du Moyen-Orient, au cours de ses rencontres avec des responsables religieux de très haute qualité (comme Mgr Louis-Raphaël Sako[2], le patriarche chaldéen), et en dialogue avec de hautes autorités diplomatiques et politiques de notre pays.

C'est un livre où Mgr Gollnisch se livre lui-même, dans son parcours de prêtre qui lui a fait découvrir progressivement l'Orient et ses églises, et en connaître intimement la vie, les blessures et les espoirs. Il nous livre aussi, de façon argumentée, de précieuses clés pour la compréhension de l'histoire et de l'actualité, et pour en discerner l'avenir.

En rappelant les grandes étapes de l'histoire des chrétiens d'Orient, il souligne leur attachement à leur terre qui a vu naître le christianisme, la force de leur identité et de leur spiritualité, comme la qualité des services qu'ils rendent, notamment dans l'éducation et la santé, au sein de pays à majorité musulmane. Le « tour d'horizon des situations chrétiennes en Orient »  qu'il effectue (pages 66 à 90) montre toutefois à quel point leur situation est difficile, ou souffre de réelles discriminations, dans la plupart des pays d'Orient ; quand ce n'est pas leur vie elle-même qui est directement menacée, comme celle des autres minorités religieuses, dans les pays atteints par les conflits les plus meurtriers : Irak et Syrie.

Et pourtant, la place de ces chrétiens est sur ces terres où ils aspirent à rester ou à pouvoir revenir, si les conditions indispensables de sécurité y sont rétablies. Dans le cas contraire, souligne Mgr Gollnisch, la disparition des chrétiens et des autres minorités religieuses marquerait la fin du pluralisme dans les pays arabes, avec des conséquences dramatiques là-bas comme ici. Ce serait la voie ouverte à des conflits entre des Etats totalement mono-confessionnels et antagonistes, dont les heurts et les conflits ne tarderaient pas à embraser toute la Méditerranée, ce dont l'Europe ne serait pas à l'abri. Et comment réussir alors dans nos pays à intégrer ces réfugiés d'Orient et les communautés musulmanes dans  une société sereine, à la fois laïque et multiconfessionnelle ?

Il n'y a pas d'autre alternative que d'œuvrer, par tous les moyens, à restaurer la paix dans ces pays, et à y construire des Etats où soit assuré le respect des libertés essentielles : alternance politique, liberté d'expression, liberté de culte. Cela passe nécessairement par un changement de  regard de l'islam sur les non-musulmans[3], et une séparation du politique et du religieux, dans le cadre d'une laïcité avec des formes adaptées aux pays arabes.

Une très intéressante présentation des églises catholiques orientales, sous forme de fiches pratiques, complète utilement cet ouvrage, qui  sait associer engagement et raison, lucidité et espérance.

Bertrand Wallon,source:http://www.chretiensdelamediterranee.com/recension-chretiens-dorient-mgr-pascal-gollnisch/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=recension-chretiens-dorient-mgr-pascal-gollnisch



[1] On pourra l'entendre dans l'émission Chrétiens d'Orient du 14/08/2016 où il était l'invité de Sébastien de Courtois : http://www.franceculture.fr/emissions/chretiens-dorient/chretiens-dorient-dimanche-14-aout-2016

[2] Cf. Son livre : Ne nous oubliez pas : le S.O.S. du Patriarche des chrétiens d'Irak : http://www.chretiensdelamediterranee.com/livre/recension-ne-nous-oubliez-pas-mgr-louis-raphael-sako/ et ses nombreuses interventions relayées par notre site : http://www.chretiensdelamediterranee.com/?s=Mgr+Sako

[3] Une étape de ce changement de regard sur les non-musulmans  vient d'être marquée par la Déclaration de Marrakech sur le droit des minorités religieuses dans le monde islamique (27 janvier 2016), dont les effets restent toutefois à concrétiser : http://habous.gov.ma/fr/annonce-et-activit%C3%A9s-minist%C3%A8re/3107-d%C3%A9claration-de-marrakech-les-droits-des-minorit%C3%A9s-religieuses-dans-le-monde-islamique-%C2%BB.html



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mardi 20 septembre 2016


Date: 20 septembre 2016 14:13:21 UTC+3

Objet: [Agence Fides] Newsletter Fides del 20-09-2016

ASIE/SYRIE - Témoignage de l'Archevêque syro catholique d'Hassaké Nisibi sur l'augmentation des violences et des intimidations perpétrées par les miliciens kurdes à l'encontre des chrétiens   Hassakè (Agence Fides) – Au sein de la ville syrienne d'Hassaké, sise dans le nord-est du pays, et dans la région voisin de Jézirah, les milices kurdes qui se disputent le contrôle du territoire avec l'armée syrienne multiplient actuellement les actes de violence et d'intimidation à l'encontre des chrétiens. C'est ce qu'indique à l'Agence Fides S.Exc. Mgr Jacques Behnan Hindo, titulaire de l'Archi-éparchie syro-catholique d'Hassaké Nisibi, en faisant état d'une longue liste d'incidents et de brimades qui, selon lui, constituent une véritable stratégie visant à expulser du centre habité la population chrétienne encore présente.
« Chaque fois que les miliciens kurdes entrent en action pour réaffirmer leur hégémonie militaire sur la ville – explique l'Archevêque – l'épicentre de leurs incursions et de leurs actions de force est toujours le quartier des six églises, où vit la grande majorité des chrétiens. Dans de nombreux cas, ils ont chassé les chrétiens de leurs maisons sous la menace des kalachnikovs et là où ils entrent, ils saccagent tout ». Mgr Hindo confie avoir été lui-même victime d'un acte d'intimidation au cours des semaines passées, lorsque la fenêtre de son habitation a été prise pour cible par des tirs d'arme à feu et qu'une balle a manqué de peu sa tête. « A ce moment-là – ajoute l'Archevêque – la zone était contrôlée par des miliciens kurdes et aucune autre personne armée n'était présente aux alentours ».
Une expédition humanitaire réalisée voici quelques jours par les bénévoles de l'Archidiocèse afin de distribuer de la nourriture aux habitants musulmans d'Haddadi et de 16 villages environnants, par un temps contrôlés par les djihadistes du prétendu « Etat islamique », a, elle aussi, été prise pour cible par des tirs d'artillerie. « Il est certain – fait remarquer dans ce cas Mgr Hindo – qu'il ne s'agissait pas de tirs provenant des djihadistes, dont les bases les plus proches se trouvent à plus de 20 Km de distance ». Selon l'Archevêque, les initiatives des miliciens kurdes ont pour but d'affirmer leur contrôle sur l'ensemble de la ville d'Hassakè pour ensuite consolider leur suprématie sur toute la région, aux dépens des forces armées régulières.
Mais un détail ajouté par l'Archevêque laisse entendre combien la situation sur le terrain est confuse et différente de certains stéréotypes véhiculés en Occident sur le conflit syrien. « A Shaddadi, qui était par un temps une place forte des djihadistes – indique Mgr Hindo – la situation est maintenant entre les mains des miliciens kurdes. Mais sous leur commandement ont également été encadrés de nombreux habitants du lieu qui, auparavant, s'étaient enrôlés dans les milices djihadistes du prétendu « Etat islamique ». (GV) (Agence Fides 20/09/2016)

Assise 2016: intervention de Mohammed Sammak


Mohammed Sammak, Assise, 18 set. 2016, capture

Mohammad Sammak, conseiller politique du Grand Mufti du Liban, a rendu hommage au père Jacques Hamel, dimanche, 18 septembre 2016, à Assise, lors de la session inaugurale du rassemblement des religons pour la paix « Soif de paix », en ce 30e anniversaire de l'initiative de saint Jean-Paul II, le 27 octobre 1986.

S'adressant à Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen, présent dans l'assemblée, et qui venait de parler en tenant devant lui la photo du père Hamel, il a affirmé que le père Jacques, assassiné le 26 juillet dernier, alors qu'il célébrait la messe, à Saint-Etienne-du-Rouvray, était considéré « comme une victime pas seulement pour votre Eglise mais pour l'humanité tout entière ».

Il a ausi rendu hommage au pape François. En soulignant qu' « aucune religion n'est criminelle, mais qu'il y a des criminels dans toute les religions, le pape François s'est proposé comme leader spirituel pour l'humanité entière », a déclaré Mohammed Sammak, conseiller politique du Grand Mufti du Liban, intervenu à l'inauguration de la rencontre internationale Hommes et religions qui s'est ouvert à Assise, le 18 septembre.

Sammak a aussi décrit les hommes de Daech comme un «  groupe de personnes vindicatives, désespérées et extrémistes qui ont détourné l'islam, pour l'utiliser à des fins meurtrières, alors que l'Islam  – en faisant référence  à la destruction d'églises et monastères en Syrie et en Irak -, interdit à quiconque d'utiliser les pierres d'une Eglise pour bâtir sa propre maison ».

Le conseiller a par ailleurs évoqué le souvenir du père jésuite italien disparu en Syrie, Paolo Dall'Oglio qui a «  passé sa vie à servir musulmans et chrétiens en Syrie », et celui de l'évêque d'Alep, enlevé il y a trois ans, Mar Gregorios Yohanna Ibrahim, qu'il avait connu aux rencontres de prière pour la paix organisées par Sant'Egidio les années passées. Puis une pensée est allée au père Jacques Hamel, tué le 26 juillet dernier dans une église à la périphérie de Rouen, assurant que le prêtre français est «  une victime » pour l'Eglise catholique, mais « également pour notre religion », a-t-il dit.

Enfin, Mohammed Sammak estime que «  les relations entre personnes de différentes religions ne peuvent reposer ni sur l'élimination de l'autre  – comme voudrait Daesh – ni sur la tolérance, mais sur une foi qui croit « au pluralisme et à la diversité, au respect des fondements idéologiques et intellectuels qui constituent la base de la diversité ». « La citoyenneté – a-t-il conclu – ne peut se baser sur la tolérance mais sur des droits ».

samedi 17 septembre 2016

Syrie : lettre de Mgr Samir Nassar, archevêque de Damas | L'Aide à l'Eglise en Détresse

Syrie : lettre de Mgr Samir Nassar, archevêque de Damas | L'Aide à l'Eglise en Détresse

SYRIE : lettre de Mgr Samir Nassar, archevêque de Damas

 Hier, 14 septembre, les chrétiens de Syrie célébraient la fête de la croix glorieuse. A cette occasion, Mgr Samir Nassar, archevêque maronite de Damas, nous envoie cette émouvante lettre, faisant part de ses réflexions sur la guerre et l'Espérance chrétienne.

La famille ébranlée

Six  ans de guerre ont fini par secouer le rempart de la société syrienne : la famille, la cellule de base qui a absorbé les chocs et les malheurs de cette violence sans fin, sauvant le pays et l'Église jusqu'à 2014… L'insécurité, l'intolérance, la violence  et les destructions chaotiques ont déraciné plus de deux millions de familles. Privées de logement et dispersées un peu partout,  comment les familles pourraient-elles porter encore ce si lourd calvaire ?

Les mamans héroïques

Depuis le début de la guerre, le 15 mars 2011,  il  est bien fréquent de voir la famille centrée autour d'une  maman. Ceux sont les hommes qui vont à la guerre et y meurent souvent. Un dicton populaire dit : « un orphelin de père n'est pas un orphelin »  ; la famille reste regroupée autour de la maman qui assure l'unité et la survie du foyer… Dans cette longue et lourde souffrance, ces  mamans héroïques  vivent dans  la misère et les larmes, elles ont bien honoré leur vocation en vivant sous les tentes et en payant de leur vie.  Y a-t-il un plus grand sacrifice ?

L'exode des jeunes

La mobilisation générale décrétée en octobre 2015, invitant tous les jeunes de moins de 45 ans à rejoindre le service militaire, a troublé les familles qui n'ont pas pu  partir et qui attendaient sur place la fin de cette interminable guerre. Cette tranche d'âge  constitue l'épine dorsale des activités économiques encore restantes … Ces jeunes ont vite  disparu. Certains ont rejoint les casernes et les autres ont choisi de fuir, suivant l'émigration clandestine souvent irréversible, déstabilisant le marché du travail et la modeste vie familiale privée de ressources… Quel avenir pour une communauté sans jeunes ?

L'Église fragilisée20110718_024

Les effets de ces changements ont bien fragilisé l'Église. Les familles choisissent souvent de rejoindre le fils parti…D'où l'exode accéléré des familles…Une baisse vertigineuse des fidèles dans toutes les paroisses. Déséquilibre démographique : en absence de jeunes, nos filles laissées seules se marient avec des musulmans polygames. Il y a donc moins de mariages et  moins de baptêmes. Pour la première fois, l'Église est face à un problème crucial : un prêtre sur trois présent à Damas a choisi de partir vers d'autres pays plus paisibles…. Comment faire pour retenir les prêtres à Damas ? Que devient l'Église sans prêtres ?

Des gardiens de pierres

Les villes mortes au Nord de la Syrie sont une forte source d'inspiration de ce que nous pourrions devenir… Comment faire pour éviter de devenir des gardiens de pierres ?  Il reste aux chrétiens d'Orient de revoir leur vocation et de vivre aux sillages de la petite Église primitive minoritaire qui vivait sans garanties  ni  protection.  Serons-nous capables  de lever ce défi apostolique ?  « Serons-nous des gardiens de pierres? »

14 Septembre 2016- Fête de la CROIX GLORIEUSE
+Samir NASSAR, Archevêque Maronite de Damas

اللقاء الكاثوليكي الثاني في مطرانية زحلة – ZENIT – Arabic

اللقاء الكاثوليكي الثاني في مطرانية زحلة – ZENIT – Arabic

ابو خاطر : لم يكن لطائفة الروم الكاثوليك اية ميليشيا لتستثمرها بعد الحرب


عطالله : الطائفة الملكية تحتاج  إلى تعبئة وتفعيل للإنتلجنسيا

صايغ : السياسات اللبنانية المتعاقبة تخلّت عن الإقتصاد الزراعي ونعته

 

عقد في مطرانية الروم الملكيين الكاثوليك في زحلة لقاء هو الثاني في سلسلة لقاءات دعا اليها راعي الأبرشية المطران عصام يوحنا درويش في الذكرى الخامسة لتوليته، ضم وجوهاً كاثوليكية من زحلة والبقاع تحت عنوان " الحفاظ على الهوية الملكية".

حضر اللقاء الى جانب المطران درويش راعي ابرشية طرابلس وسائر الشمال للروم الكاثوليك المطران ادوار ضاهر، النائب الدكتور انطوان ابو خاطر، مستشار الرئيس سعد الحريري الدكتور داوود الصايغ، عميد المعهد العالي للدكتوراه في الجامعة اللبنانية الدكتور طوني عطالله، قائد منطقة جبل لبنان العسكرية العميد الركن جورج خميس، رئيس قسم المباحث الجنائية العميد موريس ابو زيدان، السفير ايلي الترك، الصحافي نصري الصايغ، امين عام رابطة الأخويات في لبنان ايلي نورية، وعدد من المحامين والمهندسين والأطباء ورجال الأعمال ورؤساء البلديات والمخاتير ومدراء المصارف والقضاة من ابناء الطائفة.

استهل اللقاء بكلمة ترحيب من المطران درويش الذي قدم عرض مفصلاً عن تاريخ طائفة الروم الملكيين الكاثوليك وتطورها الى  يومنا الحاضر، وأوضح ان هذا اللقاء يندرج ضمن سلسلة لقاءات مع ابناء الطائفة للتداول معهم بأحاول الطائفة ووضعها اليوم.

عطالله

الكلمة الثانية كانت للدكتور عطالله الذي اشاد بمبادرة درويش ومما قال : " ليست الهوية الملكية الكاثوليكية هوية مستقلة عن المواطنة، بل في انسجام تام معها. وبالرغم من ذلك، ثمة حاجة كي تكون للطائفة الملكية سمات مميزة من أجل تعزيز قوتها ووحدتها، لأن دورها هو عامل اعتدال وتوازن وطني، وبخاصةٍ الابتعاد عن الاستقطابات والانعزال والتقوقع. لم يعرف الملكيون في تاريخهم الانحسار، إنما تميز تاريخهم بالانفتاح، وبالانتشار الجغرافي والمعنوي لصيانة الوحدة والعيش المشترك."

واضاف " في خضم الصراعات الدامية في الشرق وصراع الهويات والمشاريع، تحتاج الطائفة إلى توحيد صفوفها ومواقفها من القضايا الوطنية والمصيرية كي تكون كلمتها مسموعة. إن كثرة الانتقاد بعضنا لبعض في زمن غياب السياسة هو عامل شرذمة إضافي لا يفيد الطائفة. ولا يفيدها الانخراط في أي مشروع يؤدي إلى تحوير المشكلة الأساس في البلد اليوم، أي إنهاء الشغور في سدة الرئاسة الأولى حالاً"

وختم عطالله كلمته بوضع سلسلة مبادئ للعمل وقال " تحتاج الطائفة الملكية إلى تعبئة وتفعيل للانتلجنسيا والجمعيات الدينية والتطوعية وإحياء الثقة في المستقبل، وتضافر الجهود وإنماء التعاون بين أبناء الطائفة بفضل المساهمات المختلفة للمحافظة على موقع ريادي على الصعيد الوطني. ويتعين عليها ان تضع امامها العمل على القيم التالية:

– المساهمة في ترسيخ السلام القائم على دولة القانون والحق والمشاركة.

– ان تتجند الطائفة لخدمة الأخ الضعيف.

– العمل على التغيير في الصورة الذهنية للكنيسة فتبقى قريبة من أبنائها تستمع إلى مشاكلهم وتسعى إلى توفير الحلول لهم عبر قدراتها الكبيرة من مدارس ومؤسسات صحية واجتماعية وخيرية وجمعيات مختلفة، وإعادة النظر بالأوقاف واستثمار الأراضي كي تعطي مردوداً، وتنظيم التأمينات الصحية والاجتماعية، والاهتمام بالسكن الذي يجعل الناس تتجذر في أرضها. إن طائفتنا المغبونة والمصابة في معنوياتها، إذا استغلت قدراتها، تصبح عنصراً لا غنى عنه في محيطها.

– ممارسة النقد الذاتي لتطهير النفوس والسلوك من رواسب الحروب والاحقاد، ومن الفساد المستشري في المجال العام وتفشيه إلى القطاع الخاص، بحيث يتخطى أبناء الطائفة الآلام ويستخلصون إيجابياتها.

– تحقيق الترابط بين الخطاب والعمل، وردم الهوة بين الإيمان المعلن والسلوك الذي تطغى عليه مصالح عائلية أو فئوية أو طبقية أو سلطوية.

– العودة إلى الدولة من الباب العريض والاقلاع عن نهج العزوف والاستقالة والمقاطعة دعماً للعلاقة بين المواطن ودولته، وانتصاراً لمبدأ المشاركة."

داوود الصايغ

الدكتور داوود الصايغ كانت له مداخلة عرض فيها لتاريخ رجالات من طائفة الروم الكاثوليك وانجازاتهم في الدولة ولا سيما دور البطريرك الصايغ في ابلاغ الحكومة اللبنانية باعتراف دولة الفاتيكان بها " كان يومها عام 1947 عندما اعترف الفاتيكان بلبنان، كان البطريرك الصايغ الذي بلّغ الحكومة اللبنانية بهذا الموضوع لأنه بكل اسف كان البطريرك عريضة على خلاف مع رئيس الجمهورية وكذلك مع الكرسي الرسولي.

نتطلع اليوم الى الروم الكاثوليك فنجدهم رواداً في المجتمع، قليلون هم من ليسوا من الناجحين،  في كل القطاعات موجودون، هذا هو سبب الإنفتاح الذي تحدثت عنه سيدنا، متوارث تاريخياً.

هذا ما ينطبق ايضاً على وضع المجتمع اللبناني ككل، في هذه الحالة التي وصلنا اليها من التراجع والتقهقر السياسي، لكن المجتمع قوي، ومن اقوى الأوفياء في المجتمع اللبناني هم الروم الكاثوليك، ولذلك نحن لسنا حيارى ابداً، من الممكن ان يكون الآخرون حيارى وليس نحن."

نصري الصايغ

الصحافي نصري الصايغ عرض لوضع المسيحيين في البقاع الغربي وتضاؤل عددهم باستمرار فقال " الملكيون، وغيرهم مثلهم، يخسرون ويخسرون. الأكثرية فقدت ارتباطها بأرضها. اما هاجرت او نزحت. الأسباب مزمنة . يعود النزف الى ما قبل الحروب اللبنانية، تكاثر في الحرب وازداد بعدها. بعض البلدات والقرى مهجورة من اهلها.

تساءلت : اما فات الأوان؟ ربما بلدتي مشغرة نموذج. من تبقى منها لا يتجاوز الـ 250 فرداً من الملكيين والأرثوذكس. اين هم؟ هنا في بيروت، وهناك في المهجر. والقسمان يتحسران ولا يفعلان شيئاً ابداً … يبكون بدموع جافة، على اطلال هم تخلّوا عنها…. جاذبية المدينة وحلم الهجرة اخذا ابناء بلدتي منها. هي الآن كنيسة بلا كاهن بحفنة من المؤمنين، حتى في الأعياد الكبيرة. لا مدرسة، لا انشطة، لا اندية، لا جمعيات….ذبول ويباس. لا امل بعودة ماضٍ مضى وما زال يمضي.

تساءلت : هل هي لعنة قدر ام خيار بشر؟ تبين لي انها خيار بشر. غيرهم ما زال ينشط ويعمل ويتقدم برغم التخلي التي تمارسه سلطات المركز السياسي. فالإهمال مشترك من قبل الحكم. لكن الإعتناء الطائفي مختلف. الطوائف المدعومة سياسياً ومذهبياً ومالياً، حيّة ترزق، لا بل ان العودة الى البلدة مزدهرة والعمران منتشر والإجتماع المذهبي والعائلي قائم، وبيروت التي ابتلعت ابناءنا لم تقو على المؤمنين بأرضهم وتراثهم ومستقبلهم."

وعن سبب الهجرة قال الصايغ " هل المسألة سياسية ام ثقافية ام مذهبية؟ هي معضلة ثلاثية.

اولاً : السياسات اللبنانية المتعاقبة، الداعمة للإقتصاد التجاري، تخلّت عن الإقتصاد الزراعي بل نعته. الإنماء المتوازن الذي نص عليه اتفاق الطائف، بدا وكأنه عقوبة للأطراف وفضيلة لبيروت الكبرى. تضيق فسحة العيش، تصبح السياسة طاردة لأهل القرى. لم نعرف في لبنان سياسة تشبه السياسات الإستيطانية الإسرائيلية في فلسطين، حيث كل مستوطنة ورشة عمل حرفية وزراعية وصناعية وخدماتية. ارضنا افضل من ارض فلسطين المحتلة. ارضنا معاقبة بالسياسة، هناك يزدهر النشاط وهنا تبور المشاريع.

ثانياً : ليس لدى اللبنانيين ثقافة واحدة. هناك ثقافات عديدة اهمها تلك التي تتعلق بالإنتماء. الإنتماء الى الأرض متفاوت. لدى الطوائف الأخرى الإنتماء قوي. لدى الطوائف المسيحية الإنتماء ضعيف. وعندي شواهد كثيرة على ذلك. ثقافة الهجرة في لبنان عامة. ثقافة العودة من المهاجر ليست واحدة، والأدلة كثيرة. لهذا فرغت القرى من اهلها القريبين في بيروت، البعيدين في المغتربات.

ثالثاً :  تنشط الطوائف لتغليب الديموغرافيا في الإنتشار. تعاني الطوائف المسيحية من التناقص في مواكبة التزايد. مشكلة مشرقية، ندعى الأقليات. الحلول لهذا الإشكال غير متوفرة . فماذا تفعل طائفة ازاء هذا الواقع؟ الطوائف المطمئنة الى تواجدها وتزايدها، مدعومة مادياً، داخلياً واقليمياً، وهذا ما تفتقر اليه طوائف مسيحية ومنها الملكيون. الطوائف الأخرى دويلاتها ضمن الدولة. ليس امام الطوائف المسيحيية غير الدولة، والدولة غائبة ومغيبة وموزعة."

ابو خاطر

النائب الدكتور انطوان ابو خاطر كانت له كلمة قال فيها : " الموضوع مقلق للجميع، علينا في هذا اللقاء وفي لقاءات اخرى ان نوجد بصيص ضوء وأمل للمواطنين الذين نلتقيهم يومياً ونلمس معاناتهم وليس لدينا حلول ملموسة.

شاء القدر ان طائفة الروم الكاثوليك، انطلاقاً من انفتاحها ان تكون ممتدة على كافة مساحة لبنان من القاع الى مرجعيون. اثناء الحرب اللبنانية المؤسفة، لم يكن لطائفة الروم الكاثوليك، بناءً للثوابت والقناعات لديها، اية ميليشيا لتستثمرها بعد الحرب بالتوظيف والدفاع عن مواقعها في الدولة، هذه المواقع تعطي بعض الثقة للمواطنين.

اذا نظرنا اليوم الى عاصمة الكثلكة، وبخاصة الى الى قصر العدل والسرايا، نلاحظ الفرق بين عدد الموظفين المسيحيين اليوم وعددهم في الماضي. انا ابن تربل، منذ عام 2009 ولغاية اليوم ازداد عدد الناخبين المسيحيين 30 صوتاً فقط، وتربل بلدة مسيحية صرف، واذا نظرنا الى لوائح الشطب في زحلة نرى الأمر نفسه، نحن لا نشعر بالفراغ في زحلة نتيجة هجرة اهل القرى الى المدينة. نحن في واقع اندثار نتيجة عدم الإنجاب او الحالة الإقتصادية، الإهمال من الدولة في ظل غياب سياسة اسكانية.

هناك ازمة علينا المحاولة ان نبني تدريجياً سلّم اولويات لحلحلة هذه الأمور. "

وكانت مداخلات ايضاً لكل من السادة : ابراهيم طرابلسي، طوني طعمة، ايلي نورية، سامر بالش، جوزف نجار، سامي خوري، خليل توما، جوزف لطيف، كميل عموري ومارك رياشي، شددت جميعها على ضرورة التوصل الى وضع خارطة طريق مبنية على اسس واضحة لمعالجة المشاكا التي تمر بها الطائفة.

وفي نهاية اللقاء قدّم العميد موريس ابو زيدان درعاً تقديرية الى المطران درويش عربون محبة وشكر على كل مايبذله في سبيل خدمة ابناء الطائفة.

mercredi 14 septembre 2016

Raï appelle à mettre fin aux litiges de Lassa et Aqoura - L'Orient-Le Jour 12/9/2016

Raï appelle à mettre fin aux litiges de Lassa et Aqoura - L'Orient-Le Jour

Raï appelle à mettre fin aux litiges de Lassa et Aqoura

C'est lors de sa visite pastorale dans la région du jurd de Jbeil que le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a choisi de mettre les points sur les « i » pour ce qui est des litiges fonciers de Lassa et de Aqoura.
Concernant le dossier des terrains indivis de Aqoura, Mgr Raï a appelé le ministre des Finances, Ali Hassan Khalil, à « rectifier sa note administrative pour court-circuiter toute possibilité de créer un malentendu, et pour éviter tout conflit futur ». Pour ce qui est du litige opposant les habitants (chiites) de Lassa au diocèse maronite de Jounieh, Mgr Raï a appelé « l'État libanais à mettre fin aux atteintes aux propriétés du diocèse maronite de Jounieh à Lassa, en vue de poursuivre les opérations de recensement des cadastres, conformément aux documents légaux, pour garantir les droits de tous ».
Dans le cadre de la deuxième journée de sa visite dans le jurd de Jbeil, Mgr Raï a célébré une messe en la cathédrale Saint-Georges de Aqoura. Étaient présents la caïmacam de Jbeil, Najwa Soueidane Farah, le président de la municipalité de Aqoura, Mansour Wehbé, ainsi que les membres du conseil municipal et les moukhtars du village, aux côtés d'un parterre de personnalités et de fidèles.

Héritage « précieux »
Dans son homélie, outre l'allusion aux terrains indivis de Aqoura, le chef de l'Église maronite a appelé l'État à « mettre fin aux atteintes aux propriétés du diocèse maronite de Jounieh à Lassa (village chiite du jurd de Jbeil), en vue de poursuivre les travaux de recensement des cadastres, conformément aux documents légaux ». « Ainsi, nous garantissons les droits de tous à vivre ensemble en paix et respect », a-t-il noté, avant de rappeler que « l'article 15 de la Constitution stipule que la propriété est protégée par la loi ». « C'est sous cet angle que nous œuvrons avec les responsables de la communauté chiite pour clore ce dossier dans le sens de l'intérêt de Lassa et ses habitants, loin de toute crispation politique ou confessionnelle », a encore dit Mgr Raï, avant de s'adresser aux habitants de Aqoura en ces termes : « Vous avez conservé votre terre comme héritage précieux et c'est pour cette raison que vous vous êtes révoltés pour la défendre (avec ses terrains indivis), en présentant les documents historiques légaux. Le ministre des Finances a émis en décembre 2015 sa note administrative, sans se baser sur un texte de loi et sans mentionner la loi de la propriété (3339 du 12/11/1930). » Selon le patriarche, « le ministre se serait basé sur l'article 7 de cette loi, faisant fi de l'article 5 qui exclut les terrains de l'ancien Mont-Liban, dont notamment les terrains indivis de Aqoura. Ces parcelles de terre exclues sont régies par les coutumes locales », a-t-il précisé.
Mgr Raï n'a pas manqué toutefois de remercier Ali Hassan Khalil « pour avoir noté que l'article 5 s'applique aux terrains indivis de Aqoura ». « Mais nous l'appelons à modifier sa décision 1216/1, publiée avec la note administrative, sur l'exception accordée à l'ancien Mont-Liban, qui est une erreur commune », a-t-il indiqué.

« Honteux »
Sur un autre plan, le patriarche maronite a réitéré son appel aux formations politiques à élire un nouveau chef de l'État. Selon lui, « il est honteux que le Liban reste sans président de la République depuis deux ans et trois mois, alors que le temple national s'effondre sur les têtes de tous ». « Il n'y a aucune excuse pour ne pas élire un président depuis le 25 mai 2014 (expiration du mandat de Michel Sleiman). Et il est inconcevable que le chaos politique et la corruption dominent le pays », a souligné le patriarche.
Pour sa part, le président de la municipalité de Aqoura, Mansour Wehbé, a remercié le patriarche pour les contacts qu'il a noués avec les responsables en vue de trouver une solution aux problèmes de recensement de cadastre.
Notons que Mgr Raï s'est également rendu à Laqlouq, où il a inauguré le siège estival de l'archevêché maronite de Jbeil. Il a visité aussi le couvent des sœurs de la Sainte-Famille au village.



JTK

lundi 12 septembre 2016

Sarkozy : « Les chrétiens de Syrie et du Liban n’ont plus leur place au Proche Orient »

Un Flash Back :
SYRIE ET LIBAN DANS LA TOURMENTE DES ALLIANCES CONTRE NATURE 
 ! 20 NOVEMBRE 2011

Mouna Alno-Nakhal - Biologiste

Le Président Sarkozy au Patriarche maronite, Monseigneur Raï : « Que les chrétiens de Syrie et du Liban émigrent pour l’Europe, ils n’ont plus leur place au Proche Orient »
Lors de l’entrevue du Patriarche maronite, Mgr. Bechara Boutros Raï avec le Président français Nicolas Sarkozy (5 septembre 2011) ce dernier lui aurait demandé :« Puisque les chrétiens ne sont plus que 1,3 million au Liban et 1,5 million en Syrie, pourquoi ne viendraient-ils pas vivre en Europe, sachant que 2 millions de chrétiens irakiens y sont d’ores et déjà réfugiés ? ».
D’après le quotidien « Al-Dyar » citant un membre de la délégation qui accompagnait Mgr. Raï à Paris, le Président Sarkozy lui aurait expliqué que, dans le contexte du choc des civilisations, notamment entre l’Islam et la Chrétienté, il n’y a plus de place pour les chrétiens dans le Machrek Arabe. Il serait donc préférable qu’ils émigrent vers l’Union Européenne composée de 27 États.
Frappé de stupeur, le Patriarche aurait demandé comment une telle chose pouvait être envisagée. Le Président Sarkozy aurait alors produit un document précisant que plus de 3 millions de chrétiens avaient quitté le Liban les 20 dernières années, et que la région du Moyen-Orient est à la veille de rencontrer de nombreux problèmes.
De retour au Liban, le Patriarche a tenu des propos contraires à la position de la France. Il a affirmé qu’il avait le devoir d’entreprendre une action à l’échelle du monde arabe tout entier pour la sauvegarde des chrétiens. C’est ainsi qu’il a rencontré le Patriarche Grec Orthodoxe Hazim qui, de son côté, s’était rendu à Moscou pour rencontrer le Patriarche Orthodoxe de Russie. À la suite d’un entretien entre ce dernier et le premier ministre Poutine, le Patriarche Hazim a rencontré le ministre adjoint des Affaires étrangères, qui lui a assuré que la Russie soutiendra le Président Bachar el-Assad jusqu’au bout, qu’elle protégera la communauté des Grecs Orthodoxes et que, de concert avec l’Iran, la Turquie, l’Arabie Saoudite, et la Syrie, elle fera en sorte qu’on ne porte pas atteinte aux chrétiens de Syrie.
En conséquence, le Patriarche El-Raï, maronite, et le Patriarche orthodoxe se sont mis d’accord pour poursuivre ensemble une politique arabe qui assurerait la protection des chrétiens du Machrek.
Dans la même veine, le Président Sarkozy aurait expliqué au Patriarche maronite que les Frères Musulmans allaient bientôt prendre le pouvoir en Syrie, qu’ils signeront la paix avec Israël, suivis en cela par le Liban. Et qu’ainsi sera réglée la question du Proche-Orient.
Le Patriarche lui a alors demandé : «  Qu’en sera-t-il des réfugiés palestiniens au Liban et ailleurs ? ». Le Président Sarkozy lui aurait répondu quelque chose comme : « ils resteront là où ils sont ! ».
À ces propos, le Patriarche Raï n’a pas pu réprimer son mécontentement, au point que Sarkozy a failli mettre fin à la rencontre. Mais il se serait ravisé en réalisant les conséquences d’un tel comportement sur les relations historiques entre les deux pays.
C’est donc cette rencontre qui éclaire les propos tenus à Paris par Mgr Raï au sujet des liens étroits entre le désarmement du Hezbollah, la solution du problème au Moyen-Orient et le droit des réfugiés au retour dans leur pays d’origine. Mais aussi le rôle du régime syrien dans la protection des minorités religieuses en général, et des minorités chrétiennes en particulier.
Et c’est dans ce contexte qu’il faut situer les propos de Denis Pietton, Ambassadeur de France à Beyrouth, quant à la déception suscitée en France par la position du Patriarche, en contradiction avec celle de la France. C’est alors que le Patriarche Raï a exigé des excuses, à défaut de quoi, l’ambassadeur ne serait pas reçu au patriarcat. Des excuses ont probablement été présentées, puisque l’Ambassadeur s’est effectivement rendu à Bkerké (siège du patriarcat) où il a exprimé sa compréhension pour les propos tenus par le patriarche et réaffirmé les relations historiques entre la France et le Patriarcat maronite qui demeurent une importante référence nationale au Liban.
Traduit de l’arabe par Mouna Alno-Nakhal
Date de l’article : 23/9/2011
Sources (en langue arabe) :
- Le fil des événements d’après le quotidien libanais Al -Dyar
http://www.lebanondebate.com/details.aspx?id=55649
- Coordination Générale des Institutions Libano-Canadiennes
pas d’auteur nommé.
http://www.10452lccc.com/aaaaanews11a/arabic.sept24.11.htm
Sur la rencontre Sarkozy-Bechara Raï, voir également :
« Liban/Syrie : L’Église maronite inquiète des intentions de l’Occident », par Pierre Khalaf, New Orient News, 12 septembre 2011.

samedi 10 septembre 2016

Nouvelles d'Arménie en Ligne on the air

Nouvelles d'Arménie en Ligne on the air

Nouvelles d'Arménie en Ligne on the air

Les Editions Cercle d'Ecrits Caucasiens viennent de publier le livre-témoignage « Les Assyro-Chaldéens et les Arméniens massacrés par les Turcs » de Joseph Naayem (1888-1964), un témoin oculaire majeur du génocide assyro-chaldéen et arménien.

(JPEG)

Les Assyro-Chaldéens et les Arméniens massacrés par les Turcs de Joseph Naayem

Ci-dessous la note de l'éditeur : « Des trois plus anciens peuples chrétiens autochtones d'Asie Mineure, arménien, grec et assyro-chaldéen, qui, lors de la Première guerre mondiale, ont subi un génocide au sens vrai du terme, ourdi et exécuté par le régime jeune-turc dans l'empire ottoman, parachevé par leurs héritiers idéologiques kémalistes en 1919-1923 et entériné par l'infamant traité de Lausanne de 1924, l'assyro-chaldéen, le moins nombreux et le moins protégé, est celui dont la tragédie reste la plus méconnue. Pourtant, le témoignage rare de Joseph Naayem aurait dû, dès 1920, soulever l'indignation des puissances victorieuses, d'innombrables preuves existant de l'engagement aux côtés des Alliés de cette petite nation isolée, sans défense et cernée d'ennemis jurés séculaires. Les mêmes ennemis qui, en profitant du chaos en Irak et en Syrie depuis les années 1990, se sont attelés à l'élimination de ce peuple, une fois de plus sous les yeux du monde civilisé, qui le considère comme une minorité chrétienne qu'on peut transplanter en Europe ou en Amérique du Nord, pour la sauver et assurer sa pérennité. Comme on le fit pour les survivants arméniens et grecs d'Asie Mineure... Oublieux de ses racines culturelles, l'Occident a infiniment tort de se croire, comme les récents évènements sanglants sur son sol le prouvent, à l'abri de la sauvagerie de monstres dont lui-même a toléré l'existence et nourri les ambitions en Irak et en Syrie, comme il avait toléré l'existence de Jeunes-Turcs au début du 20e siècle, lesquels l'ont remercié d'un guerre mondiale, dont on commémore le centenaire, et qui contenait les germes de la seconde... Cette réédition comprend, -outre la préface de Joseph Yacoub, professeur honoraire de l'université catholique de Lyon, spécialiste des minorités dans le monde et des chrétiens d'Orient, auteur de « Qui s'en souviendra ? » et « Oubliés de tous » aux éditions du Cerf -celles de Lord Bryce, du R.P. Gabriel Oussani, et deux chapitres supplémentaires traduits de l'anglais absents de l'édition de 1920 ».

Le livre va être présenté par l'éditeur Hratch Petrossian dans de nombreuses villes en France, dont le 18 novembre à Valence (Drôme) par l'association « Arménia ».

- « Les Assyro-Chaldéens et les Arméniens massacrés par les Turcs » de Joseph Naayem. Editions Cercle d'Ecrits Caucasiens-300 pages, 22 €. http://lecercledecritscaucasiens.over-blog.com/



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vendredi 9 septembre 2016

Le CPL en appelle à Bkerké qui écoute sans approuver


Abi Nasr et Dib informent Raï de l'intention du CPL de poursuivre l'escalade.
Claude ASSAF | OLJ
09/09/2016
Le chef du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme, Michel Aoun, a dépêché hier à Bkerké deux de ses députés, Nehmetallah Abi Nasr (Kesrouan) et Hikmat Dib (Baabda) qui ont notamment expliqué au patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, les motivations de l'escalade que celui-ci envisage et qui s'était jusque-là traduite par le boycottage des séances du Conseil des ministres et la provocation du gel du dialogue national. Les parlementaires aounistes ont fait part au patriarche du ras-le-bol du bloc contre ce qu'il estime être une atteinte à l'esprit du vivre-ensemble.

Sauf que si le courant aouniste espérait à travers sa démarche gagner le patriarcat à sa cause, en tablant comme à son habitude sur le thème des droits des chrétiens, il est apparemment loin d'avoir réussi à sensibiliser son hôte à son argumentation, compte tenu vraisemblablement des méthodes et de la politique qu'il emploie.

L'Orient-Le Jour a ainsi appris de sources responsables à Bkerké que le patriarche maronite « n'adhère pas à ce discours tendu ». Le chef de l'Église maronite a écouté « avec attention MM. Abi Nasr et Dib, mais Bkerké se distancie de toutes les formes d'outrance verbale ». « Si le siège patriarcal est le premier à défendre le pacte national et le respect des institutions, son discours reste différent, en ce sens qu'il est national et éloigné de la politique et de la polémique », selon la même source. « Le patriarche maronite doit écouter tout le monde. Il remplit son devoir d'entendre tous les avis, non pas pour prendre parti en faveur de l'un ou de l'autre, mais pour rétablir les conditions d'un dialogue national », toujours selon la même source.

À l'issue de l'entretien, M. Abi Nasr a affirmé avoir fait savoir à Mgr Raï que « le CPL a décidé de ne plus assister en spectateur à l'effondrement de la formule libanaise du vivre-ensemble, considérant comme illégal tout pouvoir qui contredit le pacte national ». Le député du Kesrouan a fait valoir que « les autres composantes chrétiennes, notamment Bkerké, ne sauraient rester les bras croisés face à cet effritement et devraient au contraire l'interdire en usant de tous les moyens légaux ». Il a indiqué que son parti a, pour sa part, « décidé de mener une action médiatique et politique et d'adopter des positions fermes face à certaines institutions constitutionnelles qui marginalisent une tranche essentielle du tissu libanais », faisant part de la volonté du CPL de « descendre dans la rue si besoin est ».


Interrogé sur la réponse du patriarche maronite, le député du Kesrouan a déclaré : « Nous avons perçu chez Mgr Raï une douleur encore plus forte que la nôtre, mais il a sa propre méthode pour traiter ce dossier. »
De sources aounistes, on apprend que Mgr Raï semble vouloir entreprendre bientôt une démarche pour tenter de « mettre fin à la sape de la formule du vivre-ensemble ». Mgr Raï pourrait, selon ces sources, convoquer séparément les leaders chrétiens et demander à chacun d'eux son point de vue sur les moyens possibles pour éviter le naufrage.

M. Abi Nasr a par ailleurs constaté que « le Grand Liban de 1920, chrétien, musulman, sunnite, chiite, druze, première et dernière référence politique, est aujourd'hui en train de s'écrouler », alors qu'il avait « défié le monde en montrant que les musulmans et les chrétiens pouvaient fonder un seul État uni dans sa terre, son peuple et ses institutions ».

Le député du Kesrouan a par ailleurs appelé le « camp adverse » à mettre fin à la vacance présidentielle. « N'imputez pas la responsabilité du vide aux maronites, d'autant que vous avez coupé leurs ailes à travers une loi électorale injuste qui a fait accéder au Parlement des maronites qui ne le sont pas », a-t-il lancé à l'adresse de ses adversaires politiques qu'il n'a pas nommés, en allusion notamment au courant du Futur.

Dans la même détermination de vouloir mener des actions concrètes pour « préserver le Liban et sa formule menacée », M. Dib a fustigé « l'exclusion des chrétiens et la monopolisation du pouvoir ». « Il est apparu que le partenaire politique musulman ne se soucie nullement de l'intérêt national suprême portant sur le vivre-ensemble et le maintien de toutes les composantes libanaises », a affirmé le député de Baabda, avant de faire valoir que « les musulmans ont intérêt, plus que les chrétiens, à préserver toutes les confessions ».
Et de conclure : « Il était nécessaire d'informer le patriarche maronite du climat qui prévaut aujourd'hui, d'autant qu'il bénit toute initiative contribuant au renforcement du vivre-ensemble et à la préservation de cette formule à laquelle il est le plus attaché. »


Lire aussi
Le culte du rien, le billet de Gaby NASR

http://www.lorientlejour.com/article/1006369/le-cpl-en-appelle-a-bkerke-qui-ecoute-sans-approuver.html

Le CPL en appelle à Bkerké qui écoute sans approuver

Abi Nasr et Dib informent Raï de l'intention du CPL de poursuivre l'escalade.
Claude ASSAF | OLJ
09/09/2016
Le chef du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme, Michel Aoun, a dépêché hier à Bkerké deux de ses députés, Nehmetallah Abi Nasr (Kesrouan) et Hikmat Dib (Baabda) qui ont notamment expliqué au patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, les motivations de l'escalade que celui-ci envisage et qui s'était jusque-là traduite par le boycottage des séances du Conseil des ministres et la provocation du gel du dialogue national. Les parlementaires aounistes ont fait part au patriarche du ras-le-bol du bloc contre ce qu'il estime être une atteinte à l'esprit du vivre-ensemble.

Sauf que si le courant aouniste espérait à travers sa démarche gagner le patriarcat à sa cause, en tablant comme à son habitude sur le thème des droits des chrétiens, il est apparemment loin d'avoir réussi à sensibiliser son hôte à son argumentation, compte tenu vraisemblablement des méthodes et de la politique qu'il emploie.

L'Orient-Le Jour a ainsi appris de sources responsables à Bkerké que le patriarche maronite « n'adhère pas à ce discours tendu ». Le chef de l'Église maronite a écouté « avec attention MM. Abi Nasr et Dib, mais Bkerké se distancie de toutes les formes d'outrance verbale ». « Si le siège patriarcal est le premier à défendre le pacte national et le respect des institutions, son discours reste différent, en ce sens qu'il est national et éloigné de la politique et de la polémique », selon la même source. « Le patriarche maronite doit écouter tout le monde. Il remplit son devoir d'entendre tous les avis, non pas pour prendre parti en faveur de l'un ou de l'autre, mais pour rétablir les conditions d'un dialogue national », toujours selon la même source.

À l'issue de l'entretien, M. Abi Nasr a affirmé avoir fait savoir à Mgr Raï que « le CPL a décidé de ne plus assister en spectateur à l'effondrement de la formule libanaise du vivre-ensemble, considérant comme illégal tout pouvoir qui contredit le pacte national ». Le député du Kesrouan a fait valoir que « les autres composantes chrétiennes, notamment Bkerké, ne sauraient rester les bras croisés face à cet effritement et devraient au contraire l'interdire en usant de tous les moyens légaux ». Il a indiqué que son parti a, pour sa part, « décidé de mener une action médiatique et politique et d'adopter des positions fermes face à certaines institutions constitutionnelles qui marginalisent une tranche essentielle du tissu libanais », faisant part de la volonté du CPL de « descendre dans la rue si besoin est ».


Interrogé sur la réponse du patriarche maronite, le député du Kesrouan a déclaré : « Nous avons perçu chez Mgr Raï une douleur encore plus forte que la nôtre, mais il a sa propre méthode pour traiter ce dossier. »
De sources aounistes, on apprend que Mgr Raï semble vouloir entreprendre bientôt une démarche pour tenter de « mettre fin à la sape de la formule du vivre-ensemble ». Mgr Raï pourrait, selon ces sources, convoquer séparément les leaders chrétiens et demander à chacun d'eux son point de vue sur les moyens possibles pour éviter le naufrage.

M. Abi Nasr a par ailleurs constaté que « le Grand Liban de 1920, chrétien, musulman, sunnite, chiite, druze, première et dernière référence politique, est aujourd'hui en train de s'écrouler », alors qu'il avait « défié le monde en montrant que les musulmans et les chrétiens pouvaient fonder un seul État uni dans sa terre, son peuple et ses institutions ».

Le député du Kesrouan a par ailleurs appelé le « camp adverse » à mettre fin à la vacance présidentielle. « N'imputez pas la responsabilité du vide aux maronites, d'autant que vous avez coupé leurs ailes à travers une loi électorale injuste qui a fait accéder au Parlement des maronites qui ne le sont pas », a-t-il lancé à l'adresse de ses adversaires politiques qu'il n'a pas nommés, en allusion notamment au courant du Futur.

Dans la même détermination de vouloir mener des actions concrètes pour « préserver le Liban et sa formule menacée », M. Dib a fustigé « l'exclusion des chrétiens et la monopolisation du pouvoir ». « Il est apparu que le partenaire politique musulman ne se soucie nullement de l'intérêt national suprême portant sur le vivre-ensemble et le maintien de toutes les composantes libanaises », a affirmé le député de Baabda, avant de faire valoir que « les musulmans ont intérêt, plus que les chrétiens, à préserver toutes les confessions ».
Et de conclure : « Il était nécessaire d'informer le patriarche maronite du climat qui prévaut aujourd'hui, d'autant qu'il bénit toute initiative contribuant au renforcement du vivre-ensemble et à la préservation de cette formule à laquelle il est le plus attaché. »


Lire aussi
Le culte du rien, le billet de Gaby NASR

http://www.lorientlejour.com/article/1006369/le-cpl-en-appelle-a-bkerke-qui-ecoute-sans-approuver.html