Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
Affichage des articles dont le libellé est violence. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est violence. Afficher tous les articles

vendredi 2 mars 2018

RAQ - Appel des responsables religieux irakiens en faveur de l’adoption d’une loi punissant le fanatisme instiguant à la haine

IRAQ - Appel des responsables religieux irakiens en faveur de l’adoption d’une loi punissant le fanatisme instiguant à la haine
 
Bagdad (Agence Fides) – Les Chefs des communautés religieuses présentes en Irak demanderont au Parlement irakien d’approuver une loi visant à punir au pénal les formes de propagande religieuse instiguant à la haine et à la violence. C’est ce qu’indique le Patriarcat de Babylone des Chaldéens publiant le compte-rendu d’une rencontre singulière ayant rassemblé, le 1er mars, en l’église Saint Joseph du quartier de Karrada, à l’invitation du Patriarche de Babylone des Chaldéens, S.B. Louis Raphaël I Sako, les responsables religieux irakiens. A cette réunion, ont participé une trentaine de représentants religieux – musulmans chiites et sunnites, chrétiens, sabei et yézidis – et de responsables des bureaux politiques chargés des dotations des différentes communautés religieuses, ainsi que S.Exc. Mgr Alberto Ortega Martín, Nonce apostolique en Irak. Dans ce cadre – indiquent les sources officielles du Patriarcat de Babylone des Chaldéens consultées par l’Agence Fides – ont été prises en considération la proposition d’organiser des réunions analogues dans d’autres villes du pays, telles que Najaf, et d’établir un conseil permanent rassemblant périodiquement des chercheurs et de hauts représentants des différentes communautés religieuses. A également été examinée la proposition de surveiller plus attentivement la prédication religieuse dans les lieux de culte et d’examiner avec plus de soin les cours donnés dans les centres de formation religieuse, toujours dans le but de lutter ensemble contre les racines du fanatisme. « Le jour du Jugement – a déclaré entre autre aux participants S.B. Louis Raphaël I Sako dans son intervention d’ouverture de la rencontre – il ne nous sera pas demandé si nous sommes musulmans shiites ou sunnites, chrétiens catholiques ou orthodoxes, mandei ou yézidis mais bien plutôt ce que nous avons fait pour notre frère et ce que nous avons offert à notre peuple ». (GV) (Agence Fides 02/03/2018)

vendredi 28 avril 2017

Le pape Francois a AlAzhar dénonce la violence perpétrée au nom de Dieu

Discours du pape François à l'université Al-Azhar - La Croix

www.la-croix.com › Religion › Catholicisme › Pape

Le pape François rencontre Ahmad Al-Tayyib, Grand Imam de l'université d'Al-Azhar, au Caire, le vendredi 28 avril 2017. / Gregorio Borgia/AP.

Le pape François en Égypte : « un “non” fort et clair » à la violence ...

www.la-croix.com/.../Pape/Le-pape-Francois-Egypte-fort-clair-violence-religieuse-20..
 - Le pape François prononce un discours au Caire, à la Conférence internationale pour la paix organisée par l'université Al-Azhar, le 28 avril ...

En Egypte, le pape François vient « encourager des fils et des frères ...

www.la-croix.com/.../En-Egypte-pape-Francois-vient-encourager-fils-freres-2017-04-..
.Même si tous les regards sont braqués sur le discours que le pape fera cet après-midi à Al-Azhar, le Vatican ne cesse de le répéter : dans ce ...

REPLAY - Discours du pape François en Égypte à l'université Al-Azhar

https://www.youtube.com/watch?v=GQSBsf0yEVQ
Il y a 3 heures - Ajouté par FRANCE 24
Abonnez-vous à notre chaîne sur YouTube : http://f24.my/youtube En DIRECT - Suivez FRANCE 24 ici : http://f24 ...

Le dialogue avec les musulmans au cœur du voyage du pape ...

www.lemonde.fr/.../le-dialogue-avec-les-musulmans-au-c-ur-du-voyage-du-pape-franco...
Lors de l'épisode de 2011, l'université Al-Azhar avait gelé ses relations ... a eu lieu en mai 2016, lorsqu'il avait rendu visite au pape François.

En Egypte, le pape dénonce violences au "nom de Dieu" et populisme ...

www.courrier-picard.fr/.../en-egypte-le-pape-denonce-violences-au-nom-de-dieu-et-p...
Le pape François a dénoncé les violences perpétrées "au nom de Dieu" et ...
Nom", a lancé le pape dans un discours prononcé lors d'une conférence ...
 Il s'est ensuite rendu à l'institution d'Al-Azhar où il a été accueilli par le ...

Exercice de communication pour le pape François avec al-Azhar ...

https://www.lorientlejour.com/.../exercice-de-communication-pour-le-pape-francois-a..
 - Exercice de communication pour le pape François avec al-Azhar ... invité par le cheikh d'al-Azhar dans l'optique d'un discours interreligieux » ...

Discours du pape François à l'université Al-Azhar - LES REPUBLICAINS

www.les-republicains.net/discours-du-pape-francois-a-luniversite-al-azhar/
 - Le pape François a entamé vendredi 28 avril sa première visite en Égypte pour promouvoir » l'unité et » la fraternité entre les musulmans et la ...

Discours du Pape à la Conférence internationale sur la paix - KTO

www.ktotv.com/video/.../discours-du-pape-a-la-conference-internationale-sur-la-paix
 - Discours du Pape François à l'université d'al-Azhar, lors de la Conférence internationale sur la paix. Voyage apostolique du Pape François en ...

mardi 28 mars 2017

GYPTE - Déclarations du Patriarche copte orthodoxe concernant l’alarmisme relatif aux violences antichrétienne


EGYPTE - Déclarations du Patriarche copte orthodoxe concernant l'alarmisme relatif aux violences antichrétiennes
Le Caire (Agence Fides) – Les violences à l'encontre des chrétiens enregistrées dans le Sinaï du Nord représentent des exceptions, dans un pays où déjà la Sainte Famille fuyant Hérode, vint chercher refuge et protection. Au travers de ce rappel suggestif à la fuite en Egypte de la Sainte Famille, relatée dans l'Evangile selon Saint Matthieu, le Patriarche copte orthodoxe, Tawadros II, a voulu redimensionner les alarmismes concernant la condition des chrétiens en Egypte, rallumés récemment par les violences et les homicides ciblés ayant frappé la communauté copte. Dans un entretien télévisé transmis le 27 mars par la chaîne satellitaire CBC, le Patriarche de la plus nombreuse Eglise enraciné dans un pays arabe a voulu souligner que les attaques de groupes djihadistes frappent certes les chrétiens égyptiens mais également l'armée, les forces de sécurité et la magistrature. Derrière de tels actes terroristes des djihadistes liés au prétendu « Etat islamique » - a fait remarquer le Patriarche – se trouvent des forces et des organisations étrangères à la société égyptienne qui visent à diviser l'Egypte.
Au cours de l'entretien, Tawadros II a également mis en évidence les relations harmonieuses existant entre l'Eglise et les institutions civiles, répondant indirectement aux critiques d'excessif alignement de l'Eglise copte orthodoxe sur le bloc politique et social répondant au Président égyptien, Abdel Fattah al Sisi. Le Patriarche copte orthodoxe a voulu réaffirmer que les bonnes relations entre l'Eglise et les institutions civiles « ne représentent pas un fait négatif » et que l'Eglise peut exercer avec plus de sérénité sa mission lorsque n'existe pas de polarisation entre l'Eglise et l'Etat et quand la concorde prévaut entre les différentes composantes de la société.
En ce qui concerne l'exode forcé de plus de 300 familles coptes ayant fui le Sinaï du Nord en février dernier après la série de violences et d'assassinats s'étant abattue sur la communauté chrétienne locale, le Patriarche a fait remarquer que leur transfert a représenté une mesure exceptionnelle et temporaire, prise pour préserver les vies de tous, confirmant que, bientôt, les familles évacuées pourront revenir chez elles.
La nouvelle du début du contre exode des chrétiens du Nord du Sinaï avait déjà été confirmée le 26 mars par l'Evêque copte orthodoxe d'al-Arish (voir Fides 27/03/2017). L'Evêque avait également indiqué qu'à al-Arish, des Messes sont célébrées chaque jour, démentant les rumeurs – ayant circulé ces jours derniers sur Internet – relatives à une présumée « chasse aux prêtres » mise en œuvre par des groupes terroristes dans le chef-lieu du gouvernorat et confirmant que la situation sécuritaire générale de la région est en voie de normalisation. (GV) (Agence Fides 28/03/2017)
Envoyé de mon iPhone JTK 

lundi 11 juillet 2016

EGYPTE - Quatre maisons attaquées et incendiées à Kom el Loofy dans le cadre de violences sectaires contre les coptes



Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 9 juillet 2016 13:56:48 UTC+3
violence

AFRIQUE/EGYPTE - Quatre maisons attaquées et incendiées à Kom el Loofy dans le cadre de violences sectaires contre les coptes
Samalut (Agence Fides) – Quatre maisons appartenant à des familles coptes ont été attaquées par quelques 300 fanatiques islamistes dans le village de Kom el Loofy, non loin de la ville de Samalut, en Haute Egypte. L'assaut a eu lieu après que se soit propagée la rumeur d'un projet de construction d'une nouvelle église dans la zone et ce malgré les démentis du propriétaire des terrains sur lesquels aurait dû être construit le lieu de culte, démentis qui avaient également été communiqués à la police. Aux violences sectaires du début de semaine, a suivi une tentative de conciliation inspirée par les autorités locales.
Le Diocèse copte orthodoxe de Samalut a cependant contesté dans ce cas la praxis des rencontres de réconciliation, imposées de facto par les forces de sécurité, soulignant la nécessité de poursuivre les comportements criminels en application de la loi en vigueur, et faisant remarquer que, souvent, les victimes de violences sectaires demeuraient dans leur condition de partie offensée sans qu'aucune justice ne soit faite. Entre temps, selon des sources égyptiennes consultées par l'Agence Fides, les représentants locaux de la Maison de la Famille égyptienne, organisme de liaison interreligieux institué voici quelques années comme instrument visant à prévenir et à mitiger les oppositions sectaires, ont lancé une collecte de fonds afin de financer la réparation des maisons attaquées par les fanatiques. (GV) (Agence Fides 09/07/2016)

samedi 28 mai 2016

Fwd: [Agence Fides] Newsletter Fides del 27-05-2016



Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 27 mai 2016 14:12:18 UTC+

AFRIQUE/EGYPTE - Intervention du Patriarche copte orthodoxe et du Président égyptien après des violences à l'encontre des coptes en province de Minya

Minya (Agence Fides) – Sept maisons et magasins appartenant à des chrétiens coptes ont été incendiés et saccagés, une chrétienne âgée insultée et rouée de coups et enfin dénudée en public par une bande d'assaillants furieux. Tel est le bilan provisoire de la nouvelle phase de violences sectaires à l'encontre des coptes ayant explosé à Al-Karm, en province de Minya, en Haute Egypte. Cette fois, la férocité des bandes extrémistes a été suscitée par des rumeurs locales concernant l'existence d'une relation sentimentale entre un égyptien copte – fils de la femme de 70 ans agressée – et une musulmane.
La nouvelle explosion de violence sectaire, arrivant quelques jours après la rencontre à Rome entre le Pape François et le grand imam d'al-Azhar, Ahmed al Tayyib, a attiré de nouveau l'attention du débat public en Egypte, surtout à cause des violences et des humiliations perpétrées à l'encontre de la femme âgée. Le Patriarche copte orthodoxe, Tawadros II, actuellement en Autriche, a diffusé un communiqué dans lequel il estime possible que les faits d'al-Karm pourraient être utilisés pour déclencher une nouvelle spirale d'affrontements confessionnels et appelle tout un chacun à préserver ensemble la coexistence pacifique entre les différentes composantes de la population égyptienne. Le Président Abdel Fattah al Sisi – indique un communiqué du 26 mai provenant de la Présidence – a lui aussi fait appel aux ministères compétents afin que les responsables des violences d'al-Karm soient rapidement identifiés et punis. Selon ce qu'indique la presse locale, au moins cinq personnes auraient déjà été arrêtées pour avoir participé aux attaques contre la femme âgée et les habitations des coptes. (GV) (Agence Fides 27/05/2016

mercredi 2 septembre 2015

Pour la Chredo, la spécificité des chrétiens d’Orient est niée par la Conférence sur les minorités | La-Croix.com - France

Pour la Chredo, la spécificité des chrétiens d'Orient est niée par la Conférence sur les minorités | La-Croix.com - France

Pour la Chredo, la spécificité des chrétiens d'Orient est niée par la Conférence sur les minorités

La Coordination des chrétiens d'Orient en danger (Chredo) a regretté mercredi 2 septembre que la conférence sur les minorités victimes de violences au Moyen-Orient organisée mardi 8 septembre à Paris, où elle sera présente comme observateur, « nie la spécificité des chrétiens d'Orient », victimes selon elle d'un « génocide ».
Une soixantaine d'États seront représentés lors de cette réunion présidée par la France et la Jordanie, de même que de nombreuses ONG et toutes les grandes agences de l'ONU.
« Celle conférence est un acte politique important, dans le contexte de persécution et d'accélération de l'exode des chrétiens d'Orient qui ne sont plus que 3 % alors qu'ils représentaient dans les années 1950 entre 15 et 20 % des populations » de la région, affirme dans un communiqué la Chredo, un collectif de religieux et d'ONG confessionnelles ou laïques. Mais la coordination basée à Paris estime que « cette conférence sacrifie au "politiquement correct" au détriment de la réalité du terrain, puisque son libellé, "les victimes des violences ethniques et religieuses", ne vise pas explicitement le génocide des chrétiens ». « Leur spécificité est niée puisqu'ils sont présentés comme des "victimes" parmi d'autres de simples "violences" et pas de crimes contre l'humanité ou de génocide », poursuit la Chredo.
Le collectif juge en outre que « la Turquie n'a pas sa place à la conférence de Paris », qui selon lui servira à ce pays « de tribune pour se dédouaner et regagner une crédibilité internationale alors qu'elle continue son double jeu » à l'égard de mouvements djihadistes, dont Daech.

Une manifestation prévue le 7 septembre devant l'ambassade de Turquie

La Chredo a d'ailleurs appelé à une manifestation la veille, lundi 7 septembre, devant l'ambassade de Turquie à Paris.
S'adressant le 27 mars au Conseil de sécurité de l'ONU à New York, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait estimé que la communauté internationale devait tout faire pour permettre le retour chez elles des minorités du Moyen-Orient fuyant les groupes djihadistes.
» Lire aussi : Laurent Fabius : « La protection des chrétiens d'Orient est une tradition pour la France »
Il avait évoqué le sort non seulement des chrétiens d'Orient, mais aussi des Yézidis du Kurdistan irakien ou des Kurdes de Kobané (Syrie).
Il ne reste qu'environ 400 000 chrétiens en Irak, contre environ 1,4 million en 1987. Pour Laurent Fabius, c'est la conséquence d'une « entreprise barbare d'éradication ethnique et religieuse ».



vendredi 27 décembre 2013

Alep : Pour la Nativité du Christ, les rebelles offrent un cadeau infernal aux chrétiens d'Alep.


Alep - le 25 décembre 2013 - Une journée encore plus infernale a traversé Alep, le 25 décembre 2013, le jour où les alépins devaient faire mémoire de la Nativité du Très Adoré Seigneur Jésus-Christ. Les quartiers chrétiens étaient la cible d'une pluie de roquettes. Heureusement que les célébrations de la Fête de la Nativité s'étaient déroulées à l'avance, le dimanche dernier 22 décembre, afin éviter l'exécution des menaces proférées par lestakfiristes.

Ce jour-là, 25 décembre, les Églises étaient plutôt vides. Les tracts distribués par les extrémistes avaient fait pshitt…Mais le bilan est tout de même lourd autour des Églises ; les roquettes hawn projetées sur les zones résidentielles ont fait du mal, beaucoup de mal, mais peut-être pas autant que ne le souhaitaient les rebelles.

Plus d'une quarantaine de roquettes seraient tombées dans la journée.  Revoyons le fil de la journée, quartier par quartier : 

- Souleymanieh et 'Awjat al-Jab : 8 roquettes dont plus d'une, tombées sur l'Eglise Saint Georges faisant uniquement des dégâts matériels.

Al-Midane : 8 roquettes.

'Aziziyyeh : 1 roquette.

Al-Jamiliyyeh : 5 roquettes tombées dans la zone définie par la descente al-Ram, la rue Baron, de la place  Saadallah Al-Jabiri et le jardin public.

- Quartier dit du Téléphone al-Hawai et Jabrieh : 3 roquettes tombées à quelques mètres de l'Eglise Saint-Dimitri durant la liturgie. Les quelques fidèles présents furent pris de panique et durent laisser l'Eglise précipitamment. Deux roquettes sont arrivées sur l'Eglise latine Saint-Antoine de Padoue qui se trouve dans le même quartier.

Dès les premières chutes de roquettes, on dénombrait trois victimes et une dizaine de blessés. 

Par ailleurs des affrontements se sont déroulés près de l'Eglise Saint-Vartan à Sulaymanieh ; des tirs de blindés ont été entendus dans la soirée ; un jeune syrien d'origine arménienne, Ara Aramian a été tué. Il était élève en secondaire ainsi qu'un autre citoyen, le dénommé Ani Davidian.

Envoyé de mon Ipad 

jeudi 26 décembre 2013

Les discriminations contre les chrétiens doivent être dénoncées et éliminées

Angélus de la Saint-Etienne
Anita Bourdin
ROME, 26 décembre 2013 (Zenit.org) - Les discriminations contre les chrétiens doivent être dénoncées et éliminées au plan civil, demande le pape François, à l'occasion de l'angélus du 26 décembre à midi, pour la fête de saint Etienne, place Saint-Pierre.
Le pape a expliqué que si, apparemment, il y a un contraste frappant entre la joie de la Nativité, le 25 décembre, et la fête du premier martyr, lapidé, un diacre juif, saint Etienne, cependant, profondément, cette fête révèle le sens de Noël, non pas doucereux, mais fort. C'est la venue de celui qui vient sauver l'humanité du péché et de la mort : Jésus transforme la mort en « aurore de vie nouvelle », a expliqué le pape.
Il a évoqué la persécution des chrétiens aujourd'hui aussi, faisant observer que les chrétiens martyrs sont actuellement plus nombreux qu'aux premiers siècles : « Prions de façon particulière pour les chrétiens qui subissent des discriminations à cause du témoignage rendu au Christ et à l'Evangile. Soyons proches de ces frères et sœurs qui, comme saint Etienne, sont accusés injustement et deviennent l'objet de différents types de violences. Cela arrive spécialement là où la liberté religieuse n'est pas encore garantie ou n'est pas pleinement réalisée. »
Mais le pape a aussi dénoncé les discriminations contre les chrétiens dans les pays où le droit défendrait pourtant la liberté : « Cela arrive aussi dans des pays et des milieux où, sur le papier, on protège la liberté et les droits humains, mais où en fait les croyants et spécialement les chrétiens rencontrent des limitations et des discriminations. »
Il a appelé à lutter au plan civil : « Le chrétien ne s'en étonne pas, parce que Jésus l'a annoncé comme une occasion propice pour rendre témoignage. Cependant, au plan civil, l'injustice doit être dénoncée et éliminée. »
Enfin, sortant de l'allocution prévue, le pape a invité la foule à prier pour les chrétiens persécutés avec lui sans attendre : « Je voudrais vous demander de prier de façon particulière pour ces frères et sœurs, en silence, un moment, tous. Nous les confions à la Madone : Ave Maria, gratia plena, Dominus tecum, benedicta tu in mulieribus et benedictus fructum ventris tui Jesus. Sancta Maria, Mater Dei, ora pro nobis peccatoribus, nunc et in ora mortis nostrae. Amen. »

jeudi 10 octobre 2013

Quelle est la responsabilité des autorités égyptiennes dans les violences contre les coptes ?

Quelle est la responsabilité des autorités égyptiennes dans les violences contre les coptes ?
Dans un rapport publié mercredi 9 octobre, Amnesty International accuse les autorités égyptiennes d’avoir manqué à leur devoir de protection de la minorité copte.
lire la suite :
http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Actualite/Monde/Quelle-est-la-responsabilite-des-autorites-egyptiennes-dans-les-violences-contre-les-coptes-2013-10-09-1037705

jeudi 13 octobre 2011

Ils ne veulent plus de chrétiens en Égypte

L’armée a violemment réprimé une manifestation de plusieurs milliers de coptes, dimanche 9 octobre, dans le centre du Caire.

(AFP/MAHMUD HAMS)

Lors des funérailles, lundi 10 octobre, des femmes coptes pleurent l'un des leurs, un jeune homme tué lors des affrontements avec l'armée dimanche au Caire.

Au moins 24 personnes ont été tuées. Des émeutes ont ensuite éclaté dans la capitale égyptienne.
Avec cet article
Dans la petite salle de la morgue, l’air est suffocant. Douze corps sont allongés, épaules contre épaules. L’un a le crâne défoncé, les yeux exorbités. « Tantawi assassin (1) ! », hurlent les hommes et femmes qui se pressent pour voir et embrasser les « martyrs ».
Sur l’une des tables, Mina Daniel, un jeune homme aux longs cheveux noirs, baigne dans une mare de sang. Blogueur et militant socialiste, il a participé à toutes les batailles de la révolution de janvier. Son ami Khaled El Said, leader musulman de la Coalition des jeunes de la révolution, est hébété.
Autour de lui, la foule est hystérique : les femmes lèvent les bras au ciel en pleurant, les hommes aux tee-shirts tachés du sang des blessés scandent des slogans hostiles à l’armée. « Est-ce que l’on n’est pas égyptien ? Est-ce que l’on n’est pas des humains ? », s’exclame Romani Samir, un bijoutier de 30 ans. « Ils ne veulent plus de chrétiens en Égypte ! Que n’importe quel pays nous offre l’asile et nous partirons ! »
Un prêtre copte note minutieusement les noms des défunts. Au moins 24 victimes des violences de la veille avaient été identifiées lundi 10 octobre, parmi lesquels des soldats. Certains ont été tués par balles, d’autres écrasés par des véhicules de l’armée. « Cela rappelle les pires moments de la révolution, lorsque les manifestants de Tahrir étaient directement attaqués par la police », commente Mohsen Isaaq, 27 ans, qui était dans la marche. Il y a eu par ailleurs au moins 328 blessés.

Une manifestation pacifique

Il s’agissait, au départ, d’une manifestation pacifique pour réclamer que l’église du village de Merinab, en Haute-Égypte, en partie brûlée la semaine dernière, soit reconstruite et que les responsables de l’attaque contre l’édifice soient arrêtés et jugés.
Depuis plusieurs semaines, ce village proche d’Assouan est agité par une querelle : un groupe d’habitants musulmans – salafistes, selon certains –, affirme que l’édifice est en fait une « salle commune » et que les coptes ne disposent pas du permis nécessaire pour construire les dômes qu’ils veulent ajouter.
Le prêtre local assure au contraire que le lieu est enregistré comme église depuis plus de quatre-vingts ans. La manifestation de dimanche se saisissait de cette dernière attaque contre les coptes pour réclamer une loi unifiée sur la construction des lieux de culte en Égypte.
« Nous sommes partis de Choubra (quartier du nord du Caire) vers 16 heures. Il y avait environ 10 000 personnes. En arrivant dans le secteur d’Oulali, le cortège a été attaqué à coups de pierre par des habitants ou des “baltaguis” » (hommes de main du régime), raconte Bishoï Tamry, un activiste de l’Union des jeunes de Maspero, un groupe de défense du droit des coptes.
« Le calme est revenu et nous avons pu repartir. Arrivés devant l’hôtel Ramses Hilton, nous nous sommes retrouvés face à un cordon de soldats. Ils ont tiré en l’air pour disperser la foule », continue-t-il.

Les soldats ont tiré à balle réelle sur la foule

Sherif Azer, un militant des droits de l’homme, précise : « Il y avait une forte tension entre les soldats et les manifestants, qui scandaient des slogans contre le Conseil suprême des forces armées (Scaf). On m’a dit qu’il y avait eu des accrochages individuels entre soldats et manifestants, avant que la situation ne dérape. » Des coups de feu sont échangés dans la confusion.
« La télévision d’État a tout de suite choisi sa version : les coptes sont arrivés armés et ont tiré les premiers sur les soldats qui n’ont fait que se défendre », fulmine Bola Abdu. Il semble clair que des groupes de « baltaguis », des hommes de main payés pour provoquer des violences, ont attaqué les coptes présents.
La réaction de l’armée a été plus violente que jamais : après les tirs de sommations et les habituelles bastonnades, des véhicules blindés ont zigzagué au milieu des manifestants affolés, fauchant plusieurs personnes. Les soldats ont tiré à balle réelle sur la foule, au hasard.
« L’armée a voulu montrer qu’elle pouvait utiliser la violence contre les manifestants avant les élections. Comme pour prévenir qu’aller manifester maintenant, c’est risquer sa vie, avance Sherif Azer. Il est plus facile de s’en prendre aux coptes, parce qu’ils savent que la population sera moins solidaire. »
Beaucoup redoutent que les événements ne provoquent des affrontements entre coptes et musulmans dans tout le pays, notamment en Haute-Égypte où les chrétiens sont proportionnellement plus nombreux.
(1) Le maréchal Tantawi dirige le Conseil suprême des forces armées, au pouvoir depuis la chute de Hosni Moubarak, le 11 février dernier.
NINA HUBINET, au Caire


http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Ils-ne-veulent-plus-de-chretiens-en-Egypte-!-_NG_-2011-10-10-721447