Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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dimanche 20 novembre 2011

Raï : Nous redoutons une partition de la région sur une base confessionnelle

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OLJ 19/11/2011

Le patriarche Raï s’adressant à l’assemblée : « Nous voulons vous assurer que votre démarche ne sera pas mal comprise, comme étant un appui à une partie de la population de la région sans ou contre les autres. »
Le patriarche Raï s’adressant à l’assemblée : « Nous voulons vous assurer que votre démarche ne sera pas mal comprise, comme étant un appui à une partie de la population de la région sans ou contre les autres. »
« Les chrétiens, avec tous leurs amis d’ici ou d’ailleurs, doivent faire face à toutes les tentatives de définir nos sociétés ou nos pays en termes d’identité religieuse », a affirmé hier le patriarche Raï, lors d’un colloque à Kaslik.

Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a appelé encore une fois à un accueil prudent des événements dans le monde arabe. Il l’a fait à l’occasion d’un colloque organisé à l’Université de Kaslik sur le thème « Les enjeux de la présence chrétienne au Moyen-Orient ».
Le colloque s’est tenu en présence de membres du Parlement européen, de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, des Parlements du Liban et du Moyen-Orient, ainsi que de la Commission des   conférences des évêques de l’Union européenne.

« Le synode des évêques, convoqué par le pape Benoît XVI en Assemblée spéciale pour le Moyen-Orient du 10 au 24 octobre 2010, a confirmé (...) que la présence chrétienne en Orient se comprend en termes de communion et témoignage, a affirmé le patriarche en introduction de son message, rédigé et lu en français. Ceci signifie que nous ne pouvons penser notre avenir en dehors, en marge, ou contre les sociétés où nous vivons. »
« En politique, a-t-il précisé, cette communion se traduit en termes d’identité nationale commune, de citoyenneté et de participation. Nous confrontons l’enjeu des changements en cours dans certains pays arabes. Tout en étant l’expression d’un éveil et d’un engagement pour une identité nationale commune, nous craignons que ces changements ne conduisent vers des conflits interconfessionnels, une transition vers des régimes plus durs encore et une partition de la région sur une base confessionnelle (...) Les chrétiens, avec tous leurs amis d’ici ou d’ailleurs, doivent faire face à toutes les tentatives de définir nos sociétés ou nos pays en termes d’identité religieuse. 
Nous devons nous opposer clairement à l’islamité exclusive de l’identité de nos pays ainsi qu’à la judaïté d’Israël. 
Nous saluons ici l’heureuse déclaration d’al-Azhar du mois de juin dernier, qui confirme que l’islam ne stipule aucune identité religieuse pour l’État, lequel ne doit être ni religieux ni théocratique, mais civil respectant les valeurs religieuses fondamentales. Nous invitons à un dialogue sincère entre les divers partenaires, politiques et religieux, libéraux, modérés ou conservateurs, islamistes et laïcs, locaux et internationaux, autour du concept de l’État civil afin de clarifier dans son contexte les exigences d’une citoyenneté partagée par tous sur un pied d’égalité. »

Sécurité
En ce qui concerne le témoignage, le patriarche Raï a parlé des trois défis qu’il affronte :
  • la sécurité,
  • les libertés fondamentales 
  • et la reconnaissance de la diversité.
« Dans ce contexte, a précisé le patriarche, nous voulons affirmer que la sécurité est un droit à tout citoyen et que l’État se doit d’assurer. Il ne s’agit donc en aucune manière d’une protection d’une minorité par une majorité, mais d’un droit fondamental et commun à tous, sans distinction et sans discrimination aucune. »

« Quant aux libertés fondamentales, a enchaîné Mgr Raï, nous souffrons dans quelques pays de la région de certaines formes de régime sécuritaire étatique ou social qui oppriment les libertés fondamentales de conscience, de culte et d’expression (...) Si la liberté de conscience, c’est-à-dire la liberté de croire ou de ne pas croire, de pratiquer une religion seul ou en public, sans aucune entrave, et donc de la liberté de changer de religion est encore – à l’exception du Liban – loin d’être garantie dans nos sociétés et parfois prohibée par la législation, la simple liberté de culte elle aussi est parfois indirectement entravée par les procédures difficiles et injustes pour l’obtention de permis pour la construction de lieux de culte ou leur restauration. »
Diversité
« Le troisième enjeu est celui de la reconnaissance de la diversité (...) Or l’histoire plus que millénaire du vivre-commun entre chrétiens et musulmans dans la région nous apprend par le biais du dialogue de la vie que ces différences irréductibles peuvent être surmontées, voire transformées en source d’enrichissement mutuel. »
« Nous ne craignons pas pour la présence chrétienne en Orient, a conclu Mgr Raï. Car nous croyons que cela dépend davantage de la volonté de Dieu que de notre choix. Nous savons aussi que le scénario d’un monde arabe sans les chrétiens serait un scénario catastrophique pour l’Orient et pour l’Occident. Car ceci sera la fin de l’arabité en tant que culture plurielle et elle sera engloutie par la culture religieuse de l’islam. Ni l’islam ni l’Europe ne pourront supporter une telle situation. Quant à nous, nous affirmons que l’identité nationale, la citoyenneté, la participation, la sécurité, la liberté et l’accueil de la diversité sont tous des jalons sur cet autre chemin quotidien que nous parcourons inséparablement avec nos concitoyens et frères musulmans de tous les pays du Moyen-Orient. »

Confirmation
Le nonce apostolique devait confirmer cette proposition, en affirmant dans son allocution : « Le Liban est un petit pays, mais on peut le comparer à un laboratoire. Le monde devient de plus en plus multiculturel, multiethnique et multiconfessionnel. L’expérience du pays du Cèdre nous console et nous renforce, parce qu’elle montre qu’un monde de respect pour la dignité humaine, pour les différentes traditions culturelles, et qui se base sur la liberté religieuse et la liberté de conscience, n’est pas seulement un rêve souhaitable, mais une réalité possible et en partie déjà achevée. »
« C’est dans ce sens, a-t-il précisé, qu’on peut comprendre la restauration de la synagogue au centre de Beyrouth, comme un signe éloquent d’une espérance pour un avenir enfin pacifié. »
Le colloque était coordonné et présenté par M. Maroun Karam. Il s’est tenu notamment en présence du P. Hadi Mahfouz, recteur de l’USEK, de Catherine Vierling, coordinatrice pour l’Europe, Gerhard Sabatthil, coordinateur des relations extérieures du Parlement européen, Gianni Pittella, vice-président du Parlement européen, Tomasz Niedgodzisz, ambassadeur de Pologne, représentant la présidence du Conseil de l’Union européenne, et enfin du nonce apostolique Gabriele Caccia. Cheikh Wissam Tarhini a représenté le mufti jaafarite et cheikh Ali Alayli a représenté le mufti de la République.

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Réactions des internautes à cet article

- Mon Patriarche, s'il n'y a pas DIALOGUE ! ENTENTE ! UNITE ! il n'y aurait qu'une solution pour garder CE PAYS "UNI". Ce sont les CANTONS ( mohafazats, la décentralisation ) avec un gouvernement CENTRAL, garantis par les PAYS ARABES et les NATIONS UNIES. Conditions et modalités à débattre entre les concernés. A moins que certains aspirent à la division pour des raisons et des buts bien connus. Anastase Tsiris
Anastase Tsiris

- Christian, en lisant tes commentaires d'hier, je te dis, mon ami : TU ES UN VRAI LIBANAIS ! Anastase Tsiris
Anastase Tsiris

- Les craintes du patriarche Raï sont justes. Le Liban est un petit pays, ou un laboratoire espérons qu' il réussira encore une fois dans sa solution magique de pluralisme dans ce nouveau monde arabe devenu trop tribal et qui fait vraiment peur . Nazira.A.Sabbagha
Sabbagha A. Nazira

- En vue, des jours bien sombres pour tous les Chrétiens du Moyen Orient. Anastase Tsiris
Anastase Tsiris

- J'aime beaucoup Mgr Raï...mais le côté étheré de son discours me laisse rêveur!Sa réference à El Azhar m'a fait sourire.Depuis le temps que cette institution dit une chose et fait le contraire...Le droit à la liberté de culte et à ses annexes?C'est aujourd'hui un crèvecoeur,nous le savons tous,et dans tous les pays arabes à deux exceptions près,est-il nécessaire de les citer?La diversité source de fraternité et d'enrichissement mutuel... c'est du blabla contredit tous les jours par les faits!Quant à la déclaration du Nonce sur le Liban en tant que laboratoire,elle me fait froid dans le dos!Et les Libanais chrétiens,M.Le Nonce,ils sont quoi???Les souris d'expériences de ce "laboratoire"?Généralement,çà finit assez mal pour les souris!Mais Mgr Raï pouvait-il dire autre chose?
GEDEON Christian


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mercredi 28 septembre 2011

Assises islamo-chrétiennes à Dar el-Fatwa, pour redonner de la crédibilité au modèle libanais Liban   
28/09/2011 OLJ

La table centrale des assises de Dar el-Fatwa : cheikh Naïm Hassan, le patriarche Raï, le mufti Kabbani et cheikh Abdel Amir Kabalan. Photo Sami Ayad
La table centrale des assises de Dar el-Fatwa : cheikh Naïm Hassan, le patriarche Raï, le mufti Kabbani et cheikh Abdel Amir Kabalan. Photo Sami Ayad
À l’initiative du patriarcat maronite, un sommet interreligieux islamo-chrétien s’est tenu hier à Dar el-Fatwa auquel toutes les familles libanaises ont participé, et au cours duquel les présents ont réfléchi sur la meilleure manière de se réapproprier leur pacte national et de donner de la crédibilité au modèle libanais.
Voulues par le patriarche Raï comme une suite à un premier sommet qui s’était tenu à Bkerké, les assises d’hier ont permis au chef de l’Église maronite d’expliciter à ses interlocuteurs ses prises de position controversées devant le président Nicolas Sarkozy et d’autres officiels français.
Le patriarche avait notamment paru défendre le régime syrien, en affirmant qu’il fallait « lui donner une chance »,et accorder au Hezbollah un droit permanent à posséder des armes.

En reprenant pour ses interlocuteurs les propos qu’il a tenus en France, le patriarche a replacé ses propos dans leur contexte global et rectifié la caricature qui en avait été faite, et l’impression qu’il prenait parti en matière de politique interne. Ce dont tous les partis prosyriens n’ont pas manqué de tirer avantage.
L’allocution du patriarche est intervenue après un mot d’introduction du mufti Kabbani dans lequel se dernier s’est félicité « de la victoire du Liban sur la discorde » et la guerre civile.
Selon M. Sammak, qui a dirigé la réunion, le patriarche a affirmé dans son mot « avoir décrit une situation » à l’adresse de ses interlocuteurs français, qu’il a « placés devant leurs responsabilités ».
« Le patriarche Raï n’a, à aucun moment, été mis en demeure de s’expliquer ou de se justifier, a ajouté le secrétaire du Comité national pour le dialogue. Il a affirmé que l’Église n’appuie aucune régime politique particulier, mais qu’elle est en droit de s’inquiéter des dérives confessionnelles qui menacent le vivre ensemble et l’avenir de ses fidèles ».
Devant le Sénat français, le 5 septembre dernier, le patriarche Raï avait affirmé : « Oui aux réformes, à la démocratie, à la liberté et à la modernité dans le respect des valeurs. Mais soyons vigilants contre toute dérive vers l’extrémisme, ou l’effritement sur des bases religieuses ou confessionnelles. »
« À la fin de son exposé, les choses étaient si claires et évidentes qu’aucune question ne lui a plus été posée », a conclu M. Sammak.
À aucun moment le patriarche n’a évoqué la visite qu’il doit effectuer aux États-Unis, et dont l’étape de Washington a été éliminée, ou la visite qu’en principe, un jour ou l’autre, il doit effectuer en Syrie dans le cadre de ses charges pastorales, qui lui imposent de visiter tous les diocèses, et si possible, toutes les paroisses de l’Église maronite.

Incident
Les assises chrétiennes ont quand même été marquées par un incident. Celui-ci aurait pu embarrasser le patriarche Raï, mais a fini par jouer en sa faveur. En effet, après la retransmission de la séance d’ouverture des assises islamo-chrétiennes et le bienvenue du mufti de la République par la radio La Voix du Coran, les micros devaient en principe être débranchés. Erreur involontaire du directeur technique, ceux-ci sont restés branchés et une grande partie de l’allocution du patriarche Raï, soumise en principe à un embargo, a été retransmise sur les ondes. Une aubaine dont se sont immédiatement saisis de nombreux sites en ligne. Toutefois, certains de ces sites ont notamment fait dire au patriarche : « J’ai demandé au président Sarkozy le renforcement de l’armée, afin que l’on puisse se débarrasser du Hezbollah. »
Cependant, selon Camille Menassa, membre du Comité national pour le dialogue islamo-chrétien, la phrase exacte prononcée par le chef de l’Église maronite se présentait comme suit : « J’ai demandé à la France de nous aider à renforcer notre armée, pour que le maintien des armes du Hezbollah ne se justifie plus. »
À l’issue des assises interreligieuses, un communiqué définissant les convictions communes de toutes les communautés a été publié. Le texte réaffirme notamment le principe de la parité entre députés musulmans et chrétiens au Parlement, mais occulte les questions controversées du Tribunal international et des armes du Hezbollah, au centre d’une vie polémique entre la majorité et l’opposition. Une opposition qui voit d’un mauvais œil Dar el-Fatwa, après Bkerké, s’éloigner de ses thèses les plus affirmées.
Le communiqué final de Dar el-Fatwa Liban

Le communiqué final de Dar el-Fatwa

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Voici, résumé, l’essentiel du communiqué final des assises de Dar el-Fatwa 1 – « La présence des chrétiens en Orient est une présence historique et authentique, et leur rôle ans leurs différentes patries, est fondamental et nécessaire. »

2 – « Le vivre ensemble est la base de la stabilité du Liban, patrie définitive pour tous ses fils. Les bases de l’entente nationale ont été posées par le document d’entente nationale de Taëf, dans le respect du principe de la parité.
3 – « Respect de la dignité de l’homme, de ses libertés fondamentales, et notamment des libertés individuelles : liberté religieuse, liberté d’expression, respect de la diversité, de la citoyenneté et de la Charte des droits de l’homme. »
4 – « Le Liban fait partie du monde arabe, de son identité, de sa culture et de son avenir. »
5 – « Il faut protéger les mouvements d’émancipation qui se produisent dans le monde arabe de toute dérive qui le dénaturerait ou serait de nature à susciter les inquiétudes. Il faut rester attaché à la nature civile de l’État basée sur la citoyenneté (...), sachant par ailleurs que toutes les ingérences extérieures dans les affaires internes des pays de la région doivent être bannies, dans le refus également de tous genres d’oppressions, de violence et de tyrannies. »
6 – « Le Liban est le pays du message, du vivre ensemble, du respect des libertés. Pour faire face à la discorde, seul le langage du dialogue tranquille et de la communication directe et franche est de mise. Les divergences doivent être réglées loin des discours accusateurs propagés par les médias. »
7 – « Rejet catégorique de l’implantation au Liban des Palestiniens et réaffirmation du droit de retour. »
En conclusion, les interlocuteurs présents se sont engagés à poursuivre leurs concertations de manière régulière ( ...) Ils exhortent leurs frères arabes à toujours s’en tenir aux règles morales authentiques et aux valeurs religieuses chrétiennes et musulmanes, à défendre leur vivre ensemble en ce tournant critique de leur histoire et de celle du monde contemporain.

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Réactions des internautes à cet article

- C'est vrai que c'est ahurissant d'apprendre que les chrétiens ont le droit d'exister...et qu'ils sont présents historiquement!merci de nous l'apprendre...tous les jours,un complément d'information...çà va,les chrétiens historiques?Vous savez,on commence par être historique,et un jour,pffffft....Qu'elle était mauvaise,l'idée de Bkerké!
GEDEON Christian

- Ce sont là de grandes lignes qui me paraissent honnêtes, on ne va pas rentrer dans les détails, là où se niche le diable. Je reste convaincu que la démarche du Patriarche, celle de l'ouverture vers ses voisins et competriotes , est la bonne voie.Je me réjouit de lire le point 7, qui à mon avis est le point central de ce qui se passe au M.O. Ne jamais perdre de vue que la politique d' israel est le poison que le Liban refuse d'avaler depuis un certain rapprochement.
Jaber Kamel

- Commentaires sur les 7 points du communiqué de Dar El Fatwa : 1 - La présence des Chrétiens... comme si les Chrétiens venaient de Mars. 2 - Le " vivre ensemble " quel terme expressif ! - 3 - Les paroles ne garantissent rien. 4 - On aurait dû dire : Le Liban fait partie des pays Arabes ( multiconfessionnels ) 5 - Il faut protéger les mouvements ( d'émancipation ) de toute dérive ... je laisse à chacun le soin de l'y expliquer !!! 6 - Les médias sont le bouc émissaire, affublé de tous les péchés. 7 - Et, comme s'ils étaient les détenteurs des ordonnaces. Un communiqué né borgne et estropié. Anastase Tsiris
Anastase Tsiris

- - - Je suis d'accord avec le communiqué de Dar el Fatwa , sauf avec la partie 4 évoquée par Christian ! Et comme tu dois savoir mon cher Chris , pour Dar el Fatwa , tout ce communiqué tourne autour de l'arabité du LIBAN et de Taef , donc de l'article 4 ! tout le reste n'est que maquillage et politiquement correct (...) On n'entend jamais les Français par exemple , marteler à chaque déclaration , que la France est Française et fait partie de je ne sais quel monde , de quelle culture et de quel avenir ....... C'est l'exception Hypocrite d'une partie des Libanais .. . Cela nous ramène au fameux article du grand Georges Naccache , écrit dans ce même journal en 1949 , Deux négations ne font pas une Nation ! je conseille à tout le monde de le lire .
JABBOUR André

- Ainsi donc,le Liban fait partie du "monde arabe,de son identité,de sa culture et de son avenir....je laisse les lecteurs apprécier le cractère surréaliste de ces mots....
GEDEON Christian

samedi 17 septembre 2011

Syrie : le patriarche des Maronites vole au secours du régime syrien

Par  Philippe Tourel (Afrique Asie (11/9/11) 
   Nicolas Sarkozy, en recevant le 5 septembre à l’Elysée le nouveau patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, ne s’attendait certainement pas à entendre le chef de l’Eglise maronite lui administrer sans ménagement une leçon de géopolitique qui démolit radicalement la nouvelle doctrine française que le locataire de l’Elysée met désormais en œuvre en direction du monde arabe en général, et au Proche-Orient en particulier. A savoir, la promotion d’un islam politique dit « modéré ». La France ne serait plus, selon cette doctrine, la garante des droits des minorités en Orient, notamment les Chrétiens d’Orient, mais les droits individuels de l’Homme. Cette doctrine a servi d’alibi pour intervenir en Libye au nom de « la protection des civils », et actuellement en Syrie, mais ne s’applique pas en Palestine où la sécurité de l’Etat d’Israël, considéré comme un Etat juif, prime sur toutes les autres considérations, dont la défense des droits nationaux et individuels des Palestiniens sous occupation.
   Lors de sa rencontre avec le président français Nicolas Sarkozy le 5 septembre et le lendemain avec son ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, les deux hommes ont informé le Patriarche libanais que le « régime de Bachar al-Assad  est fini » et que les Chrétiens libanais doivent désormais se préparer à traiter avec un nouveau régime contrôlé officiellement par l’islam politique majoritairement sunnite à Damas, un islam présenté par les deux interlocuteurs français comme « modéré » et « démocratique ».
Renverser le régime syrien
   Le patriarche Raï, selon des sources proches de la délégation maronite qui l’accompagnait dans sa visite, a rejeté en bloc cette nouvelle doctrine française. Non seulement il l’a exprimé en des termes peu diplomatiques à l’Elysée et au Quai d’Orsay, mais lors de ses multiples déclarations publiques tout au long de cette visite.
   Fin analyste de l’évolution de la diplomatie française, Mgr Raï a compris que la France cherche en fait non pas à défendre les droits de l’homme en Syrie, mais à renverser un régime allié de l’Iran et du Hezbollah libanais au nom d’une nouvelle donne dans la région après la chute du régime des régimes tunisien et égyptien. Pour lui, il ne s’agit pas d’un « printemps arabe » mais plutôt d’un « hiver arabe. »
   Évoquant ainsi la situation en Syrie devant la Conférence des évêques en France, le patriarche Raï a défendu le président Assad et exprimé sa « crainte d’une transition en Syrie » qui pourrait représenter une menace pour les chrétiens d’Orient. « J’aurais aimé qu’on donne plus de chances à M. Assad pour faire les réformes politiques qu’il a commencées » en Syrie, a-t-il déclaré devant les prélats de France.
   « En Syrie, le président n’est pas comme quelqu’un qui, à lui seul, peut décider des choses », a affirmé Mgr Raï. « Il a un grand parti Baas qui gouverne. (Assad) lui, en tant que personne, est ouvert. Il a étudié en Europe. Il est formé à la manière occidentale. Mais il ne peut pas faire des miracles, lui, le pauvre », a dit le patriarche maronite.
   « Nous, nous avons enduré de la Syrie et de son régime, a ajouté Mgr Raï. Je n’oublie pas cela, mais je voudrais être objectif. Il (Bachar al-Assad) a lancé une série de réformes politiques. Il fallait donner plus de chance au dialogue interne. Plus de chance à soutenir les réformes nécessaires.» « Nous ne sommes pas avec le régime, mais nous craignons la transition, a reconnu Mgr Raï. Nous devons défendre la communauté chrétienne. Nous aussi, nous devons résister. »
Aider les palestiniens à libérer leur terre
   Exposant la politique du Patriarcat maronite dans une interview à la chaîne satellitaire saoudienne al-Arabiya, Mgr Raï, en rupture totale avec son prédécesseur le cardinal Sfeir, a rejeté les revendications de la droite libanaise, représentée par la coalition du «14 mars » composée essentiellement par une minorité de parlementaires, exigeant le désarmement de la résistance libanaise représentée par le Hezbollah, allié de la Syrie et de l’Iran. Pour lui, le Hezbollah ne doit désarmer « qu’après le retour des Palestiniens à leurs foyers et la libération de la terre ».
   Mgr Raï a demandé dans ce cadre à la communauté internationale d’« aider à libérer la terre et à faciliter le retour des Palestiniens à leur terre ». « C’est alors que nous dirons au Hezbollah de livrer ses armes car elles deviendront inutiles du fait que les armes du Hezbollah sont liées à de nombreuses questions », a déclaré Mgr Raï.
   Évoquant par ailleurs les soulèvements populaires dans les pays arabes, il a déclaré : « Nous ne voulons pas que pour des réformes, que nous appuyions, que des peuples soient sacrifiés. »
   Après avoir pressé la communauté internationale à obtenir l’application par Israël des résolutions internationales « afin d’ôter au Hezbollah le prétexte de maintenir son arsenal », Mgr Raï a déclaré, au sujet de l’avenir de la Syrie et des retombées du soulèvement populaire syrien sur le Liban : « Il est vrai que la Syrie est sortie militairement du Liban, mais elle maintient des relations avec certains Libanais. Nous commençons au Liban à payer le prix des problèmes qui se posent en Syrie, du fait de la fermeture des frontières entre la Syrie et certains pays. Si la situation empire en Syrie et qu’un régime plus dur que le régime actuel émerge, tel que le régime des Frères musulmans, les chrétiens dans ce pays paieront le prix, par des tueries ou l’exode. L’exemple de l’Irak est devant nous. »
   Et d’ajouter : « Si le régime change en Syrie et que les sunnites prennent le pouvoir, ils s’allieront avec leurs frères sunnites au Liban, ce qui aggravera encore plus la situation entre chiites et sunnites. Ce qui nous importe en tant qu’Église est qu’il n’y ait pas de violence. En Orient, on ne peut pas changer les dictatures en démocraties aussi facilement. Les problèmes de l’Orient doivent être résolus ave la mentalité de l’Orient. »
Vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué
   En conclusion, Mgr Raï a dénoncé l’attitude des pays occidentaux concernant la situation des minorités dans la région. « De quelle démocratie parlent-ils ? » a-t-il déclaré.
   Ces déclarations faites sur le sol français ont irrité l’Elysée et le Quai d’Orsay. De l’autre côté, les alliés libanais et régionaux du régime syrien ont pavoisé. C’est le cas, entre autres, du secrétaire général de la branche libanaise du parti Baas prosyrien, Fayez Chokr, qui, après avoir rencontré l’ancien président maronite Emile Lahoud, allié de Damas, a rendu un vibrant hommage au patriarche Béchara Raï pour « l’importante prise de position du à partir du palais de l’Élysée ». « Tout nationaliste et tout arabisant ne peut que s’incliner avec déférence face à une telle prise de position », a-t-il souligné.
   Abondant dans le même sens, l’ancien député Élie Ferzli, proche de Damas, a également rendu hommage aux dernières prises de position de Mgr Raï qui n’a pas mâché ses mots en affirmant que « la communauté internationale s'intéresse exclusivement aux intérêts d'Israël », et que « la fragmentation des pays arabes est profitable à Israël ».
   Parallèlement à ces prises de position du chef de l’Eglise maronite en faveur du régime syrien, une autre surprise attendait les alliés de la France au Liban. Le Mufti sunnite du Liban, Rachid Kabbani lâche le clan Hariri, se rapproche du nouveau chef du gouvernement Najib Mikati et du Hezbollah prosyrien.
   Nicolas Sarkozy n’a-t-il pas vendu la peau de l’ours (syrien) avant de l’avoir abattu ? Nombreux à Beyrouth le pensent et le disent désormais ouvertement allant jusqu’à pronostiquer le départ de Sarkozy de l’Elysée bien avant la chute annoncée de Bachar al-Assad.
http://www.afrique-asie.fr/index.php/category/moyen-orient/actualite/article/syrie-le-patriarche-des-maronites-vole-au-secours-du-regime-syrien-2090

dimanche 11 septembre 2011

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Entretien de François Fillon avec le Patriarche maronite d'Antioche et de tout l' Orient, Bechara Boutros Rahi. (Portail du Gouvernement). Posted by Pierre on 5 ...
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Face aux « dérives extrémistes », le patriarche maronite défend le ...
Après l'Élysée et Matignon, le tapis rouge a été déroulé pour Raï au Quai d'Orsay , au Sénat et à l'Hôtel de Ville. Le ministre français des AE Alain Juppé a ...
www.lorientlejour.com/.../Face_aux_%3C%3C+derives_extre...
France : Le patriarche des maronites à Lourdes le 8 septembre - Les ...
ROME, Mardi 6 septembre 2011 (ZENIT.org) – Sa Béatitude Bechara Boutros Raï , patriarche maronite d'Antioche et de tout l'Orient, sera présent à Lourdes pour ...
news.catholique.org/37561-france-le-patriarche-des-maronites...
Visite en France du Patriarche maronite d'Antioche et de tout l'Orient ...
La visite officielle, du 4 au 11 septembre, de Sa Béatitude Monseigneur Béchara Raï, Patriarche maronite d'Antioche et de tout l'Orient, s'inscrit dans la tradition ...
www.diplomatie.gouv.fr/fr/article_imprim.php3?id_article...
Première visite à Paris de Sa Béatitude Mar Béchara Boutros Raï ...
05/09/2011du 3 au 11 Septembre 2011S.B. Mar Béchara Boutros RaïPatriarche maronite d'Antioche et de tout l'OrientLe 25 mars dernier, Mgr Béchara Raï, ...
europe.orthodoxe.over-blog.com/article-premiere-visite-a-pari...
France : Le patriarche des maronites à Lourdes le 8 septembre ...
France : Le patriarche des maronites à Lourdes le 8 septembre - catholicisme.
www.cathotempo.com/france-le-patriarche-des-maronites-a-lo...
La Nouvelle République des Pyrénées
Sa Béatitutde Bechara Boutros Raï, patriarche maronite d'Antioche et de tout l' Orient sera à Lourdes jeudi aux Sanctuaiers de Lourdes où il va célébrer une ...
nrpyrenees.blogspot.com/.../lourdes-le-patriarche-maronite-au...
Mgr Béchara Raï, patriarche maronite, effectue sa première visite ...
La Croix
04 septembre 2011 : visite en France de SB Béchara Boutros RAÏ (g), patriarche maronite d'Antioche et de tout l'Orient accueilli par Mgr Saïd Elias SAïD, ...
Le patriarche d'Antioche redoute une transition en Syrie et défend ...
L'Orient-Le Jour
Le patriarche maronite libanais, Mgr Béchara Boutros Raï, a exprimé mercredi à Paris sa "crainte d'une transition en Syrie" qui pourrait selon lui ...
Le patriarche maronite en visite en France
Chrétienté.info
Sa Béatitude Béchara Boutros Raï, nouveau Patriarche maronite d'Antioche et de tout l'Orient intronisé le 25 mars dernier, effectue sa première visite ...
Ne joue pas à ce jeu Béchara !
Libnanews
je me sens obligé de me confesser au patriarche maronite, encore alerte, et néo-globe-trotteur. En octobre dernier, lorsque les premières rumeurs de ...
Le patriarche Béchara Raï soutient Assad "pour défendre la ...
Iloubnan
Le Patriarche des maronites représente une Eglise qui compte 800.000 fidèles au Liban et 4 millions dans la diaspora. Mgr Raï se rend à Lourdes jeudi, ...


Entretien de François Fillon avec le Patriarche maronite d'Antioche ...
Le Premier ministre a reçu, le 5 septembre à l'Hôtel de Matignon, Monseigneur Bechara Boutros Raï, Patriarche maronite d'Antioche et de tout l'Orient, en visite ...
www.gouvernement.fr/.../entretien-de-francois-fillon-avec-le-...
Première visite du Patriarche des Maronites en France
Portail - Église Catholique en France
Sa Béatitude Béchara Raï, patriarche maronite d'Antioche et de tout l'Orient, est en visite officielle en France jusqu'au 11 septembre 2011. Après les rendez-vous avec les autorités civiles et religieuses à Paris, il s'est rendu à Lourdes et à ...
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Portail - Église Catholique en France
"Vendredi de la protection internationale" en Syrie
L'Express
Ce mercredi,le patriarche maronite libanais, Mgr Béchara Boutros Raï a exprimé son soutien à Bachar al-Assad et sa "crainte d'une transition en Syrie", dont les chrétiens d'Orient pourrait être les premières victimes. "J'aurais aimé qu'on donne plus de ...
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L'Express
Geagea condamne vertement les chrétiens qui défendent le régime syrien
L'Orient-Le Jour
La réponse au chef des FL est venue de Lourdes de la bouche de Sa Béatitude le Patriarche des Maronites en personne et pas de n'importe qui ! Le Patriarche a le droit de parler au nom de ses ouailles et c'est même son devoir de le faire et de prendre ...
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Sit-in de solidarité avec le peuple syrien, place Samir Kassir ...
L'Orient-Le Jour
C'est pourquoi je suis contre le maintien du régime et contre toute autorité qui le défend au nom de la protection de quelque minorité », at-elle déclaré dans une allusion à peine voilée aux dernières positions du patriarche maronite, Mgr Béchara Raï. ...
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L'Orient-Le Jour
Plongée au cœur de la poésie du Liban à travers les sentiers de ...
L'Orient-Le Jour
... prélat de l'École maronite de Rome et le premier à introduire l'impression en caractères arabes en Europe, et du patriarche Estephan Doueihy ainsi que celles plus récentes du héros national, Youssef beik Karam, vice-gouverneur (caïmacam) du Liban ...
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L'Orient-Le Jour


Syrie : des soldats déserteurs auraient été exécutés…. Le patriarche ...
Trois déserteurs tués par les forces de sécurité en SyriePhoto: AFP/YouTubeUne image tirée d'une vidéo mise en ligne sur YouTube montre un véhicule brûlé ...
thalasolidaire.over-blog.com/article-syrie-des-soldats-deserteur...
Le Patriarche maronite veut donner « une chance à Assad ...
Le patriarche Raï a achevé sa visite officielle en France par une rencontre avec le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer. « Nous (...)
www.jerusalem-religions.net/spip.php?article3560
Assemblée nationale - Entretien avec Sa Béatitude Bechara Boutros ...
Accueil > Relations internationales > Entretien avec Sa Béatitude Bechara Boutros Rai, Patriarche maronite d'Antioche et de tout l'Orient ...
www.assemblee-nationale.fr/13/.../antioche-09-2011.asp
Le patriarche Arra'i: Le président al-Assad a commencé les réformes ...
Paris / Le patriarche maronite Bchara Arra'i a déclaré que le président Bachar al- Assad avait commencé les réformes qui ont besoin du temps pour être mises ...
www.sana.sy/fra/55/2011/09/08/368321.htm
A Paris, Bechara Al Raï défend le régime syrien de Bachar Al Assad ...
Elu le 15 mars à la tête de l'Eglise maronite millénaire, le Patriarche Bechara Raï a, ... Après avoir pleuré ses brebis, le Patriarche maronite mange avec le loup ...
www.mediarabe.info/spip.php?article2038
Le nouveau patriarche maronite reste dubitatif sur le Printemps ...
En déplacement en France pour sa première visite officielle en dehors du Liban, le nouveau Patriarche Maronite, Béchara el Raï tranche dans le vif et aborde ...
blog.libnanews.com/.../le-nouveau-patriarche-maronite-reste-d...
Le patriarche maronite en visite en France | Chrétienté Info | Eglise ...
Sa Béatitude Béchara Boutros Raï, nouveau Patriarche maronite d'Antioche et de tout l'Orient intronisé le 25 mars dernier, effectue sa première visite officielle ...
www.chretiente.info/.../le-patriarche-maronite-en-visite-en-fra...
Liban : Le patriarche maronite libanais,Béchara Boutros Raï, défend ...
IRIB-Le patriarche maronite a indiqué que c'était le parti Baas qui entravait toute tentative de réformes, alors que le président syrien est un homme ouvert. ...
french.irib.ir/.../141056-liban-le-patriarche-maronite-libanaisb...
Mot du Patriarche Maronite au Sénat Francais, le 5 Septembre 2011
Mot du Patriarche Maronite au Sénat Francais, le 5 Septembre 2011. Monsieur le Président du Sénat, Mesdames et Messieurs les Sénateurs, Chers amis, ...
news.karpasha.com/index.php?option...
Djazairess : Liban : Le patriarche maronite libanais,Béchara Boutros ...
De peur d'une transition délicate qui pourrait représenter une menace pour les chrétiens d'Orient, le patriarche maronite libanais, Béchara Boutros Raï, ...
www.djazairess.com/fr/elwatan/339029
L'OEuvre d'Orien- Visite de Bechara Raï
bechara rai de passage à Paris vient rencontrer Nicolas Sarkozy, Pendant son séjour il rencontrera l'equipe de l'oeuvre d'orient.
www.oeuvre-orient.fr/page-premiere-visite-a-paris-de-sa-beatit...
Très étonnante déclaration du nouveau patriarche maronite au sujet ...
Le patriarche maronite libanais, Mgr Béchara Boutros Raï, a exprimé mercredi à Paris sa « crainte d'une transition en Syrie » qui pourrait selon lui représenter ...
seenthis.net/messages/34075

Al-Rahi : " Les chrétiens payeront le prix de l'arrivée des Frères musulmans"

LOURDES | NNA - Le 09 septembre 2011

Le Patriarche maronite Mar Béchara Boutros Al-Rahi est arrivé jeudi après-midi à Lourdes, où il a présidé lors de son arrivée une messe cérémoniale dans la Basilique de Notre-Dame du Rosaire à Lourdes, et a été assisté par un certain nombre d'évêques et de prêtres.

Le patriarche maronite a souligné dans son sermon les relations historiques entre l'église maronite et la France, affirmant que cette relation est honnête et forte". Mgr Al-Rahi a remercié le président français Nicolas Sarkozy et les responsables français pour leur chaleureux accueil.

Il a indiqué que les chrétiens payeront le prix de l'arrivée des frères musulmans à la tête du pouvoir das les pays".

A 06:00h le soir, le Patriarche Al-Rahi et la délégation qui l'accompagne, a rencontré le président de la municipalité de Lourdes et les membres municipaux ainsi que les fils de la communauté libanaise à Lourdes.

Apres sa réunion avec le conseil municipal de Lourdes, le patriarche maronite a prononcé un mot dans lequel il a mis l'accent sur la relation historique Libano-française, indiquant qu'il a examiné avec les responsables français son point de vue en matière des évolutions dans la région arabe".

Concernant la situation au Liban, Mgr Al-Rahi a noté que les Libanais, musulmans et chrétiens, se cohabitent ensemble, dans une atmosphère de paix et de tranquillité en préservant leur message national de coexistence commune".

En réponse à une question concernant la révolution en Syrie, le chef de l'Eglise maronite a dit que si le régime politique change en Syrie, et les sunnites domineront le pouvoir alors ils seront en alliance avec les sunnites au Liban, ce qui conduira à l'aggravation de la crise entre les sunnites et les shiites".

Il a encore exprimé ses craintes en matière des évolutions dans la région arabe, rappelant des anciens incidents contre les chrétiens en Irak où ils ont été tués, rappelant de l'émigration des chrétiens des pays rabes".

Il a encore mis l'accent sur la situation des minorités dans les pays arabes, affirmant que la société internationale ne réagit pas sur ce plan à l'exception de la France". Le Patriarche Al-Rahi a conclu que la communauté internationale s'intéresse exclusivement aux intérêts d'Israël, affirmant que la fragmentation des pays arabe survient pour le bénéfice d'Israël"
http://www.al-akhbar.com/node/20935

لراعي ينطق بلسان روما

تجاوز البطريرك بشارة الراعي كل خطوط القوى السياسية الأخرى الحمراء في ما يخص الوضع في سوريا، متقدماً الجميع، بمن فيهم الحزب السوري القومي الاجتماعي، وحزب البعث والتيار الوطني الحر وحزب الله وحركة أمل. هكذا يُدخل الراعي، الذي يرفض أن يكون في الموقع الثاني أينما كان، الكنيسة المارونية في مرحلة جديدة
غسان سعود
للدول مهما بلغت عظمتها سفارة واحدة في كل دولة. وحدها الفاتيكان تملك سفارة في كل قرية في أنحاء العالم. لا يحتاج الكرسي الرسولي إلى سفارة في سوريا ولا إلى قناة «الجزيرة» أو وكالة سانا ليعرف ما يحصل في المدن السورية. سينبئه مسيحيو المدن السورية والقرى النائية، التي لا تصلها مواكب السفراء ولا كاميرات المصورين، بكل ما يحصل عندهم: كل ما يسمعونه ويشاهدونه، وكل تحليلاتهم ومخاوفهم. يوفر هؤلاء جهازاً دبلوماسياً للفاتيكان يتجاوز بعديده أهم الأجهزة الدبلوماسية والاستخبارية في العالم، فضلاً عن أن صدقية من يكتب التقرير على شاكلة اعتراف كنسيّ أكبر بكثير ممن يكتب التقرير لقاء بدل مالي.
هذه الدولة نفسها (الفاتيكان) تولي منذ عامين اهتماماً استثنائياً بما تطلق عليه «الحفاظ على الوجود المسيحي في الشرق». وقد تعاظمت مخاوفها على هذا الصعيد إلى حد الطلب من البطريرك الماروني نصر الله صفير الاستقالة وسهرت على انتخاب البطريرك بشارة الراعي بوصفه الأقدر بين زملائه المطارنة الموارنة على تحقيق التطلعات الفاتيكانية.
حين يزور الراعي فرنسا إذاً، يكون في حقيبته ملف متكامل عمّا يحصل في سوريا أعدته الدبلوماسية الفاتيكانية، يشمل هذا الملف: أولاً، معلومات ميدانية عن الأوضاع في سوريا، إضافةً إلى التحليلات والمخاوف. ثانياً، معلومات عن الخطط الأجنبية والسيناريوات الدولية لمعالجة الأزمة في سوريا (أو تصعيدها)، أعدتها الدبلوماسية الفاتيكانية التي يُروى الكثير عن نفوذها واختراقها معظم أجهزة الاستخبارات ومقاطعتها المعلومات بطريقة نادرة. ثالثاً، مجموعة أسئلة محددة وواضحة عن التدابير التي تنوي الدول العظمى اتخاذها لتضمن «الحفاظ على الوجود المسيحي في الشرق»، بعد تأكد الكنيسة من أن تدخل الغرب في الشرق لا يلحق غير الكوارث بالمسيحيين.
في فرنسا كان برنامج الراعي حافلاً، فبموازاة لقائه رئيس الدولة الفرنسية ورئيسي مجلسي الوزراء والنواب، التقى الراعي كاردينال باريس، الذي يشغل الموقع الدبلوماسي الأعلم بما تطبخه الدبلوماسية الفرنسية. ذهب الراعي حاملاً ملفاً متكاملاً. كانت أسئلته بالتالي واضحة ومحددة. يؤكد أحد الذين واكبوه في الزيارة أن غموض الأجوبة كان يدفعه إلى التصعيد أكثر فأكثر، مرة بعد مرة، بشأن الأزمة في سوريا. من يعرف الراعي جيداً، يعلم أنه خلافاً لبعض أسلافه، ليس بطريرك انفعال، بل بطريرك قلب وعقل. اختارته الفاتيكان لأنه رجل قلم وورقة وحسابات دقيقة. في هذا السياق لا بدّ من إعادة قراءة تأكيد «تفهمه لموقف الرئيس السوري بشار الأسد»، ومطالبته بإعطاء «الأسد فرصاً إضافية». ساءل الغرب في عقر داره: «عن أي ديموقراطية تتحدثون في ظل ما يحصل في العراق؟»، أجاب نفسه: «إنهم (من دون تحديد هوية الـ«هم») يستعملون الديموقراطية شعاراً لتغطية ما يقومون به»، مشيراً إلى أن «تأزم الوضع في سوريا أكثر مما هو عليه، سيوصل إلى السلطة حكماً أشد من الحكم الحالي، كحكم الإخوان المسلمين». ولا حاجة إلى الاستفسار من البطريرك عن المشكلة في حكم «الإخوان». فبالنسبة إليه، النتيجة معلومة مسبقاً: «المسيحيون هناك سيدفعون الثمن، سواء أكان قتلاً أم تهجيراً». فضلاً عن خشية الراعي من نشوء «تحالف بين الحكم السُّني في سوريا وإخوانهم السنّة في لبنان».
يؤكد بعض الذين يرافقون البطريرك تعبير الأخير في ما يخص سوريا عن قناعاته، التي ترسخت أكثر بعد سماعه كلام المسؤولين الفرنسيين. فيما يتحدث بعض المواكبين للراعي عن ثلاثة أسباب تدفعه إلى أن يقول في باريس ما لا يقوله حتى حين يستقبل السفير السوري في لبنان. وهذه الأسباب هي:
أولاً، المعلومات التي توافرت للبطريرك من مصادر متنوعة، أهمها تلك الفاتيكانية منها التي سبق الكلام عنها، عن تماسك النظام السوري وسيطرته على مختلف المدن السورية، واحتفاظه بالحد الأدنى من القوة الشعبية والقدرات التفاوضية الضروريتين لضمان استمراريته، مقابل عجز المحتجين عن الانطلاق بـ«الثورة»، في المعنى الجديّ للكلمة.
ثانياً، اكتشاف الراعي عدم وجود خطة دولية جدية لإطاحة الأسد أو حتى قرار بهذا الخصوص. ويقول أحد مرافقي البطريرك في زيارته إن الأخير سمع كلاماً من بعض المسؤولين الفرنسيين عن حق الشعوب في الحرية والديموقراطية يشبه كثيراً الكلام الذي كان يسمعه من أسلافهم عن حق اللبنانيين في الحرية والسيادة والاستقلال، كذلك سمع كلاماً جازماً بعدم وجود نية أو خطة غربية للتدخل العسكري في سوريا. وقد حرص الراعي على السؤال عن علاقة القيادة الفرنسية وأجهزة الاستخبارات بالمعارضين السوريين، ففوجئ بأن العلاقة سطحية جداً، وأن التنسيق الذي ازدهر في السنوات القليلة الماضية بين بعض أجهزة الاستخبارات الأجنبية والاستخبارات السورية لم ينقطع بعد.
ثالثاً، تأكد البطريرك من أن الغرب لا يرى أي مشكلة في التحالف مع الجماعات الإسلامية المتشددة والإخوان المسلمين، ما دام هؤلاء يوفرون مصالح الغرب. وتأكد أيضاً أنه ليس على جدول أعمال الدول العظمى أية إشارة إلى ما يعرف بحقوق الأقليات الطائفية أو المخاوف الفاتيكانية على مسيحيي الشرق. مع العلم بأن الراعي يعبّر في بعض كلامه عن خشية فاتيكانية، تتنامى يوماً تلو الآخر، من التشدد الإسلامي. والأكيد هنا أن الراعي المدافع بقوة عن «ديموقراطية لبنان التوافقية»، سينحاز إلى تحالف الأقليات في المنطقة، إذا فرض عليه الاختيار بينه وبين حكم الأكثرية في المنطقة.
ما سبق، إضافة إلى النقاشات المستفيضة مع صناع القرار الدولي، أكدا للراعي، بحسب أحد المشاركين في الزيارة، أن الرئيس الأسد في طريقه إلى تجاوز الأزمة، وهو من دون شك باق في الموقع السوريّ الأول. ولا شك في هذا السياق في أن ما من عاقل كان سيتخذ مواقف كالتي صدرت عن الراعي أخيراً لو توافر لديه الحد الأدنى من المعلومات التي ترجح سقوط النظام. ولو شكّك الراعي بنسبة واحد في المئة في أن الرئيس السوري في طريقه إلى التنحي كما تمنى عليه الرئيس الأميركي لما كان قد قال بعض (لا كل) ما قاله.
معلومات «الأخبار» تؤكد أن أحد المطارنة المقربين جداً من البطريرك سيتوجه فور عودته والراعي من باريس إلى دمشق على رأس وفد مسيحيّ كبير للقاء الرئيس السوري بشار الأسد. فموقف الراعي ـــــ الفاتيكان لا يعبّر عن الكنيسة المارونية فحسب، هذا هو موقف الكنائس السريانية والأرثوذكسية والكاثوليكية.
قبل الراعي، أعلن المعاون البطريركي للروم الأرثوذكس المطران لوقا الخوري أن «سوريا هدف لمؤامرة شريرة سوداء تضافرت عليها جميع أحزاب الشيطان في الأرض، من آلهة البطش والدمار وأبناء الأفاعي».