Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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jeudi 25 janvier 2018

EGYPTE - Réponse négative du Parlement égyptien au mémorandum américain relatif aux discriminations contre les coptes

EGYPTE - Réponse négative du Parlement égyptien au mémorandum américain relatif aux discriminations contre les coptes
Le Caire (Agence Fides) – La Commission des Affaires étrangères du Parlement égyptien a rédigé une réponse au mémorandum joint au projet de résolution portant sur l’alarme suite « aux attaques contre les chrétiens coptes en Egypte », soumis le 21 décembre dernier au Congrès américain par six de ses membres. Le 22 janvier, le Président de la Commission parlementaire égyptienne, Tarek Radwan, a indiqué publiquement que le document rédigé, d’une longueur de six pages, sera transmis au Congrès des Etats-Unis pour réfuter les affirmations contenues dans le mémorandum américain, qui vise à accréditer l’idée de l’existence d’une discrimination systématique des coptes en Egypte sous la présidence du Maréchal Abdel Fattah al Sisi. Le document préparé par la Commission – indiquent les moyens de communication nationaux – visent à prouver la convergence des musulmans et des coptes dans la « révolution du 25 janvier 2011, qui porta à la chute du régime d’Hosni Moubarak. La responsabilité des conflit sectaires ayant suivi ce passage historique – affirme le texte rédigé par les parlementaires égyptiens – doit être attribuée in toto aux Frères musulmans, arrivés au pouvoir démocratiquement en 2012 et dont le gouvernement, conduit par le Président Mohamed Morsi, fut renversé en juin 2013, après les manifestations appuyées par des dizaines de millions d’égyptiens, chrétiens et musulmans. La révolution du 30 juin 2013 – peut-on lire dans le texte – a représenté une réaction à la tentative de transformer l’Egypte en un Etat sectaire mais, après ce tournant, la colère des groupes extrémistes s’est déchaînée avec plus de férocité contre les chrétiens coptes, faisant enregistrer une augmentation impressionnante des violences sectaires ainsi que des massacres de chrétiens coptes perpétrés par des bandes djihadistes. Après la chute du régime des Frères musulmans – insiste le texte de la Commission parlementaire égyptienne – le gouvernement égyptien, sous la Présidence du Maréchal al Sisi, a visé à réaffirmer les pleins droits de citoyenneté de tous les égyptiens, en mettant un terme aux violences et aux discriminations envers les coptes. L’armée égyptienne – poursuit le texte – « a entrepris la reconstruction et la restauration de 83 églises sur l’ensemble du territoire égyptien » alors que l’article 244 de la nouvelle Constitution « a aidé les chrétiens à gagner 39 sièges au Parlement pour la première fois », alors qu’une loi a été approuvée en août 2016 afin de faciliter la construction de nouvelles églises. En outre, une loi prédisposée par la Commission anti-discrimination sera prochainement discutée afin de garantir qu’aucune minorité religieuse en Egypte ne soit discriminée ou pénalisée dans l’attribution des charges publiques. La réponse égyptienne comprend également une citation du Patriarche copte orthodoxe, Tawadros II, pour qui « il est préférable d’avoir une patrie sans église que d’avoir des églises sans une patrie », visant à attester combien les coptes revendiquent en toute occasion leur physionomie d’Eglise autochtone et de composante constitutive de la nation égyptienne.

Le projet de résolution portant sur l’alarme suite « aux attaques contre les chrétiens coptes en Egypte », soumis le 21 décembre dernier au Congrès américain par six de ses membres, avait déjà provoqué des polémiques en Egypte, y compris de la part de parlementaires égyptiens coptes (voir Fides 28/12/2017). Dans le texte du projet de résolution parlementaire, après une description sommaire de faits concernant les communautés chrétiennes en Egypte, il était demandé au Congrès d’appeler le gouvernement à « appliquer des réformes sérieuses et légitimes afin de garantir aux chrétiens coptes les mêmes droits et les mêmes chances qu’à tous les autres citoyens égyptiens ». En particulier, est rappelée l’urgence de mesures de la part des autorités égyptiennes en faveur d’une réforme de l’instruction qui garantisse « l’enseignement de toutes les religions » et d’une « réforme politique qui garantisse les droits et libertés fondamentaux et l’Etat de droit ». Hafez Abu Saada, membre du Conseil national pour les droits fondamentaux, connu y compris hors des frontières de l’Egypte pour ses campagnes de défense des droits de citoyenneté dans son pays, avait affirmé que la résolution américaine devait être considérée comme un instrument utilisé par les Etats-Unis pour exercer une pression politique sur le gouvernement égyptien. Selon lui, il n’existe pas, en Egypte aujourd’hui, de discriminations « institutionnalisées » vis-à-vis des chrétiens et la persistance de violences et d’actes d’intimidation à caractère sectaire contre les coptes ne peut être imputé à l’actuel régime politique. (GV) (Agence Fides 23/01/2018)

samedi 13 janvier 2018

EGYPTE - De l’absence de persécution à l’encontre des chrétiens en Egypte aujourd’hui selon des responsables des Eglises et communautés chrétiennes locales

Le Caire (Agence Fides) – Les agressions de type sectaire et les stratégies mises en œuvre par les djihadistes consistant à faire des massacres au sein de populations chrétiennes coptes ne peuvent être instrumentalisées pour faire passer l’idée selon laquelle en Egypte, les chrétiens seraient systématiquement persécutés, en attribuant la responsabilité de cette présumée persécution au gouvernement actuel. Tel est le jugement partagé que des Evêques et responsables de différentes communautés chrétiennes égyptiennes ont exprimé dans des interventions et des entretiens donnés ces dernières heures aux moyens de communication égyptiens.
L’Evêque copte orthodoxe d’Al Manufiyya, Benyamin, a tenu à souligner en particulier que le Président, Abdel Fattah al Sisi, actuel homme fort de l’Egypte, offre actuellement aux chrétiens plus que ce qu’il ne reçoit en échange et que ne peut lui être imputée aucune responsabilité en ce qui concerne les violences et les massacres qui ont frappé les coptes au cours de ces dernières années. L’Evêque copte catholique d’Andropolis, S.Exc. Mgr Youhanna Golta, lui a fait écho, affirmant que « il n’existe pas de persécution contre les chrétiens en Egypte » mais il existe en revanche des problèmes relatifs à la sécurité des chrétiens et des autres citoyens, mise en danger par des stratégies de terreur, une situation d’urgence que l’Etat est appelé à affronter et à résoudre comme cela est le cas pour toutes les nations.
En ce qui concerne les manœuvres de ceux qui font référence au martyre des coptes pour en déduire qu’en Egypte les chrétiens sont persécutés, l’Evêque copte catholique a souligné que « les extrémistes n’ont pitié ni des chrétiens ni des musulmans ».
Par ailleurs, le responsable de la communication de l’église évangélique en Egypte, Nabil Naguib, a affirmé que « ceux qui parlent de persécution des chrétiens en Egypte se trouvent tous hors d’Egypte ». Reconnaissant l’existence de groupes sectaires et d’individus ayant des comportements agressifs envers les chrétiens, il a cependant réaffirmé que le terme de « persécution » est inapproprié pour décrire les conditions actuelles des chrétiens se trouvant en Egypte.(GV) (Agence Fides 13/01/2018)

lundi 8 janvier 2018

En Egypte, la délicate question des lieux de culte copte



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Mis à jour le 07/01/2018 à 18h2


Le patriarche copte-orthodoxe Tawadros II et le président égyptien Al Sissi ont inauguré samedi 6 janvier dans la soirée une nouvelle cathédrale, au Caire.
Ce geste symbolique en faveur des coptes ne doit pas cacher l’épineuse question des lieux de culte chrétiens, qui perdure dans certaines régions du pays
Au milieu des youyous de joie et des « Nous vous aimons » criés par les fidèles, le président égyptien Abdel Fattah Al Sissi s’est avancé jusqu’à l’autel, samedi 6 janvier, aux côtés du patriarche copte-orthodoxe Tawadros II, pour la messe de Noël, célébrée ce week-end selon la tradition orientale.
Une célébration très particulière, puisqu’il s’agissait aussi de l’inauguration de la nouvelle cathédrale de la Nativité du Christ, offerte aux coptes par le gouvernement dans la nouvelle capitale administrative actuellement en construction à l’est du Caire.
À cette occasion, d’importantes forces de sécurité avaient été déployées autour de cet édifice gigantesque mais aussi à travers le pays pour prévenir tout risque d’attentat dans les églises. « Nous vous aimons aussi, a répondu le président Al Sissi. Nous sommes une seule famille, vous faites partie du pays et personne ne creusera de fossé entre nous. »

Toujours des pressions d’extrémistes musulmans

Néanmoins, derrière ce geste symbolique, la question des lieux de culte coptes reste compliquée. Le chef de l’État a multiplié les gestes à l’égard des coptes qui se sentaient marginalisés. Avec notamment la promulgation, en 2016, d’une loi facilitant la construction, la restauration ou la régularisation des églises.
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Mais dans certaines régions, les restrictions ont toujours cours et, ces derniers mois, des édifices ont encore été fermés sous la pression d’extrémistes musulmans. « Au sommet de l’État, il y a une volonté politique claire d’intégrer les coptes, mais il faudra encore du temps pour que changent les mentalités », analyse Anis Salama, jeune copte-orthodoxe, très investi dans l’œcuménisme.
Dernier incident en date, le mois dernier : l’attaque d’une église à ­Gizeh, au sud du Caire, par des manifestants qui reprochaient l’absence de permis. De fait, cette église n’a toujours pas obtenu de licence depuis sa construction il y a quinze ans. Les lieux de culte sans autorisation sont nombreux en Égypte et, dans les faits, tolérés par les autorités jusqu’à ce qu’ils soient dénoncés par des citoyens. Le diocèse a, du reste, soutenu avoir cherché à légaliser son statut en vertu de la nouvelle loi. Sans succès.

Quatre églises fermées le mois dernier

En cause, des lourdeurs administratives dues, très probablement, aux peurs nourries par les protestations de musulmans extrémistes. Dans certaines régions, notamment en Haute-Égypte, les forces de l’ordre ont du mal à ne pas céder aux pressions de familles qui font la loi dans les villages. Au mois d’octobre dernier, quatre églises sans permis ont été fermées par la police dans la région de Minya.
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Les responsables chrétiens locaux se sont indignés dans un communiqué que les coptes soient doublement victimes : « Les criminels ne sont pas punis alors que les chrétiens le sont, puisque la première option consiste à fermer leurs églises. »
Mgr Anba Makarios, évêque copte-catholique de Minya, en a appelé aux autorités : « Si les églises ne rouvrent pas, ce n’est pas parce qu’elles sont informelles, mais parce que la loi fait défaut et que les extrémistes imposent leur vue. »

La loi de 2016 inefficace

La loi adoptée en 2016 devait simplifier les procédures administratives. Mais pour Ishak Ibrahim, chercheur au sein de l’ONG Egyptian Initiative for Personal Rights (EIPR), elle « n’a pas fait ses preuves » à ce jour : « Depuis son adoption, aucun communiqué officiel n’a fait part de la construction de nouveaux lieux de culte. En revanche, on dénombre une vingtaine d’incidents et des fermetures d’églises à répétition. »
Mgr Makarios va plus loin : « Elle n’a pas résolu le problème, elle l’a même aggravé. Elle sert parfois à légitimer la fermeture d’églises, car elle est imprécise et comprend trop de restrictions : par exemple en imposant que les églises soient construites dans les villes et non dans les villages. »
Les coptes-orthodoxes n’ont que 6 000 églises dans le pays, alors qu’ils représenteraient environ 10 % des 95 millions d’Égyptiens.
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La plus grande église orthodoxe du Moyen-Orient
En janvier 2017, le président Al Sissi a lancé la construction de la plus grande mosquée et de la plus grande église du pays dans la nouvelle capitale administrative en construction, à l’est du Caire, comme « symboles de coexistence et d’unité nationale ».
Inaugurée samedi, cette nouvelle cathédrale de la Nativité du Christ est la plus grande église orthodoxe du Moyen-Orient. Elle peut accueillir 9 000 personnes.
Les coptes ont encore été victimes d’attaques au long de l’année 2017. Dernière en date, celle du 29 décembre contre une église du sud du Caire, qui a fait neuf morts.
Nadia Blétry (au Caire) et Céline Hoyeau

https://www.la-croix.com/Religion/En-Egypte-delicate-question-lieux-culte-coptes-2018-01-07-1200904088

vendredi 5 janvier 2018

EGYPTE - Invitation de l’Université d’al-Azhar lancée à des musulmans et à des chrétiens pour discuter la question de Jérusalem

 
Le Caire (Agence Fides) – L’Université d’al-Azhar, principal centre académique de l’islam sunnite, se prépare à accueillir une Conférence internationale dédiée à Jérusalem, visant à discuter « avec des institutions et des organismes importants » du présent et de l’avenir de la Ville Sainte. Déjà annoncée en juillet dernier après les tensions et les violences des semaines précédentes autour de l’esplanade des mosquées et des lieux saints musulmans (voir Fides 27/07/2017), la Conférence aurait dû se tenir en septembre dernier. Après son report, la décision de l’Administration américaine de reconnaître Jérusalem comme capitale de l’Etat d’Israël a placé à nouveau la Ville Sainte au centre des tensions, locales et internationales, contribuant à augmenter l’intérêt pour la conférence promue par l’Université d’al-Azhar. Ont été invités à cet événement, organisé en collaboration avec le Conseil musulman des anciens – organisme sommital de l’institution académique sunnite – des chercheurs, des hommes politiques et des représentants musulmans et chrétiens. Le cheick Ahmed al Tayyib, grand imam de l’Université d’al-Azhar, s’était déjà confronté avec des experts et des consultants dans le but de fournir à la conférence une marque fortement critique vis-à-vis des choix politiques de l’administration américaine concernant Jérusalem. Pour le moment, parmi les participants, semble confirmée la présence du Patriarche d’Antioche des Maronites, S.Em. le Cardinal Boutros Bechara Rai. Le Patriarcat maronite a annoncé un voyage en Egypte du Patriarche à l’invitation du grand imam al Tayyib au cours des jours prévus pour la conférence, une visite qui permettra également au Cardinal d’exprimer sa proximité aux chrétiens coptes, la communauté chrétienne la plus touchée par les attentats terroristes de matrice djihadiste. (GV) (Agence Fides 04/01/2018)

samedi 30 décembre 2017

Réactions de l’Evêque copte catholique émérite de Gizeh après le massacre perpétré devant une église copte

EGYPTE - Réactions de l’Evêque copte catholique émérite de Gizeh après le massacre perpétré devant une église copte
 
Le Caire (Agence Fides) – Une attaque armée a été perpétrée contre l’église de Mar Mina, dans le faubourg de Helwan, au sud du Caire, par au moins deux terroristes au cours de la matinée d’aujourd’hui, 29 décembre. Elle a provoqué plusieurs victimes y compris parmi les civils. « Pour le moment – indique à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Antonios Aziz Mina, Evêque copte catholique émérite de Gizeh – semblent vérifiées les morts d’un agent de police, de six civils et de l’un des auteurs de l’attentat. L’autre a été blessé et transporté à l’hôpital. Il y aurait au moins quatre autres blessés ». Des sources gouvernementales, reprises par les moyens de communication nationaux et internationaux, font état d’au moins dix victimes.
Le énième attentat contre une église copte tombe durant ces jours pendant lesquels les coptes orthodoxes se préparent à la veillée du Nouvel An puis à la célébration de Noël. Ces jours derniers (voir Fides 20/12/2017), avait été annoncée la présence du Président Abdel Fattah al Sisi à la Messe de Noël, qui suivant le calendrier copte sera célébrée dans la nuit du 6 au 7 janvier par le Patriarche copte orthodoxe, Tawadros II, dans la Cathédrale encore en construction de la nouvelle capitale administrative en cours de réalisation aux marges de la métropole du Caire. « Malheureusement – souligne Mgr Mina – pour nous les morts risquent de devenir des chiffres. Nous risquons de nous habituer aux attentats et notre cœur risque de devenir de pierre. Nous ne pensons plus aux vies qui se trouvent derrière les chiffres, à combien de tristesse entre dans ces maisons, ruinant la sérénité des familles dans l’imminence des jours de fête. Il n’est pas vrai que les terroristes perpètrent les attentats pour épouvanter les touristes. Ils veulent effacer notre sourire. Ils veulent que nous vivions tous dans la tristesse. Pour cela, maintenant, protéger nos cœurs et raviver notre joie constitue un miracle que seul Jésus peut réaliser ». (GV) (Agence Fides 29/12/2017)

Egypte : neuf morts dans une attaque contre une église copte

Egypte : neuf morts dans une attaque contre une église copte
Anne-Bénédicte Hoffner (avec la presse égyptienne) ,La Croix - le 29/12/2017

Neuf personnes ont péri vendredi 29 décembre au sud du Caire dans une attaque contre une église menée par un homme armé, a indiqué un responsable au ministère de la Santé.
Ce responsable n’a pas précisé si l’assaillant, qui a été abattu par balles par la police, figurait parmi les neuf morts.
Deux terroristes ont voulu, vendredi 29 décembre, se faire exploser dans l’église Saint-Minas-le-Grand à Helwan, dans la banlieue sud du Caire. Selon les rares informations disponibles dans la presse égyptienne, tous deux ont eu le temps d’ouvrir le feu avant d’être stoppés par les policiers de garde devant l’édifice.
Deux policiers ont été tués, selon le ministère égyptien de l’intérieur, et peut-être un autre membre des forces de sécurité. « L’un des terroristes a été mortellement blessé, tandis que le second a réussi à s’échapper », indique Egypt Today.
Ceinture explosive
Toutefois le bilan aurait pu être plus grave, les forces de sécurité ont désamorcé une ceinture explosive qui entourait la poitrine de l’attaquant décédé.
« La tentative d’attaque a été contrecarrée par les mesures de haute sécurité prises par le ministère de l’intérieur à l’échelle nationale avant les célébrations de Noël en Égypte », s’est félicité ce dernier. Les coptes catholiques fêtent Noël le 25 décembre. Mais les coptes-orthodoxes, beaucoup plus nombreux, célèbrent la Nativité le 6 janvier.
L’an dernier, à la même époque, au moins 25 personnes avaient été tuées et plus d’une cinquantaine blessées dans un attentat à la bombe à l’intérieur d’une église copte-orthodoxe adjacente à la cathédrale Saint-Marc du Caire.
Série d’attaques en 2017
-De très violentes attaques contre les chrétiens ont eu lieu également au début de l’année 2017, à la veille de Pâques et peu avant la venue du pape François, les 28 et 29 avril. À Alexandrie, un kamikaze équipé d’une ceinture explosive s’est fait exploser à l’entrée de l’église Saint-Marc – où se trouvait le pape copte orthodoxe Tawadros II à l’occasion de la fête des Rameaux – faisant 17 morts – dont quatre policiers – et 48 blessés.
-À Tanta, dans le delta du Nil, une autre attaque dans l’église Mar Girgis (Saint-George) a causé la mort de 27 personnes en pleine célébration des Rameaux.
-Le 26 mai, c’est en Haute-Egypte, dans la province de Minya, qu’un bus de pèlerins qui se rendait au monastère copte de Saint-Samuel a été attaqué à l’arme automatique par des hommes masqués. 29 personnes étaient décédées.

dimanche 24 décembre 2017

Egypte : une église violemment attaquée par une foule

International|Le Parisien avec AFP|23 décembre 2017, 

Les coptes ont une nouvelle fois été victimes d’une attaque vendredi au sud du Caire.


Une église au sud du Caire, en Egypte, a été violemment attaquée vendredi par une foule scandant des «slogans hostiles» et appelant à la «démolition» du bâtiment, a annoncé samedi l'archevêché d'Atfih, dont dépend cet édifice religieux.
Des centaines d'assaillants ont fait irruption dans l'église al-Amir Tadros, située dans la localité d'Atfih, à une centaine de kilomètres au sud du Caire, et ont «détruit ce qu'elle contenait puis ont agressé les chrétiens présents», a-t-il ajouté dans un communiqué.
Les forces de sécurité sont intervenues pour disperser les assaillants et sécuriser la zone. Des blessés ont été transportés à l'hôpital, selon l'archevêque qui n'a pas précisé leur nombre. La minorité chrétienne d'Egypte représente 10% des 100 millions d'habitants de ce pays majoritairement musulman. Les coptes, majoritairement orthodoxes, fêteront Noël le 6 janvier.
L'archevêque a par ailleurs précisé qu'après la promulgation l'année dernière de la loi sur la construction et la restauration des églises, des démarches officielles ont été lancées pour légaliser le statut du lieu de culte qui a été attaqué.

Les églises coptes : des cibles

De nombreuses églises sont construites illégalement en Egypte en raison d'obstacles administratifs. La nouvelle loi a été présentée par les autorités comme une avancée. Selon un rapport de l'Initiative égyptienne pour les droits personnels (EIPR) publié au début du mois, il n'existe toujours pas de règles spécifiques et claires pour l'application de cette loi.
Les chrétiens sont régulièrement victimes d'agressionsd'extrémistes, souvent en lien avec la présence d'une église dans un village, notamment en Haute-Egypte. Ils ont par ailleurs été visés par de nombreux attentats sanglants ces derniers mois, la plupart revendiqués par le groupe Etat islamique.


http://www.leparisien.fr/international/egypte-une-eglise-violemment-attaquee-par-une-foule-23-12-2017-7469190.php

vendredi 17 novembre 2017

EGYPTE - Peine de mort pour le meurtrier du prêtre copte, dans l’attente de son approbation de la part du grand mufti

EGYPTE - Peine de mort pour le meurtrier du prêtre copte, dans l’attente de son approbation de la part du grand mufti
 
Le Caire (Agence Fides) – Le Tribunal pénal du Caire nord a condamné à mort Ahmed Said al-Sonbati, le jeune qui, le 13 octobre dernier, avait agressé et tué à coups de poing et d’arme blanche le prêtre copte Samaan Shehata dans une rue de la périphérie de la capitale égyptienne (voir Fides 16/10/2017). Le 15 novembre – indiquent les moyens de communication égyptiens – la documentation du procès a été déposée au bureau du grand mufti d’Egypte, qui devra confirmer la légitimité de la décision du point de vue de la doctrine juridique islamique. La décision finale sera émise le 18 janvier prochain.
Au cours du procès, le meurtrier a confessé avoir prémédité l’homicide et avoir étudié les mouvements du prêtre avant de l’agresser et de l’assassiner. Le Père Shehata a été agressé par son meurtrier alors qu’il se trouvait en voiture en compagnie d’un autre prêtre. Le meurtrier l’a contraint à descendre de la voiture puis s’est acharné sur lui à coups de poings et de couteaux, provoquant sa mort.
Après l’homicide, certaines versions données par les moyens de communication égyptiens avaient présenté l’assassin comme une personne souffrant de troubles mentaux. Des représentants de l’Eglise copte orthodoxe, comme l’Evêque copte orthodoxe de Beba, al Fashn et Samasta, Stephanos, avaient réfuté avec force cette thème, qui visait à présenter le meurtre comme un acte violent commis par un fou. Avant le procès, une expertise médicale a attesté que l’assassin ne présente aucun trouble mental et qu’il était pleinement conscient lorsqu’il a commis son geste.
Le prêtre copte Samaan Shehata, marié et père de trois enfants, appartenant à un Diocèse copte orthodoxe de Haute Egypte, se trouvait au Caire pour recueillir des fonds au profit des pauvres de sa région d’origine. Après l’homicide, l’Evêque copte orthodoxe Raphaël, Secrétaire du Saint Synode de l’Eglise copte orthodoxe, a diffusé un communiqué dans lequel, entre autres choses, il déplorait le fait que, par le passé, de nombreux criminels et terroristes ayant perpétré des crimes contre des chrétiens n’aient été condamnés à aucune peine, certains ayant même été relâchés après leur arrestation. Une telle anomalie – avait souligné l’Evêque copte orthodoxe – contribue à répandre l’idée selon laquelle les crimes commis contre des citoyens chrétiens restent souvent impunis. (GV) (Agence Fides 16/11/2017)

dimanche 8 octobre 2017

Découverte des corps de chrétiens coptes d’Egypte tués par l’Etat islamique en Libye en 2015





L’exécution, par le groupe Etat islamique, de chrétiens coptes en Libye avait provoqué un émoi important en février 2015 (ici dans le village d’Al-Awar, en Egypte).

Découverte des corps de chrétiens coptes d’Egypte tués par l’Etat islamique en Libye en 2015
Les dépouilles de 21 chrétiens coptes exécutés en Libye par le groupe Etat islamique (EI) en 2015 ont été découvertes dans un charnier près de Syrte, ville du nord du pays et ancien bastion des djihadistes, a annoncé une antenne du ministère de l’intérieur libyen, samedi 7 octobre.



L’exécution, par le groupe Etat islamique, de chrétiens coptes en Libye avait provoqué un émoi important en février 2015 (ici dans le village d’Al-Awar, en Egypte). CRÉDITS : MOHAMED EL-SHAHED / AFP

L’exécution de 21 hommes, dont au moins 20 Egyptiens, en février 2015, avait provoqué la fuite de milliers de ressortissants égyptiens du pays.
Les corps de « 20 hommes de nationalité égyptienne et un homme à la peau sombre pouvant être d’une autre nationalité africaine (…) ont été retrouvés grâce aux aveux des djihadistes de l’EI faits prisonniers » lors de la prise de Syrte par les forces loyales au gouvernement d’union nationale, a annoncé la Direction de la lutte contre le crime organisé à Misrata (200 km à l’est de Tripoli) dans un communiqué. Le charnier a été découvert vendredi matin. Les dépouilles des victimes ont été transférées à Misrata et confiées à un médecin légiste. Aucune date n’a été avancée pour un possible rapatriement vers leurs familles.


Ville des bords de la Méditerranée située à 450 kilomètres à l’est de Tripoli, Syrte était devenue en 2015 le bastion de l’EI en Libye avant d’être conquise en décembre 2016 par les forces du gouvernement d’union nationale aidées des milices de la ville de Misrata.
Le 15 février 2015, l’EI avait diffusé une vidéo montrant la décapitation d’hommes présentés comme 21 chrétiens coptes, majoritairement égyptiens, enlevés en janvier de la même année dans l’ouest de la Libye. Après cette exécution, des dizaines de milliers de ressortissants égyptiens qui travaillaient dans les secteurs du bâtiment, des services, de l’agriculture et de l’artisanat avaient fui la Libye.
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/10/07/decouverte-des-corps-de-chretiens-coptes-d-egypte-tues-par-l-etat-islamique-en-libye-en-2015_5197795_3212.html

vendredi 21 juillet 2017

EGYPTE - Vives réactions après la mort d'un copte placé en garde à vue dans un commissariat de police


 
Le Caire (Agence Fides) – Des centaines d’égyptiens appartenant à la communauté copte se sont rassemblés spontanément devant le commissariat de police du district de Manshiet Nasser, au Caire, pour manifester leur colère après que la nouvelle de la mort d’un copte qui y était retenu en garde à vue se soit diffusée.
Le copte tué, Jamal Kamal Aweidah, avait 40 ans et travaillait dans le domaine de l’émission des permis de conduire. Il avait été arrêté le 19 juillet par la police après avoir été dénoncé pour fraude et corruption liées à son activité professionnelle. Son frère s’était immédiatement rendu au commissariat de police pour le rencontrer mais il ne lui a pas été possible de le voir. Dix heures après l’arrestation, s’est répandue la nouvelle de la mort de Jamal Kamal Aweidah. Les fonctionnaires de police du commissariat ont tenté de faire passer la mort pour un suicide mais contre eux a immédiatement été lancée l’accusation de tortures, lesquelles auraient finalement provoqué la mort de l’homme, une thèse qui est soutenue par les membres de la famille de Jamal Kamal Aweidah. Les autorités judiciaires ont disposé l’autopsie du corps de la victime. Au cours du mois de décembre dernier, des agents de police avait été inculpés d’avoir torturé à mort un copte catholique dénommé Magdy McCain. (GV) (Agence Fides 21/07/2017)

dimanche 28 mai 2017

Pourquoi Daech s’en prend aux chrétiens d’Égypte

, le 
Mis à jour le 28/05/2017 


Le groupe djihadiste État islamique (EI) a revendiqué samedi 27 mai l’attaque perpétrée la veille dans le centre de l’Égypte contre des chrétiens qui a fait 29 morts dont de nombreux enfants.
Vendredi, des assaillants armés et masqués à bord de trois pick-up avaient attaqué deux bus qui conduisaient leurs passagers au monastère de Saint-Samuel, dans la province de Minya, à plus de 200 km au sud du Caire. Ils ont ensuite pris la fuite.
La branche égyptienne de Daech, implantée dans la péninsule du Sinaï et en Libye voisine, mène depuis plusieurs mois une campagne contre la minorité copte. Elle avait déjà revendiqué des attentats suicide contre deux églises coptes qui avaient fait 45 morts au nord du Caire début avril. Une autre attaque suicide contre une église en plein cœur de la capitale avaient fait 29 morts en décembre.

Daech rejette toute autre religion que l’islam sunnite

Les coptes sont la communauté chrétienne la plus importante et l’une des plus anciennes du Moyen-Orient. Ils représentent entre 7 % et 10 % des 90 millions d’Égyptiens. Ils se prévalent avec raison d’une existence antérieure à celle de l’Islam, sur les bords du Nil.
En s’attaquant directement à cette population, Daech manifeste son rejet de toute religion autre que l’islam sunnite, une hostilité déjà manifestée en Irak. Les djihadistes cherchent aussi à désolidariser les chrétiens du reste de la communauté nationale.
Ils veulent en outre affaiblir le régime en soulignant son incapacité à assurer la sécurité sur son territoire. Depuis trois ans, la communauté copte soutient en effet explicitement le président Abdel Fattah al Sissi, y compris dans sa lutte contre les Frères musulmans et contre le djihadisme.

Les premières funérailles


L’attaque de vendredi est survenue en outre dans un pauvre où la coexistence entre musulmans et chrétiens est plutôt conflictuelle. Les tensions religieuses peuvent recouvrir des conflits d’ordre économique, foncier et social.

Dès vendredi 26 et samedi 27 mai, des milliers de personnes ont assisté aux funérailles de huit victimes de l’attaque dans le village de Deir El Jernous. Selon des témoins, lors de l’attaque, une dizaine d’hommes ont mitraillé les deux bus qui conduisaient leurs passagers au monastère de Saint-Samuel, dont l’un transportait presque exclusivement des enfants.
L’attaque a fait 28 morts selon le ministère de la santé, cité par la télévision d’État, dont un « grand nombre » d’enfants. D’autres sources parlent de 35 morts.
En réponse, les forces égyptiennes ont frappé des camps d’entraînement djihadiste à Derna, en Libye voisine, a annoncé la télévision d’État. Des témoins sur place ont parlé de quatre frappes ou de huit frappes sur cette ville, aux mains d’une milice proche d’Al-Qaida.
« L’Égypte n’hésitera pas à frapper les camps d’entraînement terroristes partout, sur son sol comme à l’étranger », a assuré le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi. Mais de nombreux chrétiens de la région de Minya ne se sentent plus en sécurité.

Le pape dénonce une « attaque barbare »

Al-Azhar, prestigieuse institution de l’islam sunnite basée au Caire, a condamné l’attaque qui a eu lieu à la veille du début du Ramadan, le mois de jeûne musulman. Le grand imam Ahmed Al Tayyeb l’a qualifiée d'« inacceptable » et affirmé qu’elle visait à déstabiliser l’Égypte. L’Église copte a, elle, appelé « à prendre des mesures pour prévenir ces incidents qui ternissent l’image de l’Égypte ».
Quelques heures après l’attentat, le Pape a adressé un télégramme au président Al-Sissi, signé comme toujours par le cardinal Pietro Parolin. Selon le Secrétaire d’État du Saint-Siège, le Pape a été profondément affligé par cette « attaque barbare », « un acte de haine insensé » qui a provoqué la mort de nombreux Égyptiens. Le Pape y exprime d’ailleurs sa sincère solidarité avec tous ceux qui ont été touchés par cette « atrocité ». Il promet enfin « de continuer à intercéder pour la paix et la réconciliation dans tout le pays ».
François s’était rendu il y a un mois au Caire, notamment pour manifester sa solidarité aux coptes d’Égypte.
Jean-Christophe Ploquin



À SUIVRE : Daech s’attaque une nouvelle fois aux coptes d’Égypte
http://www.la-croix.com/Monde/Moyen-Orient/Pourquoi-Daech-sen-prend-chretiens-dEgypte-2017-05-27-1200850590

jeudi 20 avril 2017


ATTENTAT - Au moins 25 personnes ont été tuées et 60
 autres blessées ce dimanche matin dans l'explosion 
d'une bombe lors d'une messe dans la ville de Tanta, 
au nord du Caire. Une deuxième explosion a eu lieu 
quelques heures plus tard, près de l'église Mar Morcos
 à Alexandrie faisant au moins 6 morts. Ces événements
 interviennent 19 jours avant la visite du pape François en Egypte.

Une deuxième église visée
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11:35 AM - 9 Apr 2017 Au moins 25 personnes ont été tuées ce
 dimanche matin dans des explosion visant deux églises
 coptes d'Egypte où s'étaient rassemblés des Chrétiens pour
 le dimanche des Rameaux. La première explosion a visé 
l'église de Tanta, ville située à 120 km au nord du Caire. 
L'explosion a eu lieu durant la messe, vers 10 heures, 
alors que la communauté chrétienne copte célébrait le 
dimanche des Rameaux. La déflagration a également 
fait une soixantaine de blessées, selon un communiqué 
du ministère de la Santé. "L'explosion a eu lieu aux 
premiers rangs, près de l'autel, durant la messe", a
 précisé à l'AFP le général Tarek Atiya, adjoint du
 ministre de l'Intérieur en charge des médias.Des 
images diffusées par la chaîne de télévision privée 
Extra news montraient le sol et les murs blancs 
de l'église couverts de sang, ainsi que des bancs
 en bois déchiquetés. Le gouverneur de Gharbiya,
 le général Ahmad Deif, a indiqué à la chaîne de 
télévision égyptienne Nile News que les services
 de sécurité avaient ratissé la zone de l'église 
pour s'assurer qu'il n'y avait pas d'autres engins
 à proximité. D'après lui, il n'y a pas encore 
d'informations sur la nature de l'attaque. 
"Soit une bombe a été placée dedans, soit
 quelqu'un s'est fait exploser", a-t-il déclaré.
Une deuxième explosion a eu lieu quelques 
heures après, près d'une église à Alexandrie.
   "Explosion à l'église Mar Morcos à Alexandrie
 ... des blessés", indiquait  la télévision d'Etat dans
 un bandeau, alors que le pape copte Tawadros 
II y  assistait en début de journée aux célébrations
 de la fête des Rameaux, selon  une page 
officielle Facebook de l'Eglise copte orthodoxe.
 La télévision égiyptienne fait état de 6 morts
 et d'une vingtaine de blessés mais ce bilan n'est
 pas confirmé.L'explosion d'Alexandrie a été 
attribuée par la télévision à un kamikaze. L'origine
 de celle de Tanta n'a pas encore été déterminée
 et il n'y a pas eu de revendication pour le
 moment. Voici les premières photos de l'église
 de Tanta
:http://www.lci.fr/international/egypte-deux-eglises-coptes-visees-par-des-explosions-au-moins-25-morts-2044441.html