Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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lundi 12 mars 2018

Les chrétiens repeuplent la Plaine de Ninive


Les chrétiens sont de retour dans la Plaine de Ninive en Irak. Les victimes de l’extrémisme violent de l’Etat islamique ont retrouvé la liberté de prier et de servir Dieu, chacune selon sa conscience.
En 2014, le groupe terroriste d’idéologie salafiste djihadiste « Etat islamique » a pillé et incendié l’église chaldéenne Saint-Georges en Irak, après avoir décapité des chrétiens sur l’autel. Trois ans plus tard, en décembre 2017, les fidèles de cette église ont consacré de nouveau leur lieu du culte, aujourd’hui reconstruit, en oignant l’autel et les murs d’huile bénite.
À l’église Saint-Paul, qui est actuellement la seule ouverte à Mossoul, les chrétiens ont fêté Noël sans avoir à se cacher, ce qu’ils ont pu faire pour la première fois depuis 2013 grâce à la libération de leur ville en juillet 2017.
Ces offices religieux reflètent le renouveau de la liberté de religion dans les secteurs débarrassés de Daech. Aujourd’hui, non seulement les catholiques peuvent pratiquer leur foi librement, mais aussi les chrétiens d’autres confessions, les musulmans et les membres de minorités religieuses, comme les Yézidis dont les croyances leur ont valu une persécution ciblée.
Lors de son déplacement en Arabie saoudite, en mai 2017, le président américain Donald Trump a souligné la nécessité de lutter contre la radicalisation à la violence et ses conséquences délétères sur les minorités et autres groupes. Le chef de l’exécutif américain a appelé la communauté internationale à s’insurger « contre le meurtre de musulmans innocents, l’oppression des femmes, la persécution des juifs et le massacre des chrétiens ».
Moins de six mois après la libération de Mossoul par les forces irakiennes, les victimes de l’extrémisme violent de Daech retrouvaient la liberté de prier, chacune selon sa conscience.
Défendre les libertés chrétiennes est une valeur essentielle chez les Américains, et des recherches ont démontré que cette liberté est aussi une condition fondamentale de la paix, de la sécurité et de la stabilité.
« Personne ne devrait vivre dans la peur, pratiquer sa religion en secret ou être en butte à la discrimination en raison de ses croyances », a déclaré le secrétaire d’État américain Rex Tillerson l’année dernière.
https://www.chret
iens.info/36278/chretiens/chretiens-dorient/chretiens-dirak/les-chretiens-repeuplent-la-plaine-de-ninive/

vendredi 2 février 2018

IRAQ - Accusations et démentis concernant de présumées tentatives visant à modifier les équilibres démographiques dans la plaine de Ninive


 
Mossoul (Agence Fides) – Les équilibres démographiques fragiles de la plaine de Ninive – région irakienne traditionnellement et historiquement peuplée par les communautés chrétiennes autochtones de Mésopotamie – reviennent au centre de polémiques politiques qui voient s’opposer des représentants du gouvernement de la région autonome du Kurdistan irakien et des représentants locaux du gouvernement irakien.
L’alarme a été lancée – indiquent des moyens de communication locaux – par Khalil Jamal Alber, Directeur général pour les affaires chrétiennes au Ministère pour les dotations religieuses du gouvernement de la Région autonome du Kurdistan irakien. Selon lui, les forces de mobilisation populaire – milices chiites présentes sur le territoire de la plaine de Ninive – se livreraient actuellement à une véritable tentative de modification de la composition multi religieuse et multiethnique de la population de la zone au détriment de la composante chrétienne. Ce programme serait conduit au travers du transfert dans la région de population chiite provenant également du sud de l’Irak, au travers de formes d’intimidations et de pression sociales et aussi d’appropriations, même illégales, de biens immobiliers appartenant à des familles chrétiennes. Feraient également partie de ce programme les projets immobiliers lancés dans certains centres habités de la pleine de Ninive, destinés à accueillir des chiites. Toujours selon Khalil Jamal Alber, des représentants du groupe ethnique religieux Shabak seraient également impliqués dans les formes d’intimidation diffuse exercées au détriment des chrétiens. Par ailleurs, seraient également mises en œuvre des pressions visant à pousser les chrétiens ayant émigré pour fuir le joug du prétendu « Etat islamique » à vendre leurs maisons, renonçant ainsi définitivement à toute possibilité de retour.
A cette alarme lancée par le fonctionnaire de la Région autonome du Kurdistan irakien ont répondu des représentants du Conseil provincial de la plaine de Ninive, selon lesquels la composition multi religieuse et multiethnique de la population de cette zone continue à être protégée, de nombreuses organisations aidant actuellement les familles chrétiennes à rapatrier. Par ailleurs, dans les villes et villages de la plaine, les magasins rouvrent leurs portes et les maisons dévastées ainsi que la majeure partie des lieux de culte sont en restauration. (GV) (Agence Fides 02/02/2018

mercredi 29 novembre 2017

Irak: l'archevêque d'Erbil veut aider les chrétiens à rentrer chez eux


La victoire contre le groupe Etat islamique (EI) en Irak devrait permettre d'accélérer en 2018 le retour des déplacés chrétiens persécutés par les jihadistes, à condition d'accroître l'aide pour reconstruire leurs villages, a déclaré l'archevêque d'Erbil Bashar Warda dans un entretien avec l'AFP.
Les Chaldéens et les Syriaques de la plaine de Ninive, dans le nord irakien, s'inquiètent toutefois encore de la résurgence de nouveaux combats, surtout au moment d'un regain de tensions entre les combattants kurdes et le gouvernement central de Bagdad.
En visite à Washington, celui qui représente l'Eglise catholique chaldéenne dans la capitale de la région autonome du Kurdistan irakien est venu plaider la cause de sa communauté pour que l'administration du président Donald Trump tienne sa promesse de l'aider plus directement.
"Il ne s'agit pas de les aider seulement parce qu'ils sont chrétiens, mais parce qu'ils ont été persécutés et abandonnés. C'est une juste cause", a-t-il dit à l'AFP en saluant la nouvelle position des Etats-Unis.
Le vice-président américain Mike Pence a annoncé fin octobre que l'aide américaine irait plus directement aux chrétiens et Yazidis en Irak, sans forcément passer par les Nations unies. Pour mettre cette promesse en musique, l'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU Nikki Haley a demandé la semaine dernière qu'une partie de la contribution américaine au Programme de développement de l'ONU (Pnud) soit affectée en priorité à ces minorités religieuses.
- 'Changer les mentalités' -
"Nous avons souffert plus que d'autres", a justifié l'archevêque d'Erbil. "Les chiites ont le soutien du gouvernement central" et "de l'Iran", "les sunnites ont aussi le soutien des gouvernement sunnites de la région, ce qui est très bien car cela les aide à reconstruire leurs maisons et leurs villes".
"En tant que chrétien, qu'archevêque, je dois chercher du soutien pour notre communauté", a ajouté Mgr Warda. "Il ne s'agit pas seulement de soutien financier, mais aussi d'éveiller les consciences, défendre la cause des chrétiens victimes d'un génocide".
Dans son entourage, on estime que les Etats-Unis ont toujours aidé par le passé les peuples victimes de "génocide", mais ont échoué jusqu'ici à en faire autant avec les chrétiens d'Irak. "La proposition du vice-président Pence renoue avec la tradition américaine", se réjouit-on.
L'EI avait fait massivement fuir ces dernières années les membres de l'une des plus anciennes communautés chrétiennes au monde.
Bashar Warda "espère" que 2018 sera l'année du retour des déplacés dans leur foyer. "Le plus tôt sera le mieux", a-t-il affirmé, soulignant que le mouvement a déjà commencé au fur et à mesure que les jihadistes étaient chassés de Mossoul et d'autres territoires.
Mais, outre la reconstruction qui prendra du temps, d'autres obstacles subsistent.
Dans certains quartiers de Mossoul, a-t-il expliqué, "des chrétiens ont fait part de leurs inquiétudes au sujet de la sécurité". "On a battu l'EI militairement mais son idéologie est encore là", il faut "changer les mentalités", a fait valoir l'homme d'Eglise.
Les combats entre forces kurdes et irakiennes qui ont éclaté après le référendum contesté pour l'indépendance du Kurdistan irakien risquent aussi, à ses yeux, de "ternir la réputation" de cette région autonome considérée jusqu'ici comme un refuge pour les chrétiens et de ralentir de retour des déplacés chez eux.
Tout en insistant sur le fait qu'il s'agit d'un problème "politique", Mgr Warda suggère que les chrétiens peuvent aider à apaiser les tensions, prenant l'exemple d'un conflit local entre Kurdes et gouvernement central qui a été évité, dans un village, grâce à une médiation de l'Eglise.

mardi 26 septembre 2017

ASIE/IRAQ - Chrétiens divisés face au référendum pour l’indépendance du Kurdistan

ASIE/IRAQ - Chrétiens divisés face au référendum pour l’indépendance du Kurdistan


Erbil (Agence Fides) – L’Eglise chaldéenne « n’est pas responsable » des positions prises par des partis, organisations ou factions armées conduites par des représentants des communautés chrétiennes locales en ce qui concerne la situation de l’Irak et les problèmes actuels. Au cours de cette phase délicate – peut-on lire dans un texte diffusé par les moyens de communication officiels du Patriarcat de Babylone des Chaldéens et parvenu à l’Agence Fides – « chacun est personnellement responsable de ses propres déclarations et actions et les prises de position de personnes et de militants appartenant aux communautés chrétiennes ne lient en aucune manière les autres baptisés », d’où qu’ils soient, de Bassora jusqu’à Zakho.

La prise de position du Patriarcat intervient à un moment critique en ce qu’aujourd’hui, 25 septembre, les autorités de la Région autonome du Kurdistan irakien ont fait ouvrir les urnes en vue du référendum organisé de manière unilatérale pour proclamer l’indépendance de la zone du gouvernement irakien. Dans le document cité, qui fait référence au référendum indépendantiste, le Patriarcat chaldéen invite à nouveau tous les sujets intéressés à prendre une attitude responsable et à procéder sur la voie d’un « dialogue courageux », ayant pour but la sauvegarde du bien des populations « qui ont tant souffert suite aux guerres et aux violences ces dernières années ».
A la veille du référendum, les autorités de la Région autonome du Kurdistan irakien ont mis en œuvre une nouvelle stratégie visant à gagner l’appui des minorités, y compris les minorités chrétiennes. Le Conseil suprême pour le référendum, dans une Conférence de presse tenue le 24 septembre, a présenté un document politique en 16 points prenant des engagement en ce qui concerne la garantie pleine et entière des droits personnels et communautaires de l’ensemble des composantes nationales et religieuses présentes au sein du Kurdistan indépendant. Le texte, qui veut attester et affirmer le pluralisme ethnique, religieux et culturel de la société kurde, promet dans son article 2 l’autonomie et la déconcentration administrative dans les zones de la région au sein desquelles les turkmènes, les yézidis et les chrétiens chaldéens, assyriens, syriaques et arméniens disposent d’une présence historique. Le document, qui devrait être approuvé lors de la première session du parlement indépendant du Kurdistan, promet en outre l’élimination de toute discrimination sur base ethnique ou religieuse, l’adhésion du nouvel Etat aux conventions internationales en matière de droits des minorités ethniques, linguistiques et religieuses et l’implication de l’ensemble des composantes sociales, ethniques et religieuses aux organismes chargés de rédiger la nouvelle Constitution.
Les différents mouvements et organisations politiques locales animés par des militants assyriens, chaldéens et syriaques ont réagi de manière non uniforme au document préparé par le Comité pour le référendum. En effet, le parti Zowaa (Assyrian Democratic Movement) a réaffirmé que les promesses contenues dans le document en question ne sont pas suffisantes pour garantir la réelle protection des droits des différentes composantes religieuses et ethniques alors que tous les porte-parole des mouvements chrétiens favorables au référendum ont remercié le Président de la Région autonome du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, pour avoir accueilli leurs requêtes y compris en ce qui concerne la future autonomie administrative à garantir aux zones de présence historique des communautés chrétiennes. (GV) (Agence Fides 25/09/2017)