Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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mardi 11 décembre 2018

EMIRATS ARABES UNIS - Déclarations du Vicaire apostolique d’Arabie méridionale sur le prochain voyage du Pape, « un pas historique pour le dialogue entre chrétiens et musulmans et pour la paix »

Abu Dhabi (Agence Fides) – « La première visite du Pape François dans la péninsule arabique constitue un moment clef pour le dialogue entre musulmans et chrétiens ». C’est ce que déclare à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Paul Hinder, Vicaire apostolique d’Arabie méridionale, région qui comprend les Emirats arabes unis, Oman et le Yémen. « Nous accueillons le Pape avec un cœur ouvert et nous prions avec les mots de Saint François d’Assise : Seigneur, fais de nous un instrument de Ta paix. Nous espérons que la visite apostolique constituera un pas important sur le chemin du dialogue entre musulmans et chrétiens et qu’elle contribuera à la compréhension réciproque et à la paix au Proche-Orient » indique Mgr Hinder.
Le 6 décembre, le Saint-Siège a annoncé que le Pape effectuera une visite de trois jours aux Emirats arabes unis du 3 au 5 février 2019. La visite fait suite à l’invitation lancée par le cheick Mohammed bin Zayed Al Nahyan, Prince héritier d’Abu Dhabi et vice commandant des forces armées des Emirats arabes unis, afin que le Pape participe à la rencontre interreligieuse sur la « fraternité humaine ». En annonçant la visite du Pape, le Prince héritier a déclaré dans un tweet que « le Pape est un symbole de paix, de tolérance et de promotion de la fraternité. Nous attendons avec trépidation cette visite historique au travers de laquelle nous chercherons le dialogue et la coexistence pacifique entre les peuples ».
La visite, indique le Vicaire apostolique, constitue également une réponse à l’invitation adressée au Pape François par la petite communauté catholique vivant aux Emirats arabes unis. Mgr Hinder a exprimé sa gratitude au gouvernement des Emirats arabes unis et a indiqué qu’une commission spéciale a été créée, commission qui est en contact étroit avec le gouvernement et s’occupera de la gestion de tous les aspects du pèlerinage du Pape.
La célébration de la Messe aura lieu le 5 février dans une zone publique d’Abu Dhabi. « Il s’agit d’un geste de courtoisie que nous apprécions et reconnaissons » a déclaré le Vicaire apostolique, se référant au gouvernement.
La visite du Pape François sera la première d’un Souverain Pontife dans la péninsule arabique. Le thème choisi par le Vicariat apostolique d’Arabie méridionale pour la visite est tiré de la Prière attribuée à Saint François d’Assise : « Seigneur, fais de moi un instrument de Ta paix ». La visite intervient également au cours de l’année marquant le VIII° centenaire de la rencontre entre Saint François d’Assise et le sultan Malik Al-Kamil en Egypte en 1219. (SD) (Agence Fides 11/12/2018)

mercredi 29 novembre 2017

Moyen-Orient: mettre fin aux guerres en Syrie et en Irak, par le card. Rai

Le patriarche d’Antioche des maronites, le cardinal Bechara Boutros Rai, a lancé un appel à la communauté internationale à mettre fin « aux guerres en Syrie et en Irak, qui n’ont plus de sens si ce n’est de détruire, de faire des victimes et créer des flux migratoires », indique un communiqué de la chaîne de télévision catholique italienne Tv2000 le 27 novembre 2017.
Dans un entretien au Tg2000, le journal radio de Tv2000, le cardinal Rai a aussi appelé à permettre aux réfugiés de retourner « sur leurs terres » : « c’est leur droit civil de conserver leur civilisation, leur histoire et leur identité », a-t-il souligné.
Le cardinal Rai a estimé que « jusqu’ici la communauté internationale n’a regardé que ses propres intérêts économiques et politiques, n’a pas donné signe d’une recherche de paix sincère ».
« Si la communauté internationale veut la paix, a poursuivi le patriarche maronite alors (il faut) qu’elle travaille pour un compromis. Si elle ne veut pas la paix et veut que guerres et conflits continuent d’enflammer le Moyen-Orient, je suis désolé, cette région sera condamnée à ne pas connaître la paix. Il faut résoudre le problème entre Israël et le monde arabe. Il faut de la bonne volonté. »
Le cardinal Rai a particulièrement souligné « le problème du Liban », pays qui était depuis toujours un modèle de cohabitation entre chrétiens et musulmans, et qui risque de se transformer en terrain d’affrontement : « Le problème du Liban et le poids qu’il porte aujourd’hui, a-t-il expliqué, est la présence d’un million sept cents mille réfugiés, plus un demi-million de Palestiniens. La somme est supérieure à toute la population libanaise. Quel pays est si puissant qu’il peut accueillir plus de la moitié de son propre peuple ? C’est un gros problème politique, démographique et économique. Cela paralyse la vie économique du Liban. »
Avec une traduction d’Océane Le Gall

https://fr.zenit.org/articles/moyen-orient-mettre-fin-aux-guerres-en-syrie-et-en-irak-par-le-card-rai/

dimanche 26 novembre 2017

Raï présente au pape un rapport détaillé de sa visite en Arabie saoudite


OLJ 26-11-2017-Le patriarche maronite, Béchara Raï, qui a été reçu hier au Vatican par le pape François, a présenté au souverain pontife un rapport détaillé de sa récente visite en Arabie saoudite. L'entretien entre Mgr Raï et le pape François intervient au lendemain de l'annonce du gel de la démission du Premier ministre Saad Hariri, annoncée le 4 novembre depuis Riyad, où le prélat s'était rendu lors d'une visite remarquée alors que les rumeurs sur la liberté de mouvement de M. Hariri s'épaississaient. Mgr Raï a évoqué avec le pape le retour au Liban de Saad Hariri, dans la nuit de mardi à mercredi, un retour qui selon le chef de l'Église maronite a suscité une grande joie à l'occasion de la fête de l'Indépendance.

Selon la chaîne LBCI, le chef de l'Église maronite a remercié le pape pour son « soutien constant au Liban et sa prière pour le pays », lors de l'Angélus, dimanche dernier. Mgr Raï a ensuite informé le pape de ses entretiens avec le roi Salmane d'Arabie, le prince héritier Mohammad ben Salmane et M. Hariri. Selon le bureau de presse du patriarche, l'entretien entre le prélat maronite et le pape a également porté sur l'importance du rôle du Liban au niveau du dialogue islamo-chrétien et en tant qu'élément stabilisateur dans la région et lieu de dialogue entre les civilisations et les religions, et que, pour cela, le pays « devrait être tenu à l'écart des conflits ». Béchara Raï a enfin évoqué le poids « considérable » des déplacés syriens au Liban, sachant que plus d'un million d'entre eux se trouve au pays du Cèdre en raison du conflit qui ravage la Syrie depuis 2011.
Le pape a, pour sa part, exprimé son « affection » pour le Liban et les Libanais et leur a adressé sa bénédiction et ses prières.
Sur un autre plan, le patriarche maronite a reçu l'ambassadrice américaine au Vatican, Callista Gingrich. La rencontre a porté sur les développements au Moyen-Orient et sur le rôle que peuvent jouer les États-Unis pour préserver le Liban des retombées négatives des crises dans la région. La question des réfugiés syriens et du poids qu'ils représentent pour le pays a également été abordée.

*https://www.lorientlejour.com/article/1085796/rai-presente-au-pape-un-rapport-detaille-de-sa-visite-en-arabie-saoudite.html
*https://www.cath.ch/newsf/pape-francois-liban-rester-message/

Le Pape salue le rapprochement des Églises catholique et assyrienne




En effet, après la déclaration christologique de 1994 dans le cadre du chemin œcuménique, ce texte représente un nouveau rapprochement entre les deux Églises. Ainsi, «aujourd’hui nous pouvons regarder avec encore plus de confiance l’avenir» s’est réjoui le Saint-Père, car ce travail commun rapproche du jour «où nous aurons la joie de célébrer au même autel la pleine communion dans l’Église du Christ».
Parmi les aspects de cette déclaration commune, le Pape a mis en avant le signe de croix «symbole explicite d’unité entre toutes les célébrations sacramentelles», car il invite à «se souvenir des sacrifices vécus en union avec ceux de Jésus et de ceux qui portent encore aujourd’hui sur leurs épaules une lourde croix».
Le signe de croix rappelle les plaies du Christ, insiste François, des plaies remplies de lumière par la résurrection. Ainsi, les blessures des chrétiens, même celles ouvertes, «quand elles sont traversées de la présence vivante de Jésus et de son amour, deviennent lumineuses et deviennent des signes de la lumière pascale dans un monde enveloppée de tant de ténèbres».
Prier pour les chrétiens d’Orient persécutés
Pour illustrer son propos, le Pape a ainsi évoqué «les persécutions et les violences brutales perpétrées au nom des extrémismes fondamentalistes» dont sont victimes l’Église assyrienne d’Orient et les autres Églises de la région. Ces conflits sont à l’origine de «déserts culturels et spirituels». Il a aussi tenu à rappeler «le violent séisme» qui a frappé la région le 12 novembre «à la frontière entre l’Irak, où est née l’Église assyrienne, et l’Iran, où se trouve aussi cette communauté depuis longtemps, tout comme en Syrie, au Liban et en Inde».
Le Pape a alors invité à prier pour que les chrétiens de ces terres puissent œuvrer au «patient travail de reconstruction après tant de dévastation, dans la paix et dans le plein respect de tous». Rappelant que «dans la tradition syriaque, le Christ sur la croix est représenté comme un bon docteur et une médecine de vie», François conclut en demandant «de guérir complètement nos blessures du passé et celles, nombreuses, qui dans le monde d’aujourd’hui sont ouvertes par les désastres des violences et des guerres».


http://fr.radiovaticana.va/news/2017/11/24/le_pape_salue_le_rapprochement_des_%C3%A9glises_catholique_et_assyrienne/1351012

samedi 21 octobre 2017

Le Vatican reste attaché à « la formule libanaise »


Philippe ABI AKL | OLJ 21-10-2017

Quelques semaines après la visite du Premier ministre Saad Hariri en Italie, ce sera au tour du président de la République, Michel Aoun, de répondre à l'invitation de son homologue italien le mois prochain. Il devra discuter avec les dirigeants italiens de plusieurs dossiers, notamment de la future conférence baptisée Rome II, sur le soutien à l'armée et aux forces de l'ordre libanaises, du retour des déplacés syriens vers des régions sûres dans leur pays, du compromis politique libanais qui a mené à l'élection présidentielle et de la nécessité de maintenir le dialogue dans la gestion des crises et des problèmes.
Ces mêmes sujets avaient été abordés par M. Hariri avec son homologue italien Paolo Gentiloni. Le Premier ministre avait appelé l'Italie à augmenter ses aides à l'armée libanaise et à participer activement aux congrès sur le Liban. L'un des grands moments de la visite de M. Hariri en Italie a été son passage au Vatican, où il a été reçu par le pape François. Un membre de la délégation libanaise, qui a désiré rester anonyme, souligne que les entretiens ont insisté sur l'inquiétude du Vatican concernant la situation au Liban avec l'éventualité d'une nouvelle guerre au Moyen-Orient, suite aux récentes tensions américano-iraniennes, après que le président américain Donald Trump a refusé de certifier le deal nucléaire avec l'Iran, comme il est appelé à le faire régulièrement.
La volonté israélienne de mettre un terme à l'expansion de l'influence iranienne serait vue, dans ce contexte, comme une possible cause de conflit, d'autant plus que, selon des observateurs, Israël voit dans la présidence de Donald Trump une occasion unique de mettre ce plan à exécution. Pour cela, attaquer le Hezbollah, dont les forces sont actuellement éparpillées sur plusieurs conflits, pourrait être une option pour les Israéliens. De leur côté, les Iraniens ne compteraient pas se taire face à ce qu'ils considèrent comme des provocations américaines, et auraient la possibilité d'y répondre en Syrie (Golan) et au Liban (Sud). Tout cela inquiète donc le Vatican, même si d'autres sons de cloche restent optimistes et estiment que la situation régionale va dans la bonne voie et serait favorable à la stabilité du Liban.
Malgré les craintes exprimées par le Vatican, un responsable arabe a indiqué récemment qu'il n'y aurait pas de guerre dans la région, parce que les tensions entre les États-Unis et l'Iran finiront probablement par un compromis, quand l'Iran sera convaincu qu'il ne peut étendre son influence autant sur le Yémen que l'Irak, la Syrie et le Liban.

Pour ce qui est du Hezbollah plus spécifiquement, un diplomate estime que les circonstances ne sont pas en sa faveur s'il décide de lancer une offensive pareille à celle de 2006 (enlèvement de soldats israéliens ayant entraîné une guerre israélienne de 33 jours en juillet-août). Selon cette source, il est vivement recommandé à toutes les parties d'exercer un maximum de retenue parce que tout conflit de nature à modifier l'équilibre des forces dans la région aurait des conséquences imprévisibles. Un observateur se demande si le Hezbollah serait prêt à mettre en danger le mandat de son allié (Michel Aoun) en lui assénant un coup dur au premier anniversaire de son élection au palais de Baabda. Il estime que si l'Iran tient des propos d'escalade, la Russie, elle, se montre prête à contenir la situation, d'autant plus qu'elle s'est imposée comme l'acteur le plus puissant dans le dossier syrien.
Toutefois, loin des bruits de bottes dans la région, les responsables du Vatican ont rendu hommage au rôle joué par Saad Hariri depuis qu'il est à la tête du gouvernement et ont salué sa modération héritée de son père, Rafic Hariri. Le Vatican souhaite qu'une telle modération soit dominante sur les différentes scènes arabes, où le dialogue devrait seul servir à résoudre les crises. Le Vatican a réaffirmé qu'il resterait aux côtés du Liban, d'autant plus que sa formule de coexistence est unique et exemplaire. Le dialogue y fait figure de mode de vie, sachant que son système accorde une place à chacune de ses composantes. Tant et si bien que le Vatican estime que tout bouleversement de cette formule de coexistence libanaise pourrait ouvrir la voie à l'aventure de la partition dans la région tout entière.

https://www.lorientlejour.com/article/1079645/le-vatican-reste-attache-a-la-formule-libanaise-.html



lundi 16 octobre 2017

Le pape reçoit Saad Hariri et loue l’accueil de réfugiés par le Liban

Le Premier ministre invite le souverain pontife à visiter le pays du Cèdre.
OLJ
14/10/2017







Le Premier ministre Saad Hariri a été reçu hier matin avec une « grande cordialité » par le pape François, qui a notamment loué l'accueil d'un nombre important de réfugiés au Liban.
M. Hariri et le pape François ont discuté des derniers développements au Liban et dans la région, de l'impact de la crise syrienne sur le pays, ainsi que des relations entre le Liban et le Saint-Siège. À l'issue de la réunion, M. Hariri a indiqué lors d'un point de presse avoir « demandé au pape de visiter le Liban, et ce dans l'intérêt du Liban, des chrétiens et de la région ». En mai 2016, une invitation officielle à visiter le Liban avait été transmise au pape François par le patriarche maronite Béchara Raï, qu'il recevait dans son bureau. L'invitation portait la signature de tous les patriarches catholiques d'Orient. Elle fait suite, au plan protocolaire, à une première invitation que lui avait transmise le président Michel Aoun, lors de sa visite au Vatican.
« Le pape a compris la situation de notre pays, et nous lui avons demandé de continuer à percevoir le Liban comme un pays message », a ajouté le Premier ministre en allusion à la déclaration du pape Jean-Paul II qui avait souligné que « le Liban est plus qu'un pays, c'est un message dans le monde ». Selon un communiqué du Saint-Siège, « l'importance du dialogue interculturel et interreligieux a été mise en exergue, tout comme l'importance de la collaboration entre chrétiens et musulmans pour promouvoir la paix et la justice ainsi qu'une solution d'ensemble aux conflits affectant la région ».
Le Premier ministre a par ailleurs abordé la question des réfugiés avec le pape. Ce dernier s'est à nouveau félicité de « l'accueil offert par le Liban à de nombreux réfugiés », selon le Saint-Siège.
Évoquant la question de la nomination de l'ambassadeur du Liban au Saint-Siège, M. Hariri a déclaré : « Il faut régler le problème de l'ambassadeur libanais au Vatican de manière adéquate. Il ne faut pas donner à cette question une importance démesurée. Nous aurions dû voir certaines choses en amont. Mais le problème sera rapidement résolu. » Selon certaines sources diplomatiques libanaises, le Vatican aurait exprimé des réserves au sujet de la nomination du nouvel ambassadeur Johnny Ibrahim en raison de ses liens avec la franc-maçonnerie.
M. Hariri était accompagné d'une délégation d'une douzaine de personnes, dont le directeur de son cabinet, Nader Hariri, son conseiller Daoud Sayegh, le chargé d'affaires du Liban à Rome Albert Samaha ainsi que ses trois enfants et son épouse, toute de noir vêtue et portant une mantille, conformément à la tradition catholique. Cette dernière a lancé en italien que « l'Italie est le plus beau pays du monde », son mari précisant qu'elle était « en train d'apprendre l'italien ». Le pape a alors fait tirer les rideaux d'une grande fenêtre du palais du Vatican pour montrer la vue à Mme Hariri, ont constaté des journalistes présents.
En soirée, le Premier ministre libanais a été reçu par le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, à l'Institut apostolique maronite, à Rome. Dans un entretien avec les journalistes à l'issue de cette réunion au cours de laquelle les développements au Liban et dans la région ont été discutés, M. Hariri a assuré que « le gouvernement restera en place. Nous devons œuvrer dans l'intérêt du Liban et je ferai en sorte de préserver le pays de tous les dangers ». Se penchant encore une fois sur la crise des réfugiés, il a noté que « ce dossier devrait être traité en prenant en considération, en premier lieu, l'intérêt supérieur du Liban, notamment en matière de stabilité, d'économie et d'emplois assurés aux Libanais. Il faut agir dans ce cadre sans porter pour autant atteinte aux relations que le Liban entretient avec la communauté internationale ». « Les réfugiés sont nos frères et il faut préserver leur sécurité. Ils sont venus au Liban car ils étaient en danger dans leur pays », a-t-il poursuivi.
Commentant le refus du président américain, Donald Trump, de « certifier » l'accord sur le nucléaire iranien signé en 2015 par l'Iran et le Groupe des Six (Allemagne, Chine, États-Unis, France, Grande-Bretagne et Russie), M. Hariri a appelé à préserver la stabilité du Liban. « Nous ne sommes pas concernés par la prise de position américaine claire vis-à-vis de l'Iran, cela ne change rien pour le Liban », a-t-il affirmé.

samedi 14 octobre 2017

Le pape à Hariri : Le vivre-ensemble au Liban, un exemple pour toute la région

Le Premier ministre libanais invite le souverain pontife à visiter 
le pays du Cèdre.
OLJ avec AFP
13/10/2017

Le Premier ministre libanais Saad Hariri a été reçu vendredi matin dans une ambiance de "grande cordialité" par le pape François, qui a notamment loué l'accueil d'un nombre important de réfugiés au Liban.
M. Hariri et le pape François ont discuté des derniers développements au Liban et dans la région, de l'impact de la crise syrienne sur le pays, ainsi que des relations entre le Liban et le Saint-Siège. A l'issue de la réunion, M. Hariri a indiqué lors d'un point de presse avoir "demandé au pape de visiter le Liban et ce dans l'intérêt du Liban, des chrétiens, et de la région
"Le pape a compris la situation de notre pays et nous lui avons demandé de continuer à percevoir le Liban comme un pays message", a ajouté le Premier ministre en allusion à la déclaration du pape Jean-Paul II qui avait souligné que "le Liban est plus qu'un pays, c'est un message dans le monde" . "Le pape connaît l'importance du Liban et considère que son vivre-ensemble est un exemple pour toute la région", a-t-il poursuivi.
Selon un communiqué du Saint-Siège, "l'importance du dialogue interculturel et interreligieux a été mise en exergue, tout comme l'importance de la collaboration entre chrétiens et musulmans pour promouvoir la paix et la justice ainsi qu'une solution d'ensemble aux conflits affectant la région".
Le Premier ministre libanais a par ailleurs abordé la question des réfugiés avec le pape. Ce dernier s'est à nouveau félicité de "l'accueil offert par le Liban à de nombreux réfugiés", selon le Saint-Siège
"Le pape s'est montré prêt à aborder la question des déplacés syriens, a  son côté indiqué Saad Hariri. Ce qui est important c'est de savoir comment les déplacés vont retourner en Syrie. Il faut trouver des zones sécurisées en Syrie". 

Abordant la question de la nomination de l'ambassadeur du Liban au Saint Siège, M. Hariri a déclaré : "Il faut régler le problème de l'ambassadeur libanais au Vatican de manière adéquate. Il ne faut pas donner à cette question une importance démesurée. Nous aurions dû voir certaines choses en amont. Mais le problème sera rapidement résolu". Selon certaines sources diplomatiques libanaises, le Vatican aurait exprimé des réserves au sujet de la nomination du nouvel ambassadeur Johnny Ibrahim en raison de ses liens passés avec la franc-maçonnerie. Sans nier avoir fait partie de la franc-maçonnerie, Johnny Ibrahim a assuré, lorsqu'il avait été interrogé sur la question, qu'il en avait démissionné.
Et M. Hariri de conclure : "Le pape est connu pour son amour envers autrui et beaucoup de gens empruntent le chemin de la paix grâce à son charisme et nous espérons voir cela arriver au Liban. Nous voulons préserver l'entente entre tous les Libanais parce que c'est ce qui a sauvé le pays et c'est ce qui peut nous mener à la sécurité et à la stabilité malgré toutes les difficultés".
Le pape a offert au Premier ministre libanais deux exemplaires, en arabe et en français, de son encyclique "Laudato Si", consacrée aux questions environnementales.
M. Hariri était accompagné d'une délégation d'une douzaine de personnes, dont le directeur de son cabinet, Nader Hariri, son conseiller Daoud Sayegh, ainsi que ses trois enfants et son épouse, toute de noir vêtue et portant une mantille. Cette dernière a glissé en italien que "l'Italie est le plus beau pays du monde", son mari précisant qu'elle était "en train d'apprendre l'italien". Le pape a alors fait tirer les rideaux d'une grande fenêtre du palais du Vatican pour montrer la vue à Mme Hariri, ont constaté des journalistes présents.
lire:https://www.lorientlejour.com/article/1080425/le-liban-pourrait-se-retrouver-sans-ambassadeur-au-vatican.html

lundi 21 août 2017

À Moscou, la possible visite du pape attendue avec perplexité


LA CROIX -BENJAMIN QUÉNELLE (à Moscou), le 
Mis à jour le 20/08/2017 à 17h50

Le secrétaire d’État du Saint-Siège entame dimanche 20 août une visite de quatre jours en Russie, au cours de laquelle il rencontrera le président Vladimir Poutine et le patriarche orthodoxe Kirill de Moscou.
Alors que l’hypothèse d’un voyage papal devrait être évoquée, elle suscite sur place des réactions mitigées.
« Votre pape est le bienvenu ! » À la sortie du service matinal de Saint-Philippe, simple petite église orthodoxe du centre de Moscou, les fidèles hésitent entre enthousiasme et indifférence face aux nouvelles rumeurs sur un hypothétique voyage en Russie du pape François.
Un sujet au cœur de la visite de cinq jours qui débute dimanche 20 août, du cardinal Pietro Parolin, numéro deux du Vatican, reçu par le président Vladimir Poutine, le ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov et, bien sûr, le patriarche Kirill.
« Je ne vois aucune raison de s’opposer à la venue du pape », s’exclame Valentina, 51 ans, habituée de l’église Saint-Philippe. « Nos deux peuples croient en Dieu. Les mariages se multiplient même entre catholiques et orthodoxes. À Moscou, le pape apprendra beaucoup sur nos rites et liturgies », espère-t-elle.

Méfiance à l’égard du Vatican

« Que le pape vienne ! Mais cette visite nous intéresse peu. Cela ne changera rien… », nuance toutefois Viktor, 42 ans, sur le parvis ombragé de Saint-Philippe. Une église et des commentaires parmi bien d’autres à Moscou où, derrière l’indifférence, ressurgissent souvent les vieilles méfiances.
« Les catholiques font de cette possible visite du pape une grande affaire. Si elle a lieu, cela sera un moment historique. Mais rien de plus », prévient ainsi le Père Roman, l’un des jeunes membres du clergé de Saint-Philippe. « N’oublions pas l’histoire ! Les problèmes passés doivent nous rappeler qu’il faut se méfier des initiatives du Vatican : il a longtemps cherché à mettre la main sur la Russie. Non, nous ne tomberons jamais sous le primat de Rome ! Le pape doit le savoir avant de venir ici », insiste ce prêtre, visage souriant mais verbe intransigeant.

600 000 catholiques de Russie

Officiellement, le Patriarcat orthodoxe assure « ne plus avoir de problèmes avec les catholiques » mais, dans les églises à Moscou, de vieux différends religieux reviennent régulièrement dans les discussions. Et, au sein même du clergé orthodoxe, la jalousie vis-à-vis du Vatican s’accompagne encore de soupçons sur les prétendues velléités de prosélytisme catholique.
Pour des raisons politiques et religieuses, les autorités russes n’ont ainsi jamais autorisé Jean-Paul II à venir en Russie pour y voir les 600 000 catholiques, contrariant ses souhaits pourtant maintes fois répétés. Le contexte a toutefois changé. Le pape François est bien vu à Moscou. D’autant plus qu’il n’a jamais rien dit d’irritant contre la politique du Kremlin.
Visiteur régulier au Vatican, Vladimir Poutine profite de chacune de ses rencontres avec des officiels du Saint-Siège pour, en pleines tensions avec l’Union européenne sur l’Ukraine et la Syrie, mettre au contraire en scène son « ouverture » au monde occidental.

Rencontre de Cuba

Sans en être l’initiateur, le président aurait d’ailleurs pleinement participé à l’organisation de la rencontre entre le pape et le patriarche, le 12 février 2016, à Cuba. Le premier sommet de l’histoire entre les deux principaux dirigeants des chrétiens d’Orient et d’Occident séparés depuis le schisme de 1054.
Depuis, la rencontre de Cuba a servi d’accélérateur. « La visite cette semaine de Pietro Parolin s’inscrit dans la normalisation des rapports. Ces derniers mois, les discours du Patriarcat ont d’ailleurs pris un tour plus conciliant avec le Saint-Siège, insistant sur le besoin de dialogue », relève Jean-François Thiry, directeur de la Bibliothèque de l’esprit, rare lieu à Moscou de rencontres œcuméniques entre catholiques et orthodoxes. « Mais les vieilles méfiances, entretenues depuis trente ans, ne vont pas disparaître du jour au lendemain. Depuis la rencontre de Cuba, les plus conservateurs dans le clergé orthodoxe se sont mêmes radicalisés »,s’inquiète-t-il.
Les traditionalistes se focalisent notamment sur les différends historiques en Ukraine où les catholiques sont accusés de faire du prosélytisme. « Ils y jouent un double jeu et veulent étendre leur influence en Russie », soupçonne le Père Vsevolod Chaplin, ex-porte-parole du Patriarcat et influente voix conservatrice. Il le promet : « Si la visite papale se concrétise, voulue par la frange la plus libérale du Patriarcat, il y aura des protestations ! »
BENJAMIN QUÉNELLE (à Moscou)


vendredi 28 avril 2017

Le pape Francois a AlAzhar dénonce la violence perpétrée au nom de Dieu

Discours du pape François à l'université Al-Azhar - La Croix

www.la-croix.com › Religion › Catholicisme › Pape

Le pape François rencontre Ahmad Al-Tayyib, Grand Imam de l'université d'Al-Azhar, au Caire, le vendredi 28 avril 2017. / Gregorio Borgia/AP.

Le pape François en Égypte : « un “non” fort et clair » à la violence ...

www.la-croix.com/.../Pape/Le-pape-Francois-Egypte-fort-clair-violence-religieuse-20..
 - Le pape François prononce un discours au Caire, à la Conférence internationale pour la paix organisée par l'université Al-Azhar, le 28 avril ...

En Egypte, le pape François vient « encourager des fils et des frères ...

www.la-croix.com/.../En-Egypte-pape-Francois-vient-encourager-fils-freres-2017-04-..
.Même si tous les regards sont braqués sur le discours que le pape fera cet après-midi à Al-Azhar, le Vatican ne cesse de le répéter : dans ce ...

REPLAY - Discours du pape François en Égypte à l'université Al-Azhar

https://www.youtube.com/watch?v=GQSBsf0yEVQ
Il y a 3 heures - Ajouté par FRANCE 24
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Le dialogue avec les musulmans au cœur du voyage du pape ...

www.lemonde.fr/.../le-dialogue-avec-les-musulmans-au-c-ur-du-voyage-du-pape-franco...
Lors de l'épisode de 2011, l'université Al-Azhar avait gelé ses relations ... a eu lieu en mai 2016, lorsqu'il avait rendu visite au pape François.

En Egypte, le pape dénonce violences au "nom de Dieu" et populisme ...

www.courrier-picard.fr/.../en-egypte-le-pape-denonce-violences-au-nom-de-dieu-et-p...
Le pape François a dénoncé les violences perpétrées "au nom de Dieu" et ...
Nom", a lancé le pape dans un discours prononcé lors d'une conférence ...
 Il s'est ensuite rendu à l'institution d'Al-Azhar où il a été accueilli par le ...

Exercice de communication pour le pape François avec al-Azhar ...

https://www.lorientlejour.com/.../exercice-de-communication-pour-le-pape-francois-a..
 - Exercice de communication pour le pape François avec al-Azhar ... invité par le cheikh d'al-Azhar dans l'optique d'un discours interreligieux » ...

Discours du pape François à l'université Al-Azhar - LES REPUBLICAINS

www.les-republicains.net/discours-du-pape-francois-a-luniversite-al-azhar/
 - Le pape François a entamé vendredi 28 avril sa première visite en Égypte pour promouvoir » l'unité et » la fraternité entre les musulmans et la ...

Discours du Pape à la Conférence internationale sur la paix - KTO

www.ktotv.com/video/.../discours-du-pape-a-la-conference-internationale-sur-la-paix
 - Discours du Pape François à l'université d'al-Azhar, lors de la Conférence internationale sur la paix. Voyage apostolique du Pape François en ...

mardi 13 décembre 2016

Attentat : le pape François appelle le patriarche de l’Église copte - La Croix

Attentat : le pape François appelle le patriarche de l'Église copte - La Croix

Attentat : le pape François appelle le patriarche de l'Église copte



Le pape reçoit Tawadros II au Vatican (2013)
Le pape reçoit Tawadros II au Vatican (2013) / ANDREAS SOLARO/AFP
« Nous sommes unis par le sang de nos martyrs ». C'est ce qu'a assuré le pape François au patriarche copte orthodoxe Tawadros II au cours d'une conversation téléphonique à la suite de l'attentat perpétré dimanche 11 décembre contre une église contiguë à la cathédrale copte Saint-Marc, siège du Patriarcat.
Dans un communiqué diffusé au lendemain de cette attaque, le Saint-Siège fait état du coup de téléphone du pape, dans la matinée, pour présenter ses « condoléances » au patriarche, à la tête de la plus importante communauté chrétienne du Moyen-Orient, représentant en Égypte plusieurs millions de fidèles. Le pape s'est notamment montré sensible au sort des femmes et des enfants, « qui représentent le nombre le plus important parmi les victimes » et a assuré à son interlocuteur de sa prière au cours de la messe qu'il devait célébrer pour le Vierge de Guadaloupe.
Le patriarche Tawadros II a lui aussi évoqué cet « œcuménisme du sang » dont le pape François lui avait parlé à l'occasion de sa visite au Vatican, en mai 2013 et « promis qu'il transmettrait ses condoléances à toute la communauté ».
Au mois de mai, le pape avait adressé une lettre au patriarche Tawadros II pour saluer la qualité des relations entre coptes et catholiques, après des siècles d'incompréhensions.
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Marie Malzac