Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mardi 28 juin 2016

Liban:Réactions des Pasteurs de l’Eglise catholique après les attentats suicides perpétrés à Qaa

 
Qaa (Agence Fides) – La série de quatre attentats suicides perpétrée à l’aube du 27 juin dans le village libanais de Qaa, habité en majorité par des grecs melkites (catholiques), a fait cinq morts et au moins 15 blessés. Les représentants des institutions et des forces politiques libanaises ont fait part de leur indignation et de leur condamnation alors que des condoléances sont parvenues des Ordinaires des Eglises locales.
S.Exc. Mgr Elias Rahal, Archevêque gréco melkite de Baalbek et originaire de Qaa, a demandé à l’Etat libanais de « prendre ses responsabilités », faisant remarquer qu’autour du village vivent quelques 30.000 réfugiés syriens, desquels aucune institution publique ne s’occupe.
De son côté, S.B. Grégoire III Laham, Patriarche d’Antioche des grecs melkites, s’est déclaré « horrifié » par l’attaque de Qaa et a rendu hommage aux victimes qui appartiennent aux Paroisses de l’Archidiocèse de Baalbek des grecs melkites.
 Le Patriarche d’Antioche des Maronites, S.Em. le Cardinal Boutros Bechara Rai, actuellement en visite pastorale aux Etats-Unis, a souhaité pour sa part que ce « crime sans nom » pousse, lui aussi, les libanais à retrouver l’unité nationale et à la défendre contre les plans des terroristes. (GV) (Agence Fides 28/06/2016)

Actualités – Chrétiens de la Méditerranée

Au moins cinq personnes ont été tuées et 15 autres blessées lundi dans une série d'attentats-suicides perpétrée par des kamikazes dans un village de l'est du Liban, proche de la frontière syrienne.

Une série d'attentats suicide menés par plusieurs kamikazes a coûté la vie à au moins cinq personnes lundi 27 juin dans un village à majorité chrétienne de l'est du Liban, une région troublée en raison de sa proximité avec la Syrie en guerre.
Plus tôt dans la journée, le village avait déjà été la cible d'une série d'attaques menées par quatre kamikazes qui avaient fait cinq morts et 15 blessés.
Quelques heures plus tard, dans la soirée, le village était de nouveau frappé par trois attaques suicide commises par des kamikazes à moto, selon une source sécuritaire. Il y a "de nombreux blessés", a déclaré la Croix-Rouge libanaise à la télévision libanaise LBC.
Ces attaques sont survenues quelques heures après que le groupe État islamique (EI) a revendiqué un attentat suicide perpétré en Jordanie à la frontière syrienne, ayant fait sept morts et 13 blessés mardi.
Attentats simultanés
Les premières attaques du matin se sont produites selon le même mode opératoire : kamikazes et attentats simultanés. Une méthode typique des organisations jihadistes comme l'EI et Al-Qaïda. "Le premier assaillant a frappé à la porte de l'une des maisons, mais face à la méfiance des habitants, il a déclenché sa ceinture explosive", a indiqué une source militaire.
Alertés, les habitants se sont rassemblés sur les lieux, à une centaine de mètres de l'église, et c'est à ce moment là que les trois autres kamikazes sont entrés en action, a-t-elle ajouté. Elle a précisé que chaque ceinture contenait deux kilos d'explosifs et des boulons.
Le maire d'Al-Qaa, Bachir Matar, a indiqué que deux des kamikazes s'étaient fait exploser lorsque "les habitants se sont réunis pour soigner les blessés". "Nous avons poursuivi le quatrième assaillant et tiré sur lui avant qu'il ne se fasse sauter".
"Idéologie terroriste et obscurantiste"
Cette attaque a été condamnée par le mouvement chiite libanais Hezbollah, très présent dans la Bekaa et dont les hommes combattent aux côtés du régime syrien de Bachar al-Assad contre les rebelles et les jihadistes. "Ce crime est un acte de l'idéologie terroriste et obscurantiste qui se répand dans la région et menace le Liban et toutes ses composantes", a déclaré cette organisation.
Pour le Premier ministre libanais Tammam Salam, cette opération montre "les plans funestes visant le Liban et les risques qui menacent le pays". Le chef de l'armée, le général Jean Kahwaji, a de son côté rendu hommage à al-Qaa et aux autres villages frontaliers qui "représentent la première ligne de défense du Liban face au terrorisme".
La coordonnatrice spéciale de l'ONU pour le Liban, Sigrid Kaag, a "condamné" cette attaque et appelé la communauté internationale à "améliorer les capacités de l'armée libanaise face aux défis sécuritaires, dont les menaces terroristes".
Avec AFP

Au moins cinq personnes ont été tuées et 15 autres blessées lundi dans une série d'attentats-suicides perpétrée par des kamikazes dans un village de l'est du Liban, proche de la frontière syrienne.

Une série d'attentats suicide menés par plusieurs kamikazes a coûté la vie à au moins cinq personnes lundi 27 juin dans un village à majorité chrétienne de l'est du Liban, une région troublée en raison de sa proximité avec la Syrie en guerre.
Plus tôt dans la journée, le village avait déjà été la cible d'une série d'attaques menées par quatre kamikazes qui avaient fait cinq morts et 15 blessés.
Quelques heures plus tard, dans la soirée, le village était de nouveau frappé par trois attaques suicide commises par des kamikazes à moto, selon une source sécuritaire. Il y a "de nombreux blessés", a déclaré la Croix-Rouge libanaise à la télévision libanaise LBC.
Ces attaques sont survenues quelques heures après que le groupe État islamique (EI) a revendiqué un attentat suicide perpétré en Jordanie à la frontière syrienne, ayant fait sept morts et 13 blessés mardi.
Attentats simultanés
Les premières attaques du matin se sont produites selon le même mode opératoire : kamikazes et attentats simultanés. Une méthode typique des organisations jihadistes comme l'EI et Al-Qaïda. "Le premier assaillant a frappé à la porte de l'une des maisons, mais face à la méfiance des habitants, il a déclenché sa ceinture explosive", a indiqué une source militaire.
Alertés, les habitants se sont rassemblés sur les lieux, à une centaine de mètres de l'église, et c'est à ce moment là que les trois autres kamikazes sont entrés en action, a-t-elle ajouté. Elle a précisé que chaque ceinture contenait deux kilos d'explosifs et des boulons.
Le maire d'Al-Qaa, Bachir Matar, a indiqué que deux des kamikazes s'étaient fait exploser lorsque "les habitants se sont réunis pour soigner les blessés". "Nous avons poursuivi le quatrième assaillant et tiré sur lui avant qu'il ne se fasse sauter".
"Idéologie terroriste et obscurantiste"
Cette attaque a été condamnée par le mouvement chiite libanais Hezbollah, très présent dans la Bekaa et dont les hommes combattent aux côtés du régime syrien de Bachar al-Assad contre les rebelles et les jihadistes. "Ce crime est un acte de l'idéologie terroriste et obscurantiste qui se répand dans la région et menace le Liban et toutes ses composantes", a déclaré cette organisation.
Pour le Premier ministre libanais Tammam Salam, cette opération montre "les plans funestes visant le Liban et les risques qui menacent le pays". Le chef de l'armée, le général Jean Kahwaji, a de son côté rendu hommage à al-Qaa et aux autres villages frontaliers qui "représentent la première ligne de défense du Liban face au terrorisme".
La coordonnatrice spéciale de l'ONU pour le Liban, Sigrid Kaag, a "condamné" cette attaque et appelé la communauté internationale à "améliorer les capacités de l'armée libanaise face aux défis sécuritaires, dont les menaces terroristes".
Avec AFP

Au moins cinq personnes ont été tuées et 15 autres blessées lundi dans une série d'attentats-suicides perpétrée par des kamikazes dans un village de l'est du Liban, proche de la frontière syrienne.

Une série d'attentats suicide menés par plusieurs kamikazes a coûté la vie à au moins cinq personnes lundi 27 juin dans un village à majorité chrétienne de l'est du Liban, une région troublée en raison de sa proximité avec la Syrie en guerre.
Plus tôt dans la journée, le village avait déjà été la cible d'une série d'attaques menées par quatre kamikazes qui avaient fait cinq morts et 15 blessés.
Quelques heures plus tard, dans la soirée, le village était de nouveau frappé par trois attaques suicide commises par des kamikazes à moto, selon une source sécuritaire. Il y a "de nombreux blessés", a déclaré la Croix-Rouge libanaise à la télévision libanaise LBC.
Ces attaques sont survenues quelques heures après que le groupe État islamique (EI) a revendiqué un attentat suicide perpétré en Jordanie à la frontière syrienne, ayant fait sept morts et 13 blessés mardi.
Attentats simultanés
Les premières attaques du matin se sont produites selon le même mode opératoire : kamikazes et attentats simultanés. Une méthode typique des organisations jihadistes comme l'EI et Al-Qaïda. "Le premier assaillant a frappé à la porte de l'une des maisons, mais face à la méfiance des habitants, il a déclenché sa ceinture explosive", a indiqué une source militaire.
Alertés, les habitants se sont rassemblés sur les lieux, à une centaine de mètres de l'église, et c'est à ce moment là que les trois autres kamikazes sont entrés en action, a-t-elle ajouté. Elle a précisé que chaque ceinture contenait deux kilos d'explosifs et des boulons.
Le maire d'Al-Qaa, Bachir Matar, a indiqué que deux des kamikazes s'étaient fait exploser lorsque "les habitants se sont réunis pour soigner les blessés". "Nous avons poursuivi le quatrième assaillant et tiré sur lui avant qu'il ne se fasse sauter".
"Idéologie terroriste et obscurantiste"
Cette attaque a été condamnée par le mouvement chiite libanais Hezbollah, très présent dans la Bekaa et dont les hommes combattent aux côtés du régime syrien de Bachar al-Assad contre les rebelles et les jihadistes. "Ce crime est un acte de l'idéologie terroriste et obscurantiste qui se répand dans la région et menace le Liban et toutes ses composantes", a déclaré cette organisation.
Pour le Premier ministre libanais Tammam Salam, cette opération montre "les plans funestes visant le Liban et les risques qui menacent le pays". Le chef de l'armée, le général Jean Kahwaji, a de son côté rendu hommage à al-Qaa et aux autres villages frontaliers qui "représentent la première ligne de défense du Liban face au terrorisme".
La coordonnatrice spéciale de l'ONU pour le Liban, Sigrid Kaag, a "condamné" cette attaque et appelé la communauté internationale à "améliorer les capacités de l'armée libanaise face aux défis sécuritaires, dont les menaces terroristes".
Avec AFP

lundi 27 juin 2016

Europe, génocide… les propos du pape à la presse

Interrogé sur les conséquences du Brexit, le pape François a invité à « penser à une autre forme d’Union », critiquant une « Union massive » qui doit « donner plus d’indépendance, plus de liberté aux pays » – sans citer le principe de subsidiarité tiré de la doctrine sociale de l’Église. Le récipiendaire du prix Charlemagne 2016 a conseillé même « une saine désunion ». « Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain », a-t-il toutefois aussi indiqué. Reprenant son propre principe général selon lequel « l’unité est supérieure au conflit », il a ajouté aussitôt : « Mais il existe différentes manières de s’unir. » « Les deux mots-clés pour l’Union doivent être créativité et fécondité », a-t-il résumé.
Le pape François a aussi mis en garde contre une « balkanisation » de l’Europe, citant les tentations de sécession de l’Écosse et de la Catalogne : « Avant d’avancer, il faut étudier de près. » Il a distingué ces questions de l’émancipation des pays colonisés de leur tutelle, comme en Amérique latine.

Génocide arménien

« Je ne connais pas d’autre mot. » Le pape François a justifié d’avoir ajouté le terme de génocide dans son discours au palais présidentiel d’Erevan le 24 juin, rappelant qu’il l’avait déjà employé l’année dernière. « Quand j’ai entendu le ton du président (arménien, NDLR), Ayant déjà utilisé ce mot au Vatican, c’eût été étrange de ne pas le dire ici », a-t-il expliqué, précisant qu’il n’a pas voulu « être offensif mais objectif » alors qu’Ankara a regretté les propos « très malheureux » du pape. Il a reconnu que le mot « génocide » avait une définition juridique précise et pouvait donc avoir aussi une certaine « technicité ».

Homosexuels

Interrogé sur une récente proposition du cardinal allemand, Reinhard Marx, que l’Église catholique demande pardon pour sa discrimination envers les personnes homosexuelles, le pape François a répondu être d’accord mais en ajoutant qu’il existe aussi « tant de sujets sur lesquels l’Église, la communauté chrétienne, devraient demander pardon », énumérant les manquements envers les pauvres ou les enfants exploités, entre autres. « Les chrétiens doivent demander pardon pour tant de choses », a-t-il insisté comme pour faire valoir que la discrimination envers les homosexuels était une question parmi d’autres. « Il y a des traditions dans des pays, avec des cultures, qui ont une mentalité différente sur cette question », a-t-il aussi mis en avant, estimant parfois excessive des manifestations politiques.
Sur l’homophobie, s’appuyant sur le catéchisme de l’Église, il a répété qu’il ne faut « discriminer personne, l’accompagner pastoralement ». « Les personnes qui sont de bonne volonté et qui cherchent Dieu, qui sommes-nous pour les juger ? », a-t-il demandé, reprenant une formule employée lors de sa première conférence de presse, en juillet 2013.

Diaconesses

Le pape a confié qu’il avait été irrité que la presse annonce d’emblée que les femmes allaient pouvoir devenir diacres quand lui n’avait fait que donner son accord pour la mise sur pied d’une commission qui étudiera le rôle des femmes diacres dans les premiers siècles de l’Église : « J’ai été surpris des nouvelles dans la presse. » Il a indiqué avoir demandé au préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Gerhard Müller, d’établir une liste de noms pour cette commission, qui est maintenant sur son bureau.
Il a rappelé par ailleurs l’existence dorénavant d’une commission de femmes théologiennes. « Savoir ce que pensent les femmes importe plus que leur fonction, a-t-il estimé. Les femmes pensent différemment. Il faut les écouter avant chaque décision. »

Benoît XVI

« Il n’y a qu’un pape. » Alors que le secrétaire privé de Benoît XVI, Mgr Georg Gänswein, avait récemment distingué un double exercice du ministère pétrinien, actif d’une part avec le pape François, contemplatif d’autre part avec Benoît XVI, François a corrigé : « Il n’y a pas de deuxième pape. »
Sébastien Maillard (à bord du vol papal), le 26/06/2016 
Dans le vol retour d’Arménie, le 26 juin, le pape François s’est justifié sur l’emploi du mot génocide en Arménie. Il a commenté l’actualité du Brexit, mettant en garde le continent contre une « balkanisation » et demandant « une nouvelle forme d’Union », conseillant même « une saine désunion ».
Répondant aussi aux questions sur l’Église, il a reproché aux médias leur précipitation à propos des femmes diaconesses et rappelé, tout en rendant hommage à Benoît XVI, qu’« il y a un seul pape ». Sur l’homophobie, il a estimé que l’Église pouvait demander pardon comme sur de nombreux autres sujets
Rappelant que Joseph Ratzinger fêtera le 28 juin ses 65 ans de sacerdoce, son successeur a rappelé toute son affection et admiration pour celui à qui il rend visite et qu’il appelle : « C’est une grâce d’avoir à la maison le grand-père sage. » Il a raconté que des cardinaux étaient venus se plaindre une fois auprès du pape émérite – ce qui de fait s’est produit durant le premier synode – et que Benoît XVI « les avait chassés, avec son style à lui ».
Comme en d’autres occasions, il a remercié Benoît XVI d’avoir « ouvert la porte » par sa renonciation historique, instituant ainsi les papes émérites. « Il pourra y en avoir deux ou trois », a-t-il ajouté.
Répondant debout, de manière improvisée, aux questions des journalistes, comme à son habitude à chaque retour de voyage, le pape François a aussi abordé les 500 ans de la réforme de Luther, le concile panorthodoxe qui s’achevait en Crète et son déplacement en Azerbaïdjan en septembre prochain.
Sébastien Maillard (à bord du vol papal)
http://www.la-croix.com/Religion/Pape/Europe-genocide-les-propos-du-pape-a-la-presse-2016-06-26-1200771681

Du génocide à la réconciliation, la voie du pape pour l’Arménie

https://mail.google.com/mail/ca/u/0/#inbox/155927023e8b0b1c

LUNDI 27 JUIN 2016
VATICAN
Le pape François a visité les lieux de mémoire arméniens, en particulier du génocide, voulant faire du rappel de cette tragédie une « source de paix et d’avenir ». Aux côtés de l’Église apostolique arménienne, ...
 
 
Dans le vol retour d’Arménie, le 26 juin, le pape François s’est justifié sur l’emploi du mot génocide en Arménie Il a commenté l’actualité du Brexit, mettant en garde a ...
 
La Documentation catholique
Le 26 juin 2016, au cours de son voyage apostolique en Arménie, le pape François a signé avec le catholicos Karekin II, patriarche suprême de tous les Arméniens, une ...

Rahi: les Etats Unis peuvent contribuer à écarter le Liban des conflits régionaux - iloubnan.info

Rahi: les Etats Unis peuvent contribuer à écarter le Liban des conflits régionaux - iloubnan.info
27/6/2016

Rahi: les Etats Unis peuvent contribuer à écarter le Liban des conflits régionaux

Le patriarche maronite, Bechara Boutros Rahi, s'est exprimé samedi durant une messe à Buffalo, aux Etats-Unis, durant laquelle il a regretté "la situation de guerre, de haine et de destruction au Moyen-Orient." 

Durant sa visite pastorale, le prélat maronite a été reçu par la diaspora libanaise, en présence de plusieurs membres du Senat. Durant son allocution, il a souligné l'importance de la "coexistence".

"La guerre au Moyen-Orient est un danger qui menace notre identité du Levant, mais également en tant que chrétiens et Libanais,"  a-t-il dit, exprimant sa préoccupation quant à la montée des extremes dans la région. 

Le chef de l'Eglise maronite aussi rappelé le fardeau qu'assume le Liban en face de l'afflux de réfugiés syriens. 

Appelant la communauté internationale à se mobiliser pour mettre un terme à la guerre en Syrie et trouver une solution à la cause palestinienne, il a conclu: "Washington est capable de contribuer à écarter le Liban des conflits du voisinage," tout en s'exprimant en faveur d'une entente irano-saoudienne pour libérer le pays du Cèdre des répercussions des tensions entre les deux pays.



JTK

Le Père Lombardi : "le Pape ne fait pas de croisade" - Radio Vatican

Le Père Lombardi : "le Pape ne fait pas de croisade" - Radio Vatican

Le Père Lombardi : "le Pape ne fait pas de croisade"

Le père Federico Lombardi, porte-parole du Saint-Siège - AP

(RV) « Le Pape ne fait pas de croisades » : déclaration du père Federico Lombardi, lors d'une conférence de presse ce dimanche 26 juin, à Yerevan. Le porte-parole du Saint-Siège réagissait ainsi aux accusations du gouvernement turc, après que le Pape a parlé de « génocide » pour parler des massacres de masse commis par l'Empire ottoman en 1915. « Des propos malheureux », selon le vice-Premier ministre turc, y voyant « une mentalité de croisés ».

Des accusations que réfute le père Lombardi. « Si l'on écoute le Pape,  il n'y a rien (dans ses propos) qui évoque un esprit de croisade. Sa volonté est de construire des ponts au lieu de murs. Son intention réelle est de construire les fondations pour la paix et la réconciliation », a affirmé le directeur du bureau de presse du Saint-Siège, qui a insisté : « François a prié pour la réconciliation de tous, n'a pas prononcé un mot contre le peuple turc. Le Pape ne fait pas de croisades, ne cherche pas à organiser de guerres ».

Lors de sa rencontre avec les autorités arméniennes, vendredi 24 juin, le Pape avait évoqué le « Grand Mal » de 1915, parlant d'une « tragédie », d'un « génocide » rendu possible par « d'aberrantes motivations raciales, idéologiques ou religieuses, qui ont enténébré l'esprit des bourreaux au point qu'ils se sont fixé le dessein d'anéantir des peuples entiers ».

Lors la messe solennelle célébrée le 12 juin 2015, en la Basilique Saint-Pierre, à la mémoire des victimes arméniennes du « Metz Yeghern », le Pape François, citant saint Jean-Paul II, avait déjà parlé de « génocide » pour désigner les massacres commis en 1915. La réaction turque avait été immédiate : Ankara avait ainsi rappelé son ambassadeur près le Saint-Siège pendant près d'une année.

(MA avec AFP)



JTK