Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

lundi 31 octobre 2016

Jérusalem : que recèle le tombeau du Christ ? - le Parisien

Jérusalem : que recèle le tombeau du Christ ? - le Parisien

Jérusalem : que recèle le tombeau du Christ ?

Un lit funéraire taillé dans le roc au cœur d'une ancienne carrière de pierre désaffectée. Il y a mille sept cents ans, l'empereur Constantin fait isoler cette tombe, vénérée depuis trois siècles par les descendants des apôtres qui y voient le tombeau de Jésus de Nazareth. L'empereur y édifie une église destinée à glorifier la mort et la résurrection du Christ. Deux millions de pèlerins poussent chaque année les portes de l'église du Saint-Sépulcre à Jérusalem. Et pour la première fois depuis deux siècles, la tombe de Jésus vient d'être ouverte, à la faveur de travaux de rénovation.

« Si l'on n'a pas la certitude à 100 % que ce soit son tombeau, c'est un endroit fondateur pour nous », confie Erwan, fervent catholique. Si elle suscite autant d'intérêt parmi les chrétiens, c'est que, selon le magazine « National Geographic », qui lui a consacré un article, la mise au jour du lit funéraire « va fournir aux chercheurs une occasion sans précédent d'étudier la surface d'origine de ce qui est considéré comme le site le plus sacré du christianisme ».

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Les différentes communautés chrétiennes ont mis leurs différends de côté

« Il n'y aura jamais de preuve scientifique de la résurrection de Jésus car cela appartient au registre de la foi, explique l'historien des religions Jean-François Colosimo. Mais peut-être que des analyses radiographiques et de datation permettront de savoir à quelle période précise cette pierre a été taillée et s'il s'agit vraisemblablement du lieu identifié comme étant celui où le corps du Christ a été posé après sa mort. »

VIDEO. Ils ouvrent le tombeau de Jésus-Christ pour la première fois depuis des siècles (National Geographic)

Ces travaux sont financés par les trois principales confessions (Grecs orthodoxes, franciscains et Arméniens) qui gèrent le Saint-Sépulcre. Au total, six communautés chrétiennes y cohabitent. « Ce qui donne lieu à de fréquentes querelles à l'intérieur à coups d'encensoir et de chandelier, explique Jean-François Colosimo. Le fait qu'ils aient mis de côté leurs différends pour autoriser cette restauration est en soi un petit miracle et un symbole fort. Dans cette période où l'on assiste à l'exode des chrétiens d'Orient, devenus la cible de Daech, ils ont pris conscience que la présence chrétienne à Jérusalem est devenue un enjeu majeur. »

« Valider si c'est le bon endroit »

Installée depuis onze ans à Jérusalem, Marie-Armelle Beaulieu, rédactrice en chef de « Terre Sainte Magazine », a pu voir la tombe de Jésus.

Pourquoi en est-on venu à ouvrir le tombeau de Jésus ?

Marie-Armelle Beaulieu. Parce que l'édicule, la petite structure en marbre qui l'enserre, est très dégradé. Il avait subi en 1927 un tremblement de terre et les autorités britanniques avaient déjà, à l'époque, demandé aux Eglises de le restaurer. Aujourd'hui, à cause du taux d'humidité élevé dans le Saint-Sépulcre et des dégagements de gaz carbonique liés à l'afflux de visiteurs (NDLR : 2 millions chaque année), les experts craignaient que la pierre sur laquelle le corps du Christ a été posé ne s'effrite et c'est pourquoi il fallait ouvrir le tombeau pour vérifier son état.

Avez-vous pu le voir ?

J'ai eu cette chance, grâce à un moine grec orthodoxe qui m'a invitée. Voir ce rocher de ses yeux, c'est bouleversant. On est dans le lieu le plus sacré du monde chrétien, à l'endroit où Jésus a ressuscité et vaincu la mort. En termes de symbole, c'est comme un spationaute qui, après vingt ans d'attente, est enfin envoyé dans les étoiles.

Qu'est-ce que les archéologues espèrent trouver ?

Cette question est si cruciale et sensible que le patriarche orthodoxe, commanditaire de ces travaux, a déclaré en mai dernier que ce tombeau n'était pas un édifice archéologique et que ces pierres étaient plus que des pierres. Mais j'ai du mal à croire que l'on mobilise une trentaine de départements d'une université technique d'Athènes pour se contenter de consolider un bâtiment. En 324, quand l'évêque de Jérusalem a identifié ce tombeau comme étant celui de Jésus, aucun des témoins oculaires de l'époque n'a expliqué comment l'évêque était certain qu'il s'agissait bien du lit funéraire du Christ. Un scientifique britannique suppose qu'il y avait des graffitis dessus. Et au XVIe siècle, des religieux y auraient aperçu des morceaux de fresques. Cela fait 1 700 ans que les chrétiens viennent se recueillir sur cette tombe. Et c'est la première fois que la science, grâce aux techniques modernes, va peut-être pouvoir valider si c'est le bon endroit ou pas.

samedi 29 octobre 2016

28/102016/ رئيس أساقفة الكلدان: “توجد دعوة للعنف في القرآن وهذا الأمر يجب تسويته” – ZENIT – Arabic

رئيس أساقفة الكلدان: "توجد دعوة للعنف في القرآن وهذا الأمر يجب تسويته" – ZENIT – Arabic
رئيس أساقفة الكلدان: "توجد دعوة للعنف في القرآن وهذا الأمر يجب تسويته"
Mons. Warda archbishop of Erbil in the Kurdistan in Irak

كان لرئيس أساقفة الكلدان دورًا بالغ الأهمية منذ عامين حتى اليوم في تأمين الحاجات الإنسانية والروحية للجماعة المنفية يحثّ بعدم طلي صورة العراق بالأحمر وقال رئيس أساقفة إربيل العاصمة الكردية بشار ورده للوكالة الكاثوليكية عون الكنيسة المتألّمة بإنّه بالرغم من أنّ الموصل قد تحررت من أيدي تنظيم الدولة الإسلامية إلاّ أنه لا يزال الخطر يحدق بالأقليات المسيحية إذا قرروا العودة إلى ديارهم.

وشدد رئيس الأساقفة بأنه حتى الآن ما من خطة ملموسة لحماية المسيحيين والأقليات الدينية الأخرى عند عودتهم إلى الموصل وإلى سهل نينوى مشيرًا إلى أنّ الأمر سيتطلّب سنة على الأقلّ قبل أن يصبح ممكنًا للسكان أن يعودوا إلى ديارهم.

في الوقت ذاته، يتابع رئيس الأساقفة الذي كان ضيف الكاردينال تيموثي دولان في نيويورك بالاهتمام بالقطيع في إربيل وهذا يعني بعبارات أخرى أنّه يقوم بالمستحيل ليجمع التبرّعات حتى تستطيع العائلات أن تدفع إيجار منزلها وأن تكون بيوتها مجهّزة بالتدفئة مؤمّنين لهم الطعام وبأن تتابع المدارس عملها. في السنتين الفائتتين، استطاع رئيس أساقفة إربيل أن يجمع 31 مليون دولار من عون الكنيسة المتألّمة وتلقّى دعمًا من حوالى 16 منظّمة مسيحية من كل أنحاء العالم.

وعلى عكس بعض التقارير الصادرة، يشدد رئيس الأساقفة على أنّ 80 في المئة من السكان هم تحت رعايته ويأملون بأن يبقوا في العراق. إنّما أضاف "بأنه بالرغم من أنّ العدد تراجع إلى 10 آلاف عائلة" أو تراجع عدد السكان المحليّ بحوالى 60 ألف شخص من أصل 250 ألف مسيحي إلاّ أنّه "لا يزال يوجد مسيحيين في العراق".

شدد رئيس الأساقفة ورده على أنّ المسيحيين يتوقون لأن يبقوا في العراق وهو لا يتحدّث عمّن يعجزون عن تكبّد تكاليف المغادرة بل على العكس، هو يذكر عددًا كبيرًا من العائلات الكبيرة والمهمّة التي تعزم على البقاء في العراق أكان في كردستان أم العراق نفسه. لقد بدأ عدد كبير منهم بإنشاء المصالح الناجحة في إربيل. وكعلامة واضحة عن الثقة بمستقبل الكنيسة المحلية، أسس رئيس الأساقفة جامعة كاثوليكية في إربيل.

ثم قال رئيس الأساقفة بإنّ العائق الأكبر أمام تأمين الحماية للمسيحيين على المدى البعيد وغيرها من الأقليات الأخرى هو التطرّف الإسلامي. وأوضح: "الإسلام بحاجة إلى الإصلاح فحتى المسيحيين اقترفوا العنف نتيجة سوء فهم الكتاب المقدس. توجد دعوة للعنف في القرآن وهذا الأمر يجب تسويته". وتابع: "إنها مهمّة القادة المسلمين الشجعان وربما، أقول ربما، يمكن للمسيحيين أن يساعدوهم في ذلك". بالطبع إنّ دراسة القرآن والتقليد الإسلامي سيتوفّر في الجامعة الكاثوليكية الجديدة في إربيل.

IRAQ - Visite du Patriarche de Babylone des Chaldéens dans les villes libérées de la plaine de Ninive, « notre Terre Sainte


Objet: [Agence Fides] Newsletter Fides del 27-10-2016


Qaraqosh (Agence Fides) – Le Patriarche de Babylone des Chaldéens, S.B. Louis Raphaël I Sako, accompagné par l'Evêque auxiliaire, S.Exc. Mgr Basel Salim Yaldo, a visité cinq villes et villages de la plaine de Ninive déjà libérés dans le cadre des opérations militaires concertées visant à reconquérir Mossoul, la ville du nord de l'Irak devenue en juin 2014 une place forte des djihadistes du prétendu « Etat islamique ». La visite patriarcale a concerné les villes de Bartella, Karmles, Qaraqosh, Teleskof, Baqofa et Batnaya, dont les habitants, presque tous chrétiens, avaient fui face à l'avancée des milices djihadistes, vivant encore en grande partie en évacués au Kurdistan irakien.
Au cours de la visite – indiquent les sources du Patriarcat, consultées par l'Agence Fides – le Patriarche a rencontré les responsables des forces armées irakiennes et des milices kurdes opérant dans le cadre de l'offensive sur Mossoul. Il a également pu visiter un certain nombre d'églises des différentes villes, constatant ainsi personnellement les dévastations perpétrées au cours de l'occupation djihadiste, y compris les tunnels et abris souterrains creusés dans les édifices de culte chrétiens qui avaient été choisis comme bases logistiques par les djihadistes du prétendu « Etat islamique ». Certaines zones des villes visitées sont fermées à la circulation à cause des mines disséminées par les djihadistes avant leur retraite.
Dans chaque église visitée, le Patriarche a récité une prière pour demander le retour de la paix et de la stabilité dans l'ensemble de la région. Au travers de sa visite, le Patriarche de Babylone des Chaldéens a surtout voulu rappeler que les villes libérées avaient été, par le passé, habitées par des chrétiens, souhaitant que débute rapidement le retour des baptisés dans les centres habités de la plaine de Ninive, qualifiés par le Patriarche de « notre Terre Sainte ». S.B. Louis Raphaël I Sako a également relancé la proposition de proclamer 2017 Année de la paix en Irak, une année promue et soutenue par les Eglises et communautés chrétiennes au travers de moments de prière œcuménique et d'initiatives ecclésiales et culturelles partagées, afin d'alimenter, au profit de l'ensemble du peuple irakien, la « culture de la paix et de la coexistence » au sein du pays, martyrisé par les conflits sectaires. (GV) (Agence Fides 27/10/2016

vendredi 28 octobre 2016

Au Liban, le décès du P. René Chamussy, ancien recteur de l’université jésuite de Beyrouth - La Croix

Au Liban, le décès du P. René Chamussy, ancien recteur de l'université jésuite de Beyrouth - La Croix

Au Liban, le décès du P. René Chamussy, ancien recteur de l'université jésuite de Beyrouth

« L'Université Saint-Joseph (USJ) a le regret d'annoncer le rappel à Dieu du P. René Chamussy, recteur émérite, ce jeudi 27 octobre », peut-on lire sur le site de l'USJ.

Né le 15 décembre 1936 à Lyon (Rhône), René Chamussy était entré dans la Compagnie de Jésus à l'âge de 20 ans. Après un premier séjour au Liban entre 1960 et 1962, il s'y était installé définitivement à partir de 1969 et avait acquis la nationalité libanaise en 2012.

« Après avoir enseigné quelques années au Collège Notre-Dame de Jamhour, il met ses compétences au service de l'Université Saint-Joseph à partir de 1977 », peut-on lire sur le site de l'USJ. Il y occupe différents postes : directeur de l'Institut de langues et de traduction (ILT), directeur de l'École de traducteurs et d'interprètes de Beyrouth (ETIB), doyen de la Faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH), vice-recteur aux ressources humaines…

La Société recherche et développement

Il occupe le poste de recteur de l'Université Saint-Joseph entre 2003 et 2012, avant de devenir recteur émérite de l'USJ, membre du conseil stratégique de l'université, et président de la Société recherche et développement, qui gère une partie du patrimoine de l'Université Saint-Joseph, poste qu'il a conservé jusqu'à son décès.

« L'Université Saint-Joseph gardera dans sa mémoire le souvenir d'un Père Recteur affable et engagé pour le Liban et pour une éducation de qualité », peut-on lire sur le site de l'USJ. « À toute la communauté universitaire, à ses amis si nombreux au Liban, en France et dans le monde, à ses parents et proches à Lyon et en France, à la Compagnie de Jésus et aux jésuites du Liban », le P. Salim Daccache recteur de l'USJ, exprime ses condoléances cordiales, « priant le Seigneur pour qu'Il l'accueille dans sa maison de l'Amour Éternel ».

> À lire : Au Liban, le rôle essentiel des universités catholiques

Le P. Chamussy avait publié de nombreux articles : dans les revues « Études » (Paris), « Civilita Cattolica » (Rome), « Travaux et Jours » (Beyrouth), « The Month » (Londres)…

Décoré par le roi d'Espagne

Le jésuite avait obtenu le prix de l'Association France-Liban en 1982 pour son livre « Chronique d'une guerre : Le Liban, 1975-1977 ». Il était titulaire de l'Ordre national du mérite (2001) et de la Légion d'Honneur (2007), ainsi que de l'Ordre du mérite civil décerné par le roi d'Espagne (2012).

Ses funérailles auront lieu samedi 29 octobre à 15 heures, en l'église Saint-Joseph des jésuites à Achrafieh, le quartier chrétien de Beyrouth.

Claire Lesegretain



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LIBAN - Félicitations du Patriarche d’Antioche des Maronites à la veille d’une élection présidentielle au résultat presque annoncé

 
Beyrouth (Agence Fides) – Les rues de Beyrouth sont déjà pleines d’affiches et de photographies à l’effigie du Général (2S) Michel Aoun, le responsable du Mouvement patriotique libre qui se prépare à devenir le nouveau Président de la République libanaise. Sauf improbable surprise de dernière minute, le Parlement libanais devrait élire le Général lors du prochain vote pour l’élection du Président, prévu au cours de la séance du 31 octobre à 11.00 locales. « Les préparatifs – indique à l’Agence Fides le Père Rouphael Zgheib, Directeur national des Œuvres pontificales missionnaires du Liban – sont en cours également à la Baabda, le palais présidentiel qui s’apprête à recevoir un nouveau locataire et où l’on se prépare aussi à accueillir les moyens de communication du monde entier pour le début du nouveau mandat présidentiel. La seule inconnue, avec quelques polémiques résiduelles, est liée à l’ampleur du consensus dont bénéficiera le Général. Il faudra en effet voir s’il sera élu dès le premier tour, dans le cadre duquel sont nécessaires les deux tiers des voix, ou au second tour, lorsque lui suffira la majorité absolue.
L’élection annoncée du Général mettrait fin à plus de deux ans et demi de vacances de la Présidence, due aux veto croisés et aux boycotts réciproques des coalitions qui dominaient la scène politique libanaise. La fin de la paralysie est due à la convergence transversale autour de la candidature du Général des partis maronites, chiites et sunnites les plus influents. Le responsable du Mouvement patriotique libre, principal parti politique maronite, sera appuyé par les maronites du parti anciennement rival des Forces libanaises, par les chiites du Hezbollah et par les sunnites du mouvement Avenir de Saad Hariri.
Le soutien accordé par ce dernier parti – formation sunnite en contact avec l’Arabie Saoudite – à son ancien adversaire politique, le Général (2S) Aoun, a déplacé l’aiguille de la balance, ouvrant la voie à la fin de la paralysie institutionnelle libanaise. Demeurent opposés au « grand compromis » des partis mineurs tels que la formation chiite Amal – à laquelle appartient le Président du Parlement, Nabih Berri – et le parti maronite Marada, dont fait partie Suleiman Franjieh, lui aussi candidat à la Présidence de la République.
Le délicat système politique libanais prévoit que le poste de Chef de l’Etat doit revenir à un chrétien maronite. Au plan géopolitique, l’élection désormais imminente du Général est vue comme un signal de la perte d’influence de l’Arabie saoudite au Proche-Orient.
Au cours de la soirée d’hier, à l’occasion d’une réception organisée au Casino du Liban par le Centre catholique d’information, le Patriarche d’Antioche des Maronites, S.Em. le Cardinal Bechara Rai, a exprimé ses félicitations pour la prochaine élection d’un « Président fort ». Le Patriarche a également eu des paroles d’éloge à l’égard de l’ancien Premier Ministre, Saad Hariri, soulignant que le choix fait par ce dernier a sauvé le Liban du risque de tomber dans un gouffre. « Le Cardinal – explique à l’Agence Fides le Père Rouphael Zgheib – a toujours insisté sur l’urgence de mettre fin à la vacance de la Présidence, qui qu’ait été le candidat en mesure de recueillir les suffrages nécessaires, dans la mesure où il s’agissait de la seule solution pour faire sortir l’ensemble des institutions de la paralysie et recommencer à fonctionner selon ce qui est prévu par la Constitution ». (GV) (Agence Fides 28/10/2016)

lundi 24 octobre 2016

Les cloches ont résonné dans la Plaine de Ninive


De façon hautement symbolique, les cloches de l’église de Bartella, ville chrétienne en partie reprise aux djihadistes par la coalition anti-Daech, ont résonné pour la première fois en deux ans, alors qu’est en cours depuis une semaine la reconquête de la Plaine de Ninive.

Visiblement très émus, des hommes des Forces de la plaine de Ninive, une « milice » chrétienne engagée contre Daech, hissent une croix en bois qu’ils viennent de confectionner sur le toit d’une église de Bartella, petite ville partiellement libérée par les troupes irakiennes à une vingtaine de kilomètres de Mossoul.
Plus de deux ans après la prise de la Plaine de Ninive par les djihadistes de l’État islamique, les forces de la coalition, à la reconquête de ce territoire, sont entrées dans plusieurs localités chrétiennes de cette région du nord de l’Irak. Pour la première fois depuis, les cloches d’une église sonnent à toute volée
Les images, diffusées par les journaux télévisés et sur les réseaux sociaux dès samedi 22 octobre, ont une très forte valeur symbolique. Sur une vidéo, on voit notamment un prêtre en train de le faire avec conviction circule désormais sur les réseaux sociaux. Des soldats tirant énergiquement sur la corde du clocher ont également été enregistrés.

Donner des gages de confiance entre communautés

Alors que les troupes d’élite pénétraient dans la ville, c’est un des premiers gestes qui a été posé, même s’il semble difficile de savoir quand et qui a fait sonner les cloches en premier. Dans la bataille de reconquête, les Irakiens veulent en tout cas donner des gages de confiance entre communautés et jouent sur les symboles chiites et chrétiens, deux minorités durement éprouvées sous le joug de l’État islamique.
Sur des vidéos, on peut également voir le prêtre de la paroisse entrer et constater le saccage – mais pas la destruction – des lieux et recueillir des bibles et livres religieux épars sur le sol. Une photo le montre aussi en train d’embrasser le front d’un milicien. Sur un enregistrement, on peut observer un petit groupe d’hommes à genoux devant l’autel en train de réciter à voix forte en arabe le « Notre Père » et le « Je vous salue Marie ».

« Maintenir le moral des troupes »

Pourtant, rien est encore joué. Pour l’heure, des combats auront encore lieu dans cette localité qui comptait autrefois 27 000 habitants, alors que sur place, la prudence semble de mise.
Le son des cloches se veut un encouragement, pour « maintenir le moral des troupes » dans la difficile bataille engagée il y a une semaine pour reprendre la région, estiment les observateurs.
À Erbil, où sont réfugiées de nombreuses personnes originaires de Mossoul et de ses environs, la joie est immense, en dépit des incertitudes et de la violence des combats à venir.
Marie Malzac (avec Jérémy André)

http://www.la-croix.com/Religion/Monde/Les-cloches-ont-resonne-dans-la-Plaine-de-Ninive-2016-10-23-1200798275?utm_source=Newsletter&utm_medium=e-mail&utm_content=20161024&utm_campaign=newsletter__crx_urbi&utm_term=417945&PMID=bb494601670887f92d5d4c8bfcd0ef06

dimanche 9 octobre 2016

Les évêques des Églises orientales soucieux de l’accompagnement des chrétiens d’Orient en Occident


La Croix -Claire Lesegretain, le 24/10/2016 à 15h38

Réunis à Fatima du 20 au 23 octobre, les évêques catholiques orientaux d’Europe ont réfléchi sur les défis posés par l’accompagnement pastoral des milliers de chrétiens d’Orient qui émigrent vers l’Occident et qui sont souvent dépourvus de pasteurs.

« J’étais étranger et vous m’avez accueilli. » C’est par ce verset évangélique que les évêques des Églises orientales catholiques en Europe, réunis à Fatima (Portugal) du 20 au 23 octobre pour leur rencontre annuelle, commencent leur message de conclusion.
Cette rencontre, avec des représentants de conférences épiscopales de France, d’Allemagne, d’Italie et du Portugal, portait sur « le soin pastoral des migrants catholiques orientaux dans les pays de l’Europe occidentale ».
Dans leur message conclusif, les évêques commencent par rappeler que « Jésus-Christ a personnellement vécu l’expérience déchirante de ceux qui sont contraints de quitter leur pays d’origine à la recherche de nouveaux horizons ».

Une opportunité pour l’Église

Pour ces évêques orientaux en Europe, « le phénomène migratoire actuel est une opportunité pour l’Église, car il ouvre au don de l’accueil. L’Église n’est pas une réalité repliée sur elle-même, mais est constamment ouverte à la dynamique missionnaire et œcuménique. »
Ils remercient leurs confrères évêques de l’Église latine « qui apprécient les traditions orientales auxquelles nos fidèles appartiennent » et pour leur attention à « faire en sorte que nos fidèles puissent compter sur un soin pastoral selon leur rite d’appartenance ». Cette attention passe souvent par des« créations d’aumôneries et même de paroisses », afin de répondre au besoin de structures ecclésiales dans les pays où ces fidèles s’installent.

Formation et sensibilisation du clergé latin

Les évêques catholiques orientaux d’Europe disent également leur « attention particulière aux familles qui sont séparées en raison de la migration », ainsi que leur proximité à l’égard « des personnes les plus vulnérables et isolées, afin qu’elles ne tombent pas dans le piège de la traite des êtres humains ».
Ils s’engagent à « promouvoir avec enthousiasme la transmission de la foi aux jeunes et aux enfants ». Surtout, ils affirment leur « disponibilité » et leur « désir »de coopérer plus étroitement avec les évêques latins pour fournir un accompagnement pastoral approprié aux fidèles qui se trouvent dans leur juridiction, ainsi que pour « soutenir la formation et la sensibilisation du clergé latin à l’égard des traditions orientales ».

L’intégration, et non pas l’assimilation

Conscients que les traditions orientales doivent, elles aussi, « faire face au grand défi de la sécularisation », les évêques orientaux souhaitent que « l’on trouve les moyens les plus appropriés pour un meilleur partage des activités et des structures pastorales » et rappellent que cet accompagnement pastoral des fidèles « se fonde sur le principe de l’intégration, et non pas sur celui de l’assimilation ».
« Nous tenons à ce que nos fidèles, organisés dans leurs centres pastoraux, soient bien intégrés dans l’Église locale du pays d’accueil, certains que les traditions chrétiennes orientales sont un don même pour les communautés latines, écrivent-ils. C’est seulement par l’intégration que l’on pourra partager la richesse de nos traditions et témoigner ensemble que l’Église catholique est l’unité de la foi dans la diversité des traditions. »
Claire Lesegretain


http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Monde/Les-eveques-des-Eglises-orientales-soucieux-de-l-accompagnement-des-chretiens-d-Orient-en-Occident-2016-10-24-1200798476?utm_source=Newsletter&utm_medium=e-mail&utm_content=20161024&utm_campaign=newsletter__crx_urbi&utm_term=417945&PMID=bb494601670887f92d5d4c8bfcd0ef06

Ali Hassan Khalil chez Raï : Nous ferons savoir qui est notre candidat en temps voulu - L'Orient-Le Jour

Ali Hassan Khalil chez Raï : Nous ferons savoir qui est notre candidat en temps voulu - L'Orient-Le Jour

Ali Hassan Khalil chez Raï : Nous ferons savoir qui est notre candidat en temps voulu

Dépêché par le président de la Chambre, Nabih Berry, le ministre des Finances a été reçu hier à Bkerké afin de détendre les rapports entre Aïn el-Tiné et le patriarcat.
Les relations entre Bkerké et Aïn el-Tiné sont redevenues normales après le bref échange aigre-doux du début de la semaine entre les deux parties au sujet de la présidentielle et du « package-deal ». Hier, le président de la Chambre, Nabih Berry, a dépêché auprès du patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, son conseiller politique, le ministre des Finances Ali Hassan Khalil, qui s'est employé à mettre en relief la convergence de vues entre les deux autorités maronite et chiite.
« Le patriarche et nous, nous jugeons extrêmement important qu'un président soit élu, a déclaré Hassan Khalil à sa sortie de Bkerké. Nous avons discuté des détails en rapport avec cette échéance. Nous sommes d'accord sur la plupart des points liés à ce dossier et à d'autres. Je n'ai pas eu le sentiment de divergences entre nous », a affirmé Hassan Khalil, avant de souligner l'attachement de M. Berry à une entente avec le patriarcat et de réaffirmer que le communiqué des évêques maronites, mercredi, « correspond à ses orientations ».
Mercredi, les évêques maronites avaient affirmé leur soutien à l'élection d'un président « sans que des conditions préalables ne lui soient imposées », en allusion au package-deal proposé par Nabih Berry et qui avait été vivement critiqué, dimanche, par le patriarche dans son homélie. Le président de la Chambre avait réagi vertement aux propos de Mgr Raï, lundi, avant d'exprimer, trois jours plus tard, son appui au communiqué des évêques qui ne faisait pourtant que confirmer le discours du chef de l'Église maronite.
Interrogé au sujet de l'opposition de Nabih Berry à l'élection du chef du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme, Michel Aoun, à la tête de l'État, M. Hassan Khalil a répondu : « Le président de la Chambre ne s'est pas encore prononcé définitivement. Nous n'avons aucun problème personnel avec qui que ce soit. » Il a ensuite insisté sur le fait que le package-deal proposé « ne limite pas la marge de manœuvre du président et ne porte pas atteinte à ses prérogatives ». « Nous sommes contre tout ce qui peut limiter les prérogatives du président et nous partageons le point de vue de Bkerké à ce sujet. Ce qui a été proposé (par Nabih Berry) est censé faciliter l'action du futur président », a expliqué Ali Hassan Khalil.
Rappelant que le groupe parlementaire auquel il appartient ne bloque pas la présidentielle, il a assuré que ses membres seront de nouveau présent à la séance du 31 octobre. « Et c'est en temps voulu que nous ferons savoir qui est notre candidat », a-t-il ajouté.
Le Hezbollah et le pacte national
Rebondissant sur la question du package-deal, l'ancien président Michel Sleiman, qui s'est rendu à Bkerké pour exprimer son soutien à la teneur du communiqué des évêques maronites, a fait part de ses réserves au sujet du principe du package-deal, insistant sur l'importance de l'autonomie du chef de l'État qui doit, selon lui, assumer le rôle d'arbitre. S'il a applaudi à la conférence nationale de dialogue, le président Sleiman a insisté sur le fait qu'un président ne peut pas assumer le rôle d'arbitre « s'il se conforme à des conditions posées au préalable et qu'il s'est engagé à respecter ». « Personnellement, je peux dire qu'un président peut s'engager non pas à appliquer un package-deal, mais la déclaration de Baabda, sinon toute la conférence de dialogue n'aura pas de sens », a affirmé M. Sleiman, en insistant sur la nécessité de mettre en application la stratégie de défense qu'il avait soumise à la conférence de dialogue, au moment où elle se tenait à Baabda.
L'ancien président a de nouveau accusé le Hezbollah de bloquer la présidentielle et de porter atteinte au pacte national « qui prévoit, dans son essence, que le chrétien préserve les postes musulmans au sein de l'État et vice versa ». « Toute partie musulmane qui bloque la présidentielle prive les chrétiens du Liban de leur présence au sein de l'État », a expliqué Michel Sleiman.


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jeudi 6 octobre 2016

Les évêques maronites appellent à "l'élection d'un président sans conditions préalables"


Selon le chef du Législatif, Nabih Berry, la déclaration des évêques ne contredit pas sa proposition de package deal. 

OLJ

   05/10/2016 
Les évêques maronites ont apporté mercredi leur soutien au patriarche Béchara Raï suite à ses déclarations  concernant le rejet de tout package deal proposé par le président du Parlement, Nabih Berry, pour aboutir à un accord sur la présidentielle.
"Les évêques soutiennent les déclarations du patriarche maronite en ce qui concerne le respect de la Constitution et l'élection d'un président de la République sans que lui soient imposées des conditions préalables", peut-on lire dans un communiqué publié à l'issue de la réunion mensuelle du conseil des évêques.
Les prélats ont ainsi rappelé l'article 49 de la Constitution libanaise : "Le président de la République est le chef de l’État et le symbole de l'unité de la Patrie. Il veille au respect de la Constitution et à la sauvegarde de l'indépendance du Liban, de son unité et de l'intégrité de son territoire conformément aux dispositions de la Constitution (...)". "Afin que le président puisse remplir son rôle, il doit être libre de toute restriction", a souligné l'assemblée des évêques qui précise que cela permettra de voir accéder à la présidence un chef de l'Etat qui serait "un président-arbitre" et "non pas un président partisan ou de pure forme".  
Les évêques ont aussi affirmé leur attachement au Pacte national, "qui est l'âme de la Constitution", et ont salué les efforts entrepris en vue de débloquer la présidentielle.


"Le package deal est devenu nul"Le président de la Chambre avait lancé il y a plusieurs semaines une initiative visant à aboutir à un accord sur la présidentielle, la présidence du gouvernement et l'adoption d'une nouvelle loi électorale. Dans son homélie du dimanche, le patriarche avait critiqué la proposition de M.Berry. "Comment un candidat à la présidence digne et conscient de ses responsabilités pourrait-il accepter de se voir dépouillé de ses prérogatives constitutionnelles en se faisant imposer un package de conditions non constitutionnelles ?", avait demandé Mgr Raï.
Le lendemain, M. Berry avait répondu aux propos tenus par le patriarche maronite. "Entre le package de personnes que vous avez proposées et le package d'idées que j'ai présenté lors du dialogue national, l'histoire jugera lequel des deux est constitutionnel et bénéfique", a rétorqué M. Berry. Mais mardi, le chef du Législatif a affirmé qu'il soutient le communiqué des évêques. Selon des propos rapportés par l'Agence nationale d'information, M. Berry a affirmé que ce communiqué ne contredit pas le package deal proposé.
Commentant la réaction du président du Parlement, des sources à Bkerké, citées par la LBC, ont affirmé que "tant que M.Berry est d'accord avec notre appel, cela signifie qu'il ne met pas de conditions à l'élection d'un président de la République et que le package deal est devenu nul".

Sur un autre plan, les évêques ont appelé à "l'élaboration d'une loi électorale permettant la bonne représentation". Ils ont dans ce contexte appelé la société civile "à mettre la pression pour qu'une loi électorale juste soit adoptée". Les leaders politiques et les commissions parlementaires mixtes n'ont toujours pas réussi à s'entendre sur le mode de scrutin et la loi à adopter avant les élections législatives, prévues en principe dans moins d'un an. Un débat auquel se greffe celui de la primauté du scrutin présidentiel ou législatif.
Les évêques ont également salué l'armée et son rôle dans le combat contre le terrorisme et appelé à "éloigner les institutions militaires des tiraillements politiques".
Abordant le marasme économique dans lequel est plongé le pays, les évêques maronites se sont demandés "comment les forces politiques peuvent se permettre de perpétuer le blocage qui a épuisé le pays et qui a provoqué le recul de tous les indices économiques". 



mardi 4 octobre 2016

Iraq:Lettre aux plus hauts représentants pour demander que la Constitution reconnaisse et intègre l'ethnie « syriaque


Beyrouth (Agence Fides) – Les deux Patriarches des Eglises syro antiochiennes – le Patriarche d'Antioche des Syriaques, S.B. Ignace Youssef III Younan, et le Patriarche syro orthodoxe Ignace Ephrem II – ont signé et envoyé une lettre aux plus hauts représentants des institutions irakiennes – Chef de l'Etat, Premier Ministre et Président du Parlement – pour demander que la Constitution reconnaisse et intègre l'ethnie « syriaque » parmi les composantes ethniques de l'Irak nommées dans le texte constitutionnel lui-même. Cette mesure a été demandée par les deux Patriarches comme un acte dû afin de garantir « le droit de notre peuple ». La signature conjointe des lettres a eu lieu à l'occasion de la visite effectuée par le Patriarche d'Antioche des Syriaques, S.B. Ignace Youssef III Younan, à la résidence patriarcale du Monastère de Mor Yacoub Baradeus sis à Atchaneh, Bikfaya, où s'est achevé depuis peu le Synode de l'Eglise syro orthodoxe.
La tendance à s'identifier et à revendiquer la nature de composantes « ethniques » conditionne de manière récurrente et parfois controversée la vie des Eglises et communautés chrétiennes orientales. Récemment, les deux Patriarches des Eglises syro-antiochinennes avaient déjà partagé une initiative conjointe de revendication sur le terrain politique et institutionnel (voir Fides 11/05/2016), lorsqu'ils avaient signé un document demandant qu'un siège soit réservé à un représentant politique appartenant à l'Eglise syro-orthodoxe et un autre à un représentant de la communauté syro-catholique au sein du Parlement libanais. (GV) (Agence Fides 03/10/2016)