Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

jeudi 11 août 2016

Vers une rencontre Raï-Abdel Amir Kabalan - L'Orient-Le Jour

Vers une rencontre Raï-Abdel Amir Kabalan - L'Orient-Le Jour

Vers une rencontre Raï-Abdel Amir Kabalan

Une rencontre est en préparation entre le patriarche maronite Béchara Raï et le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, pour le règlement du contentieux foncier opposant l'évêché maronite de Jounieh à des habitants de la communauté chiite de Lassa (Jbeil), au sujet de la propriété de certains biens-fonds.
L'annonce de cette prochaine rencontre reste officieuse et a été rapportée par l'agence locale al-Markaziya sur foi de propos tenus par le porte-parole de Bkerké, Walid Ghayad.
La rencontre entre les deux hommes, si elle se confirme, fera suite à un entretien téléphonique qu'ils ont eu au sujet du contentieux foncier, précise-t-on.
Cet ancien dossier, qui dormait ces derniers temps, a surgi à nouveau à la suite d'un incident au cours duquel un uléma chiite, cheikh Mohammad Itaoui, et un certain nombre d'habitants chiites de Lassa ont empêché un arpenteur, Fady Akiki, de prendre les mesures d'un bien-fonds appartenant à l'évêché maronite de Jounieh, arbitrairement revendiqué par des habitants du lieu.
Ce dossier a été soulevé de nouveau hier matin, à Dimane, au cours d'une réunion du conseil épiscopal permanent restreint présidé par le patriarche Raï. La réunion s'est tenue en présence du prêtre en charge de la paroisse de Lassa, le P. Chamoun Aoun, et de l'avocat du patriarcat dans cette affaire, André Bassil.

Déséquilibre démographique
Selon une source réclamant l'anonymat, citée par l'agence al-Markaziya, le litige foncier à Lassa est étroitement lié au déséquilibre démographique qui frappe les deux présences chrétienne et chiite au Liban et qui, selon cette source, « affecte directement le vivre-ensemble » entre les deux communautés.
La source attribue ce déséquilibre aussi bien à la guerre civile, qui a poussé beaucoup de chrétiens à émigrer, qu'au décret de naturalisation de 1995, considéré comme « un crime » en ce qu'il a accentué le déséquilibre démographique entre chrétiens et musulmans.
Parmi les centaines de milliers de naturalisés en vertu de ce décret, seuls 25 % sont chrétiens, note-t-on.
Pour la source précitée, « l'affaire Lassa n'est pas circonstancielle ou transitoire, mais fondamentale ; elle touche au fait que certains considèrent les régions de Jbeil et du Kesrouan comme leur appartenant et en revendiquent la propriété comme un droit ».
Les différends affectant les biens-fonds de Lassa remontent à plus de 70 ans, précise la source susmentionnée, qui rappelle que « le sang a coulé » en certaines circonstances pour défendre ce que les uns et les autres considéraient comme leur droit.
Au sein même de l'Église maronite, le règlement du différend foncier de Lassa ne fait pas l'unanimité. L'un des deux camps privilégie l'esprit de compromis dans cette affaire, tandis que l'autre souhaite le respect strict du droit, se basant sur des cadastres entamés en 1936 et achevés en 1973.

À Baalbeck
Par ailleurs, après avoir reçu une délégation de Hasroun, venu solliciter sa présence pour la fête de saint Jude, patron du village, le 23 septembre, le patriarche s'est rendu hier au siège de l'archevêché grec-catholique de Baalbeck, en visite d'appui et de solidarité, dans le prolongement de l'attentat terroriste contre le village grec-catholique de Qaa. Le patriarche a été accueilli à Baalbeck par le député Émile Rahmé, l'archevêque grec-catholique de la ville, Élias Rahal, et le président de l'association « al-Nawraj », Fouad Abou Nader, ainsi que par plusieurs présidents de municipalité.
Explicitant le sens de sa présence sur place et de l'accueil réservé au patriarche, M. Abou Nader a affirmé que son institution « a pris sur elle, avec d'autres, de veiller sur les régions frontalières, en particulier après les attentats de Qaa. De ce fait, elle se considère comme étant le rempart de la patrie, défendant tout le Liban ».
Pour sa part, le patriarche a affirmé : « Le Liban est le seul pays du Moyen-Orient qui reste debout, et cela tient du miracle et de la volonté de Dieu. Nous voulons tous, comme Libanais, préserver notre présence coûte que coûte. Nous, chrétiens, sommes là depuis 2 000 ans et tenons à y demeurer. En le disant, nous pensons à une présence chrétienne faite d'ouverture sur tous et toutes les religions (...). Nous tenons à la culture que musulmans et chrétiens de Syrie, d'Irak, de Palestine, de Jordanie et de tout le Machrek ont bâtie. Il n'est pas question que cette terre aille à Daech, à el-Qaëda ou à d'autres organisations terroristes (...). Voilà le sens de notre présence ici, aujourd'hui. »
Sur sa route pour Baalbeck, le patriarche s'était arrêté à Deir el-Ahmar pour se faire accompagner lors de sa visite par l'évêque du lieu, Mgr Hanna Rahmé.



JTK

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