Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

samedi 31 octobre 2015

ASIE/LIBAN - Leçons de paix en zone de conflit : institutionnaliser la non-violence et les droits fondamentaux



Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 31 octobre 2015 13:03:29 UTC+2
ASIE/LIBAN - Leçons de paix en zone de conflit : institutionnaliser la non-violence et les droits fondamentaux

Beyrouth (Agence Fides) – Eduquer aux droits fondamentaux et à la non-violence et offrir les clefs pour savoir comment jouer un rôle de médiateur dans une zone victime d'un conflit : tels sont les objectifs que s'est fixée depuis 2009 l'Université académique de la Non-violence et des droits fondamentaux au Liban. L'année passée, le gouvernement du pays a reconnu officiellement le centre et c'est seulement maintenant qu'il a donné son approbation au titre universitaire décerné aux diplômés. Il s'agit de 130 étudiants arabes ayant fréquenté les cours de ce projet de paix au sein d'une zone lacérée par les conflits. Selon les promoteurs de cette initiative, l'initiative constitue quelque chose de nouveau sans précédent dans le monde, ayant pour philosophie le fait qu'il n'est pas possible de protéger une société sans introduire les concepts de non-violence et de droits fondamentaux au sein de sa propre tradition culturelle. Le Liban traverse actuellement une phase de tran sition entre la guerre et la paix et, pour apporter des changements sociaux, il est ô combien opportun d'aider la population à acquérir connaissance et compétences, affirment des sources locales. En outre, le centre a été également créé pour former des enseignants, des membres d'associations, des militants politiques, des magistrats et des avocats afin qu'en guerre ne soit pas exercée seulement la justice mais également la médiation. (AP) (Agence Fides 26/10/2015)

ASIE/SYRIE - Attaque contre une église latine d’Alep durant la Messe dominicale et commentaire du Vicaire apostolique de la ville



Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 31 octobre 2015 13:03:29 UTC+2
ASIE/SYRIE - Attaque contre une église latine d'Alep durant la Messe dominicale et commentaire du Vicaire apostolique de la ville

Alep (Agence Fides) – Dans la soirée du Dimanche 25 octobre, un tir de mortier a frappé l'église latine Saint François d'Alep, sise dans le quartier d'Aziziyeh, durant la Messe dominicale. L'obus, provenant des zones aux mains des rebelles anti-Assad, a atteint le toit, créant un trou dams la coupole, mais il n'est pas arrivé dans l'église, explosant à l'extérieur. « Il était 17.50 et dans l'église étaient présentes environ 400 personnes. La liturgie en était arrivée à la communion » indique à l'Agence Fides S.Exc. Mgr Georges Abou Khazen OFM, Vicaire apostolique d'Alep pour les catholiques de rite latin. « Si l'obus avait explosé à l'intérieur – ajoute l'Evêque – il aurait provoqué un massacre. En revanche, on compte seulement sept fidèles légèrement blessés suite à la chute de gravats et des dommages matériels sur le toit. Rendons grâce au Seigneur et à la Vierge Marie. Nos fidèles qui sont également accourus de leurs maisons pour vérifier immédiatement les dommages subis par la Paroisse et nettoyer l'intérieur de l'église de manière telle qu'aujourd'hui la Messe du matin a pu y être célébrée ». (GV) (Agence Fides 26/10/2015)

L’Année de la miséricorde, une occasion unique, par le patriarche Sako | ZENIT - Le monde vu de Rome

L'Année de la miséricorde, une occasion unique, par le patriarche Sako | ZENIT - Le monde vu de Rome

L'Année de la miséricorde, une occasion unique, par le patriarche Sako

Ouverture du synode chaldéen (traduction complète)

Rome, (ZENIT.org) Rédaction | 423 clics

« L'Année de la miséricorde est une occasion unique pour profiter de la miséricorde de Dieu, pour renouveler nos idées, notre pastorale et notre administration, et pour un engagement apostolique commun et efficace qui réponde à l'invitation du pape François «  que le Jubilé du pardon accueille tous les fidèles comme une expérience originale de miséricorde et de Dieu qui accueille les pécheurs, leur pardonne et oublie leurs péchés » », déclare le patriarche de Bagdad des Chaldéens, Louis Raphaël Ier Sako.

Voici notre traduction intégrale, de l'italien, de l'allocution du patriarche Sako à l'ouverture, à Rome, du synode chaldéen, dimanche, 25 octobre. Il est publié en italien par "Baghdadhope".

Discours du patriarche Sako

Mes frères dans l'épiscopat,

Je salue chacun de vous et j'espère que chacun de vous participera à ce synode en partageant idées et conseils qui aideront notre Église à servir son peuple en ces temps difficiles.

1.     A l'ouverture du synode sur la famille, le pape François a dit, le 5 octobre, que le synode n'est pas un parlement qui dicte des lois mais une communion épiscopale qui, réunie autour de Jésus et, éclairée par l'Esprit Saint, travaille dans l'unité et pour l'unité comme faisait la communauté des apôtres, (Actes 1,14) en renforçant la communion et la collaboration et les enracinant dans la vie de l'Église, à l'extérieur comme à l'intérieur de son territoire patriarcal.

2.     Par la prière et l'écoute, grâce à un raisonnement responsable et des efforts aux plans ecclésiastique et pastoral, étudions le programme des travaux, conscients que la différence et la variété des opinions sont une richesse si nous mettons le bien de l'Église et de notre peuple au-dessus de notre propre bien et de notre gloire. Travaillons avec passion et zèle afin que ce synode soit un temps de grâce et de bénédiction pour chacun de nous et pour tous les fils et toutes les filles de notre Église.

3.     J'admets que chacun de nous croule sous les problèmes de son propre diocèse, mais chaque diocèse représente une part importante de notre Église chaldéenne. Vos préoccupations sont celles de chacun de nous et du patriarche. En toute humilité, avec ouverture et avec l'Esprit de Dieu, travaillons ensemble pour trouver une solution. Laissons de côté le « Il dit et il a dit » et cette idée que c'est pour l'éternité, qu'il n'existe pas d'alternative, car penser cela c'est oublier nos objectifs et nous commettons une grave erreur.  

4.     Au cours des deux années qui viennent de s'écouler, mon grand effort fut, et il l'est toujours, de donner à l'Église chaldéenne un sens spirituel, culturel, intellectuel, social, mais aussi politique, afin qu'elle puisse accomplir sa mission malgré les événements difficiles dont on ignore la fin. J'ai fait tout ce que j'ai pu et les autres ont fait de même, et si certains ont mis des obstacles nous demandons que le Seigneur leur pardonne. Si quelqu'un peut faire plus que moi qu'il se fasse connaître, car mon travail est au service de l'Église et du peuple, et ne passe pas nécessairement par ma charge de patriarche.  

Chers frères

5.     Espérons que l'Année de la miséricorde qui approche soit, pour nous, l'occasion d'un bon examen sur nous-mêmes, l'occasion d'évaluer et corriger notre cheminement comme synode et comme personnes en charge d'un diocèse, tous ensemble et chacun dans son propre diocèse. Espérons que l'Année de la miséricorde soit une occasion unique pour nous, pères, pasteurs et serviteurs, de développer une sérieuse réflexion sur l'exercice de la miséricorde à l'exemple de Jésus, avec nos collaborateurs, les prêtres, les diacres et les fidèles.

L'Année de la miséricorde est une occasion unique pour profiter de la miséricorde de Dieu, pour renouveler nos idées, notre pastorale et notre administration, et pour un engagement apostolique commun et efficace qui réponde à l'invitation du pape François « que le Jubilé du pardon accueille tous les fidèles comme une expérience originale de miséricorde et de Dieu qui accueille les pécheurs, leir pardonne et oublie leurs péchés ».

6.     Pour finir, laissons derrière nous le passé, avec ses spéculations, et entrons dans une nouvelle ère comme l'exige l'Année jubilaire de la miséricorde. Mettons un terme aux problèmes qui n'ont aucune justification. Notre Église et notre peuple attendent de nous « unité » et « service », des valeurs propres à un esprit de paternité, fraternité et espérance. Que l'Esprit Saint nous guide, aujourd'hui, demain, et à jamais afin que notre pied ne butte pas contre une pierre.

© Traduction de Zenit, Océane Le Gall



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Décès d’un grand réformateur, Mgr Joseph Dergham - Mgr Mounir KHAIRALLAH - L'Orient-Le Jour

Décès d'un grand réformateur, Mgr Joseph Dergham - Mgr Mounir KHAIRALLAH - L'Orient-Le Jour

Décès d'un grand réformateur, Mgr Joseph Dergham

L'Église maronite vient de perdre l'un de ses grands évêques Mgr Joseph Dergham, dont le nom est étroitement associé à la mise en œuvre au Liban du concile Vatican II. Né à Ibrine – Batroun – le 22 avril 1930 dans une famille sacerdotale, Joseph Dergham est ordonné prêtre le 22 avril 1959. Puis il est envoyé par le patriarche Paul Méouchi à Paris pour y poursuivre ses études. Il obtint une licence en littérature française et commença à préparer une thèse de doctorat sur Paul Claudel (1963).
À l'époque, la formation des prêtres était décentralisée. Rentré au Liban, il fut nommé directeur des études au séminaire patriarcal de Mar Abda, puis en 1965 au séminaire patriarcal maronite de Ghazir qui passa sous la direction des prêtres maronites de l'Amicale du clergé, sous le rectorat de Mgr Harès Khalifé, après le départ des pères jésuites. En juillet 1971, il devient recteur du séminaire, à la fois directeur, professeur de français et sportif, père et maître des séminaristes.
Parallèlement, il s'engage avec d'autres évêques, « L'Amicale du clergé », le mouvement « Église pour notre temps » et le « Rassemblement des prêtres du Christ-Roi », à promouvoir, dans l'esprit de Vatican II, un « renouveau devenu urgent dans l'Église du Liban ».
Ses initiatives au séminaire patriarcal maronite de Ghazir rencontrent des réticences et des obstacles administratifs et matériels. Il est contraint de décréter la fermeture du séminaire le 12 décembre 1972 et de renvoyer les séminaristes. Ces derniers décidèrent alors d'organiser un sit-in à Bkerké pour exiger la réouverture du séminaire et la mise en œuvre de la réforme tant souhaitée. Ce sit-in déclencha un mouvement de protestation dans l'Église maronite qui ne cessa de s'élargir pour atteindre les grands séminaristes du séminaire oriental de Beyrouth, le « Rassemblement des prêtres du Christ-Roi » et le mouvement « Église pour notre temps ». Il ne tarda pas à ouvrir la porte à une réforme ecclésiale qui allait prendre son chemin et se réaliser des années plus tard.
L'autorité ecclésiale répliqua en prenant la décision de relever le père Dergham et ses confrères de l'équipe animatrice de leur fonction et de les renvoyer dans leurs diocèses respectifs.
Toutefois, le 3 février 1975, Mgr Antoine Khoreiche, archevêque de Saïda, est élu patriarche pour succéder au patriarche Méouchi décédé le 25 janvier. Le nouveau patriarche sa fixa comme priorité la formation des prêtres. Pour cela il acheta les locaux du séminaire de Ghazir aux pères jésuites et choisit une équipe de prêtres, avec à leur tête père Youssef Béchara, secondé par père Joseph Dergham, pour diriger le séminaire patriarcal maronite unifié après la fermeture des autres séminaires diocésains et patriarcaux.
Hélas, en juillet 1989, l'élection du père Dergham comme évêque du Caire interrompit cet élan. Au Caire, il se consacre à la consolidation de l'unité des fidèles et à nourrir le lien entre l'Église au Liban et l'Église au Caire.
En 2005, il présenta sa démission pour limite d'âge et rentra au Liban pour servir de nouveau au séminaire de Ghazir comme accompagnateur spirituel.
Au soir de sa vie, lorsqu'il fut alité à la suite d'une opération chirurgicale, il ne demandait qu'à lire le livre de Job et à le comparer avec le mystère du Salut accompli par le Christ sur la croix. Il aimait répéter la prière du saint Curé d'Ars : « Je vous aime mon Dieu ! Toutes les fois que je sens ma fin approcher, je vous supplie d'augmenter mon amour et de le rendre parfait. »

Mgr Mounir KHAIRALLAH



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Liban- Communiqué final du Synode Episcopal Syriaque Catholique , en arabe

أساقفة السريان الكاثوليك يضمون صوتهم إلى صوت الشعب اللبناني بمسلميه ومسيحييه لتطويق النزاعات بالحوار الإيجابي | زينيت - العالم من روما

أساقفة السريان الكاثوليك يضمون صوتهم إلى صوت الشعب اللبناني بمسلميه ومسيحييه لتطويق النزاعات بالحوار الإيجابي

البيان الختامي لمجمع أساقفة كنيسة السريان الكاثوليك

بيروت, (ZENIT.org) فريق زينيت | 132 زيارة\زيارات

عقد أساقفة كنيسة السريان الكاثوليك الأنطاكية مجمعهم السنوي في المقر البطريركي في دير سيّدة النجاة ـ الشرفة ـ درعون ـ حريصا، في الفترة من 26- 29 تشرين الأول 2015، برئاسة صاحب الغبطة مار اغناطيوس يوسف الثالث يونان بطريرك السريان الأنطاكي، ومشاركة آباء المجمع القادمين من أبرشيات لبنان والعراق وسوريا ومصر والولايات المتحدة وكندا وفنزويلا والنيابات البطريركية في القدس والأراضي المقدسة والأردن والبصرة وتركيا والوكالة البطريركية في روما. 

  • تضمّن جدول الأعمال تقارير عن أبرشياتنا وإرسالياتنا السريانية في العالم، وتوقّف الآباء بصورة خاصة لدى أوضاع أبرشيات سوريا والعراق في ظل الحرب والإرهاب منذ سنوات، ولدى مأساة الهجرة التي تنخر جسم أبرشياتنا وتفرغها، لا سيّما أبرشية الموصل التي اقتُلعت من جذورها وهُجّرت بكاملها، مطراناً وكهنة وشعباً، إلى كردستان والأقطار المجاورة، منذ سنة ونيف، وسقوط بلداتنا المسيحية في سهل نينوى تحت احتلال ما يُعرف بالدولة الإسلامية.

كما تدارس الآباء مواضيع تخص الحياة الراعوية في الوطن الأمّ وفي بلاد الإنتشار، مثل: واقع الخدمة الكهنوتية على ضوء ما جاء في مؤتمر الكهنة السريان في نيسان 2010؛  الخدمة الشمّاسية في الكنيسة؛ تنظيم السنة الراعوية لتلامذة الكهنوت قبل الرسامة؛ مقترح إقامة مجمع بطريركي عام لبحث شؤون كنسية وتنظيمية وراعوية؛ الإكليريكية والرهبانيات؛ متابعة جماعاتنا الكنسية في بلاد المهجر وتأمين كهنة وكنائس لخدمتهم الراعوية وتواصلهم مع كنيستهم الأمّ.

واختُتم المجمع بإزاحة الستار عن نصب للشهداء في باحة المقر البطريركي بدير الشرفة، بمناسبة الذكرى المئوية للإبادة - السوقيات في تركيا 1915، ومعرض المخطوطات والأيقونات السريانية، بحضور أصحاب القداسة والغبطة بطاركة الشرق والسفير البابوي في لبنان. هذا ويتوجّه غبطة أبينا البطريرك يوسف الثالث يونان إلى بغداد لإحياء الذكرى السنوية الخامسة لشهداء كنيسة سيّدة النجاة السريانية، حيث سقط 47 شهيداً ضحيّة الإرهاب والتعصب الديني الأعمى، من بينهم الكاهنان ثائر ووسيم اللذان تفتتح دعوى تطويبهما بهذه المناسبة.  

وقد خرج المجمع بالتوصيات التالية:

  • أولاً: يوجّه آباء المجمع السرياني نداءهم الملحّ لتوطيد الإستقرار في لبنان وتفعيل المصالحة الوطنية، في خضمّ الأزمة الإجتماعية والإقتصادية، ويضمّون أصواتهم إلى صوت الشعب اللبناني، بمسيحييه ومسلميه، بالدعوة إلى تطويق النزاعات بالحوار الإيجابي، فلا تبقى المؤسّسات مشلولة، وآذان المسؤولين صمّاء أمام معانيات الناس. ويدعون الزعماء اللبنانيين إلى أخذ زمام المبادرة الجادّة لانتخاب رئيس للجمهورية بعد مرور أكثر من عام على شغور كرسي الرئاسة. ويثمّن آباء المجمع دور الجيش اللبناني وقوى الأمن، ملاذاً ودرعاً للوطن، ويطالبون بإطلاق الأسرى من العسكريين وكلّ المحتجَزين ظلماً. وإلى الله يرفعون صلاتهم ليعود لبنان يشع حضارةً وازدهاراً ومنارةً، فيكون حقاً "أكثر من وطن، رسالة" لمحيطه، كما دعاه البابا القديس يوحنا بولس الثاني.
  • ثانياً: يجدّد آباء المجمع نداءهم إلى القيادات الوطنية والسياسية في العراق لحلّ المشاكل والخلافات العالقة بين الكتل عن طريق الحوار والتفاهم. كما يناشدون قادة الدول الكبرى المعنيّة بشؤون العراق، لمؤازرة جيشه للإسراع في تحرير الموصل وبلدات سهل نينوى، كي يعود أهلها إلى بيوتهم ويعيشوا في سلام وأمان. ويطالبون بضمانات دولية ومن الأمم المتحدة، ومن الحكومة المركزية وإقليم كردستان، لتأمين العيش المشترك الآمن، بين المسيحيين والمكوّنات الأخرى بعد العودة، والتعويض عمّا خسروه من ممتلكات ومؤسّسات. كما يطالبون برعاية المهجَّرين وتلبية احتياجاتهم، داخل الوطن وخارجه. وبهذه المناسبة يوجّهون الشكر لكافة الحكومات والمنظّمات المدنية والكنسية، في الداخل والخارج، التي مدّت يد العون إلى اللاجئين، بالغذاء والدواء، أو بسند السكن، أو ببناء المدارس.    
  • ثالثا: يرفع آباء المجمع صلاتهم من أجل السلام في فلسطين، ويحثّون الدول المعنيّة لبذل كل الجهود والإرادة السياسية الحقة لخلق مناخ يدفع الفلسطينيين والإسرائيليين إلى المفاوضات المتكافئة لحلّ النزاع الدموي القائم منذ قرابة 70 سنة بين الشعبين، والعمل الحثيث لتحقيق التسوية على أساس الدولتين، فيستعيد الشعب الفلسطيني أمنه وسيادته في أرضه ووطنه.
  • رابعاً: من أجل وضع حدّ للإقتتال في سوريا، يرفع أساقفة الكنيسة السريانية الأنطاكية الكاثوليكية دعاءهم مناشدين الدول، لا سيّما المعنيّة مباشرةً بالصراع الذي يدمي الوطن ويهجّر الملايين، لإيقاف الحرب، وسلوك طريق التفاوض لإيجاد حلول سلمية سياسية، إذ لا بديل عنها لفض النزاعات. ويستصرخون الضمير العالمي لتفضيل خير الشعب السوري على إرادات الغلبة والدمار، وإتاحة فرص الإغاثة والبناء لوطن جريح يريد استعادة عافيته.  
  • خامساً: وفيما يشكر آباء المجمع الله على تحرير الأب جاك مراد رئيس دير مار موسى ومار اليان في سوريا وعودته سالماً إلى كنيسته وشعبه بعد أربعة اشهر ونصف من الأسر على أيدي قوى الإرهاب، يطالبون بتحرير جميع المخطوفين والرهائن من الخابور والقريتين وسائر المناطق، مجدّدين نداءهم لإطلاق سراح المطرانين يوحنا ابراهيم وبولس اليازجي والكهنة المخطوفين منذ أكثر من سنتين.

وبهذه المناسبة يستنكرون الأعمال البربرية التي قام بها تنظيم الدولة الإسلامية (داعش) بتفجير المعالم الأثرية والحضارية التي هي جزء من تاريخ سوريا والعراق، مثل تدمر والحضر والنمرود ومتحف الموصل، وثلاثة من أكبر واشهر جوامعها، كما دمّروا ديرين سريانيين تاريخيين، مار بهنام الشهيد في العراق، ومار اليان في سوريا، وديراً كلدانيا في الموصل، ودنّسوا مقابر مسيحية، وأحالوا أكثر من كنيسة إلى جامع.     

  • سادساً: فيما يؤكّد آباء المجمع وقوفهم مع بقاء المسيحيين المشرقيين صامدين في أوطانهم، وتأييدهم للعيش المشترك بين المسيحيين والمسلمين وسائر المكوّنات، يطالبون الحكومات في بلادنا، كي يكون هذا العيش ممكناً في جو الكرامة والحقوق والمساواة، أن تعيد النظر في سياساتها تجاه المكوّنات الدينية والقومية الصغيرة، فتطهّر نصوصها الدستورية والقانونية ومناهجها الدراسية، وبرامجها الإعلامية والتوجيهية من كلّ ما يخلّ بمبادىء العيش المشترك والإعتراف بدور المكوّنات، والمسيحيين بالتحديد، في حياة بلادهم وحقوقهم ومقدّساتهم كمواطنين متساوين.

أمين سرّ المجمع                                                                                                      المطران باسيليوس جرجس القس موسى                في 29 ت1   2015



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vendredi 30 octobre 2015

Le fondateur de la communauté Sant’Egidio relance son appel à « sauver Alep » | La-Croix.com - Rome

Le fondateur de la communauté Sant'Egidio relance son appel à « sauver Alep » | La-Croix.com - Rome

Le fondateur de la communauté Sant'Egidio relance son appel à « sauver Alep »

Les représentants de onze États, dont pour la première fois l'Iran, se réunissent vendredi 30 octobre à Vienne (Autriche) pour reprendre les négociations sur la Syrie.

Le fondateur de la communauté Sant'Egidio, l'italien Andrea Riccardi, a saisi cette occasion pour réitérer l'appel « Sauvons Alep » qu'il avait lancé pour la première fois le 22 juin 2014.

« Les efforts de la diplomatie internationale n'ont pas été suffisants »

« L'escalade des affrontements provoque la fuite de milliers de Syriens de la zone située au sud de la ville. Rien que la semaine passée, on estime que 70 000 habitants ont été contraints de quitter la région », note-t-il dans un communiqué.

« La situation humanitaire dans la vieille ville suscite une grande inquiétude », ajoute-t-il, précisant que l'eau et l'électricité manquent à Alep depuis huit jours. « La violence n'épargne pas les quartiers chrétiens et les lieux de culte », note encore Andrea Riccardi, regrettant que « les efforts de la diplomatie internationale à ce jour n'ont pas été suffisants pour sauver Alep ».

« Aider Alep à ne pas mourir »

Déplorant aussi « la lente agonie d'une ville autrefois symbole d'une coexistence harmonieuse de populations et de confessions différentes », il « rappelle avec force à l'attention de tous » son appel « Save Alep » : « Sauver Alep vaut plus qu'une affirmation de principe ! Il faut mettre en place des couloirs humanitaires et du ravitaillement pour les civils ».

« Nous restons convaincus qu'il « faut imposer la paix au nom de ceux qui souffrent », presse-t-il encore, et reconstruire un avenir pour cette ville, carrefour historique pour de nombreux peuples et lieu de cohabitation millénaire entre musulmans et chrétiens. »

« Il faut aider Alep à ne pas mourir : vite et avec détermination », conclut Andrea Riccardi.



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mardi 27 octobre 2015

L'Église chaldéenne en quête d'unité pour son synode à RomeRadio Vatican

L'Église chaldéenne en quête d'unité pour son synode à RomeRadio Vatican

L'Église chaldéenne en quête d'unité pour son synode à Rome

La messe de Noël présidée par le patriarche Louis Sako à Erbil, au Kurdistan irakien, le 24 décembre 2014 - AFP

(RV) Alors que l'Église catholique vient de refermer les portes du Synode des évêques sur la famille, un autre synode s'est ouvert samedi dernier au Vatican, celui de l'Église chaldéenne, une des Églises orientales, dirigée par Sa Béatitude Louis Raphaël Ier Sako. Les membres de ce synode ont été reçus en audience par le Pape François ce lundi matin.

Dans son discours, le Pape François est tout d'abord revenu sur la situation qui prévaut tout particulièrement en Irak, cœur géographique de l'Église chaldéenne : une situation « gravement compromise par la haine fanatique du terrorisme qui continue de provoquer une forte hémorragie de fidèles qui s'éloignent des terres de leurs pères ». Il a ensuite abordé les problèmes internes à cette Église, minée par ces difficultés politiques.

Les précisions de Xavier Sartre

La guerre qui ravage le Proche-Orient a des répercussions très graves sur l'Église chaldéenne. Le Pape François en a bien conscience, lui qui exhorte une nouvelle fois la communauté internationale à « adopter toutes les stratégies valides afin de promouvoir la paix dans des pays terriblement dévastés par la haine ». Une haine qui pousse tant de chrétiens à « abandonner l'Irak et le Proche-Orient ».

C'est le développement de cette diaspora, dont les fidèles « sentent le désir de rester ancrés dans leurs propres racines et de s'insérer dans de nouveaux contextes », qui crée de nouveaux défis à l'Église chaldéenne. Le Pape encourage les membres du Synode chaldéen à « être paternels avec les prêtres et avec tous les consacrés qui sont [leurs] premiers collaborateurs, et, dans le respect de la tradition et des normes, à être accueillants vers eux, bienveillants et compréhensifs envers leurs besoins, et les rendant toujours plus conscients des exigences de leur ministère au service des fidèles ». C'est la seule voie, affirme le Pape, qui permette à cette Église de « combler les distances qui séparent et de discerner les réponses » à ses « urgences actuelles », que ce soit en Irak ou dans la diaspora.

François invite également les pères synodaux à agir avec « miséricorde, humilité, et patience » afin d'agir en « communion ». Il les exhorte aussi à « agir inlassablement comme des constructeurs d'unité dans toutes les provinces de l'Irak, favorisant le dialogue et la collaboration entre tous les acteurs de la vie publique, contribuant à guérir les divisions et empêchant que n'en surgissent d'autres ».

L'espoir d'un arbitrage de Rome

Il y a quelques semaines, Olivier Bonnel avait interrogé le patriarche Louis Sako au sujet des enjeux de ce synode. Il espère un arbitrage du Vatican dans le conflit qui l'oppose à un évêque de la diaspora américaine, à propos des prêtres et religieux irakiens qui ont fui le pays sans l'autorisation de leurs supérieurs pour aller s'établir en Occident.



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lundi 26 octobre 2015

Raï évoque avec Mattarella le danger du vide présidentiel - L'Orient-Le Jour

Raï évoque avec Mattarella le danger du vide présidentiel - L'Orient-Le Jour

Raï évoque avec Mattarella le danger du vide présidentiel

Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, qui effectue une visite en Italie, s'est rendu au palais présidentiel de Rome où il s'est entretenu avec le nouveau président de la République italienne, Sergio Mattarella, de la situation au Liban et au Moyen-Orient, en présence du vicaire patriarcal auprès du Saint-Siège, Mgr François Eid.
Au cours de leur réunion, Mgr Raï et le président Mattarella ont exprimé leur concordance de vues sur la situation au Liban, estimant que la vacance de la présidence de la République constitue « un grave danger » pour le Liban car, perturbant la bonne marche des autres institutions, elle ajoute au chaos qui domine la scène interne, alors que le pays doit affronter les défis extérieurs.
Les deux hommes qui se sont en outre penchés sur les retombées de l'afflux des réfugiés syriens au Liban ont par ailleurs mis l'accent sur « l'importance de la coopération internationale face au terrorisme et la nécessité de rechercher des solutions politiques et pacifiques à la crise régionale, pour réduire les violences et les destructions ». Sur ce plan, un autre point a été évoqué, celui de « consolider dans les régimes arabes une démocratie qui garantirait une coexistence de toutes les religions, basée sur l'égalité et la citoyenneté ».
Signalons que le patriarche maronite s'était auparavant réuni avec le ministre italien des Affaires étrangères, Paolo Gentiloni, qui a également exprimé sa « grande inquiétude à l'égard du vide présidentiel et des événements en cours dans la région », assurant le Liban du soutien de l'Italie face aux défis générés par l'afflux des réfugiés syriens.



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ONU : le Saint-Siège plaide pour la paix au Moyen-OrientRadio Vatican

ONU : le Saint-Siège plaide pour la paix au Moyen-OrientRadio Vatican

ONU : le Saint-Siège plaide pour la paix au Moyen-Orient

Un homme récupère une bicyclette après une frappe de l'armée syrienne sur le quartier de Douma, en banlieue de Dama - AFP

(RV) Intense activité aux Nations Unies en cet automne : Mgr Bernardito Auza, observateur permanent du Saint-Siège près l'ONU à New York, multiplie ces jours-ci les interventions. Dernière en date, jeudi devant le Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient. Il a demandé à ce que les blessés, les déplacés et les réfugiés ne soient pas oubliés. Il a aussi rappelé les préoccupations du Saint-Siège concernant cette région du monde.

Les précisions de Cyprien Viet

Au premier rang des préoccupations du Saint-Siège, le sort des chrétiens et des autres groupes dans les territoires contrôlés par l'État islamique, « en particulier ceux qui sont détenus pour obtenir une rançon ou réduits en esclavage ». Le Saint-Siège « voit aussi avec tristesse les destructions gratuites de l'inestimable patrimoine culturel de l'humanité dans la région ».

Dans un contexte de plus en plus complexe, Mgr Auza a rappelé ce qui est une évidence pour l'Église depuis longtemps : « inonder la région de plus en plus d'armes destructives ne mettre pas un terme aux conflits ». C'est la médiation et la négociation impartiales et incessantes dont le Moyen-Orient a besoin.

La délégation du Saint-Siège aux Nations Unies a appelé une nouvelle fois la communauté internationale à « aider les pays de la région à maintenir la stabilité politique et à leur fournir les ressources économiques nécessaires pour s'occuper des déplacements massifs de population au sein et à l'extérieur des frontières des pays en conflit ». Mgr Auza pense tout particulièrement au Liban, confronté à un immense afflux de réfugiés et à une crise politique.

Il en a profité aussi pour remercier les pays du Moyen-Orient qui, « malgré leurs situations difficiles et leurs ressources limitées, ont accueilli et prennent soin de millions de réfugiés », et pour rappeler l'action de l'Église catholique via les églises, les écoles, les institutions pastorales, les centres de réhabilitions qui œuvre pour venir en aide à tous ceux qui ont en besoin. 



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Déclaration des pères synodaux sur le Moyen-Orient

Début du message transféré :

Expéditeur: Vatican Information Service - Français <visnews_fr@mlists.vatican.va>
Date: 24 octobre 2015 14:06:50 UTC+3

Déclaration des pères synodaux sur le Moyen-Orient, l'Afrique et l'Ukraine

Cité du Vatican, 24 octobre (VIS). Ce midi a été publiée une Déclaration des pères synodaux sur le Moyen-Orient, l'Afrique et l'Ukraine:

"Réunis autour du Saint-Père, le Successeur de Pierre, nous pères synodaux, avec les délégués fraternels et les auditeurs participant à la XIV Assemblée générale ordinaire du Synode, nous pensons à toutes les familles du Moyen-Orient. Depuis des années, en raison de conflits sanglants, elles sont victimes d'atrocités innommables, et leurs conditions de vie se sont encore aggravées ces derniers temps. L'utilisation d'armes de destruction massive, des massacres, des décapitations, des enlèvements, la traite des femmes, les enfants soldats, la persécution fondée sur l'appartenance religieuse et l'origine ethnique, la dévastation des lieux de culte, la destruction du patrimoine culturel et d'innombrables autres atrocités, ont contraint des milliers de familles à fuir leurs maisons et de chercher refuge ailleurs, souvent dans des conditions extrêmement précaires. Actuellement, toutes ces personnes sont empêchées de rentrer dans leurs foyers et d'exercer leur droit de vivre dans la dignité et la sécurité. Elles ne peuvent donc pas contribuer à la reconstruction ni au bien matériel et spirituel de leurs pays respectifs. Dans ce contexte dramatique, on assiste au viol constant des principes de base de la dignité humaine et de la coexistence pacifique entre les peuples, des droits les plus fondamentaux comme le droit à la vie, le droit à la liberté religieuse ou le droit international humanitaire. C'est pourquoi nous voulons exprimer notre solidarité aux patriarches, évêques, prêtres, religieux et fidèles, ainsi quà tous les habitants du Moyen-Orient". Il faut prier et n'oublier personne, "penser à tous les otages et exiger leur libération. Nos voix se joignent à celles de tant d'innocents: Plus jamais de violence, de terrorisme, de destruction, de persécution! Que cessent immédiatement les hostilités et le trafic d'armes! La paix au Moyen-Orient doit être recherchée non dans les choix imposés par la force, mais dans des décisions politiques qui respectent les intérêts particuliers, y compris culturels et religieux, des différents peuples et des diverses réalités".

"Tout particulièrement reconnaissants à la Jordanie, au Liban, à la Turquie et à plusieurs pays européens pour leur accueil des réfugiés, nous lançons un nouvel appel à la communauté internationale à mettre de côté les intérêts particuliers et à rechercher des solutions par la diplomatie, le dialogue et le droit international. Nous rappelons l'appel du Pape François à toutes les personnes et les communautés qui se reconnaissent en Abraham: Respectons nous les uns les autres et aimons-nous comme des frères et des s?urs! Apprenons à comprendre la souffrance de l'autre! Personne ne peut justifier la violence au nom de Dieu. Travaillons ensemble pour la justice et la paix! Nous croyons que la paix est possible, qu'il est possible d'arrêter la violence en Syrie, en Irak, à Jérusalem et dans toute la Terre Sainte, une violence frappant de plus en plus de familles et de personnes innocentes, et exacerbant la crise humanitaire. La réconciliation est le fruit de la fraternité, de la justice, du respect et du pardon. Notre seul désir, qui est celui des personnes de bonne volonté membres de la grande famille humaine, est de pouvoir tous vivre en paix. Juifs, chrétiens et musulmans doivent voir dans l'autre croyant un frère à respecter et à aimer. Ce serait donner sur ces terres un beau témoignage de sérénité et de convivialité entre les fils d'Abraham. Nos pensées et nos prières s'étendent, sans distinctions, à toutes les familles plongées dans des situations similaires de par le monde, notamment en Afrique et en Ukraine". Puissent toutes ces familles, qui ont été dans nos coeurs durant les travaux de cette assemblée synodale, "retourner enfin à une vie digne et tranquille. Nous les confions à la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph, qui a connu ces souffrances. Prions afin que le monde devienne au plus tôt une famille de frères et de s?urs!".