Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

lundi 31 août 2015

ASIE/LIBAN - Vers un sommet islamo-chrétien pour surmonter la crise institutionnelle



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Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 31 août 2015 10:09:28 UTC+3
ASIE/LIBAN - Vers un sommet islamo-chrétien pour surmonter la crise institutionnelle
Beyrouth (Agence Fides) – Un sommet religieux islamo-chrétien se tiendra lundi prochain au siège patriarcal maronite de Bkerké. Le but de la rencontre – indiquent les sources libanaises consultées par l'Agence Fides – est de manifester et de faire peser la convergence des responsables des différentes communautés religieuses, chrétiennes et musulmans, en ce qui concerne l'urgence partagée de mettre fin à la paralysie institutionnelle qui immobilise le pays, une situation dramatique rendue désormais insoutenable par l'afflux énorme de réfugiés syriens sur le territoire libanais et par l'explosion de nouvelles tensions sociales qui secouent le pays et qui verront encore aujourd'hui l'indignation populaire se manifester dans les rues.
Ces jours-ci, pour tenter de vérifier les voies praticables pour résoudre la crise institutionnelle, le Patriarche d'Antioche des Maronites, S.Em. le Cardinal Boutros Bechara Rai, rencontre l'un après l'autre les responsables politiques libanais dans le cadre de colloques longs et intenses, privés de comptes-rendus et de communiqués officiels. Le 28 août, le Patriarche a eu deux heures d'entretien avec le Général Michel Aoun, responsable du Courant patriotique libre, la formation politique alliée des chiites du Hezbollah. Des sources médiatiques libanaises indiquent qu'au cours de la fin de cette semaine, sont prévues des rencontres entre le Patriarche et d'autres responsables politiques chrétiens, tels qu'Amin Gemayel, Sleiman Frangiè et Samir Geagea. Entre temps, la presse libanaise souligne que les manifestations et les protestations de rue de ces dernières semaines expriment le mécontentement convergent de la « base populaire » des différentes blocs politiques par rapport au « clientélisme confessionnel » qui conditionne les mécanismes politiques désormais incapables de répondre aux urgences nationales et régionales et de faire face aux risques croissants d'une déstabilisation générale du système libanais. (GV) (Agence Fides 29/08/2015)

Raï : Seule l’élection d’un président permettra de sortir de la crise - L'Orient-Le Jour

Raï : Seule l'élection d'un président permettra de sortir de la crise - L'Orient-Le Jour

Raï : Seule l'élection d'un président permettra de sortir de la crise

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a estimé que « la situation tragique » dans laquelle se trouve le Liban est due à « la mentalité consommatrice, matérialiste, politique et morale » qui prévaut. « Une mentalité qui l'emporte sur l'édification de l'État fort à travers ses institutions constitutionnelles et publiques », a-t-il ajouté, dans son homélie du dimanche.
Selon le patriarche, « ce sont les objectifs personnels, matérialistes et politiques qui entravent l'élection d'un président de la République depuis un an et cinq mois », qui paralysent « l'activité de la Chambre » et « menacent de paralyser le gouvernement ». Ce sont ces mêmes objectifs qui permettent de « couvrir les crimes, le chaos sécuritaire et la corruption », de « prendre à la légère la vie et la sécurité des citoyens » et de les « priver de leurs droits les plus élémentaires ».
C'est pour toutes ces raisons que des manifestations populaires « justes » se sont déroulées au Liban et dans les capitales des pays où se trouvent des Libanais.
« Il est inacceptable de diluer leurs revendications ou de les dévier de leur objectif principal », a-t-il ajouté, soulignant que le peuple demande à avoir des « hommes d'État qui pratiquent une politique noble basée sur la vérité, la justice, le détachement et le dévouement pour assurer le bien public dans ses dimensions économique, sanitaire et sécuritaire ». Pour atteindre cet objectif toutefois, « il faudrait commencer par élire un président de la République dans les plus brefs délais, selon les principes constitutionnels », a conclu Mgr Raï.



Liban : béatification d'un prélat syro-catholique tué par les Ottomans en 1915 - L'Orient-Le Jour

Liban : béatification d'un prélat syro-catholique tué par les Ottomans en 1915 - L'Orient-Le Jour

30/8/2015-

Liban : béatification d'un prélat syro-catholique tué par les Ottomans en 1915

Un évêque syro-catholique, Mgr Flavien Michel Melki, a été béatifié samedi au Liban, un siècle après avoir été décapité en raison de sa foi par les Ottomans dans la foulée des massacres de 1915.

Le 8 août, le pape François avait officiellement reconnu comme "martyr" de l'Eglise ce prélat né au 19e siècle dans ce qui est devenu la Turquie actuelle et qui a tué pour avoir refusé de renoncé à sa foi.

Cette béatification intervient plus de quatre mois après l'évocation pour la première fois par le pape du terme "génocide" pour qualifier le massacre des Arméniens il y a 100 ans, provoquant la fureur de la Turquie qui a toujours récusé ce qualificatif.

La cérémonie de béatification s'est tenue dans le monastère Notre Dame de Charfé situé à Harissa, un site de pèlerinage chrétien au nord de Beyrouth.

Selon le site d'informations religieuses ACI, après avoir été nommé prêtre de l'Eglise syriaque catholique, Mgr Melki a vu son église saccagée et brûlée durant les massacres de 1895, et sa mère assassinée. Il est alors nommé évêque de Mardin et Gazarta, l'actuelle Cizre dans le sud-est de la Turquie.

Lorsque les massacres contre les minorités arméniennes, assyriennes et grecques commencent à l'initiative des autorités ottomanes, l'évêque refuse de fuir alors que ses amis musulmans le pressent de le faire, explique le site.  Il est arrêté le 28 août aux côtés de l'évêque chaldéen Jacques Abraham, et les deux religieux sont exhortés à se convertir à l'islam. Ils refusent: Mgr Abraham est tué d'un coup de fusil tandis que Mgr Melki est frappé jusqu'à ce qu'il perde connaissance, avant d'être décapité.

Selon ACI, il s'agit du deuxième évêque reconnu martyr "in odium fidei" ("en haine de la foi", c'est-à-dire par un non-chrétien, ndlr). La béatification permet d'autoriser le culte d'une personne localement. Elle peut précéder l'étape de la canonisation quand le bienheureux est recommandé au culte de toute l'Eglise.

La Turquie nie catégoriquement que l'Empire ottoman ait organisé le massacre systématique de sa population arménienne et récuse le terme de "génocide" repris par l'Arménie, de nombreux historiens et une vingtaine de pays.



samedi 29 août 2015

Liban : un bienheureux pour "nos frères humiliés"


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Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 27 août 2015 20:17:16 UTC+
Liban : un bienheureux pour "nos frères humiliés"
Le cardinal Angelo Amato participera à la cérémonie de béatification de Mgr Flavien Michel Melki, martyr syro-catholique du génocide assyrien.
Marina Droujinina
Rome, (ZENIT.org)
La béatification de Mgr Flavien Michel Melki est « un message du pape François à tous les chrétiens, en particulier à ceux qui sont persécutés au Moyen-Orient, pour continuer à espérer dans le Seigneur et avoir la foi solide », a dit le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints. Il participera  à la cérémonie de béatification de l'évêque syro-catholique, samedi prochain 29 août, à Harissa, au Liban, annonce Radio Vatican.
« C'est un don pour sensibiliser le monde à la valeur humaine et chrétienne de ce héros du Christ… et donner du courage et de l'espoir aux frères humiliés et offensés par les oppresseurs d'aujourd'hui », a déclaré Mgr Amato.
Il a parlé de Mgr Flavien Michel Melki martyrisé il y a cent ans, durant les persécutions de l'Empire ottoman, à la lumière des nouvelles persécutions contre les chrétiens au Moyen-Orient. « Aujourd'hui, comme il y a cent ans, l'obscurité est tombée dans de nombreux pays de l'ancienne civilisation chrétienne, a-t-il dit. Les fidèles sont discriminés, persécutés, expulsés, tués ».
C'est pourquoi la béatification de Mgr Flavien Michel Melki est si importante aujourd'hui. « Les chrétiens au Moyen-Orient ont besoin de la solidarité, de la prière et de notre présence concrète », a souligné Mgr Amato.
Flavien Michel Melki est né en 1858 dans un petit village près de Mardin (Turquie) dans une famille appartenant à l'Église monophysite syrienne orthodoxe (également appelée jacobite). Envoyé à l'âge de 10 ans au monastère de Zaafarane, résidence du Patriarcat orthodoxe, pour ses études, il y est resté pendant 10 ans. À 20 ans, il a été ordonné diacre et est devenu bibliothécaire du monastère. Pendant ce temps, il a pris la décision d'adhérer au catholicisme. À 21 ans, malgré l'opposition de ses parents et les pressions des moines du monastère, il choisit le catholicisme en se rendant immédiatement au Liban, au Patriarcat catholique, pour continuer sa formation et devenir prêtre.
Après son ordination, le 13 mai 1883, Flavien Michel Melki a été nommé professeur du séminaire de Mardin et missionnaire dans les villages orthodoxes syriens et russes pour aider les familles catholiques qui vivaient dans ces endroits. Ensuite, il a été nommé vicaire patriarcal et plus tard évêque de Djezireh, région syrienne à la frontière entre l'Irak et la Turquie. Son activité sacerdotale a été centrée sur la formation des prêtres qui avaient quitté le jacobinisme, la réparation de nombreuses églises détruites et la construction de nouvelles.
Son martyre, qui eut lieu le 29 août 1915 à Djezireh-ibn-Omar en Turquie, est inscrit dans un contexte de persécutions musulmanes qui avaient provoqué l'extermination des Arméniens et le massacre des autres minorités chrétiennes. Lors de son arrestation, un de ses amis musulmans nommé Osman lui offrit la chance de se sauver, mais Mgr Flavien Michel Melki refusa en disant que cela s'opposait à sa foi et à son « devoir de berger ».
Mgr Flavien Michel a été tué et son corps a été jeté comme ceux des autres fidèles dans les eaux de la rivière Tigre.

Syrie : le premier évêque français depuis le début de la guerre



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Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 27 août 2015 20:17:16 UTC+3
Destinataire: francaishtml@list.zenit.org
Syrie : le premier évêque français depuis le début de la guerre
L'évêque du diocèse français de Fréjus-Toulon se rend auprès des chrétiens de Syrie. Il leur promet une « prière fervente » et une aide matérielle.
Marina Droujinina
Rome, (ZENIT.org)
Mgr Dominique Rey, évêque du diocèse français de Fréjus-Toulon, a entamé sa visite de deux jours dans l'éparchie de Homs, avec laquelle il s'apprête à jumeler son diocèse. C'est la première fois depuis le début de la guerre qu'un évêque français se rend auprès des chrétiens de Syrie, annonce le quotidien libanais L'Orient-Le Jour ce jeudi 27 août.
« Je suis venu ici pour vous dire face à face notre volonté et notre désir de communion spirituelle à vos souffrances », a dit Mgr Rey devant la cathédrale de Yabroud, petite ville de 60 000 habitants attaquée par des groupes terroristes en 2013.
« Vous êtes placés au pied de la croix du Christ, et c'est là où se vérifie la foi la plus authentique. Votre fidélité dans la foi, à travers l'épreuve, nous encourage, nous réveille et nous fortifie », a poursuivi Mgr Rey, auteur de l'initiative qui fit sonner, le 15 août dernier à travers la France, les cloches des églises, appelant les fidèles à prier pour les chrétiens d'Orient.
« Sa présence est un véritable réconfort parce que l'on se sent parfois abandonné. Il faut du courage pour venir jusqu'à nous », a dit une jeune mère de quatre enfants obligée de fuir sa maison pendant un an en raison de la présence des djihadistes dans le quartier. « Nous sommes rentrés, nous avons reconstruit notre maison et nous avons besoin de ce message de soutien et de paix pour continuer à espérer pour la Syrie », a-t-elle ajouté.
L'évêque français a promis une « prière fervente », mais il a également promis une aide matérielle. « Nous allons transmettre votre message, faire connaître aux Français votre souffrance, mais nous allons également vous aider concrètement », a-t-il dit. « Nous avons déjà accueilli des familles venues d'Irak ou de Syrie, mais nous voulons aider celles qui ont l'immense courage de rester sur place », a ajouté Mgr Rey.
L'évêque français a rencontré le patriarche grec-melkite catholique Grégoire III Laham à Maaloula, petit village majoritairement chrétien attaqué par des terroristes en septembre 2013. « Nous constatons dans ces églises de Maaloula le mystère de l'iniquité dont parle saint Paul, a dit le patriarche. Avec votre présence, nous touchons au mystère de la Résurrection. Merci de nous aider à reconstruire les églises de pierre, mais merci surtout d'être le signe de l'existence de l'Église de chair, au cœur de la souffrance. »
Durant ce voyage, Mgr Rey a eu l'occasion de remercier les bénévoles de l'association française SOS Chrétiens d'Orient qui l'avaient aidé dans la préparation de sa visite, et qui aident à la reconstruction d'églises, d'écoles et de maisons depuis

jeudi 27 août 2015

Une série de conférences internationales en faveur des minorités persécutées au Moyen-Orient | La-Croix.com - Rome

Une série de conférences internationales en faveur des minorités persécutées au Moyen-Orient | La-Croix.com - Rome

26/8/2015-

Une série de conférences internationales en faveur des minorités persécutées au Moyen-Orient

La France, elle aussi, a prévu de tenir à Paris une grande Conférence sur les chrétiens d'Orient et les victimes religieuses et ethniques.
Le conseil pontifical Cor Unum, chargé de la solidarité, a invité les organisations caritatives catholiques à Rome le 17 septembre « pour évaluer ce qui doit être fait pour améliorer l'aide apportée aux personnes persécutées ». C'est ce qu'indique le site Rome Reports, s'appuyant sur une interview du P. Giampetro Dal Toso, secrétaire de ce dicastère.
Outre les organismes de bienfaisance, devraient aussi être présents certains nonces apostoliques, ainsi que des représentants orthodoxes de Syrie et du Liban et des membres de l'Organisation des Nations unies.
 « Il est très décevant de voir que l'aspect humain de cette crise n'est pas la priorité mais plutôt les considérations politiques, regrette le P. Dal Toso. La politique et l'action militaire sont les sujets de discussion. Il est important de rappeler au monde que, derrière cette guerre, il y a des gens qui souffrent. Les chiffres sont renversants et alarmants. »
Le conseil pontifical a notamment décidé d'affecter les dons récoltés dans le pavillon du Saint-Siège de l'exposition universelle de Milan, à l'éducation des enfants en provenance de Syrie et de l'Irak réfugiés en Jordanie.

Mobilisation populaire

 « La paix est toujours possible ». Tel sera le titre d'une autre conférence, organisée cette fois par la Communauté de Sant'Egidio. Elle se tiendra du 6 et 8 septembre à Tirana, en Albanie. « Nous assistons depuis plusieurs années désormais à des guerres que personne ne semble avoir la force ou la volonté d'arrêter, comme celle en cours en Syrie. Si la communauté internationale ne parvient pas même à imposer une trêve humanitaire, une mobilisation populaire est nécessaire », estime l'organisation.
Sur la proposition de la Communauté de Sant'Egidio, avec les Églises catholiques et orthodoxe d'Albanie, cette rencontre internationale aura pour thème « La paix est toujours possible – Religions et cultures en dialogue ». Un événement conçu dans l'« esprit d'Assise » – la première prière pour la paix voulue par Jean-Paul II en 1986 dans la ville de saint François –, pour montrer « la force pacifique des religions qui s'oppose à la violence par des propositions concrètes et réalisables ».
Pendant trois jours, dans dix tables rondes, se succéderont les plus importants responsables religieux d'Europe et de la Méditerranée, d'Asie et d'Afrique, ainsi que des représentants du monde de la culture et des institutions, indique la communauté sur son site Internet.
Le patriarche de Babylone des chaldéens, Louis Raphaël Ier  Sako, y sera présent, ainsi que Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l'Œuvre d'Orient.

Conférence sur les chrétiens d'Orient

Tous deux rejoindront mardi 8 septembre au matin une autre grande conférence « sur les chrétiens d'Orient et les victimes religieuses et ethniques », organisée cette fois par la France à Paris.
 « Les musulmans sont ses premières victimes en Irak, en Syrie, au Koweït, en Libye, mais les minorités sont systématiquement pourchassées et martyrisées. C'est la raison pour laquelle j'ouvrirai dans quelques jours la Conférence sur les chrétiens d'Orient et les victimes religieuses et ethniques, organisée à Paris par Laurent Fabius », a expliqué François Hollande mardi 25 août, dans son discours ouvrant la semaine des ambassadeurs.
Celle-ci fait suite au discours prononcé par le ministre des affaires étrangères le 27 mars 2015, lors d'une réunion du Conseil de Sécurité de l'ONU « sur les victimes d'attaques et d'exactions ethniques ou religieuses au Moyen-Orient ».
 « Je vais parler clair, avait-il déclaré. Au Moyen-Orient, nous faisons face à une entreprise barbare et systématique d'éradication ethnique et religieuse. Les musulmans sont par leur nombre les premières victimes des djihado-terroristes mais les communautés non musulmanes constituent des cibles privilégiées. Elles incarnent cette diversité que Daech veut faire disparaître. Les chrétiens, les yézidies, les turkmènes, les kurdes, les shabaks – tous sont menacés par ce que j'appellerai le triangle de l'horreur : l'exil forcé, l'asservissement, la mort. »



Chretiens d'Orient- Actualités


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Expéditeur: Google Alerts <googlealerts-noreply@google.com>
Date: 27 août 2015 12:03:15 UTC


Chrétiens d'Orient
ACTUALITÉS

Côté Toulouse


Les 3 et 4 octobre, une session de formation se déroule à Tarbes avec pour objectif d'aller aider les Chrétiens d'Orient dans différents pays de cette ...
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Nouvelles de France


Le dimanche 23 août, au grand Meeting chrétien de Rimini, qui attire aussi chaque année de grandes personnalités du monde politique et ...
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Tous deux rejoindront mardi 8 septembre au matin une autre grande conférence « sur les chrétiens d'Orient et les victimes religieuses et ethniques » ...
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ASIE/SYRIE - Projection d’un documentaire de la télévision syrienne concernant le Génocide assyrien

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Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 27 août 2015 14:19:47 UTC+3

ASIE/SYRIE - Projection d'un documentaire de la télévision syrienne concernant le Génocide assyrien en présence du Patriarche syro-orthodoxe
Damas (Agence Fides) – Un documentaire préparé par la télévision d'Etat syrienne sur Sayfo, le Génocide assyrien, a été présenté en avant-première lors d'une projection sur invitation à laquelle a participé également le Patriarche syro-orthodoxe Ignace Ephrem II. Le reportage, qui concerne les massacres subis en 1915 par les communautés assyriennes, chaldéennes et syriaques sur le territoire de l'Empire ottoman à l'instigation des Jeunes Turcs, contient également les témoignages enregistrés de quelques survivants des massacres planifiés de 1915. La projection, qui a eu lieu au Théâtre de l'Opéra de Damas, s'est achevée par un concert du Chœur patriarcal Saint Ephrem, qui a exécuté son répertoire de chants traditionnels syriaques Le Patriarche Ignace Ephrem II, dans une intervention tenue au cours de la manifestation, a remercié le Ministère des Affaires sociales – qui patronnait l'événement – et a relié les persécutions de 1915 aux tribulations que connaissent aujourd' hui les communautés chrétiennes du Proche-Orient, dévasté par les conflits sectaires alimentés également par des intérêts d'ordre géopolitique. (GV) (Agence Fides 27/08/2015)

Une série de conférences internationales en faveur des minorités persécutées au Moyen-Orient | La-Croix.com - Rome

Une série de conférences internationales en faveur des minorités persécutées au Moyen-Orient | La-Croix.com - Rome

26/8/2015

Une série de conférences internationales en faveur des minorités persécutées au Moyen-Orient

La France, elle aussi, a prévu de tenir à Paris une grande Conférence sur les chrétiens d'Orient et les victimes religieuses et ethniques.
Le conseil pontifical Cor Unum, chargé de la solidarité, a invité les organisations caritatives catholiques à Rome le 17 septembre « pour évaluer ce qui doit être fait pour améliorer l'aide apportée aux personnes persécutées ». C'est ce qu'indique le site Rome Reports, s'appuyant sur une interview du P. Giampetro Dal Toso, secrétaire de ce dicastère.
Outre les organismes de bienfaisance, devraient aussi être présents certains nonces apostoliques, ainsi que des représentants orthodoxes de Syrie et du Liban et des membres de l'Organisation des Nations unies.
 « Il est très décevant de voir que l'aspect humain de cette crise n'est pas la priorité mais plutôt les considérations politiques, regrette le P. Dal Toso. La politique et l'action militaire sont les sujets de discussion. Il est important de rappeler au monde que, derrière cette guerre, il y a des gens qui souffrent. Les chiffres sont renversants et alarmants. »
Le conseil pontifical a notamment décidé d'affecter les dons récoltés dans le pavillon du Saint-Siège de l'exposition universelle de Milan, à l'éducation des enfants en provenance de Syrie et de l'Irak réfugiés en Jordanie.

Mobilisation populaire

 « La paix est toujours possible ». Tel sera le titre d'une autre conférence, organisée cette fois par la Communauté de Sant'Egidio. Elle se tiendra du 6 et 8 septembre à Tirana, en Albanie. « Nous assistons depuis plusieurs années désormais à des guerres que personne ne semble avoir la force ou la volonté d'arrêter, comme celle en cours en Syrie. Si la communauté internationale ne parvient pas même à imposer une trêve humanitaire, une mobilisation populaire est nécessaire », estime l'organisation.
Sur la proposition de la Communauté de Sant'Egidio, avec les Églises catholiques et orthodoxe d'Albanie, cette rencontre internationale aura pour thème « La paix est toujours possible – Religions et cultures en dialogue ». Un événement conçu dans l'« esprit d'Assise » – la première prière pour la paix voulue par Jean-Paul II en 1986 dans la ville de saint François –, pour montrer « la force pacifique des religions qui s'oppose à la violence par des propositions concrètes et réalisables ».
Pendant trois jours, dans dix tables rondes, se succéderont les plus importants responsables religieux d'Europe et de la Méditerranée, d'Asie et d'Afrique, ainsi que des représentants du monde de la culture et des institutions, indique la communauté sur son site Internet.
Le patriarche de Babylone des chaldéens, Louis Raphaël Ier  Sako, y sera présent, ainsi que Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l'Œuvre d'Orient.

Conférence sur les chrétiens d'Orient

Tous deux rejoindront mardi 8 septembre au matin une autre grande conférence « sur les chrétiens d'Orient et les victimes religieuses et ethniques », organisée cette fois par la France à Paris.
 « Les musulmans sont ses premières victimes en Irak, en Syrie, au Koweït, en Libye, mais les minorités sont systématiquement pourchassées et martyrisées. C'est la raison pour laquelle j'ouvrirai dans quelques jours la Conférence sur les chrétiens d'Orient et les victimes religieuses et ethniques, organisée à Paris par Laurent Fabius », a expliqué François Hollande mardi 25 août, dans son discours ouvrant la semaine des ambassadeurs.
Celle-ci fait suite au discours prononcé par le ministre des affaires étrangères le 27 mars 2015, lors d'une réunion du Conseil de Sécurité de l'ONU « sur les victimes d'attaques et d'exactions ethniques ou religieuses au Moyen-Orient ».
 « Je vais parler clair, avait-il déclaré. Au Moyen-Orient, nous faisons face à une entreprise barbare et systématique d'éradication ethnique et religieuse. Les musulmans sont par leur nombre les premières victimes des djihado-terroristes mais les communautés non musulmanes constituent des cibles privilégiées. Elles incarnent cette diversité que Daech veut faire disparaître. Les chrétiens, les yézidies, les turkmènes, les kurdes, les shabaks – tous sont menacés par ce que j'appellerai le triangle de l'horreur : l'exil forcé, l'asservissement, la mort. »



ASIE/SYRIE - Témoignage de l’Archevêque maronite de Damas après les tirs de mortier sur deux églises de la ville



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Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 26 août 2015 13:52:33 UTC+3
ASIE/SYRIE - Témoignage de l'Archevêque maronite de Damas après les tirs de mortier sur deux églises de la ville
Damas (Agence Fides) – Au cours de la journée du 23 août, « une pluie de mortiers s'abattent sur le quartier dont deux obus sur le toit de l'église » (maronite). C'est ce qu'indique l'Archevêque maronite de Damas, S.Exc. Mgr Samir Nassar, dans un appel sous forme de communiqué parvenu à l'Agence Fides. Il précise que les tirs d'artillerie ont provoqué la mort de neuf civils et blessé 47 personnes outre à endommager son église ainsi que celle de la Paroisse catholique de rite latin voisine. « Une partie de la guerre en Syrie consiste a vivre sous les bombardements aveugles. Un genre de roulette russe » ajoute l'Archevêque, indiquant par ailleurs que « les survivants disent (à leurs morts) : vous avez de la chance de ne plus voir et vivre ce cruel drame sans fin. Vous ne verrez plus vos enfants, vos amis et vos voisins souffrir et mourir dans la violence aveugle et l'intolérance meurtrière sans pouvoir les sauver ni les aider ni comprendre pourquoi ». « Les survivants en terrent les morts sans pouvoir soigner les blessés faute de moyens et de compétence... Ils s'enfoncent dans la prière silencieuse devant les reliques des martyrs, semences de la Foi ». (GV) (Agence Fides 26/08/2015)

mardi 25 août 2015

ASIE/LIBAN - Vers la béatification de S.Exc. Mgr Flavien Michel Melki, Evêque syro-catholique, martyr du Génocide assyrien

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 25 août 2015 13:58:59 UTC+3
ASIE/LIBAN - Vers la béatification de S.Exc. Mgr Flavien Michel Melki, Evêque syro-catholique, martyr du Génocide assyrien
Beyrouth (Agence Fides) – S.Exc. Mgr Flavien Michel Melki, Evêque syro-catholique martyrisé durant le Génocide assyrien, sera proclamé bienheureux le samedi 29 juin au soir dans le cadre d'une liturgie solennelle prévue au Couvent patriarcal de Notre-Dame de la Libération à Harissa (Liban) à laquelle participeront de nombreux Patriarches et chefs des Eglises chrétiennes d'Orient provenant du Liban, de Syrie et d'Irak. La cérémonie de béatification sera présidée par le Patriarche d'Antioche des Syriens, S.B. Ignace Youssef III Younan. Le Décret de béatification sera lu au début de la Divine Liturgie par S.Em. le Cardinal Angelo Amato, Préfet de la Congrégation pour la Cause des Saints.
Flavien Michel Melki fut tué in odium fidei le 29 août 1915 à Djézireh, sur le territoire de l'actuelle Turquie, au cours des massacres perpétrés à l'encontre des arméniens et des membres d'autres communautés chrétiennes à l'instigation des Jeunes Turcs.
« Cela fait très longtemps qu'aucun bienheureux de notre Eglise n'est proclamé – indique à l'Agence Fides le Père Nizar Semaan, prêtre syro-catholique – et Mgr Melki sera le premier des martyrs syro-catholiques de ce Génocide à être élevé à l'honneur des autels. Mais sa béatification constitue un don pour tous les chrétiens d'Orient. En ces temps de nouvelles tribulations – ajoute le Père Semaan – sa figure nous indique la foi lumineuse avec laquelle il vécut les terribles persécutions du siècle dernier et peut porter espérance et courage à tous les baptisés. Prions pour que, par son intercession, tous soient aidés à confesser la foi au Christ dans les pays du Proche-Orient et aussi pour que les responsables politiques et militaires soient illuminés jusqu'à entreprendre les chemins qui portent à la paix ».
Mgr Melki est né en 1858 à Kalaat Mara, village sis à l'est de Merdin. Ordonné Evêque de Gazarta en 1913, il vivait dans une extrême pauvreté et avait vendu jusqu'à ses parements liturgiques pour secourir les pauvres. Au cours de l'été 1915, alors qu'il se trouvait loin de son Diocèse, il décida d'y retourner rapidement après avoir su que, dans cette ville, les violences se seraient bientôt abattues également sur ses fidèles. Il fut arrêté par les autorités ottomanes le 28 août en compagnie de l'Evêque chaldéen de cette même ville. Selon des témoignages oculaires recueillis par des sources musulmanes, les deux Evêques durent tués après qu'ils aient refusé d'abjurer la foi et de se convertir à l'islam. Mgr Flavien Michel Melki fut torturé à mort et enfin décapité. (GV) (Agence Fides 25/08/2015

lundi 24 août 2015

Raï : Oui aux manifestants, non à la violence - L'Orient-Le Jour

Raï : Oui aux manifestants, non à la violence - L'Orient-Le Jour

Raï : Oui aux manifestants, non à la violence

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, s'est dit hier « très peiné » par « la manière dont les jeunes manifestants pacifiques ont été réprimés » à Beyrouth.
S'exprimant dans le cadre d'une homélie qu'il a prononcée à Aïtou (Zghorta), le patriarche a « salué et félicité les manifestants à Beyrouth et dans tout le Liban pour leur sens des responsabilités ». « Nous apprécions à leur juste mesure les sacrifices qu'ils consentent – la faim, la soif, la fatigue, le manque de sommeil – et nous adhérons à leur exigence d'un pays propre de toute pollution matérielle, morale et politique », a-t-il dit.
« En fait, nous souhaitons que leurs revendications soient redirigées vers ce qui nous semble le plus urgent : l'élection immédiate d'un président de la République », a-t-il renchéri. « Mais ce qui nous a peiné encore plus, a repris Mgr Raï, c'est que la manifestation pacifique (...) a dégénéré en affrontement sanglant avec les forces de l'ordre et a ainsi dévié de son noble objectif initial, que tous les Libanais soutiennent. »
Le dossier des déchets est « une honte » pour les responsables politiques qui « prennent à la légère les affaires du pays et des Libanais », a martelé le chef de l'Église maronite. « Cet état d'anarchie générale, où aucun compte n'est demandé aux responsables, est la conséquence naturelle du fait qu'ils se sont abstenus d'élire un président de la République », a jugé le patriarche. Et de préciser que s'il demande l'élection d'un président, c'est pour que soit mis fin « à la cupidité des gens du pouvoir, de ceux qui abusent du bien public ».



ASIE/IRAQ - Institution d’un comité ad hoc contre les abus et les violences contre les chrétiens



Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 24 août 2015 14:08:52 UTC+3
ASIE/IRAQ - Institution d'un comité ad hoc contre les abus et les violences contre les chrétiens
Bagdad (Agence Fides) – Un comité ad hoc des forces de sécurité a été institué dans le but de recueillir des informations et de prendre des mesures concrètes à propos des violences et abus ciblés subis par les chrétiens en Irak et en particulier dans la capitale. C'est ce qu'indiquent des sources irakiennes consultées par l'Agence Fides. Le comité a été institué à l'initiative du Premier Ministre, Haydar al-Abadi, et vise à lutter en particulier contre l'augmentation du nombre des enlèvements de personnes et des expropriations abusives de maisons et de terrains qui, au cours de ces derniers mois, ont eu pour cibles les chrétiens irakiens, dans le cadre d'un acharnement ciblé. Les responsables du Comité ont déjà rendu visite au Patriarcat chaldéen à Bagdad pour rencontrer S.B. Louis Raphaël I Sako et commencer à recueillir des données et informations utiles à propos des abus subis par les chrétiens. En particulier, la première étape consiste à recenser les biens immobil ier soustraits abusivement aux familles chrétiennes, recueillant les titres de propriété et indiquant les personnes, les groupes et les organismes collectifs qui bénéficient actuellement des immeubles expropriés illégalement. Les Paroisses et les communautés chrétiennes pourront également fournir au comité de sécurité des informations concernant des cas de chrétiens enlevés, y compris les indices utiles pour identifier les auteurs de ses enlèvements.
Au cours de ces derniers mois, tant à Bagdad que dans d'autres villes irakiennes, les cas d'habitations et de terrains soustraits illégalement à leurs légitimes propriétaires chrétiens au travers de la production de faux documents légaux rendant de facto impossible leur récupération de la part de leurs propriétaires se sont multipliés. Le phénomène a pu prendre pied également grâce à des connivences et à des couvertures fournies par des fonctionnaires corrompus et malhonnêtes. En outre, à Bagdad, entre la fin du mois de juin et le début du mois de juillet, quatre chrétiens irakiens ont été enlevés et deux d'entre eux retrouvés sans vie par la police, alors même que leurs familles avaient payé la rançon exigée par leurs ravisseurs. Le 13 juillet dernier, le Patriarche de Babylone des Chaldéens avait adressé un appel public aux autorités politiques et institutionnelles du pays, demandant au gouvernement davantage de protection contre les bandes de délinquants qui portent attein te aux biens et aux personnes. (GV) (Agence Fides 24/08/2015)

ISIS ‘Beheading, Raping, Selling’ Christians - Obama Stands By

ISIS 'Beheading, Raping, Selling' Christians - Obama Stands By

ISIS IS 'BEHEADING, RAPING, SELLING' CHRISTIANS WHILE OBAMA DOES NOTHING, JUSTICE GROUP ASSERTS

genocide
The American Center for Law and Justice is urging President Barack Obama to defend Christians who are suffering intense persecution from Islamic State terrorists, especially by naming an ambassador to fill the vacant mission of Special Envoy to Promote Religious Freedom of Religious Minorities in the Near East and South Central Asia.
The ACLJ has drafted a petition appealing to the Obama Administration to act swiftly to stop the genocide of Christians and other minorities in the Middle East. The petition has already garnered more than 93,000 signatures.
The organization reminds the administration that ISIS is "beheading, raping, and selling Christians" and that hundreds of thousands of Christians have been forced to flee or die. But while ISIS tracks down Christians for sale and slaughter, the Obama Administration and other Western leaders stand by idle.
For more than a year, the justice group states in an article on Thursday, "President Obama has failed to appoint an Ambassador to lead a Special Envoy to Promote Religious Freedom of Religious Minorities in the Near East and South Central Asia."
"While Christians and other religious minorities are decimated in that region, the Obama administration leaves this vital position unfilled. This is why the ACLJ has urged them to fill this spot and will continue to do so," it said.
Just this week, in fact, the Catholic relief agency Aid to the Church in Need announced that "Christians have become a form [of] currency in this tragedy." They report that many Arab Christians are being abducted and held for ransom as a means of funding ISIS.  One priest's family managed to scrape together the $120,000 ransom put on his head, but once they paid the sum, they were mailed his cut-up body parts in a box, the ACLJ notes.
The Islamic State has seized significant territory across Iraq and Syria, and for more than a year now has been heavily targeting Christians and other religious minorities.
"Despite President Obama's insistence that there is no need for greater U.S. involvement with ISIS," the letters states, "these jihadists continue to gain more influence, money, and power.  Every day, we see new accounts of Christians & Yazidis begin captured, women being enslaved, and mass murders being committed by ISIS."
"If this is not the kind of evil that our government is established to stop, then one must ask what is," the ACLJ said. "This evil must be stopped."
When the Obama Administration when it intended to appoint a special envoy to protect religious minorities in the Middle East and South Central Asia—even though Congress passed legislation over a year ago creating the post—the White House responded that it does not know.
"We have no personnel announcement to make at this time," said Alistair Baskey, a spokesman for the White House's National Security Council told CNSNews.com in response to queries as to when the post will be filled and why there has been such a long delay in filling the position.
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samedi 22 août 2015

Destruction du monastère de Mar Elian : la douleur du père HilalRadio Vatican

Destruction du monastère de Mar Elian : la douleur du père HilalRadio Vatican
21/8/2015-Destruction du monastère de Mar Elian : la douleur du père Hilal

Bulldozer en train de détruire le monastère - AP
(RV) Entretien - C'est une nouvelle tragédie pour les chrétiens de Syrie : des membres de l'Etat islamique ont détruit un monastère dans la ville d'Al-Qaryatayn, au-sud-est de Homs et au nord-ouest de Damas. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, le monastère de Mar Elian, construit il y a 1500 ans, a été rasé à coup de bulldozer comme on peut le voir sur une vidéo des islamistes mise en ligne sur internet. On estime qu'environ 1400 syriaques orthodoxes et 400 catholiques assyriens vivaient à Al-Qaryatain avant de tomber aux mains de l'EI.
Le père jésuite Ziad Hilal, qui est basé à Homs, connait bien ce monastère. Ce prêtre syrien évoque, depuis Londres où il est actuellement en études, son attachement au monastère de Mar Elian et ses inquiétudes face à la présence des djihadistes dans la région de Homs. Il est interrogé par Cyprien Viet

Après la destruction du monastère et l'enlèvement de plusieurs dizaines de chrétiens par les terroristes, l'Œuvre d'Orient publie une déclaration du patriarche syriaque catholique. Mgr Younan interpelle l'Occident face à des « aberrations commises par des barbares qui se réclament d'Allah et de la religion de la miséricorde »



Syrie : le patriarche syriaque catholique crie au secours


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Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 21 août 2015 20:50:30 UTC+3

Syrie : le patriarche syriaque catholique crie au secours
Dans une déclaration, le patriarche Ignace Y. III Younan exprime le désespoir et la peur des chrétiens syriens.
Marina Droujinina
Rome, (ZENIT.org)
Le patriarche syriaque catholique Ignace Youssef III Younan lance un appel au secours face aux « horreurs » commises par les « barbares » de Daech. Il a adressé une déclaration à L'Œuvre d'Orient suite à la destruction du monastère Mar Elian, dans la ville d'Al-Qaryatayn, et à l'enlèvement de plusieurs dizaines de chrétiens par les djihadistes de Daech ce vendredi 21 août.
Le patriarche syriaque appelle le « monde dit "civilisé" à cesser de garder un silence hypocrite » face aux « horreurs » commises par les djihadistes de Daech. « Comment un pays qui se dit défenseur des droits de l'homme ferme-t-il les yeux devant des aberrations telles que décapiter, confiner en esclavage et violer enfants et femmes ? Est-ce que c'est ça la démocratie ? » s'exclame le patriarche Ignace Y. III Younan.
« Nous devons le crier à haute voix : nous craignons Daech, parce que nous avons été abandonnés et nous n'avons pas les moyens de nous défendre », continue-t-il.
Dans sa déclaration, le patriarche constate la destruction du monastère de Mar Elian, « vieux d'au moins quinze siècles » par « les criminels de Daech et compagnie ».
« Le prêtre qui le desservait, le père Jacques Mourad est toujours enlevé depuis trois mois, sûrement par ces mêmes terroristes qui se réclament de la religion de la miséricorde et commettent toutes sortes d'absurdités, au nom de leur Allah ! », continue le patriarche.
Il a exprimé sa crainte quant au sort de « dizaines de familles prises en otage » et a confirmé que la communication avec les lieux en question n'était pas établie pour le moment.

vendredi 21 août 2015

Le monastère syrien de Saint-Elian (Ve siècle) détruit par Daech | La-Croix.com - Monde

Le monastère syrien de Saint-Elian (Ve siècle) détruit par Daech | La-Croix.com - Monde
21/8/2015-Le monastère syrien de Saint-Elian (Ve siècle) détruit par Daech
Daech a détruit un monastère syriaque catholique du Ve siècle dans le centre de la Syrie, a rapporté vendredi 21 août l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
« L'EI a détruit hier (jeudi) le monastère de Saint-Elian à al-Qaryataïne », localité de la province de Homs capturée par les djihadistes le 5 août. « Au moyen de bulldozers, ils ont détruit le monastère sous prétexte que les gens y adoraient un (autre) dieu que Dieu », a indiqué Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire.
Le patriarche syrien-catholique Ignace Youssef III Younan a publié une déclaration vendredi 21 août, s'alarmant des « horreurs à n'en plus finir » commises par Daech. « Le prêtre qui desservait (le monastère de Saint-Elian, NDLR), le P. Jacques Mourad est toujours enlevé depuis trois mois, sûrement par ces mêmes terroristes qui se réclament de la religion de la miséricorde et commettent toutes sortes d'absurdités, au nom de leur Allah !, écrit-il. J'essaie de communiquer avec notre administrateur du diocèse de Homs, car nous craignons pour les dizaines de familles prises en otage, mais sans succès ! »

« Jusqu'à quand le monde dit "civilisé" gardera-t-il un silence hypocrite ? »

« Jusqu'à quand le monde dit "civilisé" gardera-t-il un silence hypocrite, quand tout le monde est au courant des horreurs commises par ces barbares ?, poursuit le patriarche. Comment un pays qui se dit défenseur des droits de l'homme ferme-t-il les yeux devant des aberrations telles que décapiter, confiner en esclavage et violer enfants et femmes ?… Est-ce ça la démocratie ? En somme, nous devons le crier à haute voix : nous craignons Daech, parce que nous avons été abandonnés et nous n'avons pas les moyens de nous défendre comme c'est le cas au Liban ».
Daech a posté sur Internet des photos du monastère et celles de bulldozers opérant des destructions de parties du lieu. Le monastère, qui porte le nom d'un saint de Homs martyrisé par les Romains pour avoir refusé d'abandonner le christianisme, était un lieu de pèlerinage et de dialogue entre les religions à al-Qaryataïne, elle-même symbole de coexistence entre chrétiens et musulmans.
Le jour de la capture d'al-Qaryataïne, Daech a enlevé au moins 230 personnes, dont des dizaines de chrétiens. Selon l'Observatoire, 48 d'entre elles ont été relâchées et 110 ont été conduites vers le bastion de Daech à Raqqa (nord). Le sort des 70 autres reste inconnu.
En mai, un prêtre syriaque catholique du monastère, le P. Jacques Mourad, avait été enlevé par trois hommes masqués, au lendemain de la prise par Daech de la ville antique de Palmyre, proche de cette localité.
» Lire aussi : En Syrie, la communauté locale se mobilise pour la libération du P. Mourad



La situation des chrétiens d’Orient n’a jamais été aussi grave, s’alarme Mgr Pascal Gollnisch | La-Croix.com - France

La situation des chrétiens d'Orient n'a jamais été aussi grave, s'alarme Mgr Pascal Gollnisch | La-Croix.com - France

21/8/2015-La situation des chrétiens d'Orient n'a jamais été aussi grave, s'alarme Mgr Pascal Gollnisch
Dans un message publié jeudi 20 août, Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l'Œuvre d'Orient, s'alarme de la situation des chrétiens d'Orient qui « n'a jamais été aussi grave ! » selon lui.
« Aujourd'hui on peut parler de persécution, de génocide, insiste-t-il. L'Irak et la Syrie traversent une crise historique ! Des peuples s'enfoncent dans un chaos profond et durable. Victimes de cette incroyable situation, des centaines de milliers de chrétiens ont dû abandonner leur maison et fuir dans les pays voisins. »
Le directeur de l'Œuvre d'Orient note que le « Liban notamment est devenu une terre d'accueil providentielle, mais à quel prix ». « L'aide internationale est largement insuffisante, le gouvernement ne verse plus ni aides sociales ni subventions depuis plusieurs années, énumère-t-il. Près de 30 % de la population est constituée de réfugiés, syriens surtout et irakiens. Imaginez 20 millions de réfugiés en France ! Le pays est au bord de l'implosion, avec la menace du Daech tout proche ».

« La situation risque d'empirer car on ne voit pas la fin des conflits ! »

Citant des religieux, il poursuit : « Les communautés religieuses, les prêtres font face, dans la mesure de leurs moyens, ils leur donnent tout ce qu'ils ont, mais c'est si peu ! Et la situation risque d'empirer car on ne voit pas la fin des conflits ! Le pape a récemment encore souligné combien les chrétiens d'Orient sont des artisans de paix. Combien leur présence est essentielle au maintien de liens entre les communautés. »
« Avec leur départ, ce sont aussi les sources de la culture chrétienne qui vont se tarir, poursuit Mgr Gollnisch. Les chrétiens d'Orient doivent rester non seulement car ce sont leurs pays mais aussi pour les musulmans qui aspirent à plus de modernité et pour les nations d'Europe.
Nous sommes présents au quotidien auprès de ces communautés. Nous travaillons en étroite collaboration avec chacune d'elles pour répondre le mieux possible à leurs demandes et témoigner de la solidarité des chrétiens de France.
Alors, je vous demande de continuer à soutenir les chrétiens qui veulent rester sur place ou ne peuvent partir ! Prions pour nos frères. Tendons-leur la main ! Ils en ont tellement besoin ! »



jeudi 20 août 2015

les évêques du CCEE en Terre Sainte


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Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 19 août 2015 19:35:04 UTC+3

Europe: les évêques du CCEE en Terre Sainte

Le Conseil des Conférences Episcopales d'Europe tiendra son assemblée plénière en Terre sainte à l'invitation du Patriarche Twal.

Rédaction

Rome, (ZENIT.org)

Le Conseil des Conférences Episcopales d'Europe (CCEE), tiendra son Assemblée plénière annuelle en Terre sainte, du 11 au 16 septembre, à l'invitation de S. B. Fouad Twal, Patriarche latin de Jérusalem, indique le patriarcat.

Cette Assemblée réunit les présidents de toutes les Conférences épiscopales d'Europe.

Les Ordinaires catholiques de Terre sainte invitent les chrétiens de Terre sainte à participer aux cinq événements majeurs qui se tiendront en marge de cette Assemblée plénière.

En Galilée d'abord, avec une célébration mariale en la basilique de l'Annonciation à Nazareth, le 12 septembre, et la fête de la Croix glorieuse, le 13 septembre, dans la paroisse melkite-catholique de Mi'lya, où l'on priera tout spécialement pour les chrétiens persécutés.

Trois événements se tiendront également à Jérusalem, avec l'entrée solennelle dans la basilique du Saint-Sépulcre le 14 septembre ; puis à Bethléem, avec la messe présidée par le Patriarche Fouad Twal en l'église Sainte-Catherine le 15 septembre, et enfin, la messe d'action de grâces, le 16 septembre, à Jérusalem, en la basilique du Saint-Sépulcre, présidée par le cardinal Peter Erdö, président de la CCEE.

ASIE/IRAQ - Témoignage de l’Archevêque d’Erbil à propos de la situation vécue sur place



Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 20 août 2015 10:16:44 UTC+3
Destinataire: Agence International FIDES <fidesnews-fr@fides.org
ASIE/IRAQ - Témoignage de l'Archevêque d'Erbil à propos de la situation vécue sur place par l'Eglise

Erbil (Agence Fides) – Fides a reçu de la Congrégation du Très Saint Rédempteur le témoignage de S.Exc. Mgr Bashar Matti Warda, C.SS.R., Archevêque d'Erbil (Irak) à propos de la situation terrible que connaît l'Eglise dans cette partie du monde.
Voici le texte complet tel qu'envoyé à Fides :
Pour l'Eglise chaldéenne et pour nos églises sœurs de l'Est, la persécution que notre communauté subit actuellement est doublement pénible et grave. Nous sommes personnellement touchés par le besoin et par la réalité que notre vie d'Eglise vibrante se dissout actuellement sous nos yeux. L'immigration massive qui intervient actuellement laisse mon Eglise très affaiblie. Il s'agit d'une réalité douloureusement profonde. Nous qui faisons partie de la hiérarchie de l'Eglise, nous sommes très souvent tentés d'encourager nos paroissiens à rester – à maintenir la présence du Christ vivante sur cette terre particulière mais en réalité moi et mes frères Evêques et prêtres, nous ne pouvons rien faire d'autre que de conseiller aux jeunes mères et aux pères de familles de tenir compte de tous les aspects nécessaires et de prier avant de prendre une décision, momentanée et peut-être dangereuse. L'Eglise est incapable d'offrir et de garantir la sécurité fondamentale nécessaire pour se développer. Ce n'est pas un secret que la haine envers les minorités s'est intensifiée dans certains quartiers au cours de ces dernières années. Il est difficile de comprendre cette haine. Nous sommes hais parce que nous nous obstinons à exister en tant que Chrétiens. En d'autres termes, nous sommes hais parce que nous nous obstinons à demander un droit fondamental de base.
Il y a ensuite deux choses que nous, en tant qu'Eglise, pouvons faire : la première est de prier pour tous les réfugiés du monde et d'Irak, la seconde consistant à utiliser les relations et les réseaux sociaux pour partager en tant que partie de l'Eglise du Christ comme une chaire pour sensibiliser à la réalité de notre survie en tant que peuple. Je ne peux pas ne pas répéter à haute voix que notre bien-être, en tant que communauté historique, n'est plus entre nos mains. L'avenir viendra, d'une manière ou d'une autre et pour nous cela signifie attendre de voir quelle sorte d'aide (militaire, secours) arrivera.
Jusqu'à présent, plus de 5.000 familles ont quitté le pays depuis l'été 2014. Certaines ont été accueillies en Europe, aux Etats-Unis ou en Australie mais nombreuses sont les familles qui attendent simplement que leur numéro soit appelé. Elles se trouvent en Jordanie, au Liban et en Turquie et leur avenir est une attente indéfinie.
Au travers de l'appui de personnes généreuses, nous avons cherché au cours de cette crise à soulager les besoins de nos familles et à leur assurer les besoins de base pour la survie où qu'elles se trouvent. Nous avons fait des abris dans les jardins de l'église et dans les salles de catéchismes, dans les écoles publiques, nous avons monté des tentes dans des structures incomplètes et loué des maisons où nous avons logé environ 20 à 30 personnes par immeuble.
En réalisant que la crise durera longtemps et du moment que l'hiver est à nos portes, nous avons fait immédiatement le nécessaire pour louer des maisons au profit des réfugiés des différentes parties de la province d'Erbil de manière à pouvoir y loger 2.000 familles et à installer 1.700 caravanes. Maintenant, tous nos évacués chrétiens ont pour le moins une demeure semi permanente. Ceci est bien loin d'être l'idéal mais il s'agit certainement d'une amélioration par rapport aux tentes originaires et aux constructions incomplètes et représente que ce nous pouvions faire de mieux pour le plus grand nombre.
Nous avons également ouvert deux centres médicaux afin d'offrir des services médicaux gratuits à la communauté des réfugiés. Les Sœurs du Sacré-Cœur (provenant) de l'Inde oeuvrent au sein de la clinique Saint Joseph où elles sont assistées par 12 jeunes médecins qui travaillent bénévolement pour offrir des services médicaux à ceux qui souffrent de maladie chronique. La clinique en question dessert quelques 2.000 patients, leur fournissant des médicaments pour un coût mensuel de 42.000 USD.
Actuellement, nous relevons un édifice afin qu'il puisse servir de maternité et d'hôpital pédiatrique. Nous avons également ouvert un centre traumatologique pour répondre aux besoins de nombre de personnes qui ont été blessées grièvement par la crise.
En nous basant sur la conviction que l'analphabétisme et l'ignorance sont l'ennemi le plus dangereux à long terme que nous affrontons ici au Moyen-Orient, et poussés par le désir de guérir les blessures dans les cœurs et les âmes de nos fidèles, nous travaillons actuellement afin d'aider nos jeunes en âge scolaire et universitaire à porter à termes leurs études.
S.Exc. Mgr Bashar WARDA CSsR
Pour les photographies de ce témoignage
http://www.cssrredemptoristi.com/italian/scalanews/arcivescovo-bashar-warda-cssr-parla-delle-sfide-dellimmigrazione-a-erbil-iraq/
(CE) (Agence Fides 08/08/2015)