Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

vendredi 31 mai 2013

Vandalisme à l’abbaye de la Dormition | Patriarcat latin de Jérusalem


31/5/2013-Vandalisme à l'abbaye de la Dormition

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JERUSALEM – Des graffitis et des insultes anti-chrétiens ont été tracés en hébreu au cours de la nuit dernière, sur un mur du monastère de la Dormition ainsi que sur deux voitures dont les huit pneus ont été crevés. L'abbaye, située sur le mont Sion à Jérusalem est tenue par une communauté de moines bénédictins allemands qui a découvert les inscriptions ce matin. L'une des portes du cimetière grec-orthodoxe voisin a aussi été graffitée. 

Les graffitis comparent les chrétiens à des singes et appellent à la vengeance contre Jésus. Cet incident survient à la suite d'une série de profanations de monastères chrétiens qui en septembre et octobre dernier avaient été la cible de telles atteintes.

Le 4 septembre  2012, une porte du monastère de Latroun, près de Jérusalem avait été incendiée et les murs tagués d'insultes antichrétiennes. La semaine suivante, un graffiti en hébreu insultant Jésus avait été écrit sur la porte d'entrée d'un couvent franciscain du Mont Sion à Jérusalem, à proximité du Cénacle, haut lieu du christianisme dans la Ville Sainte. Une église roumaine orthodoxe Saint-Georges avait aussi été la cible de pierres, de bouteilles et de détritus.

Pour Mgr Shomali, vicaire patriarcal pour Jérusalem : « il faut absolument mettre fin à ces actes de vandalisme en favorisant une meilleure éducation des jeunes, notamment à l'école. » Convaincu qu'il s'agit d'« un processus à long terme », l'évêque n'hésite pas à dire qu'il faudra « beaucoup de patience. »

Pour l'heure, le Patriarcat « condamne ces actes qui ont eu lieu à Jérusalem, Ville Sainte pour les trois religions (judaïsme, christianisme et islam). Poser un tel acte est une tentative abjecte de miner la coexistence entre les différents croyants. »

Christophe Lafontaine

jeudi 30 mai 2013

Raï reçu à Varsovie par l’archevêque de la ville et le président polonais | Politique Liban | L'Orient-Le Jour


30/5/2013-Raï reçu à Varsovie par l'archevêque de la ville et le président polonais
Le patriarche maronite Béchara Raï est arrivé mardi dans l'après-midi à Varsovie, où il effectue une visite de deux jours à l'invitation de l'épiscopat polonais. Il a été accueilli par l'archevêque de Varsovie, le cardinal Kazimierz Nycz, l'ambassadeur du Liban en Pologne, Michel Katra, et la consule Sofia Abou Azar. Mgr Nycz a donné une réception en l'honneur du cardinal Raï au siège de l'évêché. Dans son allocution, l'archevêque polonais a rappelé qu'il avait fait la connaissance de Mgr Raï lors du synode sur la nouvelle évangélisation à Rome et qu'une visite en Pologne pour y donner une conférence sur les chrétiens d'Orient avait été décidée depuis lors.
Pour sa part, le patriarche maronite a rendu hommage « aux relations spéciales et très anciennes entre le Liban et la Pologne, fondées sur l'amitié ». « Quand le cardinal Nycz m'a convié en Pologne, je n'ai pas hésité une seconde, et j'espère que nous pourrons poursuivre notre collaboration pour le bien de l'Église », a-t-il poursuivi

Au cours de la première journée de sa visite, Mgr Raï a également été reçu par le président polonais Bronislaw Komorowski au siège de la présidence. L'entretien entre les deux hommes a porté sur les relations bilatérales et les similitudes entre les parcours des deux pays, notamment durant les guerres et la lutte pour la liberté et l'indépendance. Ils ont également discuté de la situation actuelle au Proche-Orient et de la nécessité de trouver des solutions pacifiques aux crises en cours.
Enfin, le patriarche maronite a célébré la messe avec d'autres prêtres en la cathédrale de Varsovie, pour la paix au Liban et au Proche-Orient.

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CHRÉTIENS AU MOYEN-ORIENT: Martyrs du 21e siècle. | La Croix du Benin-26/5/2013


CHRÉTIENS AU MOYEN-ORIENT: Martyrs du 21e siècle

Interview exclusive de Mgr Michel Aoun, évêque de Byblos-Jbeil.

 En visite pastorale aux catholiques libanais du Bénin et du Nigeria, Mgr Michel Aoun, évêque de Byblos-Jbeil au Liban, fait connaître l'Eglise au Moyen-Orient.

 La Croix du Bénin : En ce 21e siècle, que signifie vivre en tant que chrétien au Moyen-Orient?

Mgr Aoun : Les chrétiens au Moyen-Orient vivent le martyr au quotidien, car le fanatisme religieux augmente sans cesse. Toute la région est en état de bouillonnement avec ce qui s'est passé en Irak, en Iran et avec ce qui se passe actuellement en Syrie. Pour cette raison, nous voyons que même s'il n'y a pas une persécution systématique, il faut reconnaître que généralement, les fanatiques créent beaucoup de souffrance. Quelquefois, ils font des explosions ou bien ils kidnappent un prêtre. C'est le cas par exemple des deux évêques enlevés en Syrie : Mgr Youhanna Ibrahim, évêque syriaque orthodoxe d'Alep et de Mgr Boulos Yazigi, évêque grec orthodoxe de la même ville. On ne connaît pas encore leur sort. Le 21 mai dernier, les évêques et les représentants des Eglises en Jordanie ont appelés à une marche silencieuse pour les deux évêques. Tout cela met les chrétiens en difficulté et ils doivent témoigner quand même de leur foi. Ils cherchent à assurer leur sécurité et l'avenir de leurs enfants. Cela entraîne beaucoup de migration. Au Liban, même si la persécution n'est pas intentionnelle, les chrétiens paient un tribut à cause des conflits interreligieux du Moyen-Orient. Parfois même, les fanatiques s'attaquent aux chrétiens parce qu'ils sont des autochtones. Des voies modérées disent : les chrétiens sont nos frères et nous voulons qu'ils vivent avec nous. Malgré cela, il y a un problème réel.

 Comment le chrétien peut témoigner de sa foi dans un tel contexte?

Ce n'est pas facile. Il faut une grande foi pour témoigner. La grande majorité des chrétiens veulent vivre leur stabilité, ils veulent pratiquer leur foi ; mais ils demandent aussi la sécurité. Avec la pastorale des jeunes, nous insistons sur le fait que si le Seigneur nous a implantés dans cette région du monde, c'est qu'il y a une mission et nous devons l'assumer. Mais il n'est pas toujours facile pour les jeunes de comprendre. Ils se disent que si c'est possible pour eux de vivre librement leur foi ailleurs, pourquoi donc se résigner à continuer de vivre là où il y a la guerre et la violence. Alors, il faut encourager. Je sais qu'il y a pas mal de mouvements de jeunes qui aident les gens à croire en ce témoignage

 Quelle est donc la proportion des chrétiens dans la région?

Le plus grand pays où il y a les chrétiens au Moyen-Orient, c'est l'Egypte. L'Eglise copte compte au moins 10 millions de fidèles sur une population de 80 millions. Au Liban, même si 40% de la population sont des chrétiens actuellement, le pays a 4 millions d'habitants. En Syrie où la majorité est orthodoxe, les chrétiens ne dépassent pas 10% de la population. En Irak, il y a les Chaldéens et les Assyriens. On y comptait plus d'un million de chrétiens, actuellement ils sont  à peu près 300.000.

 Comment se porte l'Eglise du Liban ?

C'est une Eglise vivante avec beaucoup d'initiatives et de vocations. Les mouvements de jeunes aussi sont en croissance. Cependant, il y a également de nombreux jeunes qui vivent loin de l'Eglise et nous reconnaissons qu'il faut faire bien davantage. Nous les exhortons à ne pas vivre la foi au niveau de la religiosité seulement, au niveau sentimental, mais à aller en profondeur.

 Quel est l'impact de la religion sur la vie intime des jeunes ?

Il n'y a pas beaucoup de mariage mixte au Liban, mais il n'est pas interdit non plus.

Nous essayons de leur faire comprendre que s'ils croient au mariage comme sacrement et qu'ils veulent vivre leur foi, c'est  très important aussi de communiquer cette foi à leurs enfants. Mais il y a plusieurs jeunes filles musulmanes qui se convertissent au christianisme lorsqu'elles aiment un jeune catholique. Mais généralement, on ne donne pas le baptême avant le mariage parce qu'il faut s'assurer que ce n'est pas seulement pour plaire à la famille du futur conjoint, que ce soit une conviction. Nous acceptons donc la disparité de culte et après le mariage, ils suivent le cheminement pour recevoir le baptême. Plusieurs le font chez nous.

 Quel est le rôle de l'Eglise dans la consolidation de la paix au Liban ?

Au Liban, l'Eglise est très impliquée parce que le patriarche a toujours eu un rôle même politique. Il est bien regardé par toutes les confessions comme une référence nationale. La parole du patriarche est entendue non seulement au niveau religieux, mais aussi au niveau politique parce que l'indépendance du Liban date de 1943. Or avant, le patriarche était le chef religieux et politique. Jusqu'à maintenant, le patriarche a toujours son mot à dire. Il peut convoquer par exemple les politiciens chrétiens pour s'entendre autour d'un sujet.

Qui sont les Maronites?

Les Maronites constituent la plus importante communauté chrétienne du Liban où siège l'Église maronite, une des Églises catholiques orientales. Née avec Saint Maroun au Ve siècle, elle est la seule Eglise d'Orient à être fidèle à l'Eglise catholique universelle dès ses origines. Comme toutes les Eglises d'Orient en communion avec Rome, l'Eglise maronite a évolué avec son propre rite au cours des siècles, attachés à la langue syriaque, fille de l'araméen, langue du Christ.

Au Bénin, il existe une communauté maronite. L'église de la paroisse Maronite, Saint Charbel, est consacrée en 2009. Elle est composée d'une forte communauté libanaise.

Propos recueillis par

André QUENUM & Valerie ZINSOU

    Ce contenu a été publié le Au Bénin, En Eglise par somaf. Mettez-le en favori avec son permalien.

À l’USJ, un nouveau diplôme Médias et religion « au service de l’homme » | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

29/5/2013-À l'USJ, un nouveau diplôme Médias et religion « au service de l'homme »
« Comprendre l'enjeu stratégique de la communication au sein des institutions religieuses, afin de (ré)inventer les bases de leur politique médiatique », et leur manière de s'adresser au public, est sans doute la valeur ajoutée du nouveau diplôme universitaire Médias et religion établi par la faculté des sciences religieuses de l'USJ, et dont la première promotion vient d'achever ses cours. La valeur de ce diplôme est de reconnaître d'abord que la communication est un pilier essentiel de la vitalité des institutions religieuses, et d'accepter donc implicitement la nécessaire évolution de ces institutions. « L'enchevêtrement de la religion et du domaine public est un constat élémentaire », a précisé le père Sélim Daccache, recteur de l'USJ, à l'ouverture d'une table ronde sur les rapports entre médias et religion, organisée en guise de clôture du premier semestre du nouveau DU. Une approche développée par sœur Katia Raya, coordinatrice du diplôme (proposé par la coordinatrice des cours à la faculté des sciences religieuses Betsa Estephano).
« Malgré les tendances à marginaliser, négliger ou renier les médias religieux, la religion reste un élément de la fermentation médiatique, surtout au Liban », a-t-elle affirmé, soulignant le rôle des médias religieux et de la religion à l'éveil social.
Un éveil desservi par les pratiques médiatiques actuelles, dont la journaliste Hyam Abou Chédid, également enseignante au DU des Médias et religions, a dressé une liste exhaustive. La journaliste a dénoncé avec virulence les cas qui prouvent « la capacité des médias à faire de l'anomalie la règle ». Mais il existe également des « effets positifs », sur lesquels les médias religieux doivent parier, comme « la diffusion de valeurs solides, qui neutralisent le processus à peine ressenti par le public, de destruction de l'homme ».
Devant ces dérapages multiples de l'exercice médiatique, les médias religieux paraissent comme un modèle potentiel d'éthique, de dialogue et de non-violence. Autrement dit, ils pourraient être un remède au confessionnalisme, durement ancré dans les rapports – de plus en plus enchevêtrés – entre politique de cloisonnement et médias du sensationnel.

« Les médias de meurtre »
Le député Marwan Hamadé a établi la corrélation entre la teneur de l'Exhortation apostolique du pape Jean-Paul II pour le Liban (chapitre 5 relatif aux rapports entre chrétiens et musulmans) et le contenu du pacte national et de la Constitution relatif à « l'équilibre entre les confessions ». C'est pourquoi « les guerres ont toujours commencé avec l'assassinat de journalistes », a-t-il fait remarquer, dénonçant le fait que « les médias libanais se soient transformés aujourd'hui en outils de meurtre ».
Le journaliste Mohammad Machnouk s'est attardé sur les détails de l'écart entre les textes garants du pacte national (la loi de 1994 sur les médias audiovisuels) et de la liberté de religion (la Constitution). Il a constaté en effet que « la dimension confessionnelle prévaut aujourd'hui sur toutes les composantes de l'identité du citoyen ». Une réalité que « seul un média religieux qui s'adresse à toutes les religions, c'est-à-dire porteur d'une dimension nationale », serait capable de contrebalancer.

L'affranchissement de Télé-Lumière
La mise en œuvre concrète de cette approche a été décrite en détail par Marie-Thérèse Kreidy, responsable des programmes au sein de Télé-Lumière, également inscrite au cursus du diplôme universitaire Médias et religions. C'est dans une perspective d'ouverture que l'intervenante s'est exprimée, une ouverture aujourd'hui caractéristique de Télé-Lumière, quand bien même elle reste occultée par certains zélés de la laïcité, qui refusent la complémentarité entre religion et progrès social. « Les différentes institutions médiatiques religieuses ont un grand rôle dans le renforcement de la réconciliation, a-t-elle estimé. Un rôle qui impose de prendre indéfectiblement le choix de protéger la dignité humaine, et de prendre partie pour la vérité, l'amour et la justice sociale ». Elle appelle à « aller au-delà de la religion pour atteindre l'homme, dans tous les domaines de la vie ». Il s'agit « certes de transmettre le discours religieux, mais sans cloisonnement » ; et surtout « ne pas se contenter de transmettre les cérémonies religieuses, mais participer à la prise de décision dans tous les domaines, même politiques ». Transcender ainsi les étroites limites du religieux, en diffusant le message plus large de la vérité et du respect de l'autre, intrinsèques à toutes les religions, préluderait à un affranchissement des médias par rapport aux autorités religieuses. « Les médias religieux ne devraient pas devenir des moyens exploités par les politiques et les hommes religieux à des fins privées », conclut-elle. Un combat qui rejoint le combat déontologique des médias non religieux.
http://www.lorientlejour.com/article/816628/a-lusj-un-nouveau-diplome-medias-et-religion-au-service-de-lhomme-.html


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De la « compassion à la compréhension » à l’égard des chrétiens d’Orient | La-Croix.com


LES CHRÉTIENS AU PROCHE-ORIENT
De la compassion à la compréhension
de Bernard Heyberger
Manuels Payot, 153 p., 

L'histoire des chrétiens d'Orient ne se réduit pas à celle d'une « lente dégénérescence imputable aux musulmans ». En cent cinquante pages, solidement documentées mais accessibles au grand public, l'historien Bernard Heyberger contredit la thèse selon laquelle, depuis 622, date du début de l'Hégire, le christianisme est condamné à disparaître au Moyen-Orient et l'islam à « l'emporter ». 

Le tableau que dresse ce spécialiste des chrétiens d'Orient et des relations entre islam et christianisme, en particulier en Syrie et au Liban, n'est pas idyllique, loin de là : les chrétiens ont disparu en Turquie et sont « en voie de l'être en Palestine, en Irak et en Syrie ». De surcroît la « confessionnalisation » croissante des fidèles des deux grandes religions monothéistes – c'est-à-dire leur plus grande homogénéisation, sous la houlette d'un clergé renforcé – fait que « jamais sans doute (ils) n'ont été aussi éloignés dans leurs croyances et leurs pratiques qu'aujourd'hui ». 

Mais tel n'a pas toujours été le cas, démontre Bernard Heyberger, qui rappelle que les « premières élaborations théologiques islamiques » ont traité de leur rapport au christianisme, et n'ont pas été sans conséquences à leur tour sur la doctrine chrétienne. Et qui cite également ces nombreux lieux de pèlerinage, en Palestine ou en Égypte, partagés par les croyants de diverses religions et confessions.

Sur le plan démographique, la thèse du déclin inéluctable ne tient pas davantage : un coup d'œil en arrière, aux XIXe  et XXe  siècles notamment, suffit à le démontrer. Quoi qu'il en soit de l'avenir des chrétiens d'Orient, et sans nier les épreuves qu'ils traversent actuellement dans de nombreux pays, ce petit livre a le mérite de nous pousser à reconsidérer la question non plus seulement sous l'angle de la « compassion » mais de la « compréhension », et à mettre l'accent sur les ressources dont ils disposent, ici ou là, pour se prendre en charge.

Quant aux sociétés majoritairement musulmanes, même confrontées à une « islamisation galopante », elles devront inévitablement se poser la question du pluralisme en leur sein, assure Bernard Heyberger, que ce soit en raison de la persistance de fidèles chrétiens sur leur sol natal, ou – dans le pire des cas – à partir des traces historiques de leur passage : églises, monastères, etc.



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La dénonciation de Mgr Tomasi devant l’ONU : 100 000 chrétiens tués par an


La dénonciation de Mgr Tomasi devant l'ONU : 100 000 chrétiens tués par an



Environ cent mille chrétiens sont tués violemment chaque année à cause de leur foi. C'est le chiffre avancé par Mgr Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège près les Nations Unies et les autres organisations internationales à Genève lors de la 23e session du dialogue interactif entre le Conseil des droits de l'Homme et le Haut-Commissaire.

A ce nombre de morts s'ajoute bien d'autres plaies. Les chrétiens, dénonce Mgr Tomasi, sont contraints de tout quitter, de supporter la destruction de leurs lieux de prière ; ils subissent les viols et les enlèvements de leurs chefs comme récemment en Syrie avec les deux évêques orthodoxes. Le Proche-Orient, l'Afrique et l'Asie sont les régions ou les continents où se sont déroulées le plus de violations contre la liberté religieuse. Elles sont le « fruit du sectarisme, de l'intolérance, du terrorisme et de lois d'exclusion » a expliqué le représentant du Saint-Siège.

L'Europe, territoire où la présence chrétienne « fait partie intégrante de la société », n'est pas épargnée. « Une tendance émerge qui tend à marginaliser le christianisme dans la vie publique, à en ignorer l'apport historique et social et même à restreindre les capacités des communautés de foi à mener leurs œuvres sociales. »

L'Eglise présente dans tous les domaines de la société

A ce propos, Mgr Tomasi a rappelé le poids de l'Eglise dans de nombreux domaines : l'éducation, de la crèche à l'université ; la santé, des dispensaires aux hôpitaux ; le social, au travers des maisons de retraite, des orphelinats ou des centres de réhabilitation sociale. A ces établissements permanents, s'ajoutent les services rendus dans les camps de réfugiés ou de déplacés.

Mgr Tomasi a tenu à saluer la Premier ministre du Bangladesh qui a introduit une loi anti-blasphème dans la législation de son pays et le gouvernement italien qui a défendu la liberté de religion. Il a cité également le pape François qui s'est exprimé à l'occasion du 1700e anniversaire de l'Edit de Milan qui ouvra la voie à la liberté religieuse : « que les autorités civiles respectent partout le droit à exprimer publiquement sa foi et acceptent sans préjudice la contribution que le christianisme continue d'offrir à la culture et à la société de notre temps ».

Le patriarche Rai poursuit sa visite en Pologne

الراعي من بولندا: المسيحيون اصيلون في الشرق ولا يقاسون بالعدد
واصل البطريرك الكاردينال مار بشارة بطرس الراعي زيارته الرسمية والكنسية الى بولندا لليوم الثاني، وقد استهله بالذبيحة الالهية في كنيسة مقر رئاسة الاساقفة، تلاها جولة على الدوائر الاسقفية. 

ثم شارك البطريرك الراعي في ندوة خاصة عن المسيحيين في الشرق الاوسط التي نظمها ودعا اليها الكاردينال نيتش، فالقى محاضرة عن وضع المسيحيين في الشرق تناول فيها تعريف الكنائس المشرقية ودورها في الدول العربية والأحداث الجارية حاليا في الشرق والتحديات التي تواجهها على صعيدي الشراكة والشهادة.

وعدد البطريرك الراعي لاسباب العنف والهجرة والاصولية وعدم الاستقرار الاقتصادي والاجتماعي في الشرق الاوسط، وتداعيات النزاع الاسرائيلي - العربي والاسرائيلي - الفلسطيني على المنطقة عامة وعلى المسيحيين خصوصا، معتبرا ان الدول العربية بحاجة الى ديمقراطية واصلاحات شرط الا تنحرف المطالبات بها عن مسارها الحقيقي فتؤدي الى تنامي الأصوليات والفوضى وهجرة المزيد من المسيحيين، الذين ان غابوا عن الشرق فقد الشرق خصوصيته وتميزه وتراجع فيه الاعتدال الاسلامي.

واضاف: "المسيحيون هم سكان اصيلون في هذا الشرق واصليون وليسوا اقلية فهم لا يقاسون بالعدد بل بحضورهم الفاعل والتاريخي الذي يعود الى أكثر من الفي سنة، وجودهم في هذا الشرق هو في صلب ايمانهم، لهم حقوق المواطنة وليسوا بحاجة الى حماية احد فالمواطنة تحميهم ومن يريد ان يدعمهم عليه ان يوقف تغذية العنف وارسال الأسلحة الى الشرق. 

بعدها التقى البطريرك الراعي عددا من الصحافيين والاعلاميين البولنديين واجاب على اسئلتهم. مشددا على اهمية الدور المسيحي كصمام امان للشرق، والنموذج اللبناني كدولة عربية فريدة بديمقراطيتها وتعايشها مع مختلف الأديان بمحبة وتفاهم لكن السياسات الغربية والتدخلات الخارجية هي التي تعكر هذا التعايش من وقت الى آخر.

وتابع غبطته: "يمكن دعم مسيحيي الشرق من خلال احترام التعددية والمساواة والحرية والديمقراطية وخصوصية الطوائف وبالاحتكام الى النصوص الدولية للمحافظة على حقوق المواطنين ومن خلال عدم تهميش المسيحيين او تغذية الأصولية." 

وكانت الندوة المخصصة حول المسيحيين في الشرق الاوسط قد بدأت صباحا بكلمة للكردينال نيتش رحب فيها بغبطته متوقفا عند اهمية زيارته الى بولندا وكلامه في هذا الوقت الدقيق عن الحضور المسيحي في الشرق الاوسط امام المسؤولين السياسيين البولنديين وامام السلك الدبلوماسي في وارسو. بعد ذلك توالى على الكلام كل من البروفسور جوزف ناموريز الذي تحدث عن جذور الكنيسة المسيحية في الشرق والسفير البولندي السابق في سوريا ميشال موزوكوستشسكي الذي تكلم عن الدور المسيحي الفاعل في سوريا، والدكتورة مرتا وفنيزك التي تطرقت الى اهمية الحوار الاسلامي المسيحي، والبروفسور كريسكوف كوشيلنياك الذي تحدث عن مسيحية لبنان كضمانة للوجود المسيحي في الشرق، والصحافي جورج بولاك الذي القى مداخلة عن الطوباوي يوحنا بولس الثاني وعلاقته بالكنيسة في الشرق.

وبعد الظهر زار الكردينال الراعي، يرافقه الكردينال نيتش، السفارة البابوية في وارسو حيث التقى السفير البابوي المطران شيليستينو ميليوري وعرض معه لعمل الدبلوماسية الفاتيكانية في ظل الاوضاع الحالية في الشرق الاوسط والدفع بعملية السلام. 

ثم زار نيافته بازيليك العناية الالهية التي تشيد في وسط العاصمة لتكون مزارا روحيا وطنيا وعالميا ومحجا للمؤمنين الذين يودون التبرك من ذخيرة الطوباوي البابا يوحنا بولس الثاني الموضوعة في داخل البازيليك. وامام الذخيرة رفع البطريرك الراعي الصلاة على نيّة السلام في لبنان الذي احبّه الطوباوي وحمله في قلبه طوال مدة حبريته. وفي ساحة البازيليك الكبرى كانت تجري الاستعدادات للاحتفال الكبير الذي كان سيحتفل به غبطته يوم السبت المقبل لولا تقليص ايام زيارته من سبعة الى ثلاثة بسبب الاوضاع الراهنة في لبنان.

ومساء اقام السفير اللبناني في بولندا ميشال كاترا حفل استقبال على شرف البطريرك بحضور الكاردينال نيتش وعدد من الشخصيات الديبلوماسية والدينية. 

القى السفير كاترا كلمة ترحيبية عبر فيها عن سعادته بزيارة صاحب الغبطة الضيف غير الاعتيادي لما يحمله من بعد نظر وعمق تفكير. ورد البطريرك بكلمة شكر ضمنها تفسيرا للنسيج اللبناني والنظام الديمقراطي فيه، موجها من البيت اللبناني في وارسو تحية الى رئيس الجمهورية اللبنانية العماد ميشال سليمان، وتحية اخرى الى رئيس الجمهورية البولندية. 

ثم كانت كلمة للكاردينال نيتش الذي تحدث عن العلاقة المميزة التي كانت تربط الطوباوي يوحنا بولس الثاني بلبنان، معتبرا ان العلاقة بين الكنيسة والدولة في لبنان هي نموذجية بالنسبة لبلدان الشرق الأوسط، والبابا بندكتوس السادس عشر الذي كان يرى ان الكنيسة هي ذات طابع عالمي وهذا ما عبر عنه خلال حفل تنصيب البطريرك الراعي كاردينالاً لذا يجب تغيير نظرتنا للشرق.


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Visite du patriarche maronite en Pologne


زيارة البطريرك الراعي الى بولندا - الاربعاء 29 ايار 2013

الفاتيكان, 29 مايو 2013 (زينيت) - واصل البطريرك الكاردينال مار بشارة بطرس الراعي زيارته الرسمية والكنسية الى بولندا لليوم الثاني، الاربعاء 29 ايار 2013، وقد استهله بالذبيحة الالهية في كنيسة مقر رئاسة الاساقفة تلاها جولة على الدوائر الاسقفية. ثم شارك غبطته في ندوة خاصة عن المسيحيين في الشرق الاوسط التي نظّمها ودعا اليها الكرينال نيتش، فالقى محاضرة عن وضع المسيحيين في الشرق تناول فيها تعريف الكنائس المشرقية ودورها في الدول العربية والأحداث الجارية حاليًا في الشرق والتحديات التي تواجهها على صعيدي الشراكة والشهادة.

وعدد غبطته اسباب العنف والهجرة والاصولية وعدم الاستقرار الاقتصادي والاجتماعي في الشرق الاوسط، وتداعيات النزاع الاسرائيلي - العربي والاسرائيلي - الفلسطيني على المنطقة عامة وعلى المسيحيين خاصة معتبرًا ان الدول العربية بحاجة الى ديمقراطية واصلاحات شرط الا تنحرف المطالبات بها عن مسارها الحقيقي فتؤدي الى تنامي الأصوليات والفوضى وهجرة المزيد من المسيحيين، الذين ان غابوا عن الشرق فقد الشرق خصوصيته وتميّزه وتراجع فيه الاعتدال الاسلامي.

واضاف: "المسيحيون هم سكان اصيلون في هذا الشرق واصليون وليسوا اقلية فهم لا يقاسون بالعدد بل بحضورهم الفاعل والتاريخي الذي يعود الى أكثر من الفي سنة، وجودهم في هذا الشرق هو في صلب ايمانهم، لهم حقوق المواطنة وليسوا بحاجة الى حماية احد فالمواطنة تحميهم ومن يريد ان يدعمهم عليه ان يوقف تغذية العنف وارسال الأسلحة الى الشرق.

بعدها التقى البطريرك الراعي عددا من الصحافيين والاعلاميين البولنديين واجاب على اسئلتهم. مشددًا على اهمية الدور المسيحي كصمام امان للشرق، والنموذج  اللبناني كدولة عربية فريدة بديمقراطيتها وتعايشها مع مختلف الأديان بمحبة وتفاهم لكن السياسات الغربية والتدخلات الخارجية هي التي تعكر هذا التعايش من وقت الى آخر.

وتابع غبطته: "يمكن دعم مسيحيي الشرق من خلال احترام التعددية والمساواة والحرية والديمقراطية وخصوصية الطوائف وبالاحتكام الى النصوص الدولية للمحافظة على حقوق المواطنين ومن خلال عدم تهميش المسيحيين او تغذية الأصولية."

وكانت الندوة المخصصة حول المسيحيين في الشرق الاوسط قد بدأت صباحًا بكلمة للكردينال نيتش رحب فيها بغبطته متوقفًا عند اهمية زيارته الى بولندا وكلامه في هذا الوقت الدقيق عن الحضور المسيحي في الشرق الاوسط امام المسؤولين السياسيين البولنديين وامام السلك الدبلوماسي في وارسو. بعد ذلك توالى على الكلام كل من البروفسور جوزف ناموريز الذي تحدث عن جذور الكنيسة المسيحية في الشرق والسفير البولندي السابق في سوريا ميشال موزوكوستشسكي الذي تكلم عن الدور المسيحي الفاعل في سوريا، والدكتورة مرتا وفنيزك التي تطرقت الى اهمية الحوار الاسلامي المسيحي، والبروفسور كريسكوف كوشيلنياك الذي تحدث عن مسيحية لبنان كضمانة للوجود المسيحي في الشرق، والصحافي جورج بولاك الذي القى مداخلة عن الطوباوي يوحنا بولس الثاني وعلاقته بالكنيسة في الشرق.

وبعد الظهر زار الكردينال الراعي، يرافقه الكردينال نيتش، السفارة البابوية في وارسو حيث التقى السفير البابوي المطران شيليستينو ميليوري وعرض معه لعمل الدبلوماسية الفاتيكانية في ظل الاوضاع الحالية في الشرق الاوسط والدفع بعملية السلام.

ثم زار نيافته بازيليك العناية الالهية التي تشيّد في وسط العاصمة لتكون مزارًا روحيًا وطنيًا وعالميًا ومحجّا للمؤمنين الذين يودّون التبرك من ذخيرة الطوباوي البابا يوحنا بولس الثاني الموضوعة في داخل البازيليك. وامام الذخيرة رفع البطريرك الراعي الصلاة على نيّة السلام في لبنان الذي احبّه الطوباوي وحمله في قلبه طوال مدة حبريته. وفي ساحة البازيليك الكبرى كانت تجري الاستعدادات للاحتفال الكبير الذي كان سيحتفل به غبطته يوم السبت المقبل لولا تقليص ايام زيارته من سبعة الى ثلاثة بسبب الاوضاع الراهنة في لبنان.

ومساء اقام السفير اللبناني في بولندا ميشال كاترا حفل استقبال على شرف البطريرك بحضور الكاردينال نيتش وعدد من الشخصيات الديبلوماسية والدينية. القى السفير كاترا كلمة ترحيبية عبر فيها عن سعادته بزيارة صاحب الغبطة الضيف غير الاعتيادي لما يحمله من بعد نظر وعمق تفكير. ورد البطريرك بكلمة شكر ضمّنها تفسيرًا للنسيج اللبناني والنظام الديمقراطي فيه، موجهًا من البيت اللبناني في وارسو تحية الى رئيس الجمهورية اللبنانية العماد ميشال سليمان، وتحية اخرى الى رئيس الجمهورية البولندية. ثم كانت كلمة للكاردينال نيتش الذي تحدث عن العلاقة المميزة التي كانت تربط الطوباوي يوحنا بولس الثاني بلبنان معتبرًا ان العلاقة بين الكنيسة والدولة في لبنان هي نموذجية بالنسبة لبلدان الشرق الأوسط، والبابا بندكتوس السادس عشر الذي كان يرى ان الكنيسة هي ذات طابع عالمي وهذا ما عبر عنه خلال حفل تنصيب البطريرك الراعي كاردينالاً لذا يجب تغيير نظرتنا للشرق. 

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mercredi 29 mai 2013

Plus de 1,5 million de Syriens ont fui leur pays depuis le début du conflit en mars

29/5/2013-Faut-il accueillir des réfugiés syriens en Europe ? | La-Croix.com

Plus de 1,5 million de Syriens ont fui leur pays depuis le début du conflit en mars 

Près de 500 000 sont enregistrés comme réfugiés au Liban, 500 000 en Jordanie, 400 000 en Turquie et 100 000 en Irak. Ils ne sont que quelques milliers en Europe.

 ENTRETIEN Philippe Leclerc, représentant du Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) en France 

« La situation est catastrophique. Le conflit syrien continue de générer le départ en masse de réfugiés vers les États voisins : Jordanie, Liban, Turquie et Irak. Par exemple, la semaine dernière 2000 personnes franchissaient chaque jour la frontière vers la Jordanie. Dans ce pays, les réfugiés représentent environ un habitant sur huit, ce qui est considérable. Un tel afflux présente des risques pour la stabilité et la sécurité des États hôtes.

Si tous assurent qu'ils continueront à accueillir des Syriens, ils attirent l'attention sur les conséquences sociales et financières de cet afflux. De nombreux réfugiés en effet ne résident pas dans les camps. En Jordanie et surtout au Liban, la plupart sont installés dans les villes et les villages. Ils pèsent sur les services publics destinés à l'ensemble de la population. Les effectifs des écoles sont en forte augmentation, obligeant la création de classes supplémentaires. Il y a davantage de malades à prendre en charge dans les hôpitaux.

Au Liban, des citoyens ont du mal à accéder au marché de l'emploi du fait de la concurrence des Syriens. Ici et là, on constate aussi une augmentation des loyers du fait de l'arrivée massive d'étrangers. Cela peut générer un phénomène de rejet de la part des populations locales. D'où la nécessité de soutenir les communautés d'accueil, à travers par exemple le paiement de factures électriques ou la fourniture d'eau.

Les voisins de la Syrie attendent davantage de solidarité des Européens. Cela passe non seulement par une aide financière mais aussi par l'accueil direct des Syriens. Le Haut-Commissariat aux réfugiés demande donc aux États européens de faciliter l'accès à leur territoire pour les demandeurs d'asile, en facilitant le regroupement familial ou en supprimant les visas de transit que des Nations comme la France exigent des citoyens syriens. Rappelons que ce mécanisme n'a pas été créé pour fermer les frontières aux réfugiés, mais pour freiner les migrations économiques.

Au cours des deux dernières années, peu de Syriens ont demandé le droit d'asile en Europe car beaucoup espèrent pouvoir rentrer chez eux. Un millier d'entre eux ont déposé un dossier en France, 11 000 en Allemagne et autant en Suède. Mais si les conditions de vie deviennent trop difficiles en Jordanie, au Liban ou en Turquie, ils seront tentés de quitter le Proche-Orient. »


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Les Chrétiens de Damas, entre la ferveur et la peur | La-Croix.com

29/5/2013-Faut-il accueillir des réfugiés syriens en Europe ?


Lundi 20 mai, les chétiens de la capitale syrienne sont venus nombreux, autour de Sa Béatitude Jean X, le patriarche grec-orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient, des représentants des autres églises chrétiennes et du nonce apostolique, pour une messe célébrée à l'intention des deux évèques syriens enlevés le 23 avril 2013. 

Ce jour là, Mgr Youhanna Ibrahim, archévèque du diocèse syriaque orthodoxe d'Alep, et Mgr Paul Yazigi, métropolite du diocèse grec orthodoxe de la même ville, ont été kidnappés à Kafar Dael, près d'Alep. Aucune revendication n'a été formulée mais des sources au sein de l'Eglise grecque orthodoxe, de même que le régime syrien, ont affirmé que les ravisseurs étaient des « jihadistes tchétchènes ». 

les deux évêques sont en bonne santé

Le 25 mai à Istanbul, un responsable du principal groupe de l'opposition syrienne affirmait que les deux évêques étaient en bonne santé, sans toutefois pouvoir donner d'indication sur leurs ravisseurs. « La seule information qui est sûre pour nous, c'est qu'il y a deux ou trois jours, un médecin a rendu visite aux deux évêques. Ils vont bien » déclarait Abdul Ahad Steipho, membre d'un comité créé par la Coalition nationale de l'opposition syrienne pour enquêter sur ces enlèvements. 

Selon Abdul Ahad Steipho, les tentatives de son comité pour obtenir un contact direct, téléphonique, ont échoué et le comité reçoit « beaucoup d'informations contradictoires sur l'identité des ravisseurs et sur leurs demandes de rançons ». Interrogé sur les différentes pistes possibles, l'opposant a répondu: « Ces enlèvements sont parfois commis par des bandes criminelles, parfois par le régime, et parfois, il faut être francs, les brigades de l'Armée syrienne libre sont responsables de tels enlèvements pour leur permettre d'effectuer des échanges ».

5 % de la population syrienne

Les Chrétiens représentent environ 5 % de la population syrienne. La majorité d'entre eux appartiennent à l'Eglise grecque-orthodoxe, une des 14 églises autocéphales rassemblées au sein de la communauté orthodoxe orientale. Son patriarche, Jean X, a été élu le 17 décembre 2012, pour succéder à Ignace IV Hazim, décédé le 5 décembre 2012, à l'age de 92 ans. Les trois autres confessions chrétiennes importantes sont les grecs-catholiques, les arméniens-apostoliques et les syriens-orthodoxes.

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 En chiffres 

 Population totale : 21, 6 millions. Répartie de la façon suivante :  Sunnites : 15, 8 millions, 72, 8 %  Alaouites : 2, 2 millions, 10, 2 %  Kurdes : 1, 8 millions, 8, 3 %  Chrétiens : 1 million, 4, 6 %  Grecs orthodoxes : 526 000

mardi 28 mai 2013

Mgr Nasser Gemayel, le défi français d’un évêque maronite | La-Croix.com

Avec les plus sincères salutations de Joseph Khoreich 

28/5/2013-Mgr Nasser Gemayel, le défi français d'un évêque maronite | La-Croix.com

En juillet dernier, le Saint-Siège a annoncé la création d'une nouvelle « éparchie » pour les catholiques maronites résidant en France.


Grand universitaire libanais et pasteur de terrain, Mgr Gemayel conduit depuis dix mois les 80 000 âmes de ce diocèse où tout reste à bâtir.

C'est un coin de Liban au cœur de Paris, quelques mètres carrés adossés au foyer maronite de la rue d'Ulm. Mgr Nasser Gemayel reçoit dans un salon au décor minimaliste. Deux fauteuils sur un tapis d'Orient, un télécopieur sous emballage, et au mur l'incontournable portrait de Charbel, l'un des saints les plus populaires au pays du Cèdre : voilà à quoi se résume le siège parisien de celui que Rome a nommé le 21 juillet dernier premier évêque des maronites de France. Cette nouvelle éparchie était très attendue par les 80 000 maronites de l'Hexagone, installés parfois de longue date, en vertu de l'amitié qui lie les deux nations.

Depuis moins d'un an d'existence, l'éparchie Notre-Dame-du-Liban se bâtit peu à peu : « Nous sommes en quête d'un lieu, pourquoi pas un ancien couvent, à Paris ou dans la petite couronne, pour installer notre évêché », annonce avec franchise Mgr Gemayel, personnage affable et direct dont la porte est toujours ouverte. Sans faire grand cas de sa situation, l'évêque de 62 ans a appris à composer avec les moyens du bord : « En matière de simplicité, notre nouveau pape nous a montré l'exemple », convient-il, non sans rêver d'un évêché fonctionnel où accueillir ses hôtes, avec foyer et centre de recherches…

Pour l'heure, il n'a de toute façon que peu d'occasions d'être à Paris. Depuis son installation, fin septembre, Mgr Gemayel raconte avoir sillonné la France pour « réveiller la nostalgie des racines d'Antioche » parmi les communautés maronites. Pour la plupart occidentalisés, les Libanais rencontrés demeurent étroitement liés à leur culture, observe-t-il.

Forger « une communion »

Jusqu'ici, en France, il n'y avait que quatre paroisses : Paris, Suresnes, Lyon et Marseille ; quatre foyers historiques de la présence libanaise. Dès novembre, une nouvelle paroisse verra le jour à Bordeaux, tandis que d'autres créations sont à l'étude à Marcq-en-Barœul, Strasbourg et Clermont-Ferrand, où l'évêque s'est rendu récemment en compagnie du P. Raymond Bassil, le jeune prêtre qui le seconde dans cette opération de reconnaissance.

D'autant que Mgr Gemayel souhaite que tous se mobilisent pour dessiner les contours de la nouvelle éparchie : « Ce n'est pas d'abord une affaire administrative », insiste l'évêque, dont la devise annonce le souci de proximité : « Authenticité et mission. » Une ambition qu'il a mise en œuvre en inaugurant, le 9 février dernier, un synode diocésain qui doit se conclure en 2014.

L'objectif est de forger « une communion », analyse, en buvant un café oriental, l'évêque pionnier, accoudé à la petite valise qui ne le quitte presque jamais. Depuis dix mois, sa vie a des airs de perpétuel pèlerinage : dans moins de deux heures, il doit appareiller pour Londres, en sa qualité de visiteur apostolique pour l'Europe qui lui donne une responsabilité pastorale dans une quinzaine de pays.

« Servir la communauté »

Voyager est de toute façon presque une seconde nature. Très jeune, l'enfant d'Aïn-El-Kharoubé, petit village du Mont-Liban, issu d'une des plus grandes familles libanaises, a su que sa vocation serait de devenir prêtre. Séminariste à l'université Saint-Joseph de Beyrouth de 1970 à 1974, il intègre l'année suivante la Catho de Lyon alors qu'éclate la guerre civile libanaise. Soucieux de « servir la communauté », le jeune étudiant choisit alors de se tourner vers la philosophie de l'éducation, qu'il étudie à Paris I.

Ordonné en 1981, il revient à Paris en 1984 pour soutenir sa thèse de doctorat (« Les maronites et l'éducation au Liban »). Auteur de 32 ouvrages, ce chercheur infatigable doublé d'un pasteur de terrain a accueilli sa nomination en France comme une évidence.

Pour avoir exploré les archives du Collège de France, il sait que les maronites y ont enseigné dès le XVIIe  siècle : « Quand je passe devant le bâtiment, ça me remue toujours », confie ce Parisien d'adoption, émerveillé d'avoir établi ses quartiers provisoires à deux pas du Panthéon. En 1893, la première messe maronite de France a d'ailleurs été célébrée non loin de là, dans la chapelle du Palais du Luxembourg, révèle cet érudit, avide de transmettre son savoir, comme lorsqu'il enseignait dans de grandes universités. Pédagogue dans l'âme, il dit y avoir vécu certaines des plus belles années de sa vie, au contact d'étudiants chrétiens et musulmans.

« Héritiers du même monde romain et méditerranéen »

Quand le professeur Gemayel est lancé, des pans entiers d'histoire oubliée refont surface : on apprend ainsi que la première imprimerie arabe de France fut installée à Marseille au XIXe  siècle, par une famille libanaise. « Et saviez-vous qu'il existe une rue des Maronites, dans le 20e   arrondissement de Paris ? » L'évêque y voit un signe du lien entre les deux pays autant qu'une justification de la nouvelle éparchie

 « Nous sommes les héritiers du même monde romain et méditerranéen », fait valoir ce passeur qui regrette parfois les incompréhensions entre l'Occident et les pays arabes. Et c'est peut-être pour resserrer ces liens, en commençant par l'Église, qu'il envisage d'instituer avec ses homologues catholiques orientaux de France une manifestation culturelle et spirituelle vouée à mieux faire connaître les richesses de l'Orient chrétien. D'ici là, Mgr Gemayel espère avoir défait ses cartons.

Le cardinal Sandri et Gregorios III : même inquiétude pour les chrétiens d’Orient

27/5/2013-Le cardinal Sandri et Gregorios III : même inquiétude pour les chrétiens d'Orient

La situation au Proche-Orient et l'avenir des chrétiens de la région ont été au cœur des rencontres entre le cardinal Sandri et les représentants des Eglises locales. Le préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, qui effectue en ce moment un voyage au Liban avant de se rendre en Jordanie, a été reçu samedi le patriarche grec-melkite catholique d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem, Gregorios III, ainsi que les évêques du Liban et les supérieurs généraux des ordres religieux à Beyrouth. Lors de ces entretiens, la situation des chrétiens au Liban, en Syrie et en Palestine a été abordée alors que le conflit syrien a des répercussions dans tous les pays de la région. Le cardinal Sandri n'a pas oublié les deux évêques orthodoxes d'Alep enlevés il y a plus d'un mois et a lancé un appel en faveur de la leur libération.

Le patriarche a profité de cette tribune pour renouveler son appel pour que les responsables du Saint-Siège incluent dans leurs déplacements la Syrie. Il a souhaité que les réunions prochaines entre le Conseil des patriarches catholiques d'Orient (CPCO) et la Congrégation pour les Eglises Orientales permettent de relancer le processus de paix et le dialogue islamo-chrétien. Il espère enfin le développement de l'esprit œcuménique entre toutes les Eglises de la région, selon les directives de l'exhortation apostolique de l'assemblée spéciale du Synode des évêques pour le Moyen-Orient promulguée par le pape Benoît XVI, lors de son voyage au Liban, en septembre 2012.

Deux évêques maronites ordonnés

Dimanche, le cardinal Sandri a célébré la messe à Bkerké au Liban et a ordonné deux évêques maronites : Mgr Tarabay pour l'éparchie de Saint Charbel à Buenos Aires, et Mgr Chamieh pour l'éparchie de Saint Maron à Sydney. Le Cardinal Sandri a insisté sur « l'unité de l'Eglise, notamment des fidèles autour de leur pasteur, et tous ensemble autour de notre Seigneur, sur la nécessité de rechercher la sainteté, pour se révéler de vrais serviteurs de la paix et de l'unité ».

Le cardinal Sandri s'est ensuite rendu au sanctuaire de la Vierge de Zahleh, situé dans la Bekaa à 50 km de Beyrouth, pour une célébration à laquelle participaient l'archevêque melchite de la ville et les autres évêques des Eglises orientales, ainsi que de nombreux fidèles. (avec APIC)

Photo : le cardinal Sandri lors de sa visite au Liban


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Bayeux. Exposition sur les chrétiens d’Orient à la cathédrale - Bayeux - Religions - ouest-france.fr

Bayeux. Exposition sur les chrétiens d'Orient à la cathédrale

Religionslundi 27 mai 2013

L'association l'Œuvre d'Orient propose une exposition à la cathédrale de Bayeux sur les chrétiens d'Orient : maronites, chaldéens, coptes… autant de communautés implantées en Afrique et en Asie, depuis 2000 ans. « Des chrétiens d'origine et non d'importation », indique Laurent Berthout, curé à Bayeux.

Inauguration le 3 juin par l'évêque

Jean-Claude Boulanger, évêque de Bayeux-Lisieux, inaugurera l'exposition le lundi 3 juin, à 19 h, avant une conférence de Mgr Pascal Gollnish. « Le directeur de l'Œuvre d'Orient reviendra sur la situation en Syrie »,insiste Marc de Montessus, de l'association. Une veillée de prières œcuméniques sera organisée le vendredi 14 juin. « Célébrée par Mgr Boulanger, elle réunira les six communautés de chrétiens d'Orient du diocèse, ainsi qu'anglicans et protestants », explique Laurent Berthout.

Jusqu'au samedi 15 juin, de 8 h 30 à 19 h, cathédrale Notre-Dame à Bayeux, exposition sur les chrétiens d'Orient. Entrée libre.




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Un voyage sous le signe de la paix, de la réconciliation et de la solidarité

Le patriarche Gregorios accueille le card. Sandri

ROME, 26 mai 2013 (Zenit.org) - Le voyage du cardinal Sandri au Liban et en Jordanie (cf. Zenit du 24 mai 2013, http://www.zenit.org/fr/articles/le-card-sandri-au-liban-et-en-jordanie) s'est situé sous le signe de la recherche de la paix, de la réconciliation et de la solidarité dans la région, comme le spouligne ce communiqué du Patriarcat Grec Melkite Catholique d'Antioche et de tout l'Orient d'Alexandrie et de Jérusalem.

Communiqué

Recevant le Cardinal Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises Orientales, Gregorios III : « Cette visite est le signe de la permanence de nos relations et de notre complémentarité avec le Saint-Siège »

Entouré des évêques du Liban et des supérieurs généraux des ordres religieux de l'Eglise grecque-melkite catholique, Sa Béatitude Gregorios III, patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem a reçu, ce samedi 25 mai 2013, Son Eminence le Cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises Orientales, accompagné du Nonce apostolique Son Excellence Mgr Gabriele Caccia en la résidence patriarcale de Raboué au nord de Beyrouth.

Les différents entretiens entre S.B. Gregorios III et S.E. le Cardinal Sandri ont porté principalement autour de la situation régionale en générale et des défis à relever pour aboutir une solution pacifique des différents comme sur la condition et l'avenir des Chrétiens d'Orient. Tout particulièrement en Syrie, au Liban et en Palestine.

Pour Gregorios III « la visite de son Eminence le Cardinal Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales à notre Eglise est le signe de la permanence de nos relations et de notre complémentarité avec le Saint-Siège. » Le patriarche a insisté sur « le rôle particulier du Saint-Siège dans le processus de paix et tout particulièrement en Palestine et en Syrie où le Saint-Siège œuvre à tout ce qui peut mener à  la réconciliation et à la solidarité. »

Le patriarche a réitéré son appel pour que les responsables du Saint-Siège incluent dans leurs déplacements la Syrie dans l'espoir d'y voir un jour régner la paix dans ce pays qui souffre. Comme il a espéré des réunions prochaines entre le Conseil des patriarches catholiques d'Orient (CPCO) et la Congrégation pour les Eglises Orientales pour exposer l'exacte situation des Chrétiens de la région, relancer le processus de paix et le dialogue islamo-chrétien comme l'esprit œcuménique entre toutes les Eglises de la région et l'application des directives de l'exhortation apostolique de l'assemblée spéciale du Synode des Evêques pour le Moyen-Orient.

Un déjeuner a réuni autour de Sa Béatitude Gregorios III et de Son Eminence le Cardinal Sandri l'ensemble des évêques et prélats présents.

Au Liban le cardinal Sandri appelle à l'unité des chrétiens


26/5/2013-Au Liban le cardinal Sandri appelle à l'unité des chrétiens
« Nous avons besoin, parmi les pasteurs et les fidèles, d'instruments de paix ». C'est l'invitation lancée dimanche 26 mai par le Cardinal Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises Orientales, lors de la messe célébrée à Bkerké au Liban, durant laquelle deux nouveaux évêques maronites ont été ordonnés, Mgr Tarabay pour l'éparchie de Saint Charbel à Buenos Aires, et Mgr Chamieh pour l'éparchie de Saint Maron à Sydney. Le Cardinal Sandri a insisté sur « l'unité de l'Eglise, notamment des fidèles autour de leur pasteur, et de tous ensemble autour de notre Seigneur, sur la nécessité de rechercher la sainteté, pour se révéler de vrais serviteurs de la paix et de l'unité ». Il saluait au passage la « présence des maronites partout dans le monde, une présence spéciale car animée par la foi chrétienne héritée des Pères ». Bénissant les deux nouveaux évêques au nom du Pape, le Cardinal Sandri leur a rappelé l'invitation de François à « être des pasteurs qui ont l'odeur de leurs propres brebis ».

Les jeunes dans le coeur du chef de dicastère

Dimanche 26 mai toujours il s'est ensuite rendu au Sanctuaire de la Vierge de Zahleh, situé dans la Bekaa à 50 km de Beyrouth, pour une célébration à laquelle participaient l'archevêque melchite de la ville et les autres évêques des Eglises orientales, ainsi que de nombreux fidèles. Au cœur de cette visite et de cette messe une prière pour implorer la paix pour la Syrie, le Liban et pour tout le Proche-Orient. Le Cardinal Sandri s'est aussi tout particulièrement adressé aux jeunes de la Caritas Liban. « Chers jeunes, leur a-t-il dit, vous êtes les premiers destinataires de ce salut qui au-delà de vous-mêmes va aux pasteurs et aux responsables de la Caritas, mais surtout grâce à votre prière et à votre action, parvient à tant de frères et de sœurs qui souffrent et que vous rencontrez et servez! »

Le cardinal Sandri évoque la visite de Benoît XVI au Liban

Le Cardinal Sandri a également rappelé la visite de Benoît XVI au Liban qui a notamment eu pour fruit les méditations préparées par quelques jeunes libanais, sous la direction du Patriarche maronite Béchara Raï, pour le Pape François, lorsqu'Il a présidé le Chemin de Croix du Vendredi-Saint au Colisée. Le Cardinal Sandri a conclu en soulignant que par leur travail de charité, les jeunes de la Caritas Liban « touchaient la chair du Christ » comme souvent le dit le Pape François. En son nom il leur donnait sa Bénédiction Apostolique. Le Cardinal Sandri poursuivra son voyage qui se termine le 1er juin en se rendant en Jordanie.

http://fr.radiovaticana.va/news/2013/05/26/le_cardinal_sandri_au_liban_appelle_%C3%A0_lunit%C3%A9_des_chr%C3%A9tiens/fr1-695734


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lundi 27 mai 2013

Les évêques maronites condamnent l’implication de partis libanais en Syrie | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour


27/5/2013- Les évêques maronites condamnent l'implication de partis libanais en Syrie
Liban
Le Conseil des évêques maronites a condamné lundi l'implication de "partis libanais" dans le conflit syrien, appelant au respect de la Déclaration de Baabda.

 "Les évêques condamnent la tension à Tripoli, à Saïda et à la frontière libano-syrienne. De même, l'implication de partis libanais dans le conflit syrien est une violation flagrante de la déclaration de Baabda et porte atteinte au prestige de l'Etat", ont affirmé les évêques dans un communiqué à l'issue de leur réunion mensuelle sous la présidence du patriarche maronite Mgr Béchara Raï.

 Les évêques ont par ailleurs appelé à l'adoption d'une nouvelle loi électorale qui "garantisse l'égalité et renforce la coexistence", et ont rejeté toute prorogation du mandat du Parlement actuel avant un consensus sur une nouvelle loi.

http://www.lorientlejour.com/article/816315/les-eveques-maronites-condamnent-limplication-de-partis-libanais-en-syrie.html

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Manœuvres diplomatiques autour de la Syrie | La-Croix.com


27/5/2013- Manœuvres diplomatiques autour de la Syrie | La-Croix.com

Les ministres des affaires étrangères de l'Union européenne sont réunis depuis lundi 27 mai à Bruxelles pour chercher un consensus sur la fourniture d'armes aux rebelles syriens.

L'objectif est de s'entendre sur le renouvellement des sanctions prises depuis deux ans par l'UE contre le régime syrien, parmi lesquelles figure l'embargo sur les armes, qui expire le 31 mai à minuit.

Laurent Fabius a par ailleurs exprimé l'espoir de faire avancer un projet de conférence lors d'une rencontre prévue lundi soir à Paris avec ses homologues américain et russe, John Kerry et Sergueï Lavrov.

 Les Européens ont-ils réussi à définir une position commune sur les sanctions ? 

Les ministres européens des affaires étrangères discutent depuis des semaines sur la levée de l'embargo sur les armes, réclamée par le Royaume-Uni et la France. Des pays comme l'Autriche, la Finlande, les Pays-Bas, la République tchèque et la Suède y sont hostiles, de peur qu'elles n'arrivent entre les mains des groupes armés islamistes extrémistes. L'Allemagne hésite, comme la majorité des autres États membres. Jusque-là, seule la fourniture d'équipements « non létaux » comme des véhicules blindés, des gilets pare-balles et des lunettes de vision nocturne est autorisée.

Trois options étaient sur la table lundi 27 mai à Bruxelles : levée de l'embargo, prolongation des mesures actuelles au-delà du 1er  juin, ou renforcement des mesures en vigueur, le concept d'armement « non létal » pouvant être élargi et assorti d'un délai de quelques semaines. Les Vingt-Sept devaient, par ailleurs, fixer une ligne commune sur d'autres sanctions financières ou diplomatiques.

 Où en est le projet de conférence internationale ? 

Sous l'impulsion des États-Unis et de la Russie, une conférence internationale, dite Genève-2, est en préparation. La date, le format et l'ordre du jour ne sont pas encore arrêtés mais, selon ses initiateurs américains et russes, la négociation devra commencer sur la base du communiqué négocié à Genève en juillet 2012 : celui-ci prévoyait la mise en place d'un gouvernement transitoire avec les pleins pouvoirs exécutifs, sans se prononcer sur le sort réservé à Bachar Al Assad. La France s'est déclarée hostile à la présence de l'Iran, un des principaux soutiens du régime syrien, avec la Russie.

Pour l'administration américaine, la tenue de cette conférence susceptible de lancer un long processus de négociation a valeur de test. Pour les pays occidentaux comme pour les pays arabes, le dossier syrien reste inséparable de la question du programme nucléaire iranien. Barack Obama, qui vient de déclarer sa volonté d'extraire les États-Unis d'une « guerre perpétuelle » contre le terrorisme, ne souhaite pas engager son pays dans un nouveau conflit militaire. En même temps, le président américain doit faire la preuve qu'une « solution politique » du conflit est non seulement souhaitable mais possible.

 Quelle est la position des belligérants ? 

Le ministre syrien des affaires étrangères, Walid Mouallem, a annoncé dimanche 26 la « décision de principe » de la Syrie « de participer à la conférence internationale ». « Il semble que certains noms ont été avancés », déclarait dimanche Laurent Fabius. Fort du soutien de la Russie, de l'Iran et du Hezbollah, le régime s'estime en position de force.

À Istanbul, la Coalition nationale de l'opposition syrienne réunie depuis jeudi 23 mai a continué à étaler ses divisions. En dépit des pressions de l'Arabie saoudite, des États-Unis et de la France, soucieux d'élargir sa composition pour limiter l'influence des Frères musulmans, la coalition de 60 membres dominée par une faction soutenue par le Qatar et par un bloc proche des Frères musulmans n'a offert que cinq sièges au groupe de l'écrivain et dissident syrien laïc Michel Kilo, au lieu des 22 sièges initialement prévus. L'accord ne s'est donc pas fait, même si les discussions se poursuivent.

De même, la coalition ne s'est toujours pas prononcée sur sa participation à la conférence de Genève. Elle continue à réclamer des garanties internationales sur la transition politique et la fixation d'échéances pour le départ de Bachar Al Assad.

 Comment peut-on prouver l'usage d'armes chimiques ? 

Les évêques maronites suivent avec inquiétude la situation securitaire sur les frontierères syro- libanaises


لبنان: الأساقفة الموارنة يتابعون بقلق تطوّر الأحداث الأمنية على الحدود السورية وفي الداخل اللبناني
بيان اجتماع الاساقفة الموارنة – الاثنين 27 أيار 2013

بكركي, 27 مايو 2013 (زينيت) - في السابع والعشرين من شهر أيار سنة 2013، عقد أصحاب السيادة المطارنة الموارنة إجتماعهم الشهري في الكرسي البطريركي في بكركي، برئاسة صاحب الغبطة والنيافة البطريرك الكردينال مار بشاره بطرس الراعي الكلي الطوبى، ومشاركة صاحب الغبطة والنيافة الكردينال مار نصرالله بطرس صفير، والرؤساء العامّين للرهبانيات المارونية، واستضافة الكردينال ليوناردو ساندري رئيس مجمع الكنائس الشرقية. وتدارسوا شؤونًا كنسية ووطنية، وفي ختام الإجتماع أصدروا البيان التالي:

 1. هنّأ الآباءُ صاحبَ الغبطة بالعودة من زيارته الرسمية إلى فرنسا وجولته الراعوية في عددٍ من بلدان أميركا الجنوبية، التي تَفقَّد خلالها أبناءَ كنيستنا المارونية في الأبرشيات والرعايا المارونية، مشدِّدًا أمامهم على الثبات في الإيمان والتواصل الدائم مع الكنيسة الأمّ ومع البطريركية، والتقى اللبنانيّين من مختلف الطوائف وحثَّهم على التمسّك بهويتِهم وتقاليدهم لإغناء مجتمعاتِهم بها، مثلما يُغنونها بمساهمتهم التجارية والاقتصادية والإنمائية والسياسية، وداعياً إيّاهم إلى تسجيل وقوعاتهم الشخصية، من ولاداتٍ وزواجات، في قيود النفوس اللبنانية، للمحافظةِ على الجنسية اللبنانية وسائرِ الحقوقِ المدنية في الوطن الأمّ.

  2. يُكرّر الآباءُ استنكارهم خطفَ سيادة المطرانَين الجليلَين بولس اليازجي مطران حلب والاسكندرون للروم الأرثوذكس، ويوحنا ابراهيم مطران حلب للسريان الأرثوذكس، والأبويَن ميشال كَيّال وإسحق محفوض، معتبرين أنَّ خطفَهم، وخطف أيِّ شخصٍ آخر، يشكّل تعدّياً فاضحاً على العيش معاً بسلام وعلى كرامة الإنسان وأبسط حقوقه، ويبعث على القلق من تطوّر الصراع في سوريا وما سيؤول إليه في المستقبل، خصوصًا أنه تمَّ التعرض لمقامات روحية لها تاريخها في العمل على نشر المحبة والإلفة والأخوّة بين أبناء الوطن الواحد. وهم يطالبون المعنيّين والدول القادرة بالإفراج عنهم وعن سواهم من المخطوفين الأبرياء. ويكرّرون الدعوة إلى وقف دوّامة العنف والإجرام في سوريا، وإيجادِ الحلولِ السلمية للنزاع بالحوار والمفاوضات، مطالبين الأسرة الدولية المساهمة في هذا المسعى.

   3. يتابعُ الآباءُ بقلق تطوّر الأحداث الأمنية على الحدود السورية وفي الداخل اللبناني، وخصوصًا في طرابلس وصيدا، مع ما يرافقها من تشنّج ودعوات الى الثأر والإنتقام لم يألفْها لبنان، ومن مشاركة مباشرة في صراعات الداخل السوري من أي جهة أتت. وهم يعتبرون ما يحدث خروجًا صريحًا على الميثاق الوطني، وعلى إعلان بعبدا الموافَق عليه من المكوِّنات اللبنانية المعنيّة، ونيلاً واضحًا من سيادة الدولة اللبنانية وسياستها الرسمية. ولذلك هم يناشدون الأطراف جميعًا، وخصوصًا المسؤولين في ما بينهم، أن يلتزموا بمواطنيتهم اللبنانية ومسؤولياتهم الدستورية الممنوحة لهم، والتي لا يجوز استخدامها إلاّ لخير البلاد وصون أمنها ورقيها .

   4 . يرى الآباء أمام العجز السياسي الذي يصيب البلاد ضرورة التوصل إلى قانون للإنتخاب يكون على قياس الوطن، لا على قياس التكتّلات والمصالح الفئوية، ويحترم التنوع القائم في المجتمع اللبناني، من خلال تأمين التمثيل الصحيح لكل مكوناته، وتحقيق العدالة والمساواة، وتطبيق الدستور اللبناني الذي يضمن المناصفة ويعزز العيش المشترك، ويقرّ إجراء الإنتخابات في مواعيدها الدستورية. وإنّهم يُطالبون بعدم إقرار أي تمديد للمجلس النيابي، أو تحديد أي موعد للانتخابات، قبل أن يعمل هذا المجلس على إقرار قانون جديد لها.

   5. يطالب الآباء المسؤولين السياسيين بالإسراع في تشكيل حكومة جديدة تتحمّل مسؤولياتها الدستورية وتؤمّن مصالح المواطنين وتسهر على أمنهم وسلامتهم في هذه الظروف المصيرية.

   6. يوجه الآباء نداء الى كل الأحزاب والتجمعات السياسية، لكي يكفّوا عن حملات التجريح والتخوين، وهذه لغة لا تساهم إلاّ في إثارة الأحقاد الدفينة، وتستحضر ماضيًا حمل المآسي والويلات، وأساء الى دور لبنان ورسالته الحضارية.

   7. في ختام الشهر المريمي، ومع زمن العنصرة يدعو الآباء أبناءهم وبناتهم الى مشاركتهم الصلاة سائلين الله، بشفاعة العذراء مريم سيدة لبنان، أن يبارك هذا الوطن وشعبه، وأن يمنح الجميع الحكمة فيجعلوا من المحن والتحديات سبيلاً لبناء لبنان الجديد بحسب إرادته تعالى. كما يطلبون مرافقتهم بالصلاة خلال انعقاد السينودس السنوي، فتأتي ثماره وافرة بوحي الروح القدس وبشفاعة قديسينا.

La visite du cardinal Sandri au Liban - 27/5/2013

La visite du cardinal Sandri au Liban - 27/5/2013

الكاردينال ساندري في لبنان

نعم للسلام والمصالحة والتضامن ، بقلم نانسي لحود

بيروت, 27 مايو 2013 (زينيت) - جاءت زيارة الكاردينال ساندري الى لبنان والأردن تحت شعار السلام والمصالحة والتضامن في المنطقة وذلك بحسب بيان صدر عن بطريركية انطاكية وسائر المشرق والإسكندرية وأورشليم للروم الملكيين الكاثوليك.

وأبرز ما جاء في البيان ما يلي: قال البطريريك غريغوريوس الثالث لحام خلال استقباله عميد مجمع الكنائس الشرقية الكاردينال ساندري: "إن هذه الزيارة هي علامة على دوام علاقاتنا مع الكرسي الرسولي." وفي التفاصيل، لقد استقبل بطريرك إنطاكية وسائر المشرق للروم الملكيين الكاثوليك غريغوريوس الثالث لحام يوم السبت 25 مايو 2013 ومعه لفيف من الأساقفة اللبنانيين الكاردينال ليوناردو ساندري عميد مجمع الكنائس الشرقية ويرافقه السفير البابوي غابرييل كاسيا في مقر البطريركية في الربوة شمالي بيروت.

ولقد ناقش الكاردينال ساندري والبطريرك غريغوريوس الثالث الوضع في المنطقة بشكل عام وتناولا أيضًا التحديات التي يجب مواجهتها لحصد حل سلمي، كذلك تكلما عن مستقبل مسيحيي الشرق، وبشكل خاص في سوريا، ولبنان، وفلسطين.

في تعليق له على زيارة ساندري قال البطريرك: "يشغل الكرسي الرسولي دورًا في عملية السلام وبخاصة في فلسطين وسوريا حيث يحاول من دون تردد السعي الى إحلال المصالحة والتضامن." كذلك أمل البطريرك بعقد لقاءات أخرى بين مجلس بطاركة الشرق الكاثوليك ومجمع الكنائس الشرقية للبحث في الوضع الدقيق للمسيحيين في المنطقة وإطلاق عملية السلام والحوار الإسلامي –المسيحي...

* الكاردينال ساندري اطلق نداءً من زحلة للإفراج عن المطرانين المخطوفين في سوريا ، كما والتقى بعائلات سورية نازحة

زحلة, 27 مايو 2013 (زينيت) - أطلق رئيس مجمع الكنائس الشرقية في الفاتيكان الكاردينال ليوناردو ساندري نداءً صارماً للإفراج عن المطرانين المخطوفين في سوريا بأسرع وقت ممكن، كما دعا اسكات السلاح ومنع العنف في المنطقة.

كلام الكاردينال ساندري جاء خلال ترأسه قداساً احتفالياً في كنيسة مقام سيدة زحلة والبقاع، بدعوة من سيادة المطران عصام يوحنا درويش .

وكان الكاردينال ساندري وصل الى مقام سيدة زحلة والبقاع برفقة السفير البابوي في لبنان غابريال كاتشيا، وأعد له استقبال رسمي وشعبي حاشد بمشاركة اساقفة المدينة وفاعلياتها، وتوجه الجميع الى كنيسة المقام حيث ترأس الكاردينال ساندري قداساً احتفالياً شارك فيه السفير البابوي والمطران درويش، وحضره الأساقفة: منصور حبيقة، بولس سفر، الياس رحال، اندره حداد، جورج المر والأرشمندريت تيودور غندور ممثلاً المتروبوليت اسبيريدون خوري، رئيس عام الرهبنة الباسيلية الشويرية الأرشمندريت سمعان عبد الأحد، رئيس عام الرهبنة المخلصية الأرشمندريت جان فرج، رئيس عام الرهبنة البولسية الأب الياس آغيا، الرئيسة العامة للراهبات المخلصيات الأم تريز روكز،  كما حضر القداس وزير الثقافة كابي ليون والنواب طوني ابو خاطر وجوزف صعب المعلوف، والنواب السابقون الياس سكاف، سليم عون ويوسف المعلوف، مدير عام وزارة الزراعة المهندس لويس لحود، رئيس بلدية زحلة – المعلقة المهندس جوزف دياب المعلوف، وممثلين عن التيار الوطني الحر، القوات اللبنانية، الكتائب اللبنانية، تيار المردة، التجمع الزحلي العام، حزب الإتحاد السرياني والوطنيين الأحرار.

في بداية القداس القى المطران درويش كلمة رحب فيها بالكاردينال ساندري في زحلة "دار السلام" ، وقال " إن زياريكم الكريمة لمدينة زحلة تشرّفنا، وتمسنا في الصميم، مدينة زحلة اليوم ترحب بسفير مسيحيي الشرق الذي يجمع كل المخلصين بإسم الآب"

وتابع " ألأساقفة الكاثوليك والأرثوذكس في زحلة يعملون بجهد بهدف توحيد الكنائس ، واليوم نصلّي من أجل كل المسيحيين لكي يعيشوا الوحدة والشركة مع الله الآب، فبإسم هذا التقارب بين الكنائس نتمنى ان تتحقق هذه الوحدة في المستقبل عبر تحديد تاريخ موحد للإحتفال بعيد الفصح المجيد."

وختم درويش " ان الدور الذي تلعبه اليوم ابرشيتنا في زحلة هو احياء التقارب بين الزحليين والبقاعيين عبر اقامة حوار محبة مفتوح بينهم. ان استقبال اخوتنا المسلمين في كنيستنا والإستماع اليهم ومحبتهم هو غنى للجميع ويحافظ على السلام عبر احياء الثقة بين المؤمنين بالله الواحد.

وفي نهاية الكلمة قدم سيادته للكاردينال ساندري بإسم اهالي المدينة صليباً مذهباً  مرصعاً بالأحجار الكريمة ، عبرون محبة ، كما قدم للسفير البابوي ايقونة السيد المسيح.

من ناحيته رئيس بلدية زحلة - المعلقة  رحب بضيف زحلة الكارينال ساندري وقال " زيارتكم اليوم تشرّفنا وتملأنا فرحاً وأملاً، بإستقبالكم موفداً شخصياً لقداسة البابا فرنسيس وحاملاً الينا بركته الرسولية، كلّنا أمل ان تتمكنوا من خلال زيارتكم الإطلاع عن كثب على أوضاع مسيحيي الشرق"

وقدم بإسمه وبإسم المجلس البلدي في زحلة " المدينة المسيحية الأكبر في لبنان والشرق" كتاباً عن تاريخ زحلة ولوحة زيتية للمدينة.

 وبعد الإنجيل المقدس القى الكاردينال ساندري عظة جاء فيها " أشكر الرب اليوم على هذا الإحتفال الذي اجتمع فيه المسيحيون المخلصون لسيدة زحلة والبقاع، إن والدة الإله تتقبل كل الصلوات المرفوعة من الجماعات المسيحية في لبنان، ونحن نشعر بأهمية الوحدة مع اخوتنا الأرثوذكس ، دون ان ننسى اشقاءنا المسلمين الذين يكرمون العذراء مريم "
وأضاف " العذراء مريم تعرف ما في قلب كل واحد منا ، وتسمع تأوهات المتألمين، وهي تفرح  لفرح الأمهات والأولاد، وهي تتلقف النفس الأخير للمنازعين، يجب الا نتعب من الصلاة وتسليم انفسنا الى الله . لقد قال يسوع المسيح وكرر قداسة البابا فرنسيس ، الشيطان يحاول ان ينزع منا الفرح ، فلنطلب الفرح من المسيح عندها لا أحد يستطيع ان يسلبنا هذه النعمة"
وتابع " فليسكت السلاح ! فليتوقف العنف ! ولتستطع صورة الله الرحيم في كل واحد منا"
وختم " نوجه صلاتنا اليوم بشكل خاص الى والدة الإله من أجل المطرانين والكاهنين المخطوفين في سوريا منذ وقت طويل، فلتمنحهم الرجاء وتقويهم في منحتهم، ونوجه نداءً صارماً من اجل اطلاق سراحهم وعودتهم الى عائلاتهم وكنيستهم.

وفي ختام القداس قدم الكاردينال ساندري الى المطران درويش ميدالية خاصة بالفترة الممتدة بين استقالة البابا بندكتوس السادس عشر وبين انتخاب البابا فرنسيس، وهي مرحلة مهمة جداً في تاريخ الكنيسة بحسب الكاردينال ساندري الذي قدم ايضاً ميدالية زيارة البابا بندكتوس الى لبنان ، الى رئيس البلدية . 

وبعد القداس  انتقل الكاردينال ساندري برفقة السفير البابوي الى مطرانية سيدة النجاة حيث أقام المطران درويش غداءًعلى شرف الضيف الكبير.
بعدها التقى الكاردينال ساندري مع بعض العائلات السورية النازحة الى زحلة واستمع الى اوضاعهم وعن ظروف مغادرتهم سوريا، ونقل اليهم تضامن الباب فرنسيس معهم، صلاته من أجل انتهاء معاناتهم في وقت قريب. 
الكاردينال ساندري في ختام زيارته الى زحلة : تأثرت جداً بمحبتكم لمريم العذراء

زحلة, 27 مايو 2013 (زينيت) - في ختام زيارة رئيس مجمع الكنائس الشرقية في الفاتيكان الكاردينال ليوناردو ساندري الى مدينة زحلة ، عقد لقاءً صحافيا ً في مطرانية سيدة النجاة شرح فيه اهداف زيارته.

في بداية اللقاء كانت كلمة للمطران درويش شكر فيها للكاردينال ساندري تلبية الدعوة لزيارة مدينة زحلة وقال " زيارة الكاردينال ساندري كانت مدعاة فرح لكل أبناء الأبرشية ، فقد حمل الينا بركة قداسة البابا فرنسيس، وصلّينا معه من أجل السلام في لبنان وفي سوريا وفي الشرق. أبرشيتنا التي هي دائماً منفتحة على الجميع وتحب الجميع، تؤكد اليوم مرة جديدة أن تاريخها كان وما يزال واضحاً وناصعاً في المصالحة بين الجميع وفي الوحدة بين كل أبناء الوطن. نأمل أن تعطي زيارة نيافته دفعاً جديداً لنكمل هذه الرسالة في المستقبل"

وكانت كلمة للكاردينال ساندري قال فيها " أنا مسرور جداً لوجودي بينكم في زحلة لأول مرة. فقدت زرت لبنان سابقاً وكنت برفقة البابا بندكتوس السادس عشر في زيارته الأخيرة للبنان في شهر ايلول 2012. واليوم هي المرة الأولى التي أزور فيها مدينة زحلة بدعوة كريمة من سيادة المطران عصام يوحنا درويش. لقد تأثرت كثيراً  عندما عرفت مقدار محبة وتكريم وتعبّد اهل المدينة والمنطقة لمريم العذراء.

إن وجود سيدة زحلة على التلة هي بمثابة منارة للجميع، مسيحيين ومسلمين.

لقد صلّينا من أجل السلام في سوريا، وصلينا بشكل خاص من أجل المتألمين ، من أجل وقف الإتجار بالسلاح والمخدرات، من أجل وقف كل محاولات فرض الرأي بالقوة والعنف، من أجل معاناة الأبرياء من النساء والأولاد."

وتابع " سررت جداً خلال وجودي في المطرانية بلقاء بعض العائلات السورية النازحة الى المدينة ، فقد وجدوا لدى اهل زحلة  السلام والصفاء والإستقبال الجيد، فشعروا انهم في منازلهم وبين اهلهم. لقد نقلت اليهم تحيات وصلوات قداسة البابا فرنسيس المهتم جداً بالوضع في سوريا ، وقلت لهم انه ليديهم اخوة هنا يمكنهم مساعدتهم، وهم يفعلون ما يستطيعون من خلال مؤسسات المطرانية أو من خلال كاريتاس لبنان، من أجل مساعدتكم على تحمل هذا الوضع المؤسفالذي نجم عنه تعرض الكثيرين للتهجير والإبتعاد القسري عن ممتلكاتهم ومنازلهم، وهم اليوم مرحب بهم لدى أخوة مسيحيين."

وأضاف ساندري " بالنسبة لي هذا اللقاء هو لقاء محبة وإحسان تحت حماية سيدة زحلة والبقاع، واتمنى انطلاقاً من زحلة ، أن تعم ابتسامة مريم العذراء على لبنان وكل دول الشرق الأوسط وخاصة في سوريا والعراق وكل البلدان التي تعاني، وأن تشملها لمسة حنانها ووجهها المملوء بالمحبة والسلام، وأن تعزي قلوب الحزانى. نصلي بشدة من أجل السلام في هذه المنطقة، من اجل الإزدهار والمصالحة"

وتوجه ساندري بالشكر الى الإعلاميين الذين رافقوه في زيارته، ودعاهم ليكونوا صنّاع سلام في المنطقة، وهذه مسؤولية كبيرة تقع على عاتق الإعلام، ومهمته ليست فقط نقل الأخبار كما هي بالرغم مما تسببه من آلام، بل مهمته دعوة الجميع الى الإنخراط في عملية السلام من أجل مستقبل لبنان وسوريا والمنطقة بأسرها"  

وسئل ساندري عن وضع المسيحيين في الشرق الاوسط، والشكوى من معاملتهم اقليات، فقال: "نحن نحظى بالتقدير، لان الجميع يدافعون عن حقوق الانسان والحرية الدينية ايضا لمن هم اقليات. واتحدث خصوصاً عن الكاثوليك لانها كنيستي، هم افضل المواطنين في بلدانهم، يحبون اوطانهم ويجب ان يعاملوا كمواطنين من الدرجة نفسها كالآخرين الذي يشكلون الاكثرية. انه منطق مثير للسخرية، ان اقوم بكل ما اريد لانني اكثرية من دون ان اهتم للاقليات


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